Yzaza Posté(e) 11 septembre 2004 Posté(e) 11 septembre 2004 Quel mic mac! je ne te la fais pas dire!!!! Je crois que je vais faire des docs qui me soient le + opérationnels possible car si l'on fait des docs qui ne nous servent à rien... Yzaza
enviedespoir Posté(e) 14 septembre 2004 Posté(e) 14 septembre 2004 Essayons d’y voir clair en partant du plus simple : La programmation c’est la conception d’un programme. La progression c’est l’action de progresser, d’avancer. Jusque là tout va bien. C’est ensuite que ça se corse : ON PEUT DIRE: La programmation c’est l’ensemble du programme que je me suis fixée et la progression c’est la façon dont je vais progresser à l’intérieur. On peut dire aussi : La progression concerne l’avancée du projet, du « fil conducteur » et la programmation développe le contenu de l’action pédagogique menée concrètement. Cette deuxième formule me convient mieux : je peux garder présente à l’esprit la progression de mon projet en élaborant ma programmation (ça structure l’activité). EXEMPLE, dans la modélisation de l'apprentissage de l’écriture en maternelle méthode Danièle Dumont ( éditée chez Hatier) : LA PROGRESSION met sur le même plan chronologique : - la latéralisation avec le repérage de la droite, - le début de l’apprentissage de la tenue de stylo à partir de comptines, - le début de la gestion de l’espace graphique avec la manipulation d’objets et les frappes dans les mains au rythme des comptines (qui peuvent être les mêmes que pour la tenue de crayon), - le début de la gestion dynamique de l’espace graphique avec le jeu de croquet. LA PROGRAMMATION permet d’organiser le travail, de le planifier car on ne peut pas tout faire tout en même temps et de choisir concrètement les activités. AUTRE EXEMPLE toujours dans la modélisation de l’écriture: - LA PROGRESSION de l’apprentissage de la gestion dynamique de l’espace graphique (qui donnera de la fluidité à l’écriture et permettra un accès direct à une écriture porteuse de sens sans passer par des lignes de … lettres, morceaux de lettres, lignes brisées etc. ), cette progression, donc, prévoit 1) le jeu de croquet, 2) les jeux de foulards ou de rubans, 3) la trace du mouvement sur piste verticale, 4) la même trace sur table, etc. - LA PROGRAMMATION détermine si le jeu de croquet se fera en salle de motricité en atelier « motricité » ou à l’extérieur en «atelier » « jeu », avec qui elle se fera, quand (le matin ? l’après-midi ? quand par rapport aux autres activités prévues etc.) . Il me semble qu’en voyant les choses ainsi on perçoit mieux les interdisciplinarités possibles : par exemple programmer de coller des images d’animaux peut concerner une progression d’atelier découverte, une progression d’atelier sur le langage (par exemple notion de grand/petit), une progression de mathématique (par exemple on les colle par trois), une progression de préparation à l’écriture (on les colle bien droit sur une ligne horizontale virtuelle en les espaçant régulièrement). C'est ma façon de voir les choses. Mais je crois qu'il est plus important de comprendre comment ça fonctionne que de choisir l'appellation du concept. L'important, c'est que ça marche pour les momes et que ce ne soit pas trop un casse tête pour les instit.
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant