veroaren Posté(e) 21 août 2014 Posté(e) 21 août 2014 Je pense que chaque école, chaque commune a ses particularités. J'ai bien précisé que je travaille dans une école rurale où il n'y a pas de problèmes particuliers. De surcroît, il n'y a pas de PEDT mis en place, ce qui laisse une grande liberté d'organisation des TAP et de ses contenus.
Zarko Posté(e) 21 août 2014 Posté(e) 21 août 2014 Quand je lis certains points de vue, je crois que le MEN a réussi au-delà de ses espérances: les PE acceptent finalement la municipalisation de l'école...bien, bien,, après tout c'est un choix mais ce n'est certainement pas un progrès....ça beaucoup s'en apercevront bien tard...
Zarko Posté(e) 21 août 2014 Posté(e) 21 août 2014 Je pense que chaque école, chaque commune a ses particularités. J'ai bien précisé que je travaille dans une école rurale où il n'y a pas de problèmes particuliers. De surcroît, il n'y a pas de PEDT mis en place, ce qui laisse une grande liberté d'organisation des TAP et de ses contenus. oui mais sans pedt, aucun financement...tu me diras c'est un détail puisqu'il suffit d'avoir la volonté.
montagny Posté(e) 21 août 2014 Posté(e) 21 août 2014 Ca devient problématique quand ceux qui ont choisi de ne pas faire les TAP doivent attendre que ceux qui ont choisi de les faire aient terminé pour faire les réunions...... c'est la même chose depuis des années avec l'étude.
jeanounette Posté(e) 21 août 2014 Posté(e) 21 août 2014 Je pense que chaque école, chaque commune a ses particularités. J'ai bien précisé que je travaille dans une école rurale où il n'y a pas de problèmes particuliers. De surcroît, il n'y a pas de PEDT mis en place, ce qui laisse une grande liberté d'organisation des TAP et de ses contenus. oui cest bien ça la fin d'une idée : l'Education Nationale ! C'est sûr qu'avec les dotations mairie pour le fonctionnement on étaient déjà pas tous égaux mais là c'est le début de la fin . Vous verrez que dans quelques temps ça sera comme partout ailleurs les enseignants du primaire seront pris en charge par la mairies (sans aucune preuve que cela donne de meilleurs résultats ) . Puis comme aux E.U et en Pologne (et suremênt ailleurs ) les mairies auront le droit de revendre les écoles aux entreprises privées : https://www.wsws.org/fr/articles/2012/sep2012/leco-s26.shtml Extrait : "Emanuel mène à Chicago la politique que défend l’administration Obama au niveau national. Le secrétaire à l’éducation d’Obama, Arne Duncan, met en oeuvre les politiques qu’il a défendues comme directeur général des écoles publiques de Chicago de 2001 à 2009. Elles consistent en des évaluations visant à fermer les écoles «qui ne réussissent pas», le congédiement des enseignants et du personnel, ainsi que la vente d’écoles à des entrepreneurs privés. Ces mesures réactionnaires sont essentielles au programme Race to the Top d’Obama."
Zarko Posté(e) 21 août 2014 Posté(e) 21 août 2014 De plus cela demande du temps comme je le disais plus haut pour préparer et mettre en oeuvre ces activités à moins de ne considérer ça que comme du remplissage . Et remplissage aussi du porte monnaie pour compléter nos misérables salaires . Il ne faut pas se voiler la face, tu as vu juste et le gvt va réussir son coup.... Petit rappel: 05.11.2012 35réactions Rythmes scolaires : "les enseignants accepteront, sans doute, de travailler 1/2 journée supplémentaire sans être payés davantage" (Peillon)Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon ne doute pas que les enseignants accepteront "de travailler une demi-journée supplémentaire sans être payés davantage". Il l'a affirmé la semaine dernière lors d'une audition par une commission du Sénat. Pour Vincent Peillon, "les enseignants accepteront, sans doute, de travailler une demi-journée supplémentaire sans être payés davantage", dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires. Le ministre l'a affirmé la semaine dernière lors d'une audition à propos de la loi de finances 2013, devant la commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat. "Quelle autre catégorie de fonctionnaires ferait le même effort ?", a ensuite questionné Vincent Peillon, rappelant que "malgré la contrainte financière qui le tient, l'État a décidé de faire cette réforme" des rythmes scolaires. "Cela coûtera de l'argent, à l'État comme aux collectivités locales. Mais celles-ci devront être aidées dans chaque choix que nous ferons, afin de garantir la cohésion nationale". Pour mener à bien cette réforme, les enseignants devront apprendre "à travailler avec des acteurs extérieurs à l'école, issus du monde économique bien sûr mais aussi des collectivités locales, ainsi qu'avec les parents " afin de "mieux articuler le temps scolaire et le temps éducatif", a indiqué Vincent Peillon. "La recherche sur ces questions sera conduite" dans les Espé. La question de la rémunération abordée "dans un second temps"Dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, Vincent Peillon souhaite revenir à la semaine de 4,5 jours, avec 3h de travail le mercredi matin et des journées de cours de 5h. Après les vacances de la Toussaint, des négociations sont prévues sur la mise en place des réformes et l'éventuelle compensation financière pour les enseignants. Vincent Peillon a toutefois estimé lors de l'audition que "nous devons, d'abord, recruter et former" les enseignants. "Le dossier de la rémunération sera ouvert, si c'est possible", seulement "dans un second temps". "La loi dont vous allez débattre engage pour cinq ans, mais l'action de refondation doit être de plus longue haleine", a estimé le ministre devant la commission.
carrie62 Posté(e) 21 août 2014 Posté(e) 21 août 2014 Ce qui laisse une grande liberté d'organisation des TAP et de ses contenus. Ca n'est pas toujours vrai car les collègues de la ville où je suis enseignante vont devoir faire étude dirigée au minimum jusqu'aux vacances de Noël comme les autres animateurs (trop peu nombreux) municipaux. Donc, où est la liberté d'organisation et de contenus??? J'ai également peur d'être dans le cas de ceux qui devront attendre 60 minutes que les TAP soient finis pour avoir réunions!!! Donc, je devrais finir à 15h00 le vendredi mais je pense que je vais devoir rester dans ma classe (si elle n'est pas prise d'assaut par un animateur!!!) 1h00 à corriger ou autre en attendant la fin des TAP. Si c'est le cas, je me dis que je vais me faire avoir... A voir avec le directeur et les collègues mais, comme j'arrive dans l'école, ma voix risque de ne pas être entendue!!!
ColdTurkey Posté(e) 21 août 2014 Posté(e) 21 août 2014 Ca devient problématique quand ceux qui ont choisi de ne pas faire les TAP doivent attendre que ceux qui ont choisi de les faire aient terminé pour faire les réunions...... c'est la même chose depuis des années avec l'étude. Quel pourcentage des écoles représentait l'étude? Quel pourcentage des écoles représentera la mise en place des TAP? Maintenant la question qui va se poser est : pourquoi doit-on attendre des personnels qui ont décidé de travailler sur leur temps de travail pour une action privée? Car les TAP ne relèvent pas de notre fonction et leur encadrement est un choix personnel. Dans le cas où il est accepté d'attendre ce personnel, il faudra aussi accepter d'attendre ceux qui encadrent d'autres activités dans d'autres secteurs ou ceux qui ont tout simplement autre chose à faire.
veroaren Posté(e) 21 août 2014 Posté(e) 21 août 2014 Il ne faut peut-être pas généraliser trop vite! d'ici à ce qu'on en arrive là, il y a de la marge. A mon avis, il y aura une première phase dans laquelle les parents inscriront de plus en plus leurs enfants dans les écoles privées. Mais je suis une éternelle optimiste et je crois en notre école.
ColdTurkey Posté(e) 21 août 2014 Posté(e) 21 août 2014 Il ne faut peut-être pas généraliser trop vite! d'ici à ce qu'on en arrive là, il y a de la marge. A mon avis, il y aura une première phase dans laquelle les parents inscriront de plus en plus leurs enfants dans les écoles privées. Mais je suis une éternelle optimiste et je crois en notre école. Notre optimisme est surtout le fruit de la saturation du privé qui ne peut accepter toutes les demandes. Certaines sélectionnent, cela permet aussi à de nombreuses écoles publiques d'avoir d'une certaine manière une sélection d'élèves !
Zarko Posté(e) 21 août 2014 Posté(e) 21 août 2014 Point de vue d'une orthophoniste. j'ai cru un temps que grâce à toutes les actions le réforme finirait par être enterrée mais là je n'y crois plus. Au gouvernement il ne me semble pas qu'il y ait le moindre signe annonçant un recul, au contraire les difficultés sont systématiquement niées et les récalcitrants poursuivis. Pour ma part j'ai cru un temps que les parents allaient m'envoyer les enfants sur les TAP mais j'ai eu droit à des revirements express quand ils ont découvert les merveilleuses activités proposées (alors que je sais que cela correspond aux anciens "contrats bleus" que j'avais testés avec mon fils aîné et que ce ne sont pas franchement ce que j'appellerais de vraies activités). En gros tout le monde me demande le samedi, le mercredi après-midi ou un soir après 18h30... Heureusement que j'ai des adultes parce que sinon je péterais un câble (j'ai une vie de famille moi aussi). A priori j'ai donc décidé de passer tous les enfants qui avaient 2 séances à une, s'ils veulent une deuxième ce sera sur les TAP ou rien, je leur laisse la responsabilité. Même si je sais que pour certains enfants je devrais passer avant (je pense à des enfants qui n'avaient aucun langage en français en entrant en CP par exemple). Et pour l'an prochain, soit je me trouve un salariat (à plein ou mi-temps, si c'est à mi-temps je développerai les adultes en libéral) soit j'envisage même un retour dans l'EN (mais bon pas sûr que ce soit une bonne idée). Ne pas oublier que la réforme est aussi une catastrophe pour les orthophonistes, mais aussi les conservatoires et les vraies activités...
Goëllette Posté(e) 21 août 2014 Posté(e) 21 août 2014 Combien de communes dans lesquelles on a conservé l'école, quitte à n'avoir qu'une classe unique, ont réellement vu leur activité progresser et de nouvelles familles s'y installer ? Certainement plus que les villages où l'on a fermé l'école...Puis on a créé les RPI, un moindre mal... Peut-être.Mais en tous cas, de toutes les petites communes qui ont gardé leur école en parquant les élèves en classe unique ou à 4-5 niveaux, très peu ont vu leur attractivité augmenter, donc il est temps de cesser de prendre en otage les élèves et les enseignants. Parce que ça en fait, des élèves qui ne peuvent pas bénéficier de tous les enseignements dans de bonnes conditions et d'enseignants qu'on contraint à enseigner là !
Messages recommandés