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Revue de presse sur les rythmes II


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Rythmes scolaires. Une toute petite aide pour l'école d'Arz !
10 juillet 2014

Dans l'article concernant les rythmes scolaires paru dans nos colonnes le 8 juillet, il s'est glissé une erreur à propos du fonds d'aide exceptionnel alloué par l'État à certaines communes en raison de leur spécificité insulaire. « L'aide, dit Marie-Thérèse Lebreton, première adjointe au maire de l'île d'Arz, n'est malheureusement pas de 100.000 €, comme précisé dans l'article, mais seulement de 1.000 €. À la rentrée, on aura 18 élèves, si on avait 100.000 €, on pourrait en faire des choses pour les gamins, mais avec 1.000 €, on est bien obligés de faire appel au bénévolat ».

cqfd

Posté(e)

Refondation de l'écolePublié le jeudi 19 juin 2014

"Il y a urgence à prendre en compte la réalité entre les maires qui ne veulent pas de cette réforme des rythmes scolaires et ceux qui sont de bonne volonté mais qui n'y arrivent pas." Valérie Marty, présidente de la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (Peep), compte, lors de l'assemblée générale de la fédération des parents d'élèves - un rendez vous statutaire programmé samedi 21 juin à Paris - tirer la sonnette d'alarme sur les difficultés de mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires. "Le pire est à venir", selon elle, alors que la réforme doit s'appliquer partout à la rentrée 2014.
La Peep s'inquiète de "problèmes de financement et de recrutement graves". Dans les grandes métropoles, "en raison de difficultés à trouver des animateurs, les projets élaborés par les comités locaux de pilotage sont mis à mal. S'il n'y a pas assez d'animateurs, il n'y aura pas d'ateliers ni d'activités intéressantes mais des garderies", anticipe-t-elle.
La Fédération de parents d'élèves demande une année supplémentaire pour que les communes qui sont en difficulté puissent recruter les personnels et mettre en place le financement. "Ce projet est infaisable en une année. (...) En septembre, il y aura des organisations temporaires que les parents vont découvrir. Quinze jours après, les mairies seront submergées de mécontentements." Pour résorber ces difficultés de recrutement, il faudra que les activités périscolaires puissent être encadrées par les enseignants à titre expérimental et sur la base du volontariat, propose la Peep.
Valérie Marty soulève également le problème de l'accès à la restauration scolaire le mercredi, soulignant que "beaucoup de mairies n'offrent pas de déjeuner si les enfants ne vont pas au centre de loisirs l'après-midi".

Que le pire soit à venir, c'est une évidence.

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Rythmes scolaires. Une toute petite aide pour l'école d'Arz !
10 juillet 2014

Dans l'article concernant les rythmes scolaires paru dans nos colonnes le 8 juillet, il s'est glissé une erreur à propos du fonds d'aide exceptionnel alloué par l'État à certaines communes en raison de leur spécificité insulaire. « L'aide, dit Marie-Thérèse Lebreton, première adjointe au maire de l'île d'Arz, n'est malheureusement pas de 100.000 €, comme précisé dans l'article, mais seulement de 1.000 €. À la rentrée, on aura 18 élèves, si on avait 100.000 €, on pourrait en faire des choses pour les gamins, mais avec 1.000 €, on est bien obligés de faire appel au bénévolat ».

cqfd

Tout le monde s'est fait berner, en gros !

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Ben oui tout le monde s'est fait berner...et ce sont ces mêmes pseudo syndicats qui réclament un statut de directeur...

Posté(e)

Ben oui tout le monde s'est fait berner...et ce sont ces mêmes pseudo syndicats qui réclament un statut de directeur...

en fait t'es pathétique...

Prends des vraies vacances, va boire une bière avec des potes, ...lâche un peu prends du plaisir car tu deviens vraiment pathétique.

Posté(e)

Ben oui tout le monde s'est fait berner...et ce sont ces mêmes pseudo syndicats qui réclament un statut de directeur...

en fait t'es pathétique...

Prends des vraies vacances, va boire une bière avec des potes, ...lâche un peu prends du plaisir car tu deviens vraiment pathétique.

Ce ne sont pas des pseudos syndicats, ce sont des syndicats tout court, alors on aime ou pas, on est d'accord ou pas, mais en tout état de cause, on argumente, sinon, c'est effectivement pathétique.

Posté(e)

Un syndicat a pour rôle premier de défendre ses membres.

Dans le cas de la réforme des rythmes, seul "l'intérêt des enfants" a été pris en compte.

L'intérêt des instituteurs n'existe pas.

Ces syndicats ont donc obtenu : une augmentation du temps de travail, une augmentation des frais, un partage des locaux non négociable, une prise de pouvoir des mairies sur l'organisation du temps de travail, etc...

En contrepartie : 400 € brut (maigre compensation du gel de l'indice).

Un vrai syndicat ferait-il cela?

Pour rappel : pas de médecine du travail, des salaires faibles, un temps de travail important (Un des arguments souvent utilisé pour défendre les rythmes est l'alignement sur les autres pays européens).

Je choisis ces trois axes, d'autres seraient tout aussi importants.

Pourquoi ces syndicats ne travaillent-ils pas pleinement ces axes?

De plus, lorsque je vois un membre du GDID intervenir pour indiquer aux directeurs de faire les bons choix, je suis ulcéré.

Enseignants et directeurs sont dans le même bateau. Ces derniers sont pour la plupart dans les classes. Et avant toute chose, il est nécessaire de s'allier. Opposer enseignants et directeurs est une erreur et probablement un danger. Cette posture est inquiétante. Appeler à voter pour ces syndicats qui ont mis l'école dans cet état l'est tout autant.

Posté(e)

Un syndicat a pour rôle premier de défendre ses membres.

Dans le cas de la réforme des rythmes, seul "l'intérêt des enfants" a été pris en compte.

L'intérêt des instituteurs n'existe pas.

Ces syndicats ont donc obtenu : une augmentation du temps de travail, une augmentation des frais, un partage des locaux non négociable, une prise de pouvoir des mairies sur l'organisation du temps de travail, etc...

En contrepartie : 400 € brut (maigre compensation du gel de l'indice).

Un vrai syndicat ferait-il cela?

Pour rappel : pas de médecine du travail, des salaires faibles, un temps de travail important (Un des arguments souvent utilisé pour défendre les rythmes est l'alignement sur les autres pays européens).

Je choisis ces trois axes, d'autres seraient tout aussi importants.

Pourquoi ces syndicats ne travaillent-ils pas pleinement ces axes?

De plus, lorsque je vois un membre du GDID intervenir pour indiquer aux directeurs de faire les bons choix, je suis ulcéré.

Enseignants et directeurs sont dans le même bateau. Ces derniers sont pour la plupart dans les classes. Et avant toute chose, il est nécessaire de s'allier. Opposer enseignants et directeurs est une erreur et probablement un danger. Cette posture est inquiétante. Appeler à voter pour ces syndicats qui ont mis l'école dans cet état l'est tout autant.

J'aimerais juste que l'on ne généralise pas au sujet du GDID, ce monsieur de l'autre fil ne représente que lui-même, pas l'asso dont je fais moi aussi partie depuis 10 ans. C'est sans doute à cause de gugusses comme ça qu'on n'avance pas comme on le voudrait d'ailleurs, mais passons, je ne suis pas là pour régler des comptes....

J'insiste : il ne s'agit pas de pseudos syndicats, mais de syndicats tout court, qui depuis l'explosion de la FEN dans un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître (et même les moins de 30 d'ailleurs.... soupirs...), ne cessent de se faire la guerre, sont rarement d'accord, par principe, et se tirent dans les pattes. D'un coté, ceux qui négocient tout le temps et avalent des couleuvres. De l'autre, ceux qui claquent les portes systématiquement. Et entre les deux ??? Rien.

Moi j'en ai marre de lire des positions politiques sur l'état de la France dans la presse syndicale, comme le ferait un parti politique. On fait des constats sur le délabrement social général. Mais où est effectivement, la défense de nos droits ? Pourquoi, comme tu le soulignes Cold Turkey, nos représentants ne travaillent-ils pas sur les trois axes que tu mentionnes (entre autres, il y aurait d'autres choses à travailler !). Tout le monde est d'accord pour dire que l'Ecole va mal, et nos centrales sont incapables de se mettre d'accord au moins sur l'essentiel et ça, c'est consternant. La France est la championne du monde des conflits sociaux, de la non-négociation, et tout le monde est responsable de cela.

Et pourtant, c'est tellement important d'être syndiqué..... il serait temps que les centrales se posent la question essentielle : pourquoi une diminution du nombre de syndiqués ??? Il est vrai que les médias portent aussi une énorme responsabilité, les syndicats ne sont montrés que comme des fauteurs de troubles, tout le temps, ce qui est loin d'être le cas ! Mais il n'y a pas que ça.

Il y a des pays où se syndiquer est obligatoire lorsqu'on est salarié (en Suède).... ça fait réfléchir, non ? Il y a des pays où les syndicats se constituent par corps de métier, donc il n'y en a qu'un, et ce sont les militants qui doivent s'investir activement pour faire vivre leur syndicat (en Allemagne, par exemple). Et dans ces pays, il y a des discussions, des avancées.

Bref : en France on sait râler, mais se rassembler pour aller vers un même but, ça, on est très très mauvais !

Posté(e)

J'insiste : il ne s'agit pas de pseudos syndicats, mais de syndicats tout court, qui depuis l'explosion de la FEN dans un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître (et même les moins de 30 d'ailleurs.... soupirs...), ne cessent de se faire la guerre, sont rarement d'accord, par principe, et se tirent dans les pattes. D'un coté, ceux qui négocient tout le temps et avalent des couleuvres. De l'autre, ceux qui claquent les portes systématiquement. Et entre les deux ??? Rien.

Voilà pourquoi moi personnellement je ne suis pas syndiquée. Ce n'est pas un manque de volonté, mais je ne sais vraiment pas vers quel syndicat me tourner (imaginez le casse-tête je "connais" et apprécie La Mayre et L'ours en vrai :lol: )

Posté(e)
(imaginez le casse-tête je "connais" et apprécie La Mayre et L'ours en vrai :lol: )

:tongue: Effectivement, t'es mal!! :happy:

Mais sinon, choisis une troisième voie... ;)

Après, polythene, je ne suis pas d'accord. Quelle serait l'autre option entre négocier et refuser de négocier?

A force de négocier (qui est une voie que j'ai d'abord expérimentée - et oui, je n'ai pas toujours été à FO, mais j'ai toujours été syndiquée), on se retrouve avec la fin de l'Ecole Normale, un gel des salaires, une augmentation de l'âge de départ à la retraite, la fin des logements de fonction (et en Ile-de-France, c'est un drame), et une amorce de territorialisation, les 108h parfois vides d'intérêt. Contre quoi d'obtenu?

Que négocier? Pour obtenir quoi?

Quand on te dit: "Non, on n'augmentera pas les salaires. Mais restez, on va négocier pour avoir une prime de 400€.", tu fais quoi? Alors, oui, c'est sûr, je sais qu'on est tous à 400€ près. Mais est-ce satisfaisant? Fallait-il rester? Sans syndicats pour cautionner, en serait-on là (je ne parle pas de l'ISAE, hein)? Peut-être, peut-être pas, je ne sais pas.

Alors, c'est possible que je me plante complètement, je n'ai pas la prétention d'avoir l'omniscience et l'omnipotence.

Ce que je sais juste, c'est que les collègues que je connais méritent mieux, qu'ils sont investis, passionnés, soucieux de leurs élèves. Pourtant, ils sont à 28 par classe, mal payés, mal traités pour certains par la hiérarchie et/ou la mairie et/ou les parents. On ne peut pas dire qu'on n'a pas besoin de syndicats, et tous ont l'ambition d'aider les collègues, ce qui est éminemment respectable. Après, il faut voir quelles revendications et quels actes sont efficaces selon sa propre subjectivité pour l'avenir.

Posté(e)

J'insiste : il ne s'agit pas de pseudos syndicats, mais de syndicats tout court, qui depuis l'explosion de la FEN dans un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître (et même les moins de 30 d'ailleurs.... soupirs...), ne cessent de se faire la guerre, sont rarement d'accord, par principe, et se tirent dans les pattes. D'un coté, ceux qui négocient tout le temps et avalent des couleuvres. De l'autre, ceux qui claquent les portes systématiquement. Et entre les deux ??? Rien.

Voilà pourquoi moi personnellement je ne suis pas syndiquée. Ce n'est pas un manque de volonté, mais je ne sais vraiment pas vers quel syndicat me tourner (imaginez le casse-tête je "connais" et apprécie La Mayre et L'ours en vrai :lol: )

Oui mais tu me connais depuis plus longtemps donc ton choix doit aller vers moi et mon syndicat!!! :sleep:

Désolé Mayre... :angel_not:

:lol:

Juste en passant et parce que les vacances approchent!!!

Oui, mais moi, j'ai nourri partiellement ses gosses hier...

(t'as qu'à pas être si loin :happy: )

Posté(e)

Vous avez dit pathétique ?

Rythmes scolaires : «On va faire de la garderie améliorée» Publié le 11/07/2014 à 03:54 , Mis à jour le 11/07/2014 à 08:19 Castres (81)
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Pascal Bugis ne veut pas «mettre la charge de cette organisation sur la tête des parents» !/Photo DDM.
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«Injuste», «Inique», «Incompréhensible». Pascal Bugis, le maire divers droite de Castres, ne décolère pas quant à la décision de la rectrice de ne pas valider le choix de la ville au sujet des rythmes scolaires. D'autant plus après avoir appris que le village de Valdurenque pourra, lui, regrouper ses activités périscolaires le vendredi après-midi comme Castres l'envisageait. Et que l'on ne lui parle pas des 12 conseils d'école sur 21 qui se sont prononcés contre cette expérimentation et qui auraient donc poussé la rectrice à imposer que la réforme soit appliquée plutôt avec une réduction du temps scolaire quotidien puisque Sorèze et Burlats se sont vus aussi refuser cette organisation malgré l'accord des conseils d'écoles. «C'est donc bien une décision politique de la rectrice qui récompense certains maires et pas d'autres», indique Pascal Bugis, qui rappelle que son choix de regrouper ces activités sur une demi-journée s'appuyait sur un assouplissement de la réforme proposé par le ministre de l'Éducation nationale et permettait pour la commune d'économiser 150 000 € par rapport au dispositif qui lui est donc imposé, c'est-à-dire trois-quart d'heure chaque jour de 15 h 45 à 16 h 30. Une somme quand, dans le même temps, les dotations de l'État sont diminuées de «500 000 € sur le budget de cette année», précise l'élu qui ne voit donc «aucune logique» au choix de la rectrice. «Mais je ne vais pas me faire suer à faire des recours alors qu'on navigue dans l'à-peu-près», continue le maire qui veut quand même rassurer les parents. Notamment ceux de la FCPE qui dans un communiqué demandent que «la mairie mette les moyens nécessaires pour la mise en place, dès la rentrée de septembre, d'activités périscolaires de qualité avec du personnel formé».

«Je ne veux pas mettre la charge de cette organisation sur la tête des parents, indique Pascal Bugis. Donc pour pouvoir organiser cette réforme à coût constant, on ne va donc pas créer de nouvelles activités comme c'était prévu sur le vendredi après-midi mais garder ce qui existait déjà jusqu'à présent dans les créneaux de garderie que l'on va distiller sur la semaine. Cela sera de la garderie améliorée.»

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