Goëllette Posté(e) 3 avril 2014 Posté(e) 3 avril 2014 Nous avions 32 élèves. Le père a amené l'enfant malade ayant vomi sur ses vêtements et qui a déféqué un quart d'heure après. Pas de fièvre. A partir de ce moment, nous avons dû passer plus d'un vingtaine d'appels aux différents numéros notés sur la fiche d'urgence. Sans réponse, et ce, jusqu'à 17h. Et comme je l'ai précisé plus haut et qui n'a pas pu t'échapper, il s'agissait d'un dortoir donnant sur la classe et dont la porte est restée ouverte. La sœur ... était la sœur, et en bonne sœur, était inquiète pour son petit frère, et pas très contente de l'attitude de son papa. Elle est restée une bonne partie du temps à son chevet. Comme tu vois, pas d'abandon d'élève du tout ... Est-ce plus clair pour toi maintenant?
Bohème72 Posté(e) 5 avril 2014 Posté(e) 5 avril 2014 heu Goellette sa soeur de GS= Grande Section= enfant de 5 ou 6 ans? pourquoi l'avoir conduite au chevet de son frère? quel était son rôle? elle n'avait pas classe?
Goëllette Posté(e) 5 avril 2014 Posté(e) 5 avril 2014 C'était la classe d'à côté et elle était très inquiète pour son petit frère. Je pense que nous n'avions vu que la fin de la tragi-comédie familiale, mais qu'elle avait été présente dès son lever. Je suis sûre qu'elle a passé une bien meilleure journée ainsi que si on l'avait contrainte à rester dans sa classe.
Maïs Posté(e) 5 avril 2014 Posté(e) 5 avril 2014 oui mais ce n'était pas son rôle ni sa place ...et beaucoup de responsabilité pour un enfant ... 1
Goëllette Posté(e) 5 avril 2014 Posté(e) 5 avril 2014 oui mais ce n'était pas son rôle ni sa place ...et beaucoup de responsabilité pour un enfant ... Pas vraiment, beaucoup d'humanité dans une école très familiale, pour compenser la dureté de la vie à la maison.
dada Posté(e) 6 avril 2014 Posté(e) 6 avril 2014 Vraiment ! Désolée mais ce que tu écris me choque et ton vraiment suivi d'un smiley aussi.... Il fallait que je le dise.
Anna59 Posté(e) 6 avril 2014 Posté(e) 6 avril 2014 oui mais ce n'était pas son rôle ni sa place ...et beaucoup de responsabilité pour un enfant ... +1
laurence93 Posté(e) 6 avril 2014 Posté(e) 6 avril 2014 oui mais ce n'était pas son rôle ni sa place ...et beaucoup de responsabilité pour un enfant ... La responsabilité la plus lourde qu'on lui ait fait porter étant à mon avis d'attendre d'elle qu'elle jusge ses propres parents.
Goëllette Posté(e) 6 avril 2014 Posté(e) 6 avril 2014 Vraiment ! Désolée mais ce que tu écris me choque et ton vraiment suivi d'un smiley aussi.... Il fallait que je le dise. Désolée. Je me suis bien remémorée cette journée et je ne vois vraiment rien de choquant à la situation. Je dois être un monstre. Enfin nous, parce que je n'étais pas seule.
orime Posté(e) 7 avril 2014 Posté(e) 7 avril 2014 Le bo soins d' urgence mais attention appeler le samu régulièrement pour des maux de tête recurrents n'est plus une urgence. un PAI serait plus indiqué. Le médecin de famille de la petite n'en voit pas la nécessité. cependant, la petite en pleure de douleur quelquefois donc.... je vais re regarder le BO, merci pour l'info ! Je m'autocite, pour mettre le lien direct sur la partie soins d'urgences. http://www.education.gouv.fr/bo/2000/hs1/texte.htm Je ne comprends pas pourquoi nos IEN, à chaque début d'année, nous répètent qu'aucun médicament ne doit être détenu dans une école. Merci pour le texte ! Effectivement, je ne comprends pas non plus... "Organisation des premiers secours dans l'établissement En l'absence des infirmières et des médecins, les soins et les urgences, à l'exception de la contraception d'urgence, sont assurés par les personnels titulaires, soit de l'attestation de formation aux premiers secours (AFPS), soit du certificat de sauvetage secourisme du travail (SST). Toutefois, il convient de rappeler qu'il appartient à chacun de porter secours à toute personne en danger. Il revient au directeur d'école ou au chef d'établissement de mettre en place une organisation qui réponde au mieux aux besoins des élèves et des personnels de son école ou de son établissement. Il peut s'appuyer sur l'avis technique des infirmières et des médecins de l'éducation nationale." Donc en gros, on peut soigner car nous sommes titulaires de l'AFPS, et sur le principe de précaution
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