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Revue de presse sur les rythmes II


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Je me demande encore comment cette horreur apu être mise en oeuvre...Quoique j'aie encore espoir du réveil des consciences ã la rentrée... et la il faudra bien régler qq comptes...

J'avais les mêmes espoirs l'an dernier à même époque... ô que j'ai espéré...

Et finalement tout le monde s'est fait au truc et personne ne réagit... Même pas les parents.

Tu verras!

ça s'appelle je crois... la résignation :(

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http://www.weka.fr/actualite/collectivites-territoriales-thematique_7845/rythmes-scolaires-bilan-d-une-premiere-annee-d-experimentation-article_287079/#.U9AFAMBl2pZ.twitter

http://www.20minutes.fr/societe/1421971-rythmes-scolaires-la-justice-contraint-des-communes-d-alsace-a-rentrer-dans-le-rang

«Je ne sais pas ce qu’on va faire désormais», a précisé Gérard Hirtz, le maire deHerrlisheim-près-Colmar, l’une des communes condamnées mercredi. «Le problème chez nous, c’est qu’une dizaine de familles menacent de mettre leurs enfants dans le privé pour échapper à la réforme. Cela risque de nous faire perdre une classe», a regretté l’édile.

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DIMANCHE 27 JUILLET 2014

J'Accuse - juillet 2014
Face à de nombreuses actions sans retour...
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Ce message s'adresse à tous les citoyens de France.
"C’est un crime d’avoir accusé de troubler la France ceux qui la veulent généreuse, à la tête des nations libres et justes, lorsqu’on ourdit soi-même l’impudent complot d’imposer l’erreur, devant le monde entier."(Emile ZOLA - 1898)
Nous, collectif des Gilets Jaunes, protestons depuis maintenant plus d'un an contre la mise en place de la réforme des rythmes scolaires.
Nous sommes nombreux, parents, enseignants, élus, mais également certains inspecteurs de l'Education Nationale et DDEN à ne pas cautionner ces deux décrets (Peillon et Hamon) qui passent en force contre les intérêts des enfants, des familles, des collectivités.
Nous ne sommes pas des habitués de la contestation, nous n'avons pour seul but que la protection des intérêts des enfants de l'école publique. Notre union dépasse donc tout clivage politique.
Devant les difficultés rencontrées et exprimées par tous les acteurs pour donner du sens à cette réforme dont les enjeux économiques au niveau européen et de l'OCDE sont à peine dissimulés, le gouvernement a estimé nécessaire de mettre en place une campagne de propagande menée tambour battant par Monsieur Peillon puis par son successeur Monsieur Hamon.
A coup de sondages bien arrangés et de monologues devant radios et télévisions, Monsieur Hamon s'est imaginé avoir convaincu une opinion pourtant déjà réticente.
Lorsqu'une réforme est noble dans ses intentions et bien pensée, nul besoin d'un tel matraquage médiatique, d'autant plus que les opposants à la réforme ainsi que leurs arguments n'ont eu accès aux médias que de manière à fournir l'illusion que la parole leur avait été donnée.
Mais la réalité est toute autre : en effet, cette réforme bouleverse complètement le quotidien des enfants, les prive bien souvent de leurs activités extrascolaires choisies et de qualité, de la relation avec leurs grands-parents, les fatigue outre-mesure en leur imposant des heures supplémentaires de garderie, cette réforme met trop de petites communes à genoux financièrement, sollicite la contribution des familles ou de l'ensemble des contribuables d'une commune pour des activités périscolaires trop souvent décevantes, va forcer des femmes à arrêter leur activité professionnelle car l'emploi du temps de leurs enfants ne correspondra plus au leur.
Cette réforme occulte totalement le fait que nos écoles publiques accueillent des enfants handicapés, malades et porteurs de troubles divers. Ces enfants-là n'ont pas le même traitement, n'ont pas droit aux activités périscolaires soi-disant si enrichissantes et pour ceux qui ont des soins et des suivis réguliers (le mercredi matin), une matinée supplémentaire, c'est beaucoup trop de fatigue pour eux à fortiori...
Pourtant le défenseur des droits avait alerté le gouvernement sur cette question en décembre 2012 durant la préparation du décret Peillon !
Enfin, au-delà des coûts financiers spécifiques à cette réforme, ce sont les relations entre l'Etat et les communes dans le fonctionnement des écoles qui sont mises en cause (transfert de charges, de responsabilités...) Tant que cette question ne sera pas résolue, clairement définie, la réponse sera différente dans les 23 340 communes ayant une école, creusant ainsi les inégalités entre les enfants et leur droit à l'Education.
Cette réforme, bien que rejetée à deux reprises par les votes consultatifs du Conseil Supérieur de l'Education, s'est vue décrétée, à la suite d'un simulacre de concertation avec des représentants "choisis" des acteurs de l'école, bien loin des réalités du terrain, et aujourd'hui contestés dans leurs propres rangs.
Cette réforme prétend réduire voire faire disparaître les inégalités; l'effet produit se révèle être tout le contraire. Non seulement elle les creuse mais de surcroît elle tire tous les enfants vers le bas.
En outre, bien souvent leur sécurité ne sera pas assurée correctement : les taux d'encadrement ont été revus à la baisse, on ne demande pas leur extrait de casier judiciaire aux intervenants qu'ils soient bénévoles ou autres, à certains endroits on recrute des animateurs avec ou sans BAFA sur un célèbre site de vente entre particuliers...
Que dire de la responsabilité des directeurs d'école durant ces temps périscolaires ?
Si une évacuation tourne au drame parce que des bénévoles ou des animateurs sous-payés, en contrats précaires de parfois 45 minutes par jour, avec le turnover que cela implique, n'auront pas su la mener correctement, vers qui se tournera-t-on ?
Vers quelqu'un à qui l'on ordonne à la fois de porter la responsabilité de tout ce qui peut arriver dans le bâtiment "école" et de tourner son regard dès lors que le temps scolaire s'achève...
Le passage en force et imposé de tels changements dans notre pays, sans concertation même si l'on vous clame le contraire, et avec un tel désengagement et une telle légèreté dans la manière de traiter certaines questions, notamment la sécurité des écoliers, est inacceptable... Nous nous demandons toujours comment un tel système va permettre aux élèves de progresser... En effet, même les chrono biologistes sont loin d'être tous d'accord sur cette question. Et nous avons bien compris lesquels parmi eux ont été sollicités pour travailler à la mise au point de cette réforme.
Et que dire du postulat de départ, l'argument choc, l'essence même de tout ce problème, j'ai nommé les "catastrophiques" tests PISA. Des tests réalisés par des enfants de 15 ans, donc ayant été scolarisés 4.5 jours en école primaire. Des tests dont l'interprétation, les modalités de passage, la nécessité même sont sujettes à polémique, car nos enfants sont mis dans une balance inégale (pays concernés, taux de scolarisation, etc...).
Nous avait-on révélé, en même temps qu'on tentait de nous faire croire au si bas niveau de nos enfants, que ces derniers avaient pourtant progressé en compréhension de l'écrit, l'un des trois grands domaines évalués par PISA ?
Nous a-t-on expliqué aussi que baisser dans le classement PISA lorsque d'autres pays y entrent, c'est logique et mathématique ? (nous sommes passés de 30 pays à 65)
Allons-nous tolérer que la sécurité physique, morale et intellectuelle de nos enfants soit ainsi bradée, jetée en pâture au budget et à la politique éducative de chaque commune, sans aide pérenne de la part de l'Etat, pour aboutir à une territorialisation d'une école déjà fragile, qui deviendrait alors profondément inégalitaire ?
Pourquoi ne nous dit-on pas non plus que des communes guyanaises ont obtenu une dérogation jusqu'en... janvier 2015 pour la mise en place de la réforme des rythmes ?
De qui se moque-t-on à la fin ?
L'organisation devrait donc changer au retour des vacances de Noël ?
Jamais enseignants, parents et élus ne s'étaient autant fédérés face à une réforme de l'Education Nationale.
Les retours de l'expérimentation menée au cours de l'année scolaire 2013-2014 s'avèrent majoritairement négatifs. Les enfants ont été plus fatigués et ont moins bien appris. Et on déplore 55 % d'intentions de fuite vers le privé, non touché par les décrets en cause (y compris sous contrat!).
Et cela, la plupart des gens l'ignorent.
Pourquoi donc ?
Et nous en venons là au coeur du problème, qui selon nous dépasse à présent cette seule question des rythmes scolaires. Bon nombre d'entre nous, enseignants, directeurs d'école, élus, ont subi de grosses pressions et des "rappels" au devoir de réserve, moyens jusqu'alors utilisés de manière très rare, dans des cas isolés. Tout cela dans l'unique but de ne pas amener les familles à s'interroger, ou même à réaliser ce qui les attendait vraiment si cette réforme venait à être appliquée à toutes les écoles publiques. En laissant volontairement planer le doute sur une mise en place généralisée, en muselant les médias et les personnels de l'Éducation Nationale, le gouvernement et plus précisément le ministère de l'Éducation Nationale ont réussi à faire en sorte que beaucoup de gens se résignent en se disant que nos représentants, à nous parents et enseignants, n'avaient pas suffisamment "bougé".
Or la contestation existe bel et bien, contrairement à ce que l'on veut bien laisser croire. Et elle dérange... au point d'en arriver à des méthodes dignes de celles utilisées sous les plus célèbres dictatures. C'est ce qui s'est passé il y a peu. La République a été foulée du pied par M.Hamon, ministre de l'Éducation Nationale, avec la complicité froide et silencieuse de Mrs Hollande et Valls, ceci cautionné par tous les autres membres du gouvernement.
Le lundi 30 juin 2014, Mme Évelyne Flacher, maire de Saint Médard en Forez, à bout de solutions pour mettre en application la réforme sans que cela mette les élèves en danger et fasse augmenter la facture fiscale de ses administrés, face à l'impossibilité d'établir un dialogue avec le ministre, décide d'entamer une grève de la faim pour se faire entendre.
Spontanément, une enseignante toulonnaise, Céline Fabre, la rejoint.
D'aucuns qualifieront ce geste d'extrême, de disproportionné.
Toujours est-il qu'il paraît à ce moment-là la seule alternative au refus d'entendre et de dialoguer de M.Hamon.
Peut-on vraiment penser qu'on en arrive là uniquement par souci du budget municipal ou de préserver quelques intérêts corporatistes ?
Tous les médias sont immédiatement avertis par nos soins de cette situation dramatique qui se joue dans cette petite commune. Dans un pays comme la France, en 2014, une élue de la République en grève de la faim, cela mériterait que l'attention des citoyens soit attirée. Pourtant, seuls quelques organes relaieront cette information.
Mardi 1er juillet, en séance à l'Assemblée Nationale, monsieur le député Dino Cinieri interpelle le gouvernement sur cette question. La réponse de M.Hamon est édifiante...
Après avoir qualifié cette action de "violente", il semble perdre son sang froid en criant ces mots:
"Laissez l'école tranquille ! Laissez les enseignants tranquilles ! Laissez-les travailler."
À travers ces mots transparaissent parfaitement ceux qui envahissent probablement son esprit à cet instant: "Laissez-moi tranquille !".
À l'issue de cette séance, Dino Cinieri remet le courrier des gilets jaunes (soutien aux grévistes de la faim et rejet de la réforme en l'état) adressé au premier ministre, qui refuse de le prendre... Benoît Hamon jugera opportun, le soir même, de publier cet extrait de séance sur sa page Facebook, suscitant l'indignation des gens qui le suivent, avec plus de 700 commentaires fustigeant son attitude jugée méprisante.
Céline Fabre se voit contrainte dès le quatrième jour de mettre fin à son action pour de sérieuses raisons de santé. MaisÉvelyne Flacher continue, dépérissant chaque jour un peu plus.
Les deux femmes réclament une audience auprès du ministre, afin de lui exposer toutes les difficultés et les problèmes posés par cette réforme. Dans l'indifférence générale sur fond de Coupe du Monde de football et de garde à vue d'un ancien président... même l'assassinat d'une enseignante à Albi ne parvient pas à trouver plus de 2 minutes de journal télévisé...
Arrive samedi le sixième jour, six jours de trop ! Les gilets jaunes se démènent afin de trouver une issue, de parvenir à émouvoir le ministre et obtenir cette fameuse audience.
Cela sera un échec.
Les médias sont avertis en masse de la situation, l'état de Mme Flacher empire, sa vision se trouble... Mais pas sa détermination.
L'information ne sera que très peu relayée... seules de rares enseignes, plutôt locales, diffuseront le soir même l'hospitalisation de l'élue, à bout de forces, suite à un malaise.
Les pompiers avouent que la préfète leur a injoncté de ne pas communiquer.
Nous apprenons ensuite avec horreur que les médias nationaux ont reçu l'ordre de ne pas relater cet événement. De qui ? Est-ce possible ?
C'est là toute la question...
De la même manière, alors que se tenait une conférence de presse des gilets jaunes à Paris en juin, les journalistes devant s'y rendre avaient reçu une annulation... Infondée, bien évidemment. Même incident aux Pennes Mirabeau, quelques jours plus tard, un élu (Mr le maire de Cabriès, Hervé FABRE-AUBRESPY) est en retard car "on" lui a téléphoné pour l'informer d'une annulation...
Voici comment, en France, en 2014, sont bafouées de concert la liberté d'expression, la liberté de la presse et la voix du peuple.
"C'est quoi l'Ecole ?"
Finalement voici la question que se posent les parents, les enseignants, les maires.
Une question simple que Benoît Hamon, Ministre de l'Education Nationale, devrait, en tant que ministre et donc en mission d'organiser, tant avec des projets de loi qu'avec des budgets qui permettent d'appliquer la loi, la même pour tous dans notre pays, avoir le courage d'affronter.
Moi, citoyenne de ce pays, calme et sans histoires, sans bord politique, devant tant de mépris, de non sens, de mensonges et d'injustice, je suis debout...
et je ne me rassiérai que lorsque la France, cette nation dont je suis fière,
se sera réveillée pour mettre fin à cette situation.
Alors j'accuse !
J'accuse nos dirigeants politiques d'utiliser des méthodes honteuses, violentes par les mots et méprisantes, pour parvenir à des fins dictées par des lois économiques et des lobbies qui les dépassent et les poussent à ne plus assurer la protection des citoyens et plus grave, celle de leurs enfants.
J'accuse tous ces membres du gouvernement et une grande partie des acteurs du paysage politique en haut-lieu de cautionner cet état de fait, en dépit des belles convictions qu'ils affichent.
J'accuse les représentants de l'État de suivre sans conscience des directives dénuées d'humanité.
J'accuse une certaine presse de se laisser intimider, peut-être même de se coucher devant le pouvoir au mépris de la liberté et du devoir d'informer.
J'accuse le gouvernement, qui se revendique "être à l'écoute" de ne pas répondre aux sollicitations, aux préoccupations de ses concitoyens.
J'attends...
Et j'invite tous ceux que ce discours a révoltés à se joindre à moi pour crier leur indignation.
Citoyens ordinaires comme moi, élus de la République et représentants du peuple, journalistes, célébrités, étudiants, nous sommes tous concernés lorsque la République est en danger !
Parlez, dénoncez !
Il est des actions qui dérangent et la nôtre en fait partie. Des gens doivent rendre des comptes, aidez-nous à les faire sortir de l'ombre !
Bien à vous.
Collectif des Gilets Jaunes,
Céline FABRE.
Posté(e)

Nous, le péri grignote morceau par morceau.

Les maitresses de PS étaient résignées.

L'année prochaine ce sera au tour des maitresses de MS affaire à suivre.

Quand j'ai dit à mon directeur que j'avais été chassée de ma classe lors d'un RV avec un parent, il m'a dit que je pouvais aller dans la salle des maitres, qu'après 15h, la classe était à la disposition de la mairie....notre salle des maitres fait environ 10 mètres carré pour 11 classes et est en fait juste un lieu pour déjeuner.....j'ai dit qu'on en riant qu'on finirait dans son bureau : Jamsi de la vie a t'il répondu....

Posté(e)

http://www.education.gouv.fr/cid81520/la-mise-en-oeuvre-de-la-reforme-des-rythmes-scolaires-a-la-rentree-2014.html

La réforme des temps scolaires à l’école primaire prévue par le décret n° 2013-77 du 24 janvier 2013 vise à mieux répartir le temps d’enseignement sur la semaine en assurant une plus grande régularité et une meilleure répartition des temps d’enseignement, de manière à faciliter les apprentissages de tous les élèves, en particulier des plus fragiles.

Pour répondre à certaines difficultés locales, le décret n°2014-457 du 7 mai 2014 a autorisé des expérimentations, dans le cadre d’un projet construit conjointement par la commune et les conseils d’école. Ces expérimentations, valables pendant 3 ans au plus, seront réévaluées par les recteurs chaque année en fonction de leur intérêt pédagogique et de la bonne prise en charge des enfants.

Au total, l’ensemble des enfants bénéficieront, à la rentrée 2014, de la nouvelle organisation des temps scolaires, organisée autour de 5 matinées de classe par semaine.

Dès septembre, 87,2% des communes ayant une école publique, soit 85,1% des effectifs, verront les horaires de leurs écoles organisés selon le décret du 24 janvier 2013.
Les écoles de 12,8% des communes, soit 14,9% des effectifs, expérimenteront dans le cadre du décret du 7 mai 2014. Ces résultats montrent que le décret du 7 mai 2014 a permis de débloquer un grand nombre de situations. Il a permis de conduire la réforme à son terme, avec succès.

Rappelons par ailleurs que, pour l’année scolaire 2014-2015, les communes pourront s’appuyer sur le fonds d’amorçage mis en place pour les accompagner dans la mise en œuvre des nouveaux temps scolaires, afin d'organiser des activités périscolaires.

En outre, la CNAF continuera d’accompagner par une aide pérenne les communes mettant en place des activités périscolaires dans le cadre d’accueils de loisirs déclarés.

Grâce à une concertation entamée il y a plus de 18 mois, à des solutions ajustées aux réalités locales, les conditions d’une rentrée apaisée dans l’intérêt de la réussite des enfants sont réunies.

Nous voilà rassurés...

Posté(e)

Quelle humilité ! Quelle objectivité !

  • J'adhère 2
Posté(e)

Il risque d'avoir qq surprises Hamon en septembre...A tous les coups ce sera la pagaille dans de nombreuses communes et écoles. Les parents vont vite s'apercevoir de la supercherie (parce que bcp n'ont pas encore compris....)

Posté(e)

Rythmes scolaires : le maire de Nîmes s'emporte contre la rectrice

il y a 4 jours 6 JEAN-PIERRE SOUCHE

le-maire-de-nimes-a-eu-des-mots-tres-dur Le maire de Nîmes a eu des mots très durs envers la rectrice avant de les retirer.

MIDI LIBRE

Au conseil municipal de Nîmes de samedi, les questions relatives à l'enseignement ont dévié sur les rythmes scolaires et rendu le maire furieux.

Mais quelle mouche avait donc piqué Jean-Paul Fournier ? C'est en tout cas de manière tonitruante et diablement épicée que le sénateur-maire a ouvert samedi, à 8 heures, la dernière séance du conseil municipal avant la trêve estivale. Sylvette Fayet, présidente du groupe Front de gauche-EELV, puis Françoise Dumas, responsable du groupe Nîmes 2020, se sont vues sans ménagement clouer le bec alors que l'une puis l'autre tentaient de revenir sur la mise en place des rythmes scolaires.

"La rectrice est une malade mentale, c'est fini, je ne veux plus la voir"

Elles le faisaient apparemment sans trop s'écarter du sujet puisque les premières délibérations en discussion concernaient justement les répercussions de cette réforme contestée. "On ne va pas revenir sur les rythmes scolaires, le débat a déjà eu lieu", a immédiatement claqué le sénateur-maire en leur coupant le micro. Mais Jean-Paul Fournier est allé bien plus loin. Visiblement irrité par les propos de la rectrice d'académie qui a finalement imposé à la Ville d'étaler la réduction du temps scolaire sur la semaine, l'édile nîmois s'est emporté : "La rectrice est une malade mentale, c'est fini, je ne veux plus la voir." Une attaque qui a laissé l'opposition médusée. Une opposition qui, quelques instants plus tard, par la voix de l'universitaire Catherine Bernié-Boissard a demandé au maire de retirer ses propos : "Non seulement, je ne les retire pas mais je le répète, c'est une malade mentale", a répondu du tac-au-tac, Jean-Paul Fournier. Dans la foulée, l'élu a balayé d'un revers une demande de suspension de séance réclamée "de droit" par Sylvette Fayet. "On passe", a tranché Jean-Paul Fournier, avant de sourire aux menaces de départ de la gauche.

L'association Les Mille couleurs

Finalement, il a fallu arriver à la 4e délibération concernant l'attribution de subventions aux associations pour que les propos du président du groupe FN Yoann Gillet “calment” les esprits. "On ne veut pas voter de subventions à des associations douteuses comme Les Mille couleurs et nous vous demandons avec fermeté de respecter votre opposition quelle qu'elle soit", a lancé le président du groupe FN "L'association Les Mille couleurs fait un travail extraordinaire. Vous devriez prendre connaissance de ses actions avant de parler. Je vous invite à la rencontrer avec moi", a répliqué l'élu UMP à la politique de la ville et aux centres sociaux Laurent Burgoa.

Suspension de séance puis Fournier se ravise

Ce petit échange entre le FN et la majorité, et sans doute l'intervention de son entourage, a porté conseil à Jean-Paul Fournier. Ce dernier a alors décidé de calmer le jeu. Le premier magistrat a d'abord accepté de suspendre la séance et, après cette brève interruption, le sénateur-maire a annoncé : "Je retire mes propos contre la rectrice."

L'orage matinal passé, le reste de la séance s'est déroulée dans une ambiance détendue, enfin en phase avec le calendrier estival.

Posté(e)
NÎMES Jean-Paul Fournier dérape et insulte la recteur d’académie, avant de retirer ses propos au conseil municipal de ce matin
19 juillet 2014 | Classé dans: A la une,Politique | Publié par: Baptiste Manzinali
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Monsieur le Maire Jean-Paul Fournier lors du Conseil municipal du 19 juillet. (photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

L’opposition s’interrogeait ce matin lors du Conseil municipal, à propos du financement des nouveaux rythmes scolaires qui risque d’être imputé aux familles.

Les nouveaux rythmes scolaires sont prévus pour la rentrée 2014. Annoncé par le gouvernement et son ministre de l’éducation nationale Benoît Hamon, ils prévoient entre autre une matinée supplémentaire de classe par semaine, afin de répartir les heures de cours sur 4,5 jours au lieu de 4 auparavant. Le nombre d’heure de classe par semaine ne change pas, c’est la répartition qui change, afin “d’alléger la journée de classe de 45 minutes en moyenne et d’enseigner les savoirs fondamentaux aux heures où les élèves sont le plus concentrés”, précise le site internet du gouvernement. Le hic c’est qu’à finir plus tôt, le temps passé en accueil périscolaire sera plus long. C’est ce qui effraie les membres de l’opposition. Pour Catherine Bernier-Boissard, conseillère municipale PCF, “Pour l’instant, rien ne garantit la gratuité intégrale pour les familles de l’accueil périscolaire”.

Alors qu’un premier projet avait été validé, Monsieur le Maire est revenu dessus pour y apporter des modifications qui divisent le conseil municipal. Françoise Dumas, conseillère municipale PS explique, “Je salue le travail des équipes en amont, mais grâce à la remise en cause du dossier par Mr Fournier”, ajoute-t-elle ironiquement, “ils ne sont pas près de partir en vacances”.

A propos du prix des repas à la cantine (jusqu’à 7 euros pour les plus hauts revenus), Monsieur le Maire, a justifié cette augmentation en précisant “les collectivités ont des difficultés”. Serait-ce pour financer l’accueil périscolaire ? “Non je ne pense pas, et puis ce ne sont pas les mêmes fonds, mais enfin, vous pouvez toujours poser la question à Monsieur le Maire” nous confie Madame Dumas. Un conseil terni par une intervention diffamante de Mr Fournier envers la recteur d’académie de Montpellier Armande Le Pellec Muller, qu’il a traité, selon ses propres termes, “de débile mentale” devant le conseil, avant de retirer ses propos. Madame Dumas s’est dit scandalisée par de tels actes de la part d’un élu. “Je trouve ça pathétique, il ne faut pas s’étonner après que les gens n’aient plus aucun respect envers la politique.”

et un jeu !

https://www.objectifgard.com/2014/07/22/grand-jeu-de-lete-comme-jean-paul-fournier-testez-vous-aussi-le-malade-mental/

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A lire ici :

https://fr.news.yahoo.com/rythmes-scolaires-d%C3%A9cret-hamon-permis-d%C3%A9bloquer-situation-183622141.html

Le décret Hamon sur les rythmes scolaires a "permis de débloquer un grand nombre de situations" et "de conduire la réforme à son terme avec succès", se réjouit le ministère de l'éducation dans un communiqué diffusé vendredi.

[...]

Lancée par Vincent Peillon, et critiquée par l'opposition, la réforme des rythmes scolaires vise à raccourcir les journées de travail des élèves et à augmenter leur nombre de jours de classe pour leur permettre d'apprendre plus facilement.

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A lire ici :

https://fr.news.yahoo.com/rythmes-scolaires-d%C3%A9cret-hamon-permis-d%C3%A9bloquer-situation-183622141.html

Le décret Hamon sur les rythmes scolaires a "permis de débloquer un grand nombre de situations" et "de conduire la réforme à son terme avec succès", se réjouit le ministère de l'éducation dans un communiqué diffusé vendredi.

[...]

Lancée par Vincent Peillon, et critiquée par l'opposition, la réforme des rythmes scolaires vise à raccourcir les journées de travail des élèves et à augmenter leur nombre de jours de classe pour leur permettre d'apprendre plus facilement.

Il faudra quand même qu'il explique les décisions des recteurs pour certaines communes et les différences de traitement (accord pour une , refus pour l'autre) en contradiction totale avec les fondements de la Constitution....

Posté(e)

A lire ici :

https://fr.news.yahoo.com/rythmes-scolaires-d%C3%A9cret-hamon-permis-d%C3%A9bloquer-situation-183622141.html

Le décret Hamon sur les rythmes scolaires a "permis de débloquer un grand nombre de situations" et "de conduire la réforme à son terme avec succès", se réjouit le ministère de l'éducation dans un communiqué diffusé vendredi.

[...]

Lancée par Vincent Peillon, et critiquée par l'opposition, la réforme des rythmes scolaires vise à raccourcir les journées de travail des élèves et à augmenter leur nombre de jours de classe pour leur permettre d'apprendre plus facilement.

On dirait qu'il pratique la méthode Coué notre ministre...Sinon quel intérêt d'un tel communiqué sachant que la majorité des communes et des enseignants s'attendent à une pagaille monstre...sans compter le nombre de parents qui vont découvrir cette horreur à la rentrée...

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