craquinette222 Posté(e) 27 janvier 2014 Posté(e) 27 janvier 2014 Bonjour, je souhaiterai mener une séquence sur ombre et lumière au ce2 avec le protocole expérimental. Plus précisément, je souhaite poser une question aux élèves, qu'ils élaborent leurs hypothèses puis qu'ils expérimentent pour les valider ou non. Ma question est la suivante: les hypothèses et le choix de l’expérience sont faites seulement par groupe de 2 ou est-ce qu'avant que les élèves se mettent à faire l'expérience on fait une mise en commun pour se mettre d'accord sur quelques expériences à faire? Merci de m'éclairer!
PommeJu Posté(e) 10 mai 2014 Posté(e) 10 mai 2014 D'après ce que je sais, - situation problème : les élèves émettent des hypothèses, schématisent - mise en commun des hypothèses/schémas - propositions d'expériences par les élèves pour vérifier les hypothèses -> choix d'une ou plusieurs expériences à réaliser - réalisation des expériences - compte-rendu d'expérience/mise en commun des résultats
Argon Posté(e) 10 mai 2014 Posté(e) 10 mai 2014 je souhaiterai mener une séquence sur ombre et lumière au ce2 avec le protocole expérimental. Plus précisément, je souhaite poser une question aux élèves, qu'ils élaborent leurs hypothèses puis qu'ils expérimentent pour les valider ou non. Ma question est la suivante: les hypothèses et le choix de l’expérience sont faites seulement par groupe de 2 ou est-ce qu'avant que les élèves se mettent à faire l'expérience on fait une mise en commun pour se mettre d'accord sur quelques expériences à faire? Ca dépend évidemment de la question posée. Idéalement, une séquence en démarche d'investigation est soigneusement chorégraphiée, ce qui passe par un soin extrême apporté à la formulation précise des questions, ainsi qu'au moment auquel tu les introduis. Dans ce cas, la question n'est pas innocente, et vise le plus souvent à mettre en lumière une conception initiale classique mais erronée, pour mieux la déstabiliser ensuite. Il n'y a alors pas trente-six expériences possibles, mais des variations sur deux ou trois possibilités dûment anticipées, et il est tout à fait raisonnable de laisser les participants faire leurs propres hypothèses et imaginer leurs propres expériences : la mise en commun mettra en évidence l'échec des stratégies basées sur ces conceptions erronées, et la convergence des résultats de celles basées sur une conception correcte permettra de montrer à la fois sa robustesse et la reproductibilité de l'expérience. Cela dit, cela demande un certain métier, ou bien de suivre pratiquement à la lettre des séquences trouvées chez des pros. Si en revanche, comme c'est souvent le cas chez les débutants, on part d'une question à la formulation plus (trop...) générale, ouvrant la porte à de nombreuses expériences très différentes, la mise en commun n'apportera que des problèmes d'interprétation, à supposer même que certaines des expériences imaginées par les élèves aboutissent (ce qui est loin d'être garanti en CE2). Dans ce cas, il est probablement plus efficace de se mettre d'accord en amont.
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