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Salaire d'un PE et coût de la vie : comment faites-vous ?


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Posté(e) (modifié)

@meltou : J'en prends bonne note merci :) .

Les anciens du village (les tantes en retraite :bleh:) me parlaient des temps jadis, où elles buvaient le chocolat fraise (ou menthe) de 10h avec enfants et employés municipaux, où les parents avaient le temps de vivre et leur tenaient la porte lorsqu'elles passaient l'entrée de la boulangerie.

Soit, ce ne sont aujourd'hui que huées et jets de cacahuètes ? Voyons le bon côté des choses : c'est déjà un complément de salaire appréciable, riche en arachide qui plus est.

@scarlettOhara : Très bon tuyau ! J'appellerai le rectorat la semaine prochaine pour en savoir plus.

Modifié par Glouch'B
Posté(e)

Non pas que... Mais moi aussi je suis issue d'une longue lignée enseignante, certains en retraite, certains en fin de carrière et ceux là reconnaissent que le métier a bien changé... et qu'ils n'ont qu'une hâte : partir en retraite ! Et pourtant, ce sont des enragés de l'EN, des défenseurs de la première heure... mais les dernières années les ont découragés... Ils ont perdu la foi quoi...

Fais des stages, va sur le terrain et choisis ce métier sans vision idyllique !

Pour moi, il s'agit d'une reconversion, si c'était à refaire, je pense que je ne le referai pas... d'ailleurs je suis en pleine période de "re-reconversion" car je ne me vois pas tenir jusqu'à 65 ans dans ce taf.

Posté(e)

Alors je peux parler de reconversion, car justement j'en ai vécu une.

Après un bac+5 en économie et gestion option logistique à Paris, je suis devenue consultante en logistique. J'ai travaillé deux ans, j'aimais mon métier, mais quand j'ai eu mon premier enfant, je me suis rendue compte que ce n'est pas la vie que j'espérais pour ma famille. Nous cherchions une nounou pour mon fils, et quand je me suis rendue compte que les horaires que je demandais étaient de 8h a 19.30/20h, j'ai eu le déclic : il me fallait changer de voie, revenir a mes premiers amours , tenter le concours de PE. J'ai négocié un licenciement à l'amiable avec mon employeur et ai préparé le crpe a la maison. Je l'ai eu du premier coup (je ne me suis laissée qu'un an, sans ça je cherchais un emploi en logistique)

Pour parler chiffres, avant je gagnais environ 1800 euros par mois. J'ai un master très bien côté donc je ne pense pas que beaucoup de sortants de fac gagnaient plus.. A moins évidemment de sortir d'une très bonne école de commerce.

Maintenant (3ans plus tard), mon salaire de base se situe aux environs de 1800 euros. A cela s'ajoutent des primes de déplacement (je suis remplaçante) et des heures d'études (je fais étude une fois par semaine).

En ce qui concerne ma qualité de vie, j'ai beaucoup gagné...! Je vois grandir mes enfants, je n'ai plus de stress lié aux transports et à savoir si je vais arriver a l'heure chez la nounou (je travaille pas loin). J'adore mon boulot (même si je l'aimais aussi avant)

Toutes mes copines de fac gagnent certes + (entre 2200 et 2700 par mois net) mais elles ont des horaires de folie, pour elles rentrer chez elles a 21h c'est rentrer tôt... Une seule s'est aventurée a faire un bébé elle va bientôt accoucher et panique depuis des semaines car elle n'arrive pas a trouver de crèche qui reste ouverte après 19h30..

Alors oui bien sur on travaille à la maison, mais je me suis toujours dit qu'il était impossible pour moi de passer mes soirées et mes week ends a travailler, je me suis fixé des limites (2 a 3h de travail le mercredi et le samedi et pas plus de 30min le soir sauf cas exceptionnels) et je les ai tenues. Et ce n'est pas parce que je suis zil, j'ai été brigade durant mon année de Pes et j'ai souvent des remplacements longs, donc il faut aussi s'investir. Je pense juste que dans ce métier on peut passer son temps a bosser, alors pour le bien être de tous, il vaut mieux savoir s'arrêter.

Donc personnellement je te conseille de peser le pour et le contre et de foncer si tu as fait ton choix, moi je l'ai fait et je ne regrette pas.

(Je ne pense par contre pas que j'aurais fait ce choix si mon mari n'avait pas un salaire convenable et des possibilités d'évolution. Je pense par exemple que pour deux fonctionnaires en région parisienne, ça peut être difficile, dans certaines situations)

Posté(e)

Shirmette, ça m'intéresse ce que tu dis pour les logements de fonction dans les Yvelines. Tu es/étais dans quelle ville ? (mp si tu préfères) Je suis en train de regarder les loyers et pfiouuu c'est cher. Alors ne payer "que" 500 et quelques euros, ce serait le rêve !

Posté(e)

Glouch'B, j'étais également parti pour devenir programmeur informatique, il y a une vingtaine d'années mais je me suis aperçu au cours d'un long stage en entreprise, à la fin de mes études (je me suis arrêté à Bac+4, j'ai zappé la 5ème année pour préparer le concours de prof des écoles) que ce monde n'était finalement pas fait pour moi.

Aujourd'hui, compte tenu de mon investissement au sein de mon métier d'instit (qui m'a valu un repos forcé de trois semaines il y a un an, car physiquement, moralement et nerveusement je n'arrivais plus à suivre), beaucoup de personnes dans mon entourage me disent que j'ai fait une con*erie de laisser tomber l'informatique. A te lire, je me dis que j'ai peut-être bien eu raison :)

Une petite remarque par rapport au côté de chronophage de notre métier : je connais des instits qui semblent très bien faire leur job sans pour autant y consacrer des heures et des heures. J'ai souvenir d'une collègue de CP, certes expérimentée, qui quittait l'école chaque jour à 16h35 avec son sac à main, arrivait le lendemain à 8h à l'école et oubliait le travail entre temps (sans bosser les week-ends). Je n'ai jamais réussi à fonctionner ainsi, mais suite à mes soucis de santé l'an dernier, j'ai appris à relacher un peu.

Je te souhaite une bonne réflexion :)

Posté(e)

Je confirme ce qui a été dit plus haut. Le métier de PE est extrêmement chronophage. Après 3 ans d'enseignement, je bosse encore 6 j/7 de 07h45 à 17 h00 le LM J V + 4 heures le mercredi + 7 heures le dimanche sans compter les concertations et autres extras. Je ne prends que 10 minutes de pause à midi pour rentrer le plus tôt possible le soir car je travaille à 45 minutes de chez moi cette année. Je précise que j'ai beaucoup levé le pied ce que la CPC m'a reprochée (je ne suis pas assez passionnée selon elle). Je travaille aussi 8 h par jour une semaine sur 2 pendant les petites vacances scolaires et 3 semaines pendant les grandes vacances.

Mon conjoint PE depuis 2007 et sur un poste à titre définitif avec les mêmes niveaux depuis 4 ans (il a eu un énorme coup de chance d'avoir ce poste) bosse autant que moi. Mais il est encore passionné lui!

Avec nos deux salaires de PE (3400 euros nets), nous peinons à acheter une maison de 90 m² en province dans un département peu cher alors que nous bénéficions de 50 000 euros d'apport grâce à un héritage. Nous cherchons depuis 7 mois maintenant en vain mais les maisons à 190 000 en bon état ne courent pas les rues. Pourtant, nous sortons peu et je cuisine beaucoup moi-même, fait attention aux promotions et me fait rembourser des produits dans les supermarchés.

Ce n'est pas la misère loin de là mais ce n'est pas non plus la vie confortable d'un couple de catégorie A que j'imaginais avant de devenir PE. Mes parents catégories B et C avaient un bien meilleur niveau de vie et une maison que nous serions incapables de nous payer dans le même département. Certes le pays est en déclin et tout le monde se serre la ceinture mais j'aimerais vraiment avoir d'autres opportunités d'évolution que mes études tournées vers l'enseignement ne permettent pas.

Après oui, je fais un métier que j'aime, passionnant mais sans aucune reconnaissance de mon travail ni salarial ni social. Et je vais probablement attendre au moins 6 ans avant de me stabiliser sur un poste dans une zone géographique correcte.

Posté(e)

Je confirme ce qui a été dit plus haut. Le métier de PE est extrêmement chronophage. Après 3 ans d'enseignement, je bosse encore 6 j/7 de 07h45 à 17 h00 le LM J V + 4 heures le mercredi + 7 heures le dimanche sans compter les concertations et autres extras. Je ne prends que 10 minutes de pause à midi pour rentrer le plus tôt possible le soir car je travaille à 45 minutes de chez moi cette année. Je précise que j'ai beaucoup levé le pied ce que la CPC m'a reprochée (je ne suis pas assez passionnée selon elle). Je travaille aussi 8 h par jour une semaine sur 2 pendant les petites vacances scolaires et 3 semaines pendant les grandes vacances.

Mon conjoint PE depuis 2007 et sur un poste à titre définitif avec les mêmes niveaux depuis 4 ans (il a eu un énorme coup de chance d'avoir ce poste) bosse autant que moi. Mais il est encore passionné lui!

Avec nos deux salaires de PE (3400 euros nets), nous peinons à acheter une maison de 90 m² en province dans un département peu cher alors que nous bénéficions de 50 000 euros par an grâce à un héritage. Nous cherchons depuis 7 mois maintenant en vain mais les maisons à 190 000 en bon état ne courent pas les rues. Pourtant, nous sortons peu et je cuisine beaucoup moi-même, fait attention aux promotions et me fait rembourser des produits dans les supermarchés.

Ce n'est pas la misère loin de là mais ce n'est pas non plus la vie confortable d'un couple de catégorie A que j'imaginais avant de devenir PE. Mes parents catégories B et C avaient un bien meilleur niveau de vie et une maison que nous serions incapables de nous payer dans le même département. Certes le pays est en déclin et tout le monde se serre la ceinture mais j'aimerais vraiment avoir d'autres opportunités d'évolution que mes études tournées vers l'enseignement ne permettent pas.

Après oui, je fais un métier que j'aime, passionnant mais sans aucune reconnaissance de mon travail ni salarial ni social. Et je vais probablement attendre au moins 6 ans avant de me stabiliser sur un poste dans une zone géographique correcte.

A ce rythme là, tu vas péter un câble rapidement! J'en reviens pas de ce que la CPC a pu te dire, ça m'étonnerait qu'elle bosse autant elle! As tu des enfants? Car je te garantis qu'une fois que tu as des enfants, tu lèves le pied car sinon tu ne profites pas d'eux et ça serait dommage.

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Je confirme ce qui a été dit plus haut. Le métier de PE est extrêmement chronophage. Après 3 ans d'enseignement, je bosse encore 6 j/7 de 07h45 à 17 h00 le LM J V + 4 heures le mercredi + 7 heures le dimanche sans compter les concertations et autres extras. Je ne prends que 10 minutes de pause à midi pour rentrer le plus tôt possible le soir car je travaille à 45 minutes de chez moi cette année. Je précise que j'ai beaucoup levé le pied ce que la CPC m'a reprochée (je ne suis pas assez passionnée selon elle). Je travaille aussi 8 h par jour une semaine sur 2 pendant les petites vacances scolaires et 3 semaines pendant les grandes vacances.

Mon conjoint PE depuis 2007 et sur un poste à titre définitif avec les mêmes niveaux depuis 4 ans (il a eu un énorme coup de chance d'avoir ce poste) bosse autant que moi. Mais il est encore passionné lui!

Avec nos deux salaires de PE (3400 euros nets), nous peinons à acheter une maison de 90 m² en province dans un département peu cher alors que nous bénéficions de 50 000 euros par an grâce à un héritage. Nous cherchons depuis 7 mois maintenant en vain mais les maisons à 190 000 en bon état ne courent pas les rues. Pourtant, nous sortons peu et je cuisine beaucoup moi-même, fait attention aux promotions et me fait rembourser des produits dans les supermarchés.

Ce n'est pas la misère loin de là mais ce n'est pas non plus la vie confortable d'un couple de catégorie A que j'imaginais avant de devenir PE. Mes parents catégories B et C avaient un bien meilleur niveau de vie et une maison que nous serions incapables de nous payer dans le même département. Certes le pays est en déclin et tout le monde se serre la ceinture mais j'aimerais vraiment avoir d'autres opportunités d'évolution que mes études tournées vers l'enseignement ne permettent pas.

Après oui, je fais un métier que j'aime, passionnant mais sans aucune reconnaissance de mon travail ni salarial ni social. Et je vais probablement attendre au moins 6 ans avant de me stabiliser sur un poste dans une zone géographique correcte.

A ce rythme là, tu vas péter un câble rapidement! J'en reviens pas de ce que la CPC a pu te dire, ça m'étonnerait qu'elle bosse autant elle! As tu des enfants? Car je te garantis qu'une fois que tu as des enfants, tu lèves le pied car sinon tu ne profites pas d'eux et ça serait dommage.

Je suis aussi estomaquée de lire le temps que tu passes à travailler! Je ne sais pas comment tu fais pour tenir!

Je n'ai pas ma classe mais complète les collègues qui sont a temps partiel. J'arrive à l'école à 7h45, prends 30 minutes pour manger et discuter avec les collègues, et repars généralement assez rapidement après la classe. Je travaille un peu le mercredi aprèm mais pas du tout le weekend car je privilégie ma vie de famille.

Et pour l'instant, tout roule, je n'ai pas pris de retard dans mes programmations, mes élèves semblent apprendre aussi bien que si je passais mes journées à bosser.... Certes, je ne fais pas de séquences splendides et originales, je pioche beaucoup les idées des généreuses collègues qui mettent leur boulot sur le net... Mais pourquoi réinventer l'eau tiède?

En effet, ce métier peut être chronophage si on ne met pas le Ola.

Pour ma part, c'est ma fille et un gros souci de santè qui m'ont fait prendre conscience que la vie est trop courte pour que je me tue au travail.

Posté(e)

Je confirme ce qui a été dit plus haut. Le métier de PE est extrêmement chronophage. Après 3 ans d'enseignement, je bosse encore 6 j/7 de 07h45 à 17 h00 le LM J V + 4 heures le mercredi + 7 heures le dimanche sans compter les concertations et autres extras. Je ne prends que 10 minutes de pause à midi pour rentrer le plus tôt possible le soir car je travaille à 45 minutes de chez moi cette année. Je précise que j'ai beaucoup levé le pied ce que la CPC m'a reprochée (je ne suis pas assez passionnée selon elle). Je travaille aussi 8 h par jour une semaine sur 2 pendant les petites vacances scolaires et 3 semaines pendant les grandes vacances.

Mon conjoint PE depuis 2007 et sur un poste à titre définitif avec les mêmes niveaux depuis 4 ans (il a eu un énorme coup de chance d'avoir ce poste) bosse autant que moi. Mais il est encore passionné lui!

Avec nos deux salaires de PE (3400 euros nets), nous peinons à acheter une maison de 90 m² en province dans un département peu cher alors que nous bénéficions de 50 000 euros par an grâce à un héritage. Nous cherchons depuis 7 mois maintenant en vain mais les maisons à 190 000 en bon état ne courent pas les rues. Pourtant, nous sortons peu et je cuisine beaucoup moi-même, fait attention aux promotions et me fait rembourser des produits dans les supermarchés.

Ce n'est pas la misère loin de là mais ce n'est pas non plus la vie confortable d'un couple de catégorie A que j'imaginais avant de devenir PE. Mes parents catégories B et C avaient un bien meilleur niveau de vie et une maison que nous serions incapables de nous payer dans le même département. Certes le pays est en déclin et tout le monde se serre la ceinture mais j'aimerais vraiment avoir d'autres opportunités d'évolution que mes études tournées vers l'enseignement ne permettent pas.

Après oui, je fais un métier que j'aime, passionnant mais sans aucune reconnaissance de mon travail ni salarial ni social. Et je vais probablement attendre au moins 6 ans avant de me stabiliser sur un poste dans une zone géographique correcte.

J'ai plus de 30 ans d'instit' derrière moi et je me reconnais dans tes horaires; c'est vrai que je suis passée du cycle 3 à la maternelle il y a 3 ans et que cela m'a demandé beaucoup de travail mais je suis toujours arrivé à l'école à 7h50 pour en repartir à 17h30. Je reste à l'école à midi pour préparer tout le matériel d'arts visuels et faire mes affichages.

Pour le niveau de vie, il ne faut quand même pas se plaindre. J'ai pu financer mes deux enfants étudiants pendant 5 ans et il m'arrive de me faire des petits plaisirs quand je passe devant une boutique de vêtements . Pourtant je n'ai pas épousé un homme riche !

Simplement il faut bien gérer son budget.

C'est sur que si on veut être très à l'aise et avoir une maison de rêve, il ne faut pas faire ce métier!

Moi je n'en changerai pour rien au monde.

Posté(e)

renseigne toi peut etre pour t'orienter vers l'animateur TICE au sein de l'EN, tu peux ensuite monter des projets dans les classes avec les collègues etc tout en restant dans l'informatique!

Le mari d'une ancienne collègue, informaticien à la base, a passé le concours de PE, a exercé en tant que tel pendant un certain temps (pas très longtemps) puis est devenu conseiller TICE dans la même circo que celle où il enseignait.

Posté(e)

Le fantasme du poste de prof d'info dans le supérieur restera un fantasme, très vraisemblablement.

Pour obtenir un poste dans le supérieur, c'est du travail d'influence sur plusieurs années, mené par le directeur de thèse/labo... s'il le veut bien... , avec ses pairs qui eux aussi, lors des commissions, placent leurs pions (oups, poulains).

Zhom était dans le circuit, mais pas avec le "bon" directeur sans doute (problèmes relationnels durables avec ses pairs); après ingé+thèse, il a cherché sur fonds propres du labo, en attendant "la qualif'" (le droit de candidater sur un post de maitre de conf') ... Et un jour, avec toutes les publications et brevets nécessaires, le refus de qualification a été qu'il était trop vieux (35 ans) - motif fallacieux, mais comme il remplissait tous les critères... - .

Il est passé du côté obscur de la force. Il fait le même boulot, sur le même logiciel, mais en entreprise, et pas pour la paie d'un maitre de conf'.

Il part après moi au travail. Il rentre régulièrement avant moi (et j'ai encore du boulot), jamais après 19h30.

Il touche 2,5 fois le salaire d'un PE.

Pas dans une SSII, par contre :closedeyes: : vous y êtes les soutiers de l'info, comme les PE sont les soutiers de l'éduc' nat.

Par contre, et là, c'est un effet de l'évolution des prix dans l'immobilier, notre maison est dans un quartier construit pour des "professions intermédiaires" (maisons mitoyennes avec petits jardins viviers), alors que celles de nos profs du supérieur (salaire moindre que celui de Zhom) , dans la même ville, sont dans les quartiers "chics" alors... que leur épouse ne travaillait pas.

Même phénomène de cisaillement générationnel entre collègues qui ont pu acheter avant 1998, et ceux qui sont actuellement en phase de recherche d'un logement à acheter, qu'ils soient les miens (PE IRL ou ici) ou les siens.

Pour affiner cette part de la réflexion, je conseille une lecture:

http://www.bulle-immobiliere.org/forum/index.php

(beaucoup d'ingé en ssii dedans !)

Posté(e)

Une petite remarque par rapport au côté de chronophage de notre métier : je connais des instits qui semblent très bien faire leur job sans pour autant y consacrer des heures et des heures. J'ai souvenir d'une collègue de CP, certes expérimentée, qui quittait l'école chaque jour à 16h35 avec son sac à main, arrivait le lendemain à 8h à l'école et oubliait le travail entre temps (sans bosser les week-ends). Je n'ai jamais réussi à fonctionner ainsi, mais suite à mes soucis de santé l'an dernier, j'ai appris à relacher un peu.

Je ne remets pas en cause ta parole, mais le souvenir que tu évoques d'une PE partant dès 16h30 sans rien emporter chez elle ne me semble absolument pas représentatif de notre boulot. Au mieux, un fantasme des gens extérieurs.

15 ans d'AGS, huitième année en Ce2, dont 6 dans la même école, et je caresse toujours le doux rêve de faire comme elle, au moins une fois par mois...

Mais cela n'a jamais été possible.

Il faudrait pour cela que certaines conditions soient remplies - à savoir :

- qu'aucun parent ne soit en retard;

- qu'aucun parent n'ait quelque chose à te dire au portail, et que toi tu n'aies pas non plus à les voir;

- que toutes tes photocopies pour le lendemain soient prêtes;

- que tu aies corrigé toute ta matinée à midi, même en cas d'APC;

- que tu n'aies fait aucun travail écrit l'après-midi;

- que tu aies eu le temps de ranger ta classe, d'effacer ou de préparer tes tableaux avant la sortie des élèves;

- qu'il n'y ait aucune réunion entre collègues prévues;

- que tu ne fasses aucun travail en équipe, ou commun à deux enseignants au moins - qui imposerait que tu aies besoin d'un temps de concertation;

- que tu arrives à faire tout l'administratif sur le temps de classe;

- que tes prép' des années précédentes soient suffisamment satisfaisantes pour que tu n'aies rien à améliorer ou à changer;

- ...

En conclusion, pas une seule fois je n'ai réussi à partir 5 minutes - voire 30- après la classe. Ne faisons pas rêver Glouch avec ça :D

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