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Revue de presse sur les rythmes II


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Indre-et-Loire - Éducation
Nouveaux rythmes scolaires : le casse-tête estival des maires
04/08/2014 05:40
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Sur les 277 communes du département, la grande majorité s'attend à une rentrée des classes agitée début septembre. - (Archives NR)

Les maires s’arrachent les cheveux au cœur de l’été pour trouver des animateurs, bénévoles ou pas, chargés d’assurer les activités durant les heures périscolaires.

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On marche sur la tête, laisse tomber Yolande Billon, maire de Noyant-de-Touraine, à propos des nouveaux rythmes scolaires. « Ras le bol de tout cela ! », peste Pierre Louault, le président des maires du département. Rarement une réforme a créé une telle colère et fait l'unanimité ou presque contre elle chez les élus de tous bords. Des maires qui occupent leur été à chercher des locaux et des animateurs pour assurer au mieux la rentrée. L'un d'eux s'agace : « Et ce n'est pas en août qu'on va trouver des solutions. »
La rentrée du 2 septembre s'annonce plus que chaotique et chahutée. Il faut organiser les transports scolaires le mercredi matin, et les financer, ouvrir des locaux, des salles pour accueillir les intervenants extérieurs chargés des activités périscolaires. Il faut trouver ces intervenants, un besoin de plusieurs milliers d'hommes et femmes pour l'Indre-et-Loire, et définir les activités pratiquées. Un vrai casse-tête.

Trouver les animateurs. Plusieurs centaines à Tours, un vrai défi ! Dans les campagnes, c'est pire. Les villages se tournent vers leur communauté de communes.« Nous espérons avoir des professeurs de l'école de musique de Bléré, et avons un contact avec le club photo. On aura des gens qualifiés, ayant le Bafa, et sans doute aussi des bénévoles pour occuper nos enfants qu'on n'a pas envie de laisser dans la cour d'école », s'inquiète Pierre Ehlinger, le maire de Francueil, en Blérois. Pierre Louault essaie de positiver : « Si on peut faire intervenir à l'école des jeunes retraités, cela va créer du lien social entre les générations, améliorer l'ordinaire. » Mais ces gens seront-ils fiables et fidèles sur la durée ? Et comment contrôler tous les allers et venues d'intervenants dans les écoles ? « Trouver des animateurs ? On est loin du compte, d'autant qu'on n'est pas sur les mêmes bases scolaires qui permettent d'avoir un professeur pour une trentaine d'élèves », se désole Bernard Lorido, maire de Savonnières.
Quelles activités périscolaires ? Musique, sports, travaux manuels sont le plus souvent cités. Des enfants vont même apprendre à tricoter. Pourquoi pas ! « Confection de costumes pour le carnaval et de décors pour le marché de Noël » prévoit-on à Francueil. « Beaucoup de mes collègues vont se contenter de faire garderie, aidés de leurs Atsem », observe Pierre Louault.
A quel prix ? La mairie de Francueil injecte 25.000 € dans cette réforme, « pour faire quelque chose de correct », en matériel, locaux, intervenants à 30 € de l'heure. Bernard Lorido va devoir « passer à la trappe » son budget voirie, 70.000 €, pour payer aménagements et intervenants de l'école. Son souci : « Tous nos équipements sportifs sont à 1 km de l'école. Pour y transporter les enfants trois quarts d'heure le soir, ce sera compliqué ! »
Visiblement, des « officiels » tentent de calmer le jeu auprès des élus, leur font passer des messages : « Si vous n'êtes pas prêts dès septembre, et si vous n'avez pas d'animateurs, faites sans et voyez plus tard, et encouragez les parents à reprendre leurs enfants dès 15 h 30, ce sera plus simple. » « Dans ce cas, pourquoi cette réforme » grogne le maire d'Esvres-sur-Indre, qui voulait un an de plus pour l'appliquer.

repères

De 7 h 30 à 18 h 30 à Esvres

A Esvres-sur-Indre, le maire a écrit aux parents pour les informer de la rentrée.
Les horaires des écoles élémentaire et maternelle courent de 7 h 30 à 18 h 30, comme partout. Difficile de s'y retrouver dans les tableaux et graphiques présentés, entre le périscolaire payant (matin et soir), le périscolaire gratuit (entre 15 h 30 et 16 h 30 grosso modo), la pause méridienne, entre les services assurés par la communauté de communes, la commune, l'Éducation nationale, le conseil général pour les transports, l'encadrement assuré par l'équipe d'animation de l'accueil de loisirs, les Atsem, les différentes structures d'accueil… Oui, un vrai casse-tête !

à suivre

Savonnières : annulation au tribunal

La commune de Savonnières a vu sa délibération de conseil municipal (pour la non application de la réforme) annulée par le tribunal ce 28 juillet. Contraint et forcé, le maire doit appliquer cette réforme. « C'est le pot de terre contre le pot de fer », dit Bernard Lorido, qui continue de pointer tous les pièges et les imperfections de la réforme, mais devra malgré tout assurer la rentrée dans le respect et l'intérêt de tous. D'autres communes ont mené la fronde, en vallée de l'Indre, en Castelrenaudais, à Saint-Pierre-des-Corps et Loches, Chanceaux-sur-Choisille, Ballan-Miré, Luynes… Le directeur académique s'est beaucoup investi pour éteindre l'incendie. A Saint-Avertin, il y a débat autour du transport scolaire. A Tours, la fermeture programmée de l'accueil de loisirs Beaujardin est-elle la première d'une longue série, les centres de loisirs se voyant « concurrencés » le mercredi matin par l'école ?

Olivier Pouvreau
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SAINT-MARCELRythmes scolaires : remous au conseil sur les ajustements
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le 06/08/2014 à 05:00 Vu 176 fois
Il a été question d’ajustements concernant les ateliers péri-éducatifs, dans le cadre des nouveaux rythmes scolaires, lors du conseil du 28 juillet. Les élus n’étaient pas tous d’accord.

Les ateliers péri-éducatifs, dans le cadre des nouveaux rythmes scolaires, se dérouleront désormais le jeudi après-midi, pour l’ensemble des groupes scolaires, au lieu d’une heure les lundis, mardis et jeudis. De ce fait, le règlement de fonctionnement a été modifié.

Le conseil municipal, par 24 voix pour et cinq contre, s’est prononcé favorablement sur la nouvelle rédaction du règlement de fonctionnement des ateliers péri-éducatifs. Il a précisé que ce règlement sera applicable au 1er septembre.

L’opposition monte au créneau

Un sujet qui a fait réagir le conseiller municipal de l’opposition, Fabrice Malet, qui juge que ce « rapport ne porte pas sur une simple “modification du règlement de fonctionnement” des ateliers péri-éducatifs ». Selon lui, « il remet en cause les principes mêmes sur lesquels se fondait la réforme des rythmes scolaires ».

« Lorsque nous avons choisi de mettre en œuvre, dès la rentrée 2013, les temps d’activités péri-éducatifs sur Saint-Marcel, c’était en cohérence avec l’esprit de la réforme, avec l’objectif de garantir aux enfants des journées plus adaptées à leur rythme », a-t-il rappelé.

« Un long travail préparatoire avait été engagé avec les enseignants, les parents d’élèves, les associations… », s’interrogeant sur la nécessité d’un ajustement.

« Un abandon des ambitions de la réforme »

« On garde le strict minimum en reportant simplement sur le mercredi matin, le volume d’heures d’enseignement du jeudi après-midi, en oubliant que la matinée supplémentaire devait permettre, grâce à des emplois du temps repensés, de répartir plus efficacement les activités de la semaine et d’offrir davantage de souplesse et de possibilités de choix d’organisation dans l’accompagnement des apprentissages », estime-t-il.

« C’est un abandon des ambitions que portait la réforme », indique-t-il en les énumérant. « Nous avons bien conscience que la dérogation obtenue permet surtout de faire des économies dans l’organisation des ateliers péri-éducatifs », a-t-il convenu avec regret.

M. Kicinski, adjoint aux affaires scolaires, a rappelé que « désormais, l’enseignement est obligatoire sur cinq matinées ».

Il a souligné un des aspects négatifs du fonctionnement mis en place, à savoir les nombreux passages de témoins entre les enseignements et les animateurs. « Ces temps de passages et l’éloignement des lieux d’activités ne laissaient que 20 minutes de temps pour la pratique des activités d’éveil. » Précisant que cette nouvelle organisation n’était « pas une volonté municipale mais le respect de la consultation des conseils d’écoles. Ils se sont prononcés favorablement par 25 voix pour et 16 voix contre », a-t-il rappelé.

« La municipalité a décidé de rester neutre dans ces consultations. Si un autre choix avait été fait, elle l’aurait respecté et mis en place. »

L’adjoint a également évoqué « la problématique de recrutement des animateurs. Certains préfèrent travailler trois heures de suite, au lieu de trois fois une heure. »

« Rien n’est figé » pour le maire

Par ailleurs, selon lui, « une durée de trois heures permet certains déplacements (sorties extérieures, visite de musée…) que ne permet pas le fonctionnement actuel ».

Pour Jean-Noël Despocq, de l’opposition, « ce règlement met en évidence des contradictions, puisque la commune veut mettre en place un temps d’activité de trois heures, alors qu’il sera possible aux enfants d’arriver à 14 h 15 et de repartir à 16 h 15, soit une amplitude de deux heures ».

Raymond Burdin, le maire lui a rappelé que « la loi a été modifiée cette année » et que « rien n’exclut de nouvelles modifications ». Pour lui, « rien n’est figé, un bilan de cette expérimentation sera dressé ».

Quitte à "abandonner les ambitions de la réforme " (lol) autant abroger totalement cette réforme !!

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Rythmes scolaires : les parents du Mériot ne décolèrent pas

PUBLIÉ LE 06/08/2014


Par Sandra Roger





Le Mériot - Après le « sit-in » à l’école, les parents d’élèves du Mériot réécrivent au ministre, se réunissent demain et prévoient déjà une action le 31 août.


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N os enfants ne sont pas des cobayes. » « 24 h d’école + 25 h de garderie = 49 h Peillon. » Ils sont toujours mobilisés et ce ne sont pas les vacances d’été qui vont y changer quelque chose. Alors que les banderoles de protestation contre la réforme des rythmes scolaires s’affichent toujours sur les grilles de l’école du Mériot, les parents d’élèves ne désarment pas. Après le sit-in du mois de juin, ils préparent leurs actions de septembre essayer de faire entendre leur voix contre une réforme qui va à l’encontre, selon eux, du bien-être mais aussi de l’égalité entre les enfants, notamment entre ceux du public et ceux du privé.


C’est aujourd’hui une nouvelle lettre, cette fois-ci ouverte, qu’ils ont écrite au ministre de l’Éducation nationale, Benoît Hamon (lire ci-après). En effet, la rentrée arrive à grands pas et les représentants de parents n’ont toujours pas eu de réponse suffisamment satisfaisante à leur goût qui justifierait le bien-fondé de cette réforme en général, et son application au Mériot, en particulier. « On a posé des questions. On aimerait avoir des gens qui nous expliquent. Au Mériot, on a une école de la maternelle au CM2 de 75 enfants. Il faudrait cinq personnes pour accueillir l’effectif au maximum d’enfants pour les activités périscolaires », souligne Jean-Jacques Neveu, l’un des meneurs de la protestation, avec Soraya Ouali et Émilie Zelloufi. Les parents se posent des questions quant au recrutement, difficile, de personnes qualifiées et aussi quant aux locaux qui seraient inadaptés. En effet, la municipalité a fait le choix d’utiliser les salles du presbytère… qui se trouve de l’autre côté de la RD619, « soit à 20 minutes à pied ». Ce qui implique, dénoncent les parents, la nécessaire participation des gendarmes pour faire traverser les enfants. Mais pourquoi ne pas utiliser l’école ? « L’Éducation nationale s’est engagée à faire du soutien scolaire. Les trois enseignants le font par groupe de quatre enfants. Il reste une salle pour 63 enfants ! » Alors pourquoi ne pas utiliser la salle polyvalente proche de l’école pour les activités périscolaires ? « C’est une grande salle sans cloison. Au presbytère, ce sont des espaces séparés », précise Jean-Jacques Neveu. Des parents qui se demandent aussi ce que seront les activités périscolaires proposées et à quel prix.


Dans un courrier du 15 juillet, le maire du Mériot, Dominique Malézieux, précise : « Les membres du conseil municipal proposent de mettre en place cette réforme avec des activités périscolaires. Toutefois, ces activités ne pourront avoir lieu que si toutes les conditions sont réunies (locaux, personnel encadrant…). D’autre part, nous tenons à vous informer qu’une participation financière sera demandée aux parents. Le coût estimé est de 0,50 € à 5 € par jour et par enfant. » Ce qui n’est pas pour rassurer des parents d’élèves qui ont à cœur l’égalité entre les enfants. Une égalité qui serait mise à mal par des activités qui seraient payantes.


Ils doivent se retrouver demain, à 18 h 30, pour définir la ligne de conduite qu’ils observeront à la rentrée. Mais, déjà, ils annoncent une action dimanche 31 août.


Renseignements à parentsdumeriot@hotmail.com


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25 h de garderie... Si les parents laissent leurs enfants à la garderie, ce n'est pas à cause du décret Peillon. Mais bon...

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25 h de garderie... Si les parents laissent leurs enfants à la garderie, ce n'est pas à cause du décret Peillon. Mais bon...

C'est quand même bien la faute à son décret si la plupart des enfants auront plus de garderie .

C'est lui même qui le disait : "Seuls 25% des enfants peuvent bénéficier d’activités périscolaires. Avec cette réforme, 80% des élèves seront pris en charge dans le périscolaire. Beaucoup moins d’enfants seront laissés de côté. »

http://www.rue89lyon.fr/2013/08/27/rythmes-scolaires-en-visite-a-feyzin-peillon-remotive-ses-troupes/

Evidement à l'époque tout le monde croyait que ces activités auraient un contenu culturel ou sportif comme l'annonçait les vidéos du ministère ...

Aujourd'hui beaucoup de monde s'aperçoit que ces fameux TAP ne sont que de la garderie et que les enfants qui pouvaient aller le mercredi matin faire des activités extra-scolaires ne le peuvent plus , tout cela sans aucun bénéfice pour les enfants défavorisés ! C'est juste un nivellement par le bas ...

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Et puis désolée mais Peillon fait parti d'un parti au pouvoir qui pour l'instant ne fait rien pour améliorer les conditions de travail des gens dans ce pays et qui se dit socialiste !

Ok une vraie réforme des rythmes scolaires passe par une réforme des rythmes de travail des parents mais je ne pense pas que le PS nous emmène par là , vu comme on grignote les 35h etc ...

Non décidément je ne peux pas dédouaner mr Peillon !

Posté(e)

25 h de garderie... Si les parents laissent leurs enfants à la garderie, ce n'est pas à cause du décret Peillon. Mais bon...

C'est quand même bien la faute à son décret si la plupart des enfants auront plus de garderie .

C'est lui même qui le disait : "Seuls 25% des enfants peuvent bénéficier d’activités périscolaires. Avec cette réforme, 80% des élèves seront pris en charge dans le périscolaire. Beaucoup moins d’enfants seront laissés de côté. »

http://www.rue89lyon.fr/2013/08/27/rythmes-scolaires-en-visite-a-feyzin-peillon-remotive-ses-troupes/

Evidement à l'époque tout le monde croyait que ces activités auraient un contenu culturel ou sportif comme l'annonçait les vidéos du ministère ...

Aujourd'hui beaucoup de monde s'aperçoit que ces fameux TAP ne sont que de la garderie et que les enfants qui pouvaient aller le mercredi matin faire des activités extra-scolaires ne le peuvent plus , tout cela sans aucun bénéfice pour les enfants défavorisés ! C'est juste un nivellement par le bas ...

Excuse-moi mais les parents qui ne pourront pas venir chercher leurs enfants à la sortie de la classe, ne pouvaient pas plus avant la réforme...

Posté(e)

Bonjour, je ferme ce sujet et vous laisse créer un sujet similaire :)

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