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Salaire d'un PE et coût de la vie : comment faites-vous ?


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Posté(e)

Quand je faisais les décharges ! Je partais a 16h35 ;)

je corrigerai le midi ! J emportais les copies au besoin ! Je préparais les photocopies pour la semaine d après le midi ... Et le matin j arrivais a 8h !

Mais pour ça il fait savoir que je prépare ma période a chaque vacances y compris le cahier journal ;) donc les vacances sont amputées d une semaine environ !

Maintenant que j ai ma classe .... Je pars entrée 16h45 et 17h le matin je n'arrive jamais avant 8h !

Mais il m arrive d aller le weekend ou pendant les vacances faire toutes mes photocops !

Et ne bossant pas le mercredi et le jeudi pendant la sieste je bosse ! Je ne fais rien le soir en rentrant !

Après ça demande une organisation on est bien d accord ;)

Posté(e)

Je ne voulais surtout pas faire rêver Glouch :) mais je constate quand même que la réalité souvent peinte sur ce forum, qui est aussi ma réalité (même si j'ai vraiment réussi à décrocher cette année, ouf, ça fait du bien !!!), n'est pas celle de tous les instits. Et parfois, certains collègues me regardent avec des yeux énormes quand je leur dis que je passe souvent tout mon mercredi + une partie du week-end dans le boulot scolaire.

Le cas que j'ai présenté m'a marqué, mais il s'agissait d'une collègue près de la retraite, qui donnait souvent des coloriages à ses élèves durant la dernière heure pour préparer sa journée du lendemain :) En dehors de cette situation, j'ai quand même souvent cotoyé des collègues qui consacraient beaucoup moins de temps que moi dans leur boulot et parvenaient plus facilement que moi à couper, après la journée de classe. J'en ai connu qui arrivaient le matin et se prenaient pour Gérard Klein, style "Euh... ouvrez vos livres page 46... on va lire la leçon et ensuite vous aurez 45 minutes pour faire les exercices 1,2 et 3". J'en ai aussi connu qui, au contraire, venaient même bosser le dimanche dans leur école (il s'agissait de directeurs).

Bref, difficile de généraliser quoi que ce soit.

Posté(e)

Le fantasme du poste de prof d'info dans le supérieur restera un fantasme, très vraisemblablement.

Pour obtenir un poste dans le supérieur, c'est du travail d'influence sur plusieurs années, mené par le directeur de thèse/labo... s'il le veut bien... , avec ses pairs qui eux aussi, lors des commissions, placent leurs pions (oups, poulains).

Zhom était dans le circuit, mais pas avec le "bon" directeur sans doute (problèmes relationnels durables avec ses pairs); après ingé+thèse, il a cherché sur fonds propres du labo, en attendant "la qualif'" (le droit de candidater sur un post de maitre de conf') ... Et un jour, avec toutes les publications et brevets nécessaires, le refus de qualification a été qu'il était trop vieux (35 ans) - motif fallacieux, mais comme il remplissait tous les critères... - .

Il est arrivé exactement la même chose à une collègue. Elle n'a pas choisi de se réorienter vers le privé mais de devenir PE (sans doute parce qu'elle était déjà maman). Elle était à l'IUFM avec moi et avait 10 ans de plus que les membres de la promo.

Posté(e)

@meltou : J'en prends bonne note merci :) .

Les anciens du village (les tantes en retraite :bleh:) me parlaient des temps jadis, où elles buvaient le chocolat fraise (ou menthe) de 10h avec enfants et employés municipaux, où les parents avaient le temps de vivre et leur tenaient la porte lorsqu'elles passaient l'entrée de la boulangerie.

Soit, ce ne sont aujourd'hui que huées et jets de cacahuètes ? Voyons le bon côté des choses : c'est déjà un complément de salaire appréciable, riche en arachide qui plus est.

@scarlettOhara : Très bon tuyau ! J'appellerai le rectorat la semaine prochaine pour en savoir plus.

A ceci près que la probabilité de s'étouffer avec est très élevée. ;)

Posté(e)

C'est vrai que ce n'est pas toujours facile quand même ! C'est vrai que même célibataire, passée (de beaucoup !) la trentaine, je n'ai pas envie de rester dans un studio, sous prétexte que c'est moins cher... Et les locations à Montpellier sont très chères ! (Je ne vous parle même pas d'achat... On en a rigolé l'autre jour avec mon banquier ...)

Donc une grosse partie de ma paye va dans mon loyer, et si je gagnais plus, ben ça m'irait aussi !

Bien sûr qu'il y a des gens moins bien payés que nous, mais ce n'est pas, à mon sens, une raison pour dire que ce n'est pas grave et que tout va bien ! L'évolution des salaires n'est pas terrible et ça, on le sait et on le vit comme ça...

Je ne veux pas pour l'instant faire autre chose et bien sûr que ça ne me plombe pas au quotidien, mais c'est quand même le gros point noir de la profession, pour ma part !

Il faut bien en être conscient quand on signe pour devenir PE ! On "s'en sort", c'est vrai, mais on n'est plus "à l'aise" comme l'étaient les inscrits il y a quelques années et ça, ce n'est pas qu'une impression, c'est chiffré....

Posté(e)

Une petite remarque par rapport au côté de chronophage de notre métier : je connais des instits qui semblent très bien faire leur job sans pour autant y consacrer des heures et des heures. J'ai souvenir d'une collègue de CP, certes expérimentée, qui quittait l'école chaque jour à 16h35 avec son sac à main, arrivait le lendemain à 8h à l'école et oubliait le travail entre temps (sans bosser les week-ends). Je n'ai jamais réussi à fonctionner ainsi, mais suite à mes soucis de santé l'an dernier, j'ai appris à relacher un peu.

Je ne remets pas en cause ta parole, mais le souvenir que tu évoques d'une PE partant dès 16h30 sans rien emporter chez elle ne me semble absolument pas représentatif de notre boulot. Au mieux, un fantasme des gens extérieurs.

15 ans d'AGS, huitième année en Ce2, dont 6 dans la même école, et je caresse toujours le doux rêve de faire comme elle, au moins une fois par mois...

Mais cela n'a jamais été possible.

Il faudrait pour cela que certaines conditions soient remplies - à savoir :

- qu'aucun parent ne soit en retard;

- qu'aucun parent n'ait quelque chose à te dire au portail, et que toi tu n'aies pas non plus à les voir;

- que toutes tes photocopies pour le lendemain soient prêtes;

- que tu aies corrigé toute ta matinée à midi, même en cas d'APC;

- que tu n'aies fait aucun travail écrit l'après-midi;

- que tu aies eu le temps de ranger ta classe, d'effacer ou de préparer tes tableaux avant la sortie des élèves;

- qu'il n'y ait aucune réunion entre collègues prévues;

- que tu ne fasses aucun travail en équipe, ou commun à deux enseignants au moins - qui imposerait que tu aies besoin d'un temps de concertation;

- que tu arrives à faire tout l'administratif sur le temps de classe;

- que tes prép' des années précédentes soient suffisamment satisfaisantes pour que tu n'aies rien à améliorer ou à changer;

- ...

En conclusion, pas une seule fois je n'ai réussi à partir 5 minutes - voire 30- après la classe. Ne faisons pas rêver Glouch avec ça :D

Je fais partie de celles qui quittent l'école à 16h35-40 (oui, les parents sont en retard...) MAIS pour ça j'accepte :

- de passer 2x3 h les 2 premiers jours de chaque période à tout photocopier, découper, ranger dans l'ordre chronologique tous mes cours et exo.

- de manger en 15 min chrono pour corriger tout le travail du matin.

- de corriger collectivement quand c'est possible et pertinent.

- de faire tous les services du matin pour avoir le service de l'après midi pour corriger les écrits du début d'aprem.

- de ne faire aucun travail écrit après la récré de l'apres midi : donc chant, anglais, sport, finir de colorier la carte de géo ou le dessin de poésie, jeux (bingo, domino) des tables de multiplication en collectif, copie de la poésie, questions de lecture, morale etc...

- d'arriver 20 min avant le matin pour préparer le tableau

- de passer la moitié de mes vacances à bosser.

- de passer 15 min le samedi à recopier sur mon CJ ce qui est prévu sur mon ordi

- de prendre 30-40 min 6 à 7 fois par période pour préparer les évaluations.

- et oui, l'administratif, je le fais sur temps de classe généralement, quand les elèves font les exo, sauf pour les PPRE que je fais pendant les vacances.

En fait, c'est juste une autre organisation du temps de travail je pense. Manière, le soir, je ne peux pas travailler, beaucoup trop fatiguée et très peu productive. Mais au moins, le soir, je peux aller à ma gym / profiter de mon homme / regarder une série et surtout me coucher tôt. C'est vital pour moi sinon mes soucis de santé reprennent le dessus.

Posté(e)

c'est vrai que le lundi, le jeudi et le vendredi, je pars juste après l'étude pour aller à la gym (et à mon cours de maths)... Et bien des fois, je pars sans corriger (oups !), je finis de ranger pendant l'étude et su je laisse des trucs en plan, ben tant pis...

Je ne travaille pas (sauf de temps en temps) le lundi et le jeudi soir à la maison... En revanche, je m'y colle le mercredi et le dimanche. Souvent, je vais à l'école le dimanche aprèm, pour faire mes photocops et des bricoles (affichages et compagnie...) et j'arrive tôt le matin (au moins 45 minutes avant mes premiers élèves...

Mais je peux me permettre cela parce que c'est mon 4ème CE1 (donc le 2ème dans la même école) et que j'ai peu d'élèves ! Et c'est sans compter ce que je fais pendant les vacances !!

Posté(e)

Nadikaah, je me reconnais dans ce que tu écris ;)

Posté(e)

C'est en discutant sur le forum et m'appropriant certaines façons de travailler que je suis parvenue à ça. Ca m'a pris un moment avant d'y arriver mais je dois bien reconnaitre que ce qui aide beaucoup, c'est que ces 2 dernières années, j'ai connu mon niveau fin juin donc j'ai eu tout l'été pour préparer, ce qui avance énormément. Et puis, j'ai eu des niveaux simples, ce qui allège la tâche.

Posté(e)

Une petite remarque par rapport au côté de chronophage de notre métier : je connais des instits qui semblent très bien faire leur job sans pour autant y consacrer des heures et des heures. J'ai souvenir d'une collègue de CP, certes expérimentée, qui quittait l'école chaque jour à 16h35 avec son sac à main, arrivait le lendemain à 8h à l'école et oubliait le travail entre temps (sans bosser les week-ends). Je n'ai jamais réussi à fonctionner ainsi, mais suite à mes soucis de santé l'an dernier, j'ai appris à relacher un peu.

Je ne remets pas en cause ta parole, mais le souvenir que tu évoques d'une PE partant dès 16h30 sans rien emporter chez elle ne me semble absolument pas représentatif de notre boulot. Au mieux, un fantasme des gens extérieurs.

15 ans d'AGS, huitième année en Ce2, dont 6 dans la même école, et je caresse toujours le doux rêve de faire comme elle, au moins une fois par mois...

Mais cela n'a jamais été possible.

Il faudrait pour cela que certaines conditions soient remplies - à savoir :

- qu'aucun parent ne soit en retard;

- qu'aucun parent n'ait quelque chose à te dire au portail, et que toi tu n'aies pas non plus à les voir;

- que toutes tes photocopies pour le lendemain soient prêtes;

- que tu aies corrigé toute ta matinée à midi, même en cas d'APC;

- que tu n'aies fait aucun travail écrit l'après-midi;

- que tu aies eu le temps de ranger ta classe, d'effacer ou de préparer tes tableaux avant la sortie des élèves;

- qu'il n'y ait aucune réunion entre collègues prévues;

- que tu ne fasses aucun travail en équipe, ou commun à deux enseignants au moins - qui imposerait que tu aies besoin d'un temps de concertation;

- que tu arrives à faire tout l'administratif sur le temps de classe;

- que tes prép' des années précédentes soient suffisamment satisfaisantes pour que tu n'aies rien à améliorer ou à changer;

- ...

En conclusion, pas une seule fois je n'ai réussi à partir 5 minutes - voire 30- après la classe. Ne faisons pas rêver Glouch avec ça :D

Je fais partie de celles qui quittent l'école à 16h35-40 (oui, les parents sont en retard...) MAIS pour ça j'accepte :

- de passer 2x3 h les 2 premiers jours de chaque période à tout photocopier, découper, ranger dans l'ordre chronologique tous mes cours et exo.

- de manger en 15 min chrono pour corriger tout le travail du matin.

- de corriger collectivement quand c'est possible et pertinent.

- de faire tous les services du matin pour avoir le service de l'après midi pour corriger les écrits du début d'aprem.

- de ne faire aucun travail écrit après la récré de l'apres midi : donc chant, anglais, sport, finir de colorier la carte de géo ou le dessin de poésie, jeux (bingo, domino) des tables de multiplication en collectif, copie de la poésie, questions de lecture, morale etc...

- d'arriver 20 min avant le matin pour préparer le tableau

- de passer la moitié de mes vacances à bosser.

- de passer 15 min le samedi à recopier sur mon CJ ce qui est prévu sur mon ordi

- de prendre 30-40 min 6 à 7 fois par période pour préparer les évaluations.

- et oui, l'administratif, je le fais sur temps de classe généralement, quand les elèves font les exo, sauf pour les PPRE que je fais pendant les vacances.

En fait, c'est juste une autre organisation du temps de travail je pense. Manière, le soir, je ne peux pas travailler, beaucoup trop fatiguée et très peu productive. Mais au moins, le soir, je peux aller à ma gym / profiter de mon homme / regarder une série et surtout me coucher tôt. C'est vital pour moi sinon mes soucis de santé reprennent le dessus.

Ton rythme est faisable avec un voire deux niveaux de cycle 3.

Mais avec un triple niveau, c'est strictement im-po-ssi-ble. je bosse la moitié des vacances + 50 heures semaine (période 1) // 45 heures semaines les autres périodes. Et encore, je vais à l'essentiel...

Posté(e)

Je suis assez étonne de constater comment cette personne, qui expose un cas (certes maladroitement, je pense) que nous connaissons tout de même.

Nous faisons partie des enseignants les moins payés en Europe (les différences sont même abyssales avec certains pays voisins) donc la question du salaire est à poser.

La réflexion qui consiste à dire : on pourrait avoir encore moins est tout ce que je fuis (regarder vers le pire, ne pas se battre ...).

Je suis T14, marié avec 2 enfants, ma femme touche environ le SMIC et on cherche à être propriétaire le plus tôt possible pour "profiter" de nos vacances.

Un ami qui bosse dans le privé me disait : vous, les enseignants, vous êtes les champions des vacances mais vous ne gagnez pas assez pour en profiter. Bon, je tempère cela car on n'est pas obligé d'aller aux sports d'hiver (j'y suis un farouche opposant considérant que c'est un piège à pognon) ou visiter tous les coins du globe mais il y a un peu de vrai là-dedans.

Perso, je me débrouille pour arrondir les fins de mois par des activités qui n'ont rien à voir avec mon métier et , si ce n'était pas le cas, je n'aurais encore pas un euro de côté à 40 balais.

Bref, je pense qu'instaurer un débat plutôt que de se moquer du message de base est plus intéressant.

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