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Revue de presse sur les rythmes II


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Posté(e)

Midi Libre

23/04/14

http://www.midilibre.fr/2014/04/23/montpellier-saurel-veut-reporter-la-reforme-des-rythmes-scolaires-a-2015,852098.php

Montpellier : Saurel veut reporter la réforme des rythmes scolaires à 2015

" Le maire de Montpellier a écrit au ministre de l’Éducation, Benoît Hamon, et rencontré Mme le Recteur pour leur expliquer l'impossibilité d'appliquer la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2014. Philippe Saurel demande une année supplémentaire de délai.

Au regard de l'importance de la réduction des dépenses publiques, Philippe Saurel a voulu rapidement expliquer comment la ville de Montpellier ne pourra appliquer la réforme des rythmes scolaires dès 2014, comme la précédente majorité s'y était engagée.

20 millions d'euros de dotations en moins

Le maire a demandé un report d'un an pour appliquer la loi. Il l'a fait au cours d'une rencontre avec Mme le Recteur de l'Académie de Montpellier. Et a écrit une longue lettre au nouveau ministre de l’Éducation nationale Benoît Hamon pour en expliquer les raisons. Dans le cadre des réductions des dépenses publiques, Philippe Saurel estime à 20 M€ environ la baisse de dotations de l'Etat pour la capitale régionale : "Dans ce nouveau contexte, le coût élevé de la réforme des rythmes scolaires paraît difficilement supportable. J'en veux pour preuve les premiers retours d'expérience des villes qui ont choisi de la mettre en œuvre à la rentrée dernière".

Faire payer ou non le temps périscolaire

Au cœur du problème, la question de la gratuité ou du paiement des temps périscolaires. "La tarification est un moyen simple de réduire l'effectif accueilli sur ces temps et donc les moyens à mobiliser, mais elle apparaît difficilement compatible avec le principe d'égalité des chances...", écrit Saurel. Qui veut gagner une année de concertation "tant locale que nationale". Il ajoute : "Maintenir l'échéance condamnerait à maintenir quasiment en l'état une réforme qui soulève de très nombreuses difficultés".

Le maire de Montpellier attend désormais la réponse du ministre de l'Education nationale. "

Posté(e)

La gazette des communes

22/04/14

http://www.lagazettedescommunes.com/231422/quel-sera-le-nouveau-cadre-reglementaire-de-la-reforme-des-rythmes-scolaires/

Quel sera le nouveau cadre réglementaire de la réforme des rythmes scolaires ?

" [...] C’est rien de dire que les annonces de Manuel Valls et Benoit Hamon, sur des « assouplissements », des « ajustements » et maintenant, un « nouveau » ou un « autre cadre réglementaire » pour la réforme des rythmes scolaires suscitent attentes, interrogations et craintes à foison ! Si la PEEP rêve de la réécriture du décret, la FCPE la redoute. Pendant ce temps, la fronde des maires UMP et autres affiliations politiques grandit, nourrie de petites phrases et de déclarations de non-application de la réforme. [...]

Lever le dogme des 9 demi-journées -

De fait, c’est bien l’écriture d’un second décret ouvrant la porte à des expérimentations qui serait envisagée. Mais lesquelles ? Spécialiste de la question, Claire Leconte s’interroge et s’inquiéte : « il faut absolument supprimer la semaine de 9 demi-journées et parler de 5 jours. A l’heure qu’il est, les enfants ne bénéficient pas de cette réforme et les communes sont en difficulté pour l’organiser ». Cette même exigence se retrouve, de la PEEP à l’Andev, en passant par les syndicats enseignants. « Il faut faire sauter le verrou des 9 demi-journées et des 5h30 de cours par jour, qui constituent une aberration et bloquent l’organisation des communes » résume Valérie Marty. « Nous souhaitons la possibilité de mettre en œuvre des expérimentations dans les territoires, avec une demi-journée libérée pour organiser des activités qui ont du sens. On peut partir en 2014, en prévoyant une montée en puissance progressive et en travaillant avec les DRAC ou les intercommunalités sur des notions de parcours de découverte » décrit Anne-Sophie Benoit, présidente de l’Andev. [...]

Les avis divergent sur les maternelles : « La réforme n’apporte rien aux maternelles, il faut les en exclure, ce qui permettrait de dégager des moyens financiers pour organiser quelque chose d’intelligent en élémentaire » estime Valérie Marty à la PEEP, tandis que Paul Raoult, à la FCPE, soutient la régularité des apprentissages même en maternelle. Sébastien Sihr pointe, quant à lui, la difficulté d’évaluer l’apport de la réforme telle qu’elle a été mise en oeuvre, car l’organisation en maternelle a trop souvent été calquée sur celle du primaire. [...] "

Posté(e)

Et toujours dans la gazette des communes :

" Un maire peut-il refuser d’appliquer la réforme des rythmes scolaires ?

A l’instar des maires de Meaux, Nice, Chartes, ou Toulon, Manuel Aeschlimann, revenu au pouvoir à Asnières-sur-Seine à la faveur du dernier scrutin municipal, a tenu à faire figurer parmi ses premières annonces, celle du refus d’appliquer la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2014. Abandonnant donc l’organisation des nouveaux rythmes préparée par les services municipaux sous la mandature précédente.

Mais que recouvre, au juste, un « refus d’appliquer la réforme des rythmes scolaires » ?

Un maire, nouvellement élu, peut-il s’affranchir d’un projet éducatif de territoire déposé par son prédécesseur auprès du DASEN et refuser de l’appliquer ? A priori non. Pourquoi ? Parce que le PEDT comporte l’emploi du temps des enseignants. « Le décret du 24 janvier 2014 énonce deux choses : l’organisation du service des enseignants, qui sont fonctionnaires d’Etat et les conditions dans lesquelles il est possible de mettre en place des activités péri-éducatives non obligatoires. L’éducation n’est pas territorialisée, le maire n’est pas l’employeur des enseignants et ces derniers sont obligés de suivre le rythme de la semaine des 4,5 jours » rappelle Christian Chevalier, secrétaire-général du SE-UNSA.

La réforme des rythmes scolaires vise en effet l’étalement et la réorganisation des apprentissages scolaires sur 9 demi-journées : un maire ne pourra pas empêcher que les cours s’étalent sur 4,5 jours.

Que se passe-t-il si, n’ayant pas encore soumis de proposition d’organisation du temps au DASEN, le maire refuse de le faire?

« Mon bureau est ouvert mais je tiens à avertir les élus qui, par pure provocation politique, comme M. Copé, affirment qu’ils refuseront d’appliquer la réforme, qu’ils se mettraient alors dans l’illégalité » avertit Benoît Hamon. Sur le terrain, certains DASEN ont déjà apporté une réponse pragmatique : à Gap, c’est le CDEN et le DASEN qui ont décidé des horaires des cours, en lieu et place du maire réfractaire.

Un maire nouvellement élu peut-il proposer un nouveau projet d’organisation des temps, si celui de son prédécesseur ne lui convient pas ?

Le cas de figure n’est pas envisagé par l’Education nationale, mais les avis divergent sur la question : « la date-butoir du 31 janvier 2014 ne concernait que les horaires des cours, par le contenu des activités périscolaires et ce qui fait la substance du projet éducatif de territoire. A mon sens, un nouveau maire peut décider qu’il a une autre vision du contenu de ces activités et arguer que le contenu change la durée des activités pour proposer un nouveau projet éducatif de territoire » estime Jacques Pélissard.

Au final, quelle est la marge de manoeuvre la plus simple, pour les maires opposés à la réforme des rythmes scolaires ?

Refuser d’organiser des activités périscolaires au moment où les enfants terminent leur journée de classe. Et… l’expliquer à leurs administrés.

Posté(e)

Saint-Lô.Ma Ville (Ouest France)

22/04/14

http://www.saint-lo.maville.com/actu/actudet_-education-le-syndicat-fsu-veut-revoir-la-reforme-des-rythmes-scolaires_fil-2536423_actu.Htm

Saint-Lô. Éducation : le syndicat FSU veut revoir la réforme des rythmes scolaires

Après avoir recueilli les impressions des instituteurs du département, le syndicat enseignant a listé un certain nombre de problèmes engendrés par la semaine de 4,5 jours.

Cinq problèmes majeurs ont été soulevés : au niveau pédagogique, financier, d'un point de vue de la vie de famille, des relations entre adultes et concernant les temps d'activités périscolaires (Tap).

Hormis ceux de CM2, les élèves « ne trouvent pas leur compte », rapporte Jean-Paul de Roubin, co-secrétaire du FSU 50. En plus de la fatigue, « les temps d'assimilation n'existent plus ». En outre, la réforme entraîne un surcoût permanent pour les familles et les enseignants, les relations avec les municipalités se dégradent, les Tap sont décevants etc.

« Nous avons plus qu'un doute sur l'aide apportée aux élèves », s'inquiète le syndicat, qui rappelle ne pas refuser catégoriquement une réforme. « L'idée serait que ce soit les programmes nationaux qui fassent les rythmes, et non l'inverse, et que l'on demande l'avis aux instituteurs. »

Posté(e)

Une autre interview (vidéo), cette fois du maire de Mornant :

Lyon capitale

23/04/14

http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Actualites/L-autre-direct/Rythmes-scolaires-Une-usine-a-gaz-inutile-et-couteuse

Une usine à gaz, inutile et coûteuse

Pour Renaud Pfeffer, maire UMP de Mornant, "cette réforme des rythmes scolaires est une usine à gaz, inutile, coûteuse, mise en place de façon brutale par le Gouvernement, avec un cadre réglementaire très contraignant", estime-t-il. [...]

Un autre problème majeur concerne le coût pour les communes : "Nous ne faisons pas l’aumône, avance le nouvel édile de cette petite commune du Sud lyonnais. Le Gouvernement, à juste titre, souhaite faire des économies : 50 milliards. Il y a là un milliard tout trouvé d’un trait de plume. Il suffit de mettre à plat cette réforme scolaire. On n’a pas à imposer une réforme d’une telle ampleur."

Posté(e)

Le Monde

23/04/14

http://www.lemonde.fr/les-indiscrets/breve/2014/04/23/marseille-demande-un-moratoire-sur-les-rythmes-scolaires_4405942_3523646.html

Marseille demande un moratoire sur les rythmes scolaires

Le conseil municipal de Marseille va demander officiellement la mise en place d'un « moratoire pour la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires », dans une délibération qui sera soumise au vote lundi 28 avril. Opposé à cette mesure depuis son annonce par le gouvernement Ayrault, le sénateur et maire UMP Jean-Claude Gaudin, fort d'une majorité renforcée depuis les élections de mars, a décidé de s'engouffrer dans la faille ouverte par le premier ministre, évoquant dans sa déclaration de politique générale du 8 avril, « un cadre réglementaire qui sera assoupli ». « L'application précipitée de cette réforme dans une très grande ville comme Marseille engendrerait des difficultés de financement, d'organisation et de responsabilité », précise le texte, et « un coût de 23 à 27 millions d'euros » que la commune dit être dans « l'impossibilité d'assurer ».

Posté(e)

La Croix

23/04/14

http://www.la-croix.com/Famille/Education/La-reforme-des-rythmes-scolaires-est-trop-couteuse-pour-les-maires-2014-04-23-1140160

"La réforme des rythmes scolaires est trop coûteuse pour les maires"

Jacques Pélissard, le président de l’Association des maires de France, tente de répondre aux inquiétudes des maires sur l’application de la réforme.

"[...] Une lettre a été envoyée à tous les maires de France, leur demandant de lister les difficultés techniques, financières et humaines auxquelles ils se trouvaient confrontés pour mettre en œuvre la réforme, mais aussi les assouplissements qu’ils souhaiteraient voir mis en place. Je suis aussi régulièrement en contact avec le ministre de l’éducation, Benoît Hamon, pour trouver des solutions acceptables. Si nous ne parvenons pas à des résultats satisfaisants et suffisants en termes financiers et techniques, on se retrouvera dans une situation infernale à vivre. La réforme est trop coûteuse. Et comme aujourd’hui les mairies ont été amputées de leur dotation, c’est encore plus difficile à gérer. [...]

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