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graphisme en PS: vous en êtes où?


anneclairelouise

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Bonjour,

Je prépare la période à venir avec mes PS et je ne sais pas trop comment continuer en graphisme. J'ai fait: laisser des empreintes, remplir un surface, traits horizontaux et traits verticaux.

Et maintenant?

Et vous, qu'avez-vous déjà travaillé et qu'allez-vous faire?

Merci pour votre aide

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Bonjour,

Pour tenter de répondre à la question de la suite, essaie de faire le point sur ce que tu viens de faire.

Quel était ton objectif (au-delà de ce que tu as énonces, qui, je pense, est un moyen pour atteindre un objectif pédagogique) ?

Cet objectif est-il atteint ?

- Sinon il faut reprendre où ça n'a pas marché.

- Si oui il me semble utile que tu voies comment cet objectif premier peut être réinvesti et, éventuellement, complété pour aller en direction de ta finalité.

Une autre question se pose : tous les enfants en sont-ils au même niveau ?

Comment comptes-tu organiser les activités de ceux qui sont à la traîne pour qu'ils n'aient rien perdu mais qu'ils s’intègrent aux activités de l'ensemble de la classe ?

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Bonjour,

De mon côté, j'ai eu quasiment la même progression que toi jusqu'à maintenant. Comme la majorité sont à l'aise avec le tracé des lignes verticales et horizontales, je fais une dernière séance sur le trait et je passe au rond. Je laisse quand même les pistes graphiques effaçables en libre service le matin à l'accueil en incitant certains élèves à en faire.

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  • 4 semaines plus tard...

après les verticales et les horizontales, dans ma progression graphisme, j'ai les lignes brisées. Je les avais abandonnées en PS car je trouvais que c'était trop difficile jusqu'à ce que je lise le livre de D.Dumont, le geste d'écriture . Je précise que ce livre n'aborde ni le graphisme, ni les lignes brisées, mais une façon d'aborder l'écriture en passant par le mouvement. Je me suis inspirée de la progression sur les boucles pour construire une progression du même type pour les lignes brisées et cela a fonctionné là ou toutes mes autres tentatives avaient raté. D'abord on s'est entrainé à "faire les majorettes" en agitant rapidement un baton de haut en bas devant un mur (en pliant le bras) . Puis on a reproduit le mouvement en marchant de la gauche vers la droite mais en gardant la tête "vers le mur". Ensuite à la craie sur le tableau on a laissé la trace du mouvement en insistant sur la rapidité du geste et la fermete du bras (sinon on a des vagues ou des ponts). ensuite tu peux faire des boucles en suivant la technique décrite dans le livre que je te recommande !

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Certes, mais là, tu perds le bénéfice de la mise en place du processus formateur des lettres.

Ceci dit, ton idée est astucieuse :)

Donc, c'est valable si tu veux faire faire du graphisme (dont tu auras défini l'objectif ... que personnellement je ne perçois que dans sa valeur décorative).

En ce qui concerne la forme des lettres, il vaut mieux en suivre l'ordre logique, déterminé par le système lui-même :

boucle --> étrécie --> rond ; pont --> pont refermé --> jambage bouclé / jambage bâtonné.

Une fois la boucle acquise, si elle a été préparée correctement, ses deux dérivées s'apprennent facilement. La différence avec le graphisme, c'est que, dès que le geste est encodé, tu fais directement écrire des mots ce qui permet à l'enfant de comprendre immédiatement que l'écriture doit avoir du sens (puisque, si il ne réfléchit pas, il ne sait pas où il peut/doit écrire ces mots) mais ce qui lui permet aussi de saisir très vite le fonctionnement de la combinatoire.

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bonjour envied'espoir et merci pour ta réponse. Mon objectif avec les lignes brisées, c'est d'arriver à des petits zig-zags qui permettront de tracer des A, M N K R V W X Y Z en capitales. Est-ce que tu veux dire que l'écriture en capitales ne peut pas précéder l'apprentissage des boucles?

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Je veux juste dire que l'écriture en capitale ne sert à rien pour apprendre à écrire en cursive.

Toutefois, au cas où on voudrait vraiment utiliser les capitales avant que l'enfant écrive en cursive, elle peut servir à la gestion statique de l'espace graphique, c'est à dire à apprendre à aligner les lettres, à les placer verticalement et à espacer les lettres et les mots de façon proportionnée et régulière.

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je suis d'accord, les capitales n'aident pas à apprendre à écrire en cursives, mais j'apprends quand même aux élèves à écrire leur prénom et la date chez les moyens en capitales d'une part parce qu'ils sont très fiers et que cela a du sens , et puis aussi parce que mes collègues le font et qu'il y a une certaine attente de la part des parents pour ces compétences, mais mon objectif prioritaire est bien la préparation à la cursive ;)

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je suis d'accord, les capitales n'aident pas à apprendre à écrire en cursives, mais j'apprends quand même aux élèves à écrire leur prénom et la date chez les moyens en capitales d'une part parce qu'ils sont très fiers et que cela a du sens , et puis aussi parce que mes collègues le font et qu'il y a une certaine attente de la part des parents pour ces compétences, mais mon objectif prioritaire est bien la préparation à la cursive ;)

Tu soulèves la question du sens : écrire son prénom et la date a-t-il du sens ?

Pour qu'il y ait du sens, il faut que l'enfant ait à réfléchir pour l'écrire à bon escient.

Alors, je dirais que ce n'est pas son prénom qui a du sens, c'est le prénom d'autres enfants écrit sous leur photo. Soit trois photos, l'écriture du prénom aura du sens lorsque l'enfant saura de lui-même écrire à la bonne place le prénom de chaque enfant photographié. Le sens implique le choix* (sinon c'est ce que j'appelle du copié-collé : rien à comprendre on copie et on colle).

(*c'est le principe de la pertinence, j'explique cela dans un article à paraître).

Autre problème - que j'ai maintes fois évoqué - cette approche de l'écriture par le prénom risque d'induire l'enfant en erreur sur le fonctionnement de l'écrit en renforçant une idée déjà bien présente dans son esprit que le mot écrit représente l'objet.

Pour la date, c'est plus compliqué, il y a une date par jour, n'est-ce pas ;) donc il faut trouver une situation dans laquelle chaque enfant pourra de lui-même écrire la bonne date ... cela me semble compliqué. L'écriture de la date faisant sens me semble limitée à une activité collective, donc à du sens pour certains et pas de sens pour d'autres.

C'est vrai, beaucoup le font... e pur si muove !

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L'écriture du prénom a un sens quand il permet à l'atsem par exemple de classer son travail, à l'enfant de reconnaitre son bricolage, etc...

Mais peut-être ne donnons-nous pas le même sens au mot sens ?

  • J'adhère 1
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A mon avis, l'enfant situe plus son nom écrit comme une signature que comme une écriture. Il me semble que pour lui écrire son nom, c'est laisser sa trace et non exercer sa pensée pour la mettre par écrit.

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Est-ce pour autant que cela enlève tout sens à la trace écrite ?

Qu'un enfant écrive Jules ou Julien, cela n'a pas la même signification.

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