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Revue de presse sur les rythmes II


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Les enfants apprennent mieux en 4 jours qu'en 4 jours 1/2

Depuis longtemps je me demandais: mais pourquoi ne voit-on aucune étude sur l'influence des rythmes sur les apprentissages. Il me semblait qu'en prenant des résultats d'évaluations nationales sur des écoles à 4 jours et des écoles à 4 jours et demi on saurait si la réforme actuelle peut faire progresser les élèves.

Dans ma naïveté, je pensais que les résultats devaient être identiques, autrement dit que les rythmes n'avaient pas d'influence sur la réussite des élèves.

En tous cas, s'ils avaient été meilleurs en 4 jours et demi, le ministère nous en aurait abreuvé depuis bien longtemps.

En fouillant internet, j'ai trouvé une étude de mai 2002 menée par des inspecteurs généraux pour évaluer la semaine de 4 jours et ses effets.

http://media.education.gouv.fr/file/05/3/6053.pdf

Elle émane donc du ministère lui-même.

Voici ce qui y est écrit:

Il s’agit d’une étude menée par le Direction de la programmation et du développement (DPD), à partir de deux échantillons nationaux des évaluations CE2 – 6e de septembre 1993, l’un composé d’élèves scolarisés en semaine de 4 jours (durant au moins une année), l’autre composé d’élèves scolarisés 5 jours par semaine (Les dossiers d’Éducation et Formations n° 37, mars 1994).

Les données ont été soumises à trois types d’analyse.

A Analyse des données brutes

Au CE2, les différences de performances sont supérieures de 3 points sur 100, en français et en mathématiques, en faveur des élèves scolarisés 4 jours par semaine. En 6e, on observe une différence de plus de 5 points sur 100, dans les deux disciplines,en faveur des élèves scolarisés 4 jours par semaine.

La comparaison a été affinée par l’étude de différentes sous-populations : âge des élèves, catégories socioprofessionnelles des parents, écoles rurales/urbaines. Les différences constatées varient en fonction de ces critères, mais restent globalement en faveur des élèves scolarisés 4 jours par semaine.

B Analyse dite « toutes choses égales par ailleurs »

Cette étude permet la prise en compte simultanée des caractéristiques individuelles des élèves dans un modèle d’analyse de la variance, afin d’isoler la part explicative de chacune de ces caractéristiques. On peut alors les « neutraliser », afin de faire une comparaison des deux échantillons, toutes choses étant égales par rapport à ces caractéristiques individuelles

Selon cette analyse, les différences s’amenuisent : un peu moins de 2 points sur 100 au CE2, en faveur des élèves scolarisés 4 jours par semaine ; 3 points de différence en 6e, en faveur des élèves scolarisés 4 jours par semaine.

C Analyse des résultats des mêmes élèves au CE2 et en 6e

Pour les élèves de 6e , on a construit un modèle plus complet, en incluant dans les variables explicatives le score obtenu par les élèves à l’entrée en CE2. Ce modèle permet de raisonner en termes de croissance des acquis des élèves de 6e

sur trois années scolaires.

Cette analyse montre un léger effet positif de la semaine de 4 jours, mais trop faible pour être statistiquement significatif."

Au final, toutes les analyses vont dans le sens d'une plus grande efficacité de la semaine de 4 jours, même si la différence est parfois ténue!!!

http://pecole18.canalblog.com/archives/2013/03/31/26787427.html

Et je reposte cet article...

http://www.atlantico.fr/decryptage/ecole-semaine-4-jours-fonctionne-aux-etats-unis-alors-pourquoi-pas-chez-remy-prudhomme-571816.html

Intéressant, merci.

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Décidément la rectrice de Montpellier commence à agacer les mairies

Rythmes scolaires à Port-la-Nouvelle : le rectorat refuse de revenir sur sa décision

Le 30 juillet à 6h00 par Nicolas Boussu | Mis à jour il y a 14 heures

les-services-de-la-mairie-travaillent-suLes services de la mairie travaillent sur les deux schémas possibles en collaboration avec les associations pour occuper le temps périscolaire. PHOTO/© D.R

La municipalité doit lancer une procédure en référé devant le tribunal administratif. Elle souhaite voir appliquer l'alternative dérogatoire permise par le décret Hamon.

Le recteur de l'académie de Montpellier campe sur ses positions. La réponse est tombée lundi. Armande Le Pellec Muller a décidé de ne pas donner suite à la requête de la municipalité de Port-La Nouvelle (voir notre édition du 6 juillet 2014). Elle confirme donc l'application stricto sensu de la loi Peillon dans la commune. Voici les horaires de cours que ce choix implique à la maternelle Alphonse-Daudet et au cours élémentaire André-Pic, dès la rentrée scolaire 2014 : les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 8 h 45 à 12 h 15 et de 14 h à 15 h 45, ainsi que le mercredi de 9 h à 12 h.

Le dossier porté à la connaissance du ministre

Le premier magistrat, Henri Martin, et ses équipes demandaient la mise en place de l'alternative dérogatoire permise par le décret Hamon. À savoir : les lundi, mardi et jeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h et les mercredi et vendredi de 9 h à 12 h. Suite à la fin de non-recevoir du rectorat, la municipalité a décidé de porter le dossier à la connaissance du ministère de l'Éducation. Parallèlement, elle a pris la décision de lancer une procédure en référé devant le tribunal administratif de Montpellier. Dans son argumentaire, le recteur mentionne "une absence de majorité d'adhésion" concernant l'alternative dérogatoire. La mairie conteste et évoque, de son côté, "une erreur manifeste d'appréciation". Selon une consultation menée, fin mai, par les services de l'Hôtel de Ville (333 familles ont répondu), 73,27 % des parents d'élèves ne sont pas favorables à l'application stricto sensu de la réforme initiée par l'ex-ministre de l'Éducation, Vincent Peillon (24,92 % sont pour). Ils s'expriment en faveur de l'alternative dérogatoire proposée par le nouveau titulaire du poste, Benoît Hamon. Dans la commune, cette option est défendue par les parents d'élèves de Pic et Daudet, dans leur majorité, l'équipe pédagogique de la maternelle et la municipalité. L'avis défavorable émane de l'équipe pédagogique de l'école élémentaire. Le conseil d'école (enseignants et parents) s'étant d'ailleurs positionné en faveur de l'application stricto sensu de la loi Peillon.

La mairie travaille sur les deux schémas

Déjà, en avril dernier, à l'occasion d'une enquête lancée par la Ville, auprès des familles au sujet de l'organisation des services dans le cadre de la réforme scolaire, de nombreux parents avaient signifié leur hostilité à la loi Peillon : "Rythmes plus fatigants avec des journées rallongées, inadaptés aux maternelles eu égard à la sieste, augmentation des frais de garde, réduction dommageable de la pause déjeuner." Prochainement, Henri Martin devrait adresser un courrier à l'ensemble des parents d'élèves nouvellois pour leur signifier que, quelle que soit l'option retenue au final, la municipalité serait prête. Les services de la mairie travaillent sur les deux schémas possibles en collaboration avec les associations pour occuper le temps périscolaire.

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Refondation de l'écolePublié le mardi 29 juillet 2014


© L. Cerino / REA

Le ministère de l'Education nationale annonce que 100% des communes de France ayant une école appliqueront la réforme des rythmes scolaires. Toutes ? Oui, parce que c'est la loi, et que les tribunaux administratifs veillent à la faire appliquer. Quant à la rumeur qui laisserait entendre que certaines communes de Guyane et de Belle-Ile auraient obtenu des dérogations pour pouvoir reporter l'application de la réforme d'un an, elle s'avère infondée. Tour de France non exhaustif des maires frondeurs et de leur mise au pas.

"La compétence relative à l'organisation des rythmes scolaires ressort exclusivement à l'Etat et le pouvoir réglementaire est seul compétent pour fixer l'organisation de la semaine scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires". Ainsi a tranché le juge des référés du tribunal administratif de Strasbourg, dans ses ordonnances des 22 et 23 juillet 2014, qui suspend l'exécution des délibérations des conseils municipaux de sept communes du Haut-Rhin refusant d'appliquer la réforme des rythmes scolaires (Reguisheim, Heiteren, Wettolsheim, Houssen, Herrlisheim, Landser et Labaroche), à la suite de déférés présentés le 27 juin par le préfet du Haut-Rhin. "Une prise de position par laquelle une autorité administrative refuse explicitement d'appliquer une norme supérieure qui s'impose à elle constitue un acte inexistant susceptible, comme tel, d'être critiqué sans délai", considère encore le juge des référés.
Le 11 juillet dernier, il avait déjà suspendu l'exécution de la délibération du conseil municipal de Colmar du 26 mai 2014. Suite à cet arrêt, le maire Gilbert Meyer a expliqué dans une lettre aux parents d'élèves qu'il appliquerait les nouveaux rythmes en septembre, "à titre provisoire et expérimental". Il y aura classe le mercredi matin de 8h30 à 11h30, garderie prolongée le soir et accueil du matin. Ses arguments n'ont donc pas porté : il avait invoqué les 700.000 euros de coût prévisionnel, le "transfert illégal de la responsabilité de la garde d'élèves aux communes" ou encore "la rupture d'égalité entre les usagers de service public", les écoles privées restant libres de leur organisation. "Je ne sais pas ce qu'on va faire désormais", a confié quant à lui à l'AFP Gérard Hirtz, maire de Herrlisheim, "le problème chez nous, c'est qu'une dizaine de familles menacent de mettre leurs enfants dans le privé, pour échapper à la réforme. Cela risque de nous faire perdre une classe".

"Une guerre de tranchées" inéquitable

Le premier à avoir tranché, c'était le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (voir notre article ci-contre du 25 juin). Saisi en référé par la préfecture des Hauts-de-Seine, il avait suspendu des délibérations similaires, prises par les mairies de Levallois-Perret et Asnières. Le maire d'Asnières, Manuel Aeschlimann, avait alors déclaré qu'il ne souhaitait pas s'engager "dans une guerre de tranchées avec l'Etat" et avait assuré qu'il se conformait à la décision du tribunal en attendant le jugement au fond prévu dans plusieurs semaines.
 "Nous irons jusqu'au bout", avait en revanche réagi à chaud la première adjointe au maire de Levallois-Perret, Isabelle Balkany. Mais dans un communiqué adressé aux parents d'élèves, le maire Patrick Balkany avait bien envisagé - en scénario du pire - le passage à la semaine de quatre jours et demi "imposée unilatéralement par le gouvernement".
Même Jean-Claude Gaudin s'y est résolu. Après avoir vu son premier projet - proposant de rester à la semaine de 4 jours - rejeté par le recteur pour cause de non-conformité à la loi et ses décrets, le maire de Marseille a consulté les conseils d'école et proposé une nouvelle organisation sur cinq jours, que l'académie a acceptée. Selon la ville, plus de 52%, soit 259 sur 444 conseils d'école, se sont prononcés pour un regroupement des activités périscolaires sur le vendredi après-midi et une matinée de classe le mercredi après quoi la restauration scolaire ne sera pas assurée.

A Compiègne, ce sera garderie, et ce sera payant

A Compiègne, quand le maire Philippe Marini a appris que sa délibération prise contre la réforme avait été retoquée par le tribunal administratif, il a lui aussi annoncé qu'il appliquerait "les horaires qui lui sont imposés par l'Etat", qu'il mettrait en place une garderie payante jusqu'à 16h30 et que les enfants qui ne seront pas inscrits dans les centres de loisirs ne seront pas admis à la cantine.
Compiègne faisait partie des 20 communes frondeuses du département de l'Oise (sur 516) qui, jusqu'à la mi-juin encore, affirmaient qu'elles n'appliqueraient pas la réforme à la rentrée 2014. Mais fin juin, sur l'ensemble de l'académie d'Amiens, seulement deux communes n'avaient pas communiqué leur projet d'organisation du temps scolaire au recteur : la ville de Compiègne et Saint-Maxent dans la Somme. Ce village de moins de 500 habitants, membre d'un regroupement pédagogique intercommunal, se verra imposer les horaires par défaut pour sa classe unique de 22 élèves, a assuré Yves Delecluse, IA-Dasen de la Somme et référent pour la réforme pour toute l'académie d'Amiens.

La rumeur d'une dérogation accordée à Belle-Ile et à la Guyane

Quelques maires ont interpellé directement Benoît Hamon. Le mode opératoire le plus spectaculaire revient à Evelyne Flacher. La maire de Saint-Médard-en-Forez, commune de 1.000 habitants située dans le département de la Loire, a mené une grève de la faim pendant 5 jours (entre le 30 juin et le 5 juillet) contre la réforme. "Dans ma commune, 130 enfants sont concernés. Si nous optons pour de la simple garderie, cela nous coûtera 15.000 euros, ce qui équivaut à 7% d'augmentation des impôts locaux", déplorait-elle, demandant un rendez-vous avec le ministre qu'elle n'a jamais obtenu. "J'arrêterai si Benoit Hamon fait comme pour la Guyane et Belle-Ile-en-Mer et laisse un délai d'une année supplémentaire aux élus", avait-elle déclaré.
D'autres élus ont interpellé ainsi le ministre de l'Education nationale, en avançant le fait qu'il ait accordé des dérogations à des communes de Belle-Ile et de Guyane. Le ministère a assuré fermement à Localtis qu'aucune dérogation n'avait été accordée. Jointe par téléphone, la ville du Palais a confirmé que ni elle ni ses voisines de la communauté de communes de Belle-Ile-en-Mer n'avaient obtenu de dérogation. Mais la rumeur était lancée et d'autres élus frondeurs ont également avancé cet argument.

Un manifeste signé par 31 maires de l'Essonne et du Val-de-Marne

Vingt-sept maires de l'Essonne (dont celui de Janvry, mais aussi ceux d'Etampes, Viry-Chatillon, ou encore Yerres)* et quatre du Val-de-Marne (Limeil-Brévannes, Noiseau, Sucy-en-Brie, Villeneuve-le-Roi) ont présenté à la presse le 11 juillet un manifeste rédigé à l'attention du ministre de l'Education nationale dans lequel ils lui demandent de "leur accorder un report d'un an (...) à l'instar des dérogations dont bénéficient déjà certaines villes du territoire national".
Ils y expliquent pourquoi cette réforme "est inapplicable à la rentrée de septembre" et pourquoi eux-mêmes "n'ouvriront pas leurs écoles le mercredi 3 septembre". Ils disent par exemple être dans "l'impossibilité de recruter des animateurs qualifiés et compétents pour des vacations si courtes" et qu'il leur est difficile "d'organiser les transports scolaires". Quant à la cantine : le coût est "exorbitant".
Joël Wilmotte, maire d'Hautmont, ville de 14.000 habitants située dans le département du Nord, a également écrit au ministre. Dans une lettre datée du 22 juillet, il affirme : "je sais que vous avez accordé à la Guyane et à Belle-Ile-en-Mer une dérogation reportant à septembre 2015 l'application de la réforme". Il lui demande le même traitement, avançant notamment "la difficulté des agents de la commune à intervenir pendant les horaires scolaires pour procéder aux travaux " et la nécessité "d'assurer l'entretien et la maintenance des locaux".

"Il s'agit là d'une demande des parents"

"Il ne s'agit pas là, Monsieur le ministre, d'une demande d'un maire ; il s'agit bien là d'une demande des parents, de la communauté éducative, de celles et de ceux qui vont devoir supporter cette réforme au quotidien", insiste Joël Wilmotte dans sa lettre. Cela n'a manifestement pas ému l'Education nationale, le site internet de la DSDEN (direction des services départementaux de l'Education nationale) du Nord affichant pour les écoles d'Hautmont un emploi du temps prévoyant un temps d'enseignement le mercredi de 8h30 à 11h30.
Les deux communes de la Creuse qui n'ont pas validé de schéma d'organisation pour la rentrée prochaine, Magnat-l'Etrange et Gioux, se réfèrent elles aussi au supposé "régime dérogatoire accordé à Belle-Île-en-Mer et à de nombreuses communes de Guyane", ainsi que le rapporte le quotidien La Montagne dans son édition du 5 juillet. Les horaires leur étant imposés, "nous allons écrire au ministre. Je ne fais que respecter l'avis du conseil d'école", a annoncé Philippe Breuil, maire de Magnat-l'Étrange, "certains enfants scolarisés à Magnat subissent jusqu'à 2h50 de transport scolaire chaque jour. Et cela va leur infliger un aller et retour supplémentaire le mercredi. Des parents pensent à faire l'école à la maison". "Cela va poser problème pour le transport, car nos maternelles vont à Saint-Frion et les horaires de bus sont décalés en conséquence", a renchéri Isabell Grand, maire de Gioux. Alors que la Dasen a temporisé :"Il y a toujours moyen d'adapter les horaires sur dix minutes ou un quart d'heure".

Combien d'assouplissements "Hamon" refusés ?

Le ministère a annoncé le 25 juillet dans un communiqué que 12,8% des communes ayant une école expérimenteront dans le cadre du décret "Hamon" du 7 mai 2014, c'est-à-dire en résumé qu'elles regrouperont les activités périscolaires sur l'après-midi du vendredi (pour le détail de ce décret, voir notre article ci-contre du 13 mai dernier, "Tout sur le décret Hamon"). Mais combien y en aurait-il eu si toutes celles qui l'avaient demandé l'avaient obtenu ?
La ville d'Antibes a menacé de saisir le tribunal administratif au motif que son projet d'organisation du temps scolaire (POTS), qui prévoyait de regrouper les activités périscolaires le vendredi après-midi, avait été rejeté par le rectorat, selon Nice matin (édition du 17 juillet). Benoît Hamon a confirmé la décision de la rectrice Claire Lovisi, selon le maire Jean Leonetti, qui avait sollicité l'arbitrage du ministre au motif que le projet de la ville voisine de Saint-Raphaël, strictement identique, avait lui été accepté. L'argument de l'Education nationale : sur 25 conseils d'école, seuls 10 avaient approuvé le projet (15 avaient réclamé des aménagements et 4 l'avaient rejeté).
La rectrice de l'académie de Montpellier, Armande Le Pellec-Muller, a elle aussi suivi l'avis de la majorité des conseils des écoles de Montpellier, Nîmes et Béziers qui refusaient la concentration des TAP le vendredi après-midi. Au total, le rectorat de Montpellier annonce avoir rejeté les expérimentations concernant 256 écoles sur les 687 écoles concernées par des demandes d'expérimentations déposées. Ces 687 écoles sont attachées à 226 communes et concernent 42,2% des élèves de l'académie. Au final, un peu moins d'un quart des écoles (22,5%, 431 écoles) et des élèves (24,2%) mettront en œuvre une expérimentation à la rentrée 2014 dans l'académie de Montpellier.

Incontournables conseils d'école

Dans l'académie d'Amiens, près d'un tiers des communes qui s'étaient lancées dans la réforme dès la rentrée 2013 – soit 364 communes - ont repensé leur projet d'organisation après la publication décret "Hamon". "J'ai refusé une trentaine de projets dans la Somme car il n'y avait pas d'accord du conseil d'école", indiquait fin juin Yves Delécluse (Dasen de la Somme). Et d'ajouter quant à ceux qui ont été acceptés : "Nous allons garder la liaison avec ces communes pour reposer la question du bien-être des élèves après quelques mois d'application". C'est le cas de Boves, cette commune très médiatisée l'automne dernier parce qu'elle s'était lancée dans la réforme à la rentrée 2013 et y avait renoncé dès novembre.
A Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), la ville a engagé une consultation auprès des familles et des enseignants qui avait abouti à un avis majoritairement favorable au regroupement des TAP sur trois heures. Mais cela n'a pas suffi au maire Gilles Platret pour obtenir gain de cause. En l'absence de réunion des conseils d'école, le Dasen lui a opposé un refus. "Cette position est ferme et définitive pour l'année qui vient mais si, pour la rentrée 2015, le maire veut une autre organisation, il pourra la proposer", a assuré le Dasen. Le maire a dénoncé quant à lui un "procédé scandaleux" celui d'un Etat qui "impose aux familles de Chalon-sur-Saône une organisation des nouveaux rythmes scolaires déconnectée du souhait qu'elles ont clairement exprimé".

Colère sur Facebook

A Beaune (Côte-d'Or), le député-maire Alain Suguenot est tout aussi en colère. "Le recteur confirme qu'il juge que placer des enfants en garderie est un meilleur projet pédagogique et d'épanouissement des élèves, que celui d'offrir trois heures d'activités péri-éducatives en collaboration avec des agents de qualité et en lien avec les associations locales", a-t-il fustigé sur sa page Facebook. Là encore, le refus du recteur résulte de l'avis "défavorable" émis par les conseils d'école. En Côte-d'Or, 50 communes bénéficieront de l'assouplissement de la réforme sur les 64 qui l'avaient demandé.
A notre connaissance, aucun recteur n'a validé de projet d'organisation du temps scolaire "à deux vitesses". La circulaire sur les modalités de mise en œuvre du décret "Hamon" évoque, bien caché dans son annexe, le cas où des conseils d'école seraient en désaccord avec le projet d'expérimentation porté par la mairie et que le recteur autoriserait malgré tout l'expérimentation pour partie des écoles. Dès lors, la mairie devra organiser des horaires à deux vitesses : un horaire conforme au décret "Peillon" pour les écoles en désaccord avec l'expérimentation de la mairie ; un autre horaire, conçu pour l'expérimentation, pour les écoles qui y étaient favorables. Trop compliqué, assurément.
Ce tour de France terminé, on peut se dire que, certes, les frondeurs ont été mis au pas. Mais à quel prix ?

(*) La liste complète : Abbeville-la-Rivière, Arrancourt, Authon-la-Plaine, Boissy-la-Rivière, Bouville, Brières-les-Scellés, Chalo-Saint-Mars, Chalou-Moulineux, Courson-Monteloup, Crosne, Echarcon, Etampes, Fontaine-la-Rivière, Janvry, Le Plessis-Saint-Benoist, Mennecy, Mérobert, Montgeron, Puiselet-le Marais, Saint-Cyr-la-Rivière, Saint-Escobille, Saint-Hilaire, Sermaise, Tigery, Valpuiseaux, Vigneux-sur-Seine, Viry-Chatillon, Yerres.

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Pour Beaune c est uniquement politique et pour chalon sur saone le maire voulait passer en force contre l avis des enseignants et des parents en collant ub ce extraordinaire debut juillet

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Pour Beaune c est uniquement politique et pour chalon sur saone le maire voulait passer en force contre l avis des enseignants et des parents en collant ub ce extraordinaire debut juillet

C'est ce qui s'est passé dans toutes les communes: conseils d'école extraordinaires (pas très légaux d'ailleurs)...L'administration comme les mairies n'a jamais dit précisément qu'il s'agissait d'un "vote". Et dans cette hypothèse, comment comptabiliser les résultats ? Une école de 3 classes compte-t-elle autant que celle de 16 classes ou plus ? Fallait-il comptabiliser les voix de chaque personne présente au CE ?

C'est bien pour ces raisons qu'il y a des chiffres discordants entre les mairies et les inspections. C'est énorme, bataille de chiffres dans toutes les villes ( Lyon...) A Nîmes on retrouve une situation cocasse: 33 pour (vendredi am) 33 contre et 17 "abstentions " !! Ce sont les chiffres de l'inspection et de la rectrice, largement contestés par la mairie et invérifiables de toutes façons !

Tout ce pataques est inacceptable, c'est complètement fou...

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Je suis au Snudi FO.

Merci !

Pour Beaune c est uniquement politique et pour chalon sur saone le maire voulait passer en force contre l avis des enseignants et des parents en collant ub ce extraordinaire debut juillet

C'est ce qui s'est passé dans toutes les communes: conseils d'école extraordinaires (pas très légaux d'ailleurs)...L'administration comme les mairies n'a jamais dit précisément qu'il s'agissait d'un "vote". Et dans cette hypothèse, comment comptabiliser les résultats ? Une école de 3 classes compte-t-elle autant que celle de 16 classes ou plus ? Fallait-il comptabiliser les voix de chaque personne présente au CE ?

C'est bien pour ces raisons qu'il y a des chiffres discordants entre les mairies et les inspections. C'est énorme, bataille de chiffres dans toutes les villes ( Lyon...) A Nîmes on retrouve une situation cocasse: 33 pour (vendredi am) 33 contre et 17 "abstentions " !! Ce sont les chiffres de l'inspection et de la rectrice, largement contestés par la mairie et invérifiables de toutes façons !

Tout ce pataques est inacceptable, c'est complètement fou...

Oui, c'est ce qui s'est passé. Avec beaucoup de désinformation en direction des parents de la part des enseignant et des parents proches du PS, qui voulaient à tout pris faire adopter la semaine type "Peillon" avec journées raccourcies, quitte à mentir en diabolisant la solution avec après-midi libéré et en encensant celle avec les journées raccourcies, alors même que l'accueil périscolaire était le même voire moins bon dans la deuxième solution.

Du coup, les "parents et enseignants d'en bas" sont doublement aigris.

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Je suis au Snudi FO.

Merci !

Pour Beaune c est uniquement politique et pour chalon sur saone le maire voulait passer en force contre l avis des enseignants et des parents en collant ub ce extraordinaire debut juillet

C'est ce qui s'est passé dans toutes les communes: conseils d'école extraordinaires (pas très légaux d'ailleurs)...L'administration comme les mairies n'a jamais dit précisément qu'il s'agissait d'un "vote". Et dans cette hypothèse, comment comptabiliser les résultats ? Une école de 3 classes compte-t-elle autant que celle de 16 classes ou plus ? Fallait-il comptabiliser les voix de chaque personne présente au CE ?

C'est bien pour ces raisons qu'il y a des chiffres discordants entre les mairies et les inspections. C'est énorme, bataille de chiffres dans toutes les villes ( Lyon...) A Nîmes on retrouve une situation cocasse: 33 pour (vendredi am) 33 contre et 17 "abstentions " !! Ce sont les chiffres de l'inspection et de la rectrice, largement contestés par la mairie et invérifiables de toutes façons !

Tout ce pataques est inacceptable, c'est complètement fou...

Oui, c'est ce qui s'est passé. Avec beaucoup de désinformation en direction des parents de la part des enseignant et des parents proches du PS, qui voulaient à tout pris faire adopter la semaine type "Peillon" avec journées raccourcies, quitte à mentir en diabolisant la solution avec après-midi libéré et en encensant celle avec les journées raccourcies, alors même que l'accueil périscolaire était le même voire moins bon dans la deuxième solution.

Du coup, les "parents et enseignants d'en bas" sont doublement aigris.

Dans les cas cités, les solutions avec toutes les journees raccourcies avaient ete approuvees en ce. Il y a bcp de rattrapage politique dans certains cas.

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Dans les cas cités, les solutions avec toutes les journees raccourcies avaient ete approuvees en ce. Il y a bcp de rattrapage politique dans certains cas.

C'est une plaisanterie ? En gros, les rythmes "Peillon" ont été préférés à une nouvelle organisation dans moins de 30% des cas si l'on additionne ceux qui ont demandé la dérogation Hamon (refusée sans raison valable) et les ce qui ont refusé de donner leur position ou qui ne se sont pas réunis. Voilà le tableau...Une arnaque...

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Rythmes scolaires : Aubervilliers opte pour le service minimum

01 AOÛT 2014 | PAR LUCIE DELAPORTE

Dans une des villes où la contestation contre les rythmes scolaires a été la plus virulente à la rentrée dernière, la nouvelle majorité Front de gauche a choisi de tout remettre à plat et ne propose plus aucune activité périscolaire. Un vrai gâchis, jugent certains parents.

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À Aubervilliers, la contestation contre la mise en place de la semaine de quatre jours et demi à l'école primaire a viré l’an dernier au bras de fer avec le maire socialiste Jacques Salvator qui a, depuis, perdu les élections. Dans cette ville de Seine-Saint-Denis devenue emblématique de la fronde contre la réforme des rythmes scolaires, la nouvelle majorité Front de gauche s’était engagée pendant la campagne municipale à tout remettre à plat et à mener enfin une concertation sur le sujet qui a, de l’avis de tous, cruellement fait défaut l’an dernier. Mais le projet de la ville pour la rentrée prochaine, présenté juste avant les vacances aux parents, laisse pourtant à beaucoup un goût amer.

Et hop , une de plus... :secret:

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Réponse de Laurent Marcangeli : «Je vous rappelle que ce décret a eu une incidence forte sur les résultats de la dernière élection. A-t-il été mal compris ? Je pense simplement que cette réforme n’a pas été acceptée par tous, le projet a été loin de faire l’unanimité. J’ai même cru qu’il allait être retiré, mais on va s’y plier car c’est la république. En ce qui me concerne, j’ai fait ce que croyais devoir faire. Il y a des choix heureux, d’autres le sont moins. Je dis et répète que cette réforme était mal engagée. Je veux bien comprendre vos propos. Il y a une règle, celle de la démocratie et nous ferons du mieux que nous pourrons. J’ai pour ma part essayé de faire ce qui était le plus juste mais je crois que la réforme a brisé le pacte républicain entre l’Etat et les collectivités locales. Nous ne sommes pas des hors la loi donc nous l’appliquerons la mort dans l’âme mais nous l’appliquerons… »

:)

http://www.corsenetinfos.fr/Palestine-et-rythmes-scolaires-au-coeur-d-un-debat-riche-et-constructif_a10565.html

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