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Parents menaçants, que faire ?


prunella

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Autre argument pour que cette élève soit sur une table seule c'est qu'une de tes fonctions est d'assurer la sécurité de tous les élèves ce qui ne semble pas tout à fait le cas quand elle vise l'œil de ses camarades!

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Pas mieux concernant la fille.

Mais pour ma part, concernant les parents : IEN, autonome... et je couperais en partie les ponts avec cette famille (mais ce n'est pas forcément l'exemple à suivre). J'expliquerais très clairement à ces parents que menacer un enseignant et 15 minutes après nier et oser dire que c'est l'enseignant qui ment est une raison valable pour ne plus s'adresser à eux afin de se "protéger". En cas d'information importante, écrire un mot ou passer par la direction.

Ce genre de parents serait capable d'inventer des propos imaginaires pour aller porter plainte donc le mieux c'est d'éviter toute discussion orale et de bien photocopier tous les mots écrits, afin de te protéger un maximum.

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J'ai eu le cas cette année et mon IEN avait proposé une mise à distance de la famille par rapport à moi, c'est à dire que la mère ne pouvait plus s'adresser à moi directement oralement. La mesure n'a pas été mise en place car changement de classe ...

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Autonome et depot de plainte (pas de main courante) puis ensuite j'informe mon IEN et je lui demande la protection fonctionnelle due à tout fonctionnaire menacé dans le cadre de ses fonctions.

Je ferai exactement cela, le dépôt de plainte me semble impératif. Les menaces de cette maman sont intolérables;

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Je ferai exactement cela, le dépôt de plainte me semble impératif. Les menaces de cette maman sont intolérables;

Une plainte formelle me semble surdimensionnée. De toute façon, faute de témoins, elle serait classée sans suite, et ça ne pourrait qu'envenimer les choses. En revanche, une main courante n'engage à rien et si, par malheur, la maman donnait suite à ses menaces, ça suffirait à établir la préméditation, renforçant sérieusement, pour le coup, la plainte à suivre...

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Je ferai exactement cela, le dépôt de plainte me semble impératif. Les menaces de cette maman sont intolérables;

Une plainte formelle me semble surdimensionnée. De toute façon, faute de témoins, elle serait classée sans suite, et ça ne pourrait qu'envenimer les choses. En revanche, une main courante n'engage à rien et si, par malheur, la maman donnait suite à ses menaces, ça suffirait à établir la préméditation, renforçant sérieusement, pour le coup, la plainte à suivre...

Une main courante ne laisse pas de traces ou presque aucune. Et pour éviter ce qui suit ton "si, par malheur", je pense que le dépôt de plainte est salutaire. Pourquoi attendre que l'on en vienne aux mains ????

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Une main courante ne laisse pas de traces ou presque aucune.

Bien sûr que si. C'est une trace. Ce n'est même que ça !

Et pour éviter ce qui suit ton "si, par malheur", je pense que le dépôt de plainte est salutaire.

Salutaire ? Une plainte qui n'aboutit pas à une condamnation n'a aucun avantage supplémentaire par rapport à une main courante. Or, dans ce cas, faute de témoins, les chances de condamnation sont presque nulles.

En revanche, elle peut avoir pas mal d'inconvénients. D'une part, je le maintiens, elle ne peut qu'envenimer la situation. D'autre part, c'est une procédure formelle, et potentiellement coûteuse si l'autre partie s'avère combattive. Par exemple, si elle dépose une contre-plainte en dénonciation calomnieuse (toujours pareil : pas de témoins !) pour s'en défendre, il faut alors payer un avocat, etc. — et c'est parti pour des années de procédure.

Pourquoi attendre que l'on en vienne aux mains ????

Parce que l'idée même de traitement judiciaire d'une plainte suppose l'existence d'un préjudice concret, et démontrable.

Il est évident qu'il faut tenter de résoudre le problème avant qu'il ne dégénère — mais ce n'est pas le rôle de la Justice.

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Une main courante n'a aucune valeur juridique car elle n'est pas enregistrée et ne remonte pas au procureur. Une main courante ne compte pour rien. Seule une plainte (que le procureur décidera de prendre en compte ou non ) a valeur légale. Après si vous souhaitez vous faire marcher sur les pieds, chacun fait comme il le souhaite. Nous sommes assez exposés. Ne pas oublier la protection due à tout fonctionnaire.

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Plainte. Autonome. Courrier (donc écrit) à l'IEN. Il faut que la hiérarchie se mouille et convoque la famille pour régler le problème. Il n'y a que comme ça que ça marche. il doit y avoir un service de type aide sociale à la DASEN. Se mettre en contact avec eux. Vite.

D'après ce que je lis, cela fait des mois que cela dure. Ce n'est pas normal, il faut réagir vite, s'entourer.

Le directeur doit prendre le relai. Directrice, c'est ce que je ferai. Derechef. C'est aussi à cela que nous servons.

Courage !

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Une main courante n'a aucune valeur juridique car elle n'est pas enregistrée et ne remonte pas au procureur. Une main courante ne compte pour rien. Seule une plainte (que le procureur décidera de prendre en compte ou non ) a valeur légale. Après si vous souhaitez vous faire marcher sur les pieds, chacun fait comme il le souhaite. Nous sommes assez exposés. Ne pas oublier la protection due à tout fonctionnaire.

Voilà, tu expliques les choses bien mieux que moi !

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Et je rajouterai équipe éducative pour l'enfant. C'est à ce moment que le changement de classe peut être envisagé, cela donne un côté "officiel" qui évite les inconvénients cités plus haut. En plus c'est une trace non négligeable pour la suite. Pendant cette équipe éducative, vous faites le point sur les problèmes de comportement de la petite, même si les parents sont dans le déni, les choses sont posées une bonne fois, et difficile de dire après que tout n'est que mensonge. Il faut que toutes les personnes qui connaissent son comportement soient présentes (collègue qui l'a en décloisonnement par exemple, RASED). Demande au psy sco de venir en classe pour voir son comportement, tu n'as pas besoin de l'accord des parents et c'est un poids de plus pendant l'équipe éducative. Tu peux lui demander de venir en observation en urgence.

Bon courage

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