patrick57 Posté(e) 17 février 2014 Posté(e) 17 février 2014 Bonjour, Une situation un peu inédite dans ma classe mais qui commence à dégénérer: un ou des élèves s'amusent à adresser des mots (des billets doux en général), à d'autres élèves en se faisant passer pour quelqu'un d'autre... (c'est la seule chose dont je sois sûr: les écritures ne correspondent pas et les signatures comportent des fautes). Je voudrais traiter le problème en classe avant que ça ne fasse des histoires: le dernier billet que j'ai intercepté avait un contenu particulièrement explicite. Est-ce que quelqu'un aurait des pistes pour aborder le sujet, faire comprendre la gravité des faits en évitant que cela tourne à la chasse aux sorcières, et permettre de passer à autre chose??? Patrick.
Pepettebond Posté(e) 17 février 2014 Posté(e) 17 février 2014 C'est une histoire de corbeau .... http://www.ec-koechlin-mulhouse.ac-strasbourg.fr/?page_id=576 Texte de Raymond Devos
patrick57 Posté(e) 17 février 2014 Auteur Posté(e) 17 février 2014 C'est une histoire de corbeau .... http://www.ec-koechlin-mulhouse.ac-strasbourg.fr/?page_id=576 Texte de Raymond Devos Extra ce texte! ça ne colle pas exactement à la situation mais pourquoi pas : cela permet d'aborder la question des fausses évidences, de l'anonymat ... je vais continuer à fouiller, mais je garde ton idée sous le coude. Merci.
Pepettebond Posté(e) 17 février 2014 Posté(e) 17 février 2014 :blush: Je viens de me rendre compte d'une ambiguité donc pour Raymond Devos c'est: Monsieur ou madame, ou qui que vous soyez, J'ai longtemps hésité avant de vous écrire cette lettre. Né de père inconnu et de mère incertaine ... Trouvé dans un terrain vague, je, non-soussigné, fus élevé par un bienfaiteur anonyme. Je grandis clandestinement dans un lieu imprécis. Apres avoir fait mes études par correspondance dans une solitude complète ... je regagnais sans papiers et sans bagages, par une route qui n'est plus sur la carte, un endroit que je ne peux révéler ... La, j'écrivis plusieurs lettres anonymes à des correspondants lointains ... Sur le point d'être découvert ... je m'enfuis dans le désert d'où je vous écris ... Peut-être souhaiteriez-vous savoir pourquoi je me confie ainsi à vous dont j'ignore l'identité ? C'est dans un moment de dépression ... tout simplement ! N'y voyez pas d'autres raisons ! Ne cherchez pas à savoir qui je suis ... mon nom ne vous dirait rien. Et je signe d'une main incertaine : Le susnommé ! Ps: Je mets immédiatement cette lettre non datée dans une bouteille dont vous remarquerez que j'ai soigneusement gratté l'étiquette. J'irais ensuite la jeter à la mer qui doit se trouver approximativement et à vol d'oiseau quelque part au-delà de cette vaste étendue de sables mouvants ! Mais comme je m'y rends à pieds en évitant les pistes, je ne sais ni quand ni ou cette missive vous atteindra..... Raymond Devos
Argon Posté(e) 22 février 2014 Posté(e) 22 février 2014 Attention : tu ne parles pas de faux, et encore moins d'usage de faux, mais d'usurpation d'identité. Les mots ont leur importance. D'autre part, je ne suis pas sûr de bien saisir tes priorités : tu mets l'accent sur l'usurpation d'identité, alors que c'est plutôt le caractère "explicite" des "mots doux" qui semble risquer de "faire des histoires". D'où dérive la "gravité des faits", selon toi ?
Clodius Posté(e) 22 février 2014 Posté(e) 22 février 2014 Bonjour, Une situation un peu inédite dans ma classe mais qui commence à dégénérer: un ou des élèves s'amusent à adresser des mots (des billets doux en général), à d'autres élèves en se faisant passer pour quelqu'un d'autre... (c'est la seule chose dont je sois sûr: les écritures ne correspondent pas et les signatures comportent des fautes). Je voudrais traiter le problème en classe avant que ça ne fasse des histoires: le dernier billet que j'ai intercepté avait un contenu particulièrement explicite. Est-ce que quelqu'un aurait des pistes pour aborder le sujet, faire comprendre la gravité des faits en évitant que cela tourne à la chasse aux sorcières, et permettre de passer à autre chose??? Patrick. Bonsoir, As-tu reconnu l'écriture de celui qui adresse ces petits mots? Peut-être faudrait-il identifier l'élève coupable et le punir plutôt que d'associer toute la classe à cette bêtise qui ne la concerne pas tant que ça (et qui pourrait lui donner des idées)? Cordialement, Clodius.
Argon Posté(e) 3 mars 2014 Posté(e) 3 mars 2014 Je voudrais traiter le problème en classe avant que ça ne fasse des histoires Et donc ? Qu'as-tu fait, qu'est-ce que ça a donné ?
patrick57 Posté(e) 4 mars 2014 Auteur Posté(e) 4 mars 2014 Je voudrais traiter le problème en classe avant que ça ne fasse des histoires Et donc ? Qu'as-tu fait, qu'est-ce que ça a donné ? J'ai utilisé l’excellente histoire de Pepettebond en la modifiant un peu pour que cela colle de plus près à la situation vécue en classe. a la fin, cela se retourne contre l'auteur du faux (car c'est bien de faux dont je voulais parler avec eux, et certainement pas d'usurpation d'identité). Ils ont bien perçu la gravité de l'acte et en ont mesuré les conséquences, imaginant même des suites assez concrètes et plausibles concernant la classe. Je ne connais toujours pas le coupable, mais peu importe, ce n'était pas mon objectif. Il n'y a eu aucun message depuis et je suis certain qu'il n'y en aura plus vu la qualité du débat en classe.
Argon Posté(e) 4 mars 2014 Posté(e) 4 mars 2014 J'ai utilisé l’excellente histoire de Pepettebond (...) . Ils ont bien perçu la gravité de l'acte et en ont mesuré les conséquences Bravo ! c'est bien de faux dont je voulais parler avec eux, et certainement pas d'usurpation d'identité Alors je n'ai pas vraiment compris ton histoire. Où était le faux ? (ce que je croyais avoir compris, c'est que circulait de vrais "mots", mais à la signature mensongère — signer du nom d'un autre relevant de l'usurpation d'identité, le faux n'intervenant que si l'on imite sa signature, et encore...).
patrick57 Posté(e) 4 mars 2014 Auteur Posté(e) 4 mars 2014 Tout était faux: la signature comme le contenu des messages. Du reste, aborder la question sous la focale "usurpation d'identité" aurait compliqué les choses, la plupart ne se seraient pas sentis concernés, certains n'auraient même rien compris. Par contre, s'agissant d'un mensonge...
Argon Posté(e) 4 mars 2014 Posté(e) 4 mars 2014 Du reste, aborder la question sous la focale "usurpation d'identité" aurait compliqué les choses (...) Par contre, s'agissant d'un mensonge... Parler tout simplement de mensonge était sans doute le plus efficace, en effet. Tout était faux: la signature comme le contenu des messages. Ben non. Pas au sens juridique du terme, qui est clairement celui que tu invoques avec l'expression "faux et usage de faux". En l'occurrence, c'était donc — uh, d'authentiques messages mensongers, dotés d'une signature tout aussi mensongère, pas des "faux" dans l'acception technique.
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