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Revue de presse sur les rythmes II


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Posté(e)

L'Ecole est une question très politique, c'est une évidence.

Evidemment. Et est-ce un mal ?

Posté(e)

L'Ecole est une question très politique, c'est une évidence.

Evidemment. Et est-ce un mal ?

Non. Un bien non plus d'ailleurs. C'est un fait banal.

Posté(e)

Disons que c'est autant un bien ou un mal de la politiser à gauche qu'à droite.

Posté(e)

Normalement, la politique, la vraie, conduit vers un mieux. Ne pas en faire , c'est stagner ou reculer. Ce qui ne veut absolument pas dire qu'il faille changer sous pretexte de progrès. Par exemple, on ne sait toujours pas ce qui justifie ces rythmes incohérents.

Posté(e)

Normalement, la politique, la vraie, conduit vers un mieux. Ne pas en faire , c'est stagner ou reculer. Ce qui ne veut absolument pas dire qu'il faille changer sous pretexte de progrès. Par exemple, on ne sait toujours pas ce qui justifie ces rythmes incohérents.

Enfin si, on sait, mais il ne faut pas le dire, ou du moins, ne pas en faire le procès d'intention à notre bon gouvernement de gauche ! Pas bien !

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Posté(e)

La "dépolitisation" d'une question éminemment politique comme l'école est une posture idéologique qui ne tient pas la route. Qui finance, dans quelles conditions et avec quels objectifs sont des questions politiques par excellence. Même le libéral le plus échevelé en est conscient même si, quand ça l'arrange, il peut feindre d'ignorer cette donnée.

L ecole doit etre un consensus. Le pb de la politisation de l ecole vient de la politisation des syndicats. Dans bcp de pays il y a UN syndicat de branche qui negocie tout le temps. Les postures politiques nuisent a notre defense.

Posté(e)

La "dépolitisation" d'une question éminemment politique comme l'école est une posture idéologique qui ne tient pas la route. Qui finance, dans quelles conditions et avec quels objectifs sont des questions politiques par excellence. Même le libéral le plus échevelé en est conscient même si, quand ça l'arrange, il peut feindre d'ignorer cette donnée.

L ecole doit etre un consensus. Le pb de la politisation de l ecole vient de la politisation des syndicats. Dans bcp de pays il y a UN syndicat de branche qui negocie tout le temps. Les postures politiques nuisent a notre defense.

Ce n'est pas exact. Il suffit de remonter à la loi sur l'obligation scolaire de Jules Ferry : l'Ecole obligatoire n'a pas été inventée pour des raisons purement philanthropiques, mais pour des raisons économiques, donc politiques, car en pleine Révolution Industrielle, il fallait de la main d’œuvre qui sache lire, écrire et compter, on s'était rendu compte que c'était plus efficace..... Et à l'époque, pas vraiment de syndicat enseignant....

Que cette politisation ait évolué au fil des années, certes, la multiplication des centrales syndicales, effectivement très politisées, en est une des raisons. Mais sûrement pas l'unique : même les querelles pédagogiques sont d'abord des combats politiques, il n'y a qu'à regarder qui sont ceux qui défendent la méthode syllabique, qui étaient ceux qui défendaient la morte-née méthode globale et ceux qui soutiennent la méthode mixte......

Les uns prônent la performance, les compétences, l'individu. Les autres le partage des connaissances, la coopération, le groupe.

A chaque fois qu'il y a eu des réformes, des changements de programme, il y avait la politique derrière. Ce n'est pas nouveau.

Quant à ce qu'il se passe ailleurs, je suis bien d'accord pour s'en inspirer parfois. Mais il faut prendre garde, chaque pays à ses traditions, ses modes de fonctionnement, ses composantes socioculturelles.......

L'homme est un animal politique (Aristote).

Posté(e)

La "dépolitisation" d'une question éminemment politique comme l'école est une posture idéologique qui ne tient pas la route. Qui finance, dans quelles conditions et avec quels objectifs sont des questions politiques par excellence. Même le libéral le plus échevelé en est conscient même si, quand ça l'arrange, il peut feindre d'ignorer cette donnée.

L ecole doit etre un consensus. Le pb de la politisation de l ecole vient de la politisation des syndicats. Dans bcp de pays il y a UN syndicat de branche qui negocie tout le temps. Les postures politiques nuisent a notre defense.

C'est une bonne idée. On pourrait appeler ça Fédération de l'Education Nationale: ça sonne bien, non?

Sinon, Rousseau, Condorcet, Guizot, Falloux, Ferry, Blum et De Gaulle (pour ne citer que les français) et bien d'autres n'étaient pas syndiqués et considéraient pourtant l'école comme une question politique. Ils se trompaient sans doute.

Posté(e)
C'est une bonne idée. On pourrait appeler ça Fédération de l'Education Nationale: ça sonne bien, non?

:D

Posté(e)

La "dépolitisation" d'une question éminemment politique comme l'école est une posture idéologique qui ne tient pas la route. Qui finance, dans quelles conditions et avec quels objectifs sont des questions politiques par excellence. Même le libéral le plus échevelé en est conscient même si, quand ça l'arrange, il peut feindre d'ignorer cette donnée.

L ecole doit etre un consensus. Le pb de la politisation de l ecole vient de la politisation des syndicats. Dans bcp de pays il y a UN syndicat de branche qui negocie tout le temps. Les postures politiques nuisent a notre defense.

C'est une bonne idée. On pourrait appeler ça Fédération de l'Education Nationale: ça sonne bien, non?

Sinon, Rousseau, Condorcet, Guizot, Falloux, Ferry, Blum et De Gaulle (pour ne citer que les français) et bien d'autres n'étaient pas syndiqués et considéraient pourtant l'école comme une question politique. Ils se trompaient sans doute.

Oui, tous des ânes qui n'avaient rien compris !

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Posté(e)

La "dépolitisation" d'une question éminemment politique comme l'école est une posture idéologique qui ne tient pas la route. Qui finance, dans quelles conditions et avec quels objectifs sont des questions politiques par excellence. Même le libéral le plus échevelé en est conscient même si, quand ça l'arrange, il peut feindre d'ignorer cette donnée.

L ecole doit etre un consensus. Le pb de la politisation de l ecole vient de la politisation des syndicats. Dans bcp de pays il y a UN syndicat de branche qui negocie tout le temps. Les postures politiques nuisent a notre defense.

C'est une bonne idée. On pourrait appeler ça Fédération de l'Education Nationale: ça sonne bien, non?

Sinon, Rousseau, Condorcet, Guizot, Falloux, Ferry, Blum et De Gaulle (pour ne citer que les français) et bien d'autres n'étaient pas syndiqués et considéraient pourtant l'école comme une question politique. Ils se trompaient sans doute.

Oui la FEN, ça sonne bien... dis le vieux... enthousiaste!!!

:wink:

Serions-nous capables d'avoir aujourd'hui la sagesse que nous n'avions pas (ou plus) au début des années 90? :unsure:

Edit: Personnellement, je serais plutôt favorable à une recomposition autour des grandes centrales (fo, cgt et cfdt), mais c'est pas demain la veille que ça se produira.

Posté(e)

On va pas refaire l'histoire du syndicalisme chez les enseignants...Puis est il préférable d'avoir un grand syndicat qui ne va pas nous défendre ou plusieurs en espérant qu'ils soient entendus ? Je n peux pas me reconnaitre dans le SE ou le SGEN, désolé.

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