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Salaire d'un PE et coût de la vie : comment faites-vous ?


Glouch'B

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J'ai répondu!

Je suis carrément pour un ce notamment pour les vacances car nous on paye plein pot!

Mais bon, faut pas trop rêver je crois!

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Oui, sauf que pour les vacances, on a quand même les chèques vacances...c'est loin d'être la majorité des entreprises (c'est toujours mieux que rien). Pour des promos de vacances, faut pas rêver. Les sociétés de tourisme ne vont pas faire d'effort alors qu'ils savent qu'on est OBLIGES de partir pendant les périodes plein tarif...

Dans l'enquête, ce qui me gêne, c'est le fait de proposer un système avec cotisation. Dans ce cas, autant économiser de son côté car si au final rien ne correspond à ce que l'on a besoin, on paiera pour rien. Je prend l'exemple de sortie genre cinéma, celui de ma ville n'est affilié à aucune société (genre CGR, Gaumont etc), du coup quasiment aucune réduction n'est possible

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  • 6 mois plus tard...

Oui, sauf que pour les vacances, on a quand même les chèques vacances...c'est loin d'être la majorité des entreprises (c'est toujours mieux que rien). Pour des promos de vacances, faut pas rêver. Les sociétés de tourisme ne vont pas faire d'effort alors qu'ils savent qu'on est OBLIGES de partir pendant les périodes plein tarif...

Dans l'enquête, ce qui me gêne, c'est le fait de proposer un système avec cotisation. Dans ce cas, autant économiser de son côté car si au final rien ne correspond à ce que l'on a besoin, on paiera pour rien. Je prend l'exemple de sortie genre cinéma, celui de ma ville n'est affilié à aucune société (genre CGR, Gaumont etc), du coup quasiment aucune réduction n'est possible

Un CE ne peut pas exister sans cotisation ou financement participatif et qui plus est, pour l'éducation nationale, l'aide patronale est assez pauvre quand tu penses que nous sommes 800 000 profs. Je ne connais pas de structure avec autant d'employés sans CE et sans médecine du travail.

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  • 1 mois plus tard...

Vous êtes maintenant 250 à avoir répondu à mon enquête.

L'échantillon sera représentatif autour de 400 personnes.

CLIQUER ICI POUR REPONDRE A L'ENQUETE.

N'hésitez pas à diffuser cette enquête auprès de vos collègues. :thumbsup:
Toute remarque constructive est bonne à prendre.

Bon automne à toutes et tous.

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  • 4 semaines plus tard...

D'un autre côté, je peux ne pas chercher à en faire moins (je parle des prép et des corrections). Je peux avoir envie de continuer à bosser beaucoup, parce que je trouve cela nécessaire, et penser que mon travail n'est jamais assez abouti, jamais assez adapté à des élèves qui changent chaque année...

Le fait que l'on soit en train de dévier sur "comment en faire moins ?" alors qu'au départ, c'est bien la question du salaire - pas du tout adapté à la somme de travail et de responsabilités que nous assumons (presque) tous, je trouve, est assez représentatif d'une profession qui souhaite s'investir proportionnellement aux reconnaissances diverses dont il (ne) bénéficie (pas). Et le salaire est une première forme de reconnaissance.

Je ne me pose absolument pas en donneuse de leçons - quelle horreur- (ne pas se méprendre sur la teneur de mon message), mais je fais juste un constat. Cette position, qui consiste grosso modo à "leur en donner pour l'argent" est tout à fait normale.

J'aimerais pourtant pouvoir continuer à bosser 50 heures par semaine, sans culpabiliser, avec un salaire qui m'y encouragerait.

+1

Ce qui nous est régulièrement proposé comme "améliorations", c'est moins d'heures de classe, les heures de classe supprimées devenant des heures de blabla et de paperasses. En revanche, la question des salaires, et notamment de la différence avec nos collègues des autres pays de l'OCDE mais aussi du secondaire, n'est quasiment jamais abordée.

Je ne veux ni moins d'heures, ni moins de responsabilité, ni plus de vacances rattrapées n'importe quand dans des conditions foireuses. Remplir des tableaux excel,participer à des réunions pour couper les cheveux en quatre parce qu'un ministre a décidé de se faire mousser en pondant une énième réforme visant à décharger l'état de ses responsabilités, cocher des petites cases pour faire plaisir à des technocrates, courir après le temps parce qu'on réduit le temps de classe mais se taper 10 ou 12 semaines d'affilée en dernière période pour ne pas fâcher les accrocs aux sports d'hiver, c'est ce qui complique la vie de nos élèves.

Tout-à-fait d'accord avec vous deux.

Au cours d'une récente discussion, j'ai appris qu'une des prochaines revendications syndicales sera la demande de suppression pure et simple des heures d'Aide Personnalisée avec, en

sous-entendu, on vous enlève des heures de travail, donc vous ne pourrez plus vous plaindre de votre salaire,... avec le mépris qui sera généré, encore, dans l'opinion publique (ces

fainéants de profs).

Personnellement, je n'en peux plus de travailler comme une forcenée et me priver de tout depuis des années. J'ai un fils qui poursuit des études en école de commerce et ça coûte très,

très cher. Mon sentiment de révolte vient d'un sentiment d'injustice quand je vois autour de moi tous ces gens qui n'ont qu'un C.A.P. et qui, parce qu'il ont eu la chance de rentrer dans une

bonne "boite", touchent bien plus que moi, ont de plus en plus de congés au fil de l'ancienneté, partent en vacances plusieurs fois par an alors que je passe les miennes à dormir, à travailler

pour l'école et à faire tout ce que je n'ai pas le temps quand je travaille, et qui, cerise sur le gâteau, partiront à la retraite des années avant moi et en pleine forme.

Alors oui, la priorité pour moi, c'est une augmentation de salaire. Ce qui représenterait en même temps une reconnaissance de notre travail et de notre responsabilité.

Mais comment se battre aujourd'hui ? Nous ne pouvons pas compter sur des syndicats mou-mous. Bloquer les autoroutes comme l'ont fait les agriculteurs, ou les routiers en des temps plus

reculés ? Si quelqu'un a des idées, nous sommes nombreux à être preneurs.

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D'un autre côté, je peux ne pas chercher à en faire moins (je parle des prép et des corrections). Je peux avoir envie de continuer à bosser beaucoup, parce que je trouve cela nécessaire, et penser que mon travail n'est jamais assez abouti, jamais assez adapté à des élèves qui changent chaque année...

Le fait que l'on soit en train de dévier sur "comment en faire moins ?" alors qu'au départ, c'est bien la question du salaire - pas du tout adapté à la somme de travail et de responsabilités que nous assumons (presque) tous, je trouve, est assez représentatif d'une profession qui souhaite s'investir proportionnellement aux reconnaissances diverses dont il (ne) bénéficie (pas). Et le salaire est une première forme de reconnaissance.

Je ne me pose absolument pas en donneuse de leçons - quelle horreur- (ne pas se méprendre sur la teneur de mon message), mais je fais juste un constat. Cette position, qui consiste grosso modo à "leur en donner pour l'argent" est tout à fait normale.

J'aimerais pourtant pouvoir continuer à bosser 50 heures par semaine, sans culpabiliser, avec un salaire qui m'y encouragerait.

+1

Ce qui nous est régulièrement proposé comme "améliorations", c'est moins d'heures de classe, les heures de classe supprimées devenant des heures de blabla et de paperasses. En revanche, la question des salaires, et notamment de la différence avec nos collègues des autres pays de l'OCDE mais aussi du secondaire, n'est quasiment jamais abordée.

Je ne veux ni moins d'heures, ni moins de responsabilité, ni plus de vacances rattrapées n'importe quand dans des conditions foireuses. Remplir des tableaux excel,participer à des réunions pour couper les cheveux en quatre parce qu'un ministre a décidé de se faire mousser en pondant une énième réforme visant à décharger l'état de ses responsabilités, cocher des petites cases pour faire plaisir à des technocrates, courir après le temps parce qu'on réduit le temps de classe mais se taper 10 ou 12 semaines d'affilée en dernière période pour ne pas fâcher les accrocs aux sports d'hiver, c'est ce qui complique la vie de nos élèves.

Tout-à-fait d'accord avec vous deux.

Au cours d'une récente discussion, j'ai appris qu'une des prochaines revendications syndicales sera la demande de suppression pure et simple des heures d'Aide Personnalisée avec, en

sous-entendu, on vous enlève des heures de travail, donc vous ne pourrez plus vous plaindre de votre salaire,... avec le mépris qui sera généré, encore, dans l'opinion publique (ces

fainéants de profs).

Personnellement, je n'en peux plus de travailler comme une forcenée et me priver de tout depuis des années. J'ai un fils qui poursuit des études en école de commerce et ça coûte très,

très cher. Mon sentiment de révolte vient d'un sentiment d'injustice quand je vois autour de moi tous ces gens qui n'ont qu'un C.A.P. et qui, parce qu'il ont eu la chance de rentrer dans une

bonne "boite", touchent bien plus que moi, ont de plus en plus de congés au fil de l'ancienneté, partent en vacances plusieurs fois par an alors que je passe les miennes à dormir, à travailler

pour l'école et à faire tout ce que je n'ai pas le temps quand je travaille, et qui, cerise sur le gâteau, partiront à la retraite des années avant moi et en pleine forme.

Alors oui, la priorité pour moi, c'est une augmentation de salaire. Ce qui représenterait en même temps une reconnaissance de notre travail et de notre responsabilité.

Mais comment se battre aujourd'hui ? Nous ne pouvons pas compter sur des syndicats mou-mous. Bloquer les autoroutes comme l'ont fait les agriculteurs, ou les routiers en des temps plus

reculés ? Si quelqu'un a des idées, nous sommes nombreux à être preneurs.

Tu charries pas un peu, là? Les profs font partie de la catégorie de population qui à l'espérance de vie la plus longue bien devant les ouvriers qui sont en queue de peloton.

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D'un autre côté, je peux ne pas chercher à en faire moins (je parle des prép et des corrections). Je peux avoir envie de continuer à bosser beaucoup, parce que je trouve cela nécessaire, et penser que mon travail n'est jamais assez abouti, jamais assez adapté à des élèves qui changent chaque année...

Le fait que l'on soit en train de dévier sur "comment en faire moins ?" alors qu'au départ, c'est bien la question du salaire - pas du tout adapté à la somme de travail et de responsabilités que nous assumons (presque) tous, je trouve, est assez représentatif d'une profession qui souhaite s'investir proportionnellement aux reconnaissances diverses dont il (ne) bénéficie (pas). Et le salaire est une première forme de reconnaissance.

Je ne me pose absolument pas en donneuse de leçons - quelle horreur- (ne pas se méprendre sur la teneur de mon message), mais je fais juste un constat. Cette position, qui consiste grosso modo à "leur en donner pour l'argent" est tout à fait normale.

J'aimerais pourtant pouvoir continuer à bosser 50 heures par semaine, sans culpabiliser, avec un salaire qui m'y encouragerait.

+1

Ce qui nous est régulièrement proposé comme "améliorations", c'est moins d'heures de classe, les heures de classe supprimées devenant des heures de blabla et de paperasses. En revanche, la question des salaires, et notamment de la différence avec nos collègues des autres pays de l'OCDE mais aussi du secondaire, n'est quasiment jamais abordée.

Je ne veux ni moins d'heures, ni moins de responsabilité, ni plus de vacances rattrapées n'importe quand dans des conditions foireuses. Remplir des tableaux excel,participer à des réunions pour couper les cheveux en quatre parce qu'un ministre a décidé de se faire mousser en pondant une énième réforme visant à décharger l'état de ses responsabilités, cocher des petites cases pour faire plaisir à des technocrates, courir après le temps parce qu'on réduit le temps de classe mais se taper 10 ou 12 semaines d'affilée en dernière période pour ne pas fâcher les accrocs aux sports d'hiver, c'est ce qui complique la vie de nos élèves.

Tout-à-fait d'accord avec vous deux.

Au cours d'une récente discussion, j'ai appris qu'une des prochaines revendications syndicales sera la demande de suppression pure et simple des heures d'Aide Personnalisée avec, en

sous-entendu, on vous enlève des heures de travail, donc vous ne pourrez plus vous plaindre de votre salaire,... avec le mépris qui sera généré, encore, dans l'opinion publique (ces

fainéants de profs).

Personnellement, je n'en peux plus de travailler comme une forcenée et me priver de tout depuis des années. J'ai un fils qui poursuit des études en école de commerce et ça coûte très,

très cher. Mon sentiment de révolte vient d'un sentiment d'injustice quand je vois autour de moi tous ces gens qui n'ont qu'un C.A.P. et qui, parce qu'il ont eu la chance de rentrer dans une

bonne "boite", touchent bien plus que moi, ont de plus en plus de congés au fil de l'ancienneté, partent en vacances plusieurs fois par an alors que je passe les miennes à dormir, à travailler

pour l'école et à faire tout ce que je n'ai pas le temps quand je travaille, et qui, cerise sur le gâteau, partiront à la retraite des années avant moi et en pleine forme.

Alors oui, la priorité pour moi, c'est une augmentation de salaire. Ce qui représenterait en même temps une reconnaissance de notre travail et de notre responsabilité.

Mais comment se battre aujourd'hui ? Nous ne pouvons pas compter sur des syndicats mou-mous. Bloquer les autoroutes comme l'ont fait les agriculteurs, ou les routiers en des temps plus

reculés ? Si quelqu'un a des idées, nous sommes nombreux à être preneurs.

Tu charries pas un peu, là? Les profs font partie de la catégorie de population qui à l'espérance de vie la plus longue bien devant les ouvriers qui sont en queue de peloton.

Les profs qui sont partis à la retraite il y a un moment ou qui partent maintenant ont sans doute une espérance de vie longue.

Ce ne sera pas le cas des PE qui ont entre 25 et 35 ans à l'heure actuelle (qui cumulent postes pourris et épuisants pendant 10 ou 15 ans voir plus avec un salaire qui ne permet pas de se libérer du temps si le conjoint n'a pas un bon salaire derrière, donc double journée de boulot pour toutes les PE).

Alors certes, être toujours confrontés à des élèves "nouveaux", à des programmes/réformes et autres joyeusetés qui changent toutes les 10 minutes, ça doit maintenir l'esprit vif mais il y a quand même une limite.

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D'un autre côté, je peux ne pas chercher à en faire moins (je parle des prép et des corrections). Je peux avoir envie de continuer à bosser beaucoup, parce que je trouve cela nécessaire, et penser que mon travail n'est jamais assez abouti, jamais assez adapté à des élèves qui changent chaque année...

Le fait que l'on soit en train de dévier sur "comment en faire moins ?" alors qu'au départ, c'est bien la question du salaire - pas du tout adapté à la somme de travail et de responsabilités que nous assumons (presque) tous, je trouve, est assez représentatif d'une profession qui souhaite s'investir proportionnellement aux reconnaissances diverses dont il (ne) bénéficie (pas). Et le salaire est une première forme de reconnaissance.

Je ne me pose absolument pas en donneuse de leçons - quelle horreur- (ne pas se méprendre sur la teneur de mon message), mais je fais juste un constat. Cette position, qui consiste grosso modo à "leur en donner pour l'argent" est tout à fait normale.

J'aimerais pourtant pouvoir continuer à bosser 50 heures par semaine, sans culpabiliser, avec un salaire qui m'y encouragerait.

+1

Ce qui nous est régulièrement proposé comme "améliorations", c'est moins d'heures de classe, les heures de classe supprimées devenant des heures de blabla et de paperasses. En revanche, la question des salaires, et notamment de la différence avec nos collègues des autres pays de l'OCDE mais aussi du secondaire, n'est quasiment jamais abordée.

Je ne veux ni moins d'heures, ni moins de responsabilité, ni plus de vacances rattrapées n'importe quand dans des conditions foireuses. Remplir des tableaux excel,participer à des réunions pour couper les cheveux en quatre parce qu'un ministre a décidé de se faire mousser en pondant une énième réforme visant à décharger l'état de ses responsabilités, cocher des petites cases pour faire plaisir à des technocrates, courir après le temps parce qu'on réduit le temps de classe mais se taper 10 ou 12 semaines d'affilée en dernière période pour ne pas fâcher les accrocs aux sports d'hiver, c'est ce qui complique la vie de nos élèves.

Tout-à-fait d'accord avec vous deux.

Au cours d'une récente discussion, j'ai appris qu'une des prochaines revendications syndicales sera la demande de suppression pure et simple des heures d'Aide Personnalisée avec, en

sous-entendu, on vous enlève des heures de travail, donc vous ne pourrez plus vous plaindre de votre salaire,... avec le mépris qui sera généré, encore, dans l'opinion publique (ces

fainéants de profs).

Personnellement, je n'en peux plus de travailler comme une forcenée et me priver de tout depuis des années. J'ai un fils qui poursuit des études en école de commerce et ça coûte très,

très cher. Mon sentiment de révolte vient d'un sentiment d'injustice quand je vois autour de moi tous ces gens qui n'ont qu'un C.A.P. et qui, parce qu'il ont eu la chance de rentrer dans une

bonne "boite", touchent bien plus que moi, ont de plus en plus de congés au fil de l'ancienneté, partent en vacances plusieurs fois par an alors que je passe les miennes à dormir, à travailler

pour l'école et à faire tout ce que je n'ai pas le temps quand je travaille, et qui, cerise sur le gâteau, partiront à la retraite des années avant moi et en pleine forme.

Alors oui, la priorité pour moi, c'est une augmentation de salaire. Ce qui représenterait en même temps une reconnaissance de notre travail et de notre responsabilité.

Mais comment se battre aujourd'hui ? Nous ne pouvons pas compter sur des syndicats mou-mous. Bloquer les autoroutes comme l'ont fait les agriculteurs, ou les routiers en des temps plus

reculés ? Si quelqu'un a des idées, nous sommes nombreux à être preneurs.

Tu charries pas un peu, là? Les profs font partie de la catégorie de population qui à l'espérance de vie la plus longue bien devant les ouvriers qui sont en queue de peloton.

Les profs qui sont partis à la retraite il y a un moment ou qui partent maintenant ont sans doute une espérance de vie longue.

Ce ne sera pas le cas des PE qui ont entre 25 et 35 ans à l'heure actuelle (qui cumulent postes pourris et épuisants pendant 10 ou 15 ans voir plus avec un salaire qui ne permet pas de se libérer du temps si le conjoint n'a pas un bon salaire derrière, donc double journée de boulot pour toutes les PE).

Alors certes, être toujours confrontés à des élèves "nouveaux", à des programmes/réformes et autres joyeusetés qui changent toutes les 10 minutes, ça doit maintenir l'esprit vif mais il y a quand même une limite.

Je comprends ta réaction. Désolée, je ne visais pas les ouvriers, milieu dont je suis issue et duquel j'ai tout fait pour sortir. C'est vrai, mes parents n'ont pas vécu très vieux. Je pensais plutôt à ceux qui ont eu la chance de faire carrière dans la même entreprise à des postes confortables, bureau ou atelier (il n'y a pas que des ouvriers dans les ateliers) et qui, en plus, partent à 58 ou 59 ans dans le cadre d'une rupture conventionnelle (333 306 en 2014). Pour moi, la retraite, ce sera à 65 ans. J'ai conscience d'être aigrie. Bien sûr, c'est tant mieux pour eux. Bien sûr, le combat n'est pas là.

Je suis sûre que si j'estimais que mon salaire est en rapport avec mon travail, j'irais mieux.

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Si on nous supprime les heures d'APC en échange d'une nième non augmentation de notre point d'indice, c'est clair que ça n'aidera ni les élèves à progresser ni nous à payer nos factures. Cela donne surtout l'impression d'un jeu de dupes.

Sinon, pour nous aider, paraît que l'ISAE serait augmentée en 2016. Bon, ça fait quasi un an que certains disent qu'elle va augmenter et y a toujours ni montant ni calendrier précis, et une telle annonce juste avant des élections, mouais, j'attends de voir... :glare:

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je ne suis pas contre la suppression es heures d'APC. personnellement, à part rajouter des heures à des élèves déjà fatigués, il n'y a aucun intérêt. Et il ne faut pas oublier que l'ajout des heures d'APC était un bon moyen de justifier la casse des RASED...

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Dans l'ocde on est quand même parmi ceux qui font le plus d'heures pour le moins d'argent et cadeau bonus avec souvent le plus d'élèves.

Ce ne serait pas honteux d'être mieux payé et de voir nos conditions de travail s'améliorer.

Quand à l'espérance de vie des profs qui c'est vrai pour l'instant est plus longue.

- elle mélange certainement primaire et le secondaire qui est peut être légèrement moins usant.

- avant il y avait la retraite à 55 ans pour le primaire alors que maintenant... imaginez vous à 60 et quelques devant certaines classes. C'est tout bonnement impossible!

- les enseignants au moins culturellement sont comme les cadres qui eux aussi ont une meilleure espérance de vie. L'espérance de vie tient aussi du niveau culturel et pas que du métier. Il y a moins de comportement dangereux pour la santé chez les cadres et enseignants et peut être un meilleur suivi que pour d'autres professions.

Vu les dégradations actuelles de nos conditions de travail je ne vois pas notre espérance de vie continuer de progresser le tout en restant en bonne santé.

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Dans l'ocde on est quand même parmi ceux qui font le plus d'heures pour le moins d'argent et cadeau bonus avec souvent le plus d'élèves.

Ce ne serait pas honteux d'être mieux payé et de voir nos conditions de travail s'améliorer.

Quand à l'espérance de vie des profs qui c'est vrai pour l'instant est plus longue.

- elle mélange certainement primaire et le secondaire qui est peut être légèrement moins usant.

- avant il y avait la retraite à 55 ans pour le primaire alors que maintenant... imaginez vous à 60 et quelques devant certaines classes. C'est tout bonnement impossible!

- les enseignants au moins culturellement sont comme les cadres qui eux aussi ont une meilleure espérance de vie. L'espérance de vie tient aussi du niveau culturel et pas que du métier. Il y a moins de comportement dangereux pour la santé chez les cadres et enseignants et peut être un meilleur suivi que pour d'autres professions.

Vu les dégradations actuelles de nos conditions de travail je ne vois pas notre espérance de vie continuer de progresser le tout en restant en bonne santé.

Pour partir sans décote avec une retraite correcte, on oublie le 60, ce sera plutôt 65 voir 67 ans !

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