nola Posté(e) 3 mai 2014 Posté(e) 3 mai 2014 Ce que tu dis est vrai, Montagny, et ça montre bien que c'est une réforme de droite.
Frédo45 Posté(e) 3 mai 2014 Posté(e) 3 mai 2014 De l'enfumage, encore de l'enfumage, toujours de l'enfumage. Au fait, la formation initiale ? la formation continue ? le nombre de places dans le spécialisé ? la disparition lente de la médecine scolaire ? la réduction du nombre d'heures d'enseignement et l'augmentation du nombre d'heures de réunions ? c'est biensûr beaucoup moins important que cette réforme dont plus personne ne voit l'intérêt et la finalité, et qui est d'ailleurs détricotée par B. Hamon, ce qui provoque le départ de Mr Delahaie. Bon à part l'unsa et le sgen ( je ne compte pas la fcpe, il est tellement visible que c'est un sous-marin du PS ) qui est pour ? Honnêtement, le sort de J-P Delahaye, je m'en moque. V. Peillon était très mal entouré, très mal conseillé car je pense qu'à la base, il avait de bonnes idées pour l'école. Mais un bon ministre, c'est d'abord un ministre qui choisit bien ses collaborateurs. Entre Alexandre Sine (M. Evaluation des enseignants sous L. Chatel) et Jean-Paul Delahaye (M. réforme des rythmes mal ficelée) qui se disputaient sans cesse mais qui se rejoignaient quant à la médiocrité de leur apport à l'Education Nationale, doit-on pleurer sur leur départ ? Certes non !
montagny Posté(e) 3 mai 2014 Posté(e) 3 mai 2014 Ce que tu dis est vrai, Montagny, et ça montre bien que c'est une réforme de droite. Compte tenu de la situation actuelle, du taux des parties de l'extrême gauche et bien on y va tout droit. Je ne pense pas qu'il faille voir cela comme une horreur mais comme une évolution de notre époque (sans pour autant que je cautionne cela!). A force d'avoir des syndicats qui disent non à tout sans proposer d'alternative acceptable au niveau du budget et des mentalités autres qu'enseignante et bien les gvts successifs ont imposé ce qu'ils voulaient. Le PC est mort, le parti de gauche a un pied dedans et l'autre qui glisse et on rit au nez de l'aile gauche du PS...on rejoint le reste de l'Europe dans une sociale démocratie. Au lieu de crier et de pleurer sur des détails, on devrait s'emparer de cette mutation pour avoir le moins mal possible.
montagny Posté(e) 3 mai 2014 Posté(e) 3 mai 2014 Ce que tu dis est vrai, Montagny, et ça montre bien que c'est une réforme de droite. ce n'est ni de droite ni de gauche car c'est une réforme sociétale qui est en cours et s'accrocher au gauche droite est inutile et dérisoire... la sociale démocratie a pris le dessus ! Après la Seconde Guerre mondiale, les partis sociaux-démocrates européens, membres de l'Internationale socialiste, renoncent définitivement aux références marxistes et aux aspirations révolutionnaires ; aujourd'hui, le terme de social-démocratie, qui tend désormais à être employé comme un synonyme du socialisme démocratique dans son ensemble, désigne un courant politique de gauche ou de centre-gauche, réformiste et acceptant l'économie de marché1.
nola Posté(e) 3 mai 2014 Posté(e) 3 mai 2014 Ce que tu dis est vrai, Montagny, et ça montre bien que c'est une réforme de droite. Compte tenu de la situation actuelle, du taux des parties de l'extrême gauche et bien on y va tout droit. Je ne pense pas qu'il faille voir cela comme une horreur mais comme une évolution de notre époque (sans pour autant que je cautionne cela!). A force d'avoir des syndicats qui disent non à tout sans proposer d'alternative acceptable au niveau du budget et des mentalités autres qu'enseignante et bien les gvts successifs ont imposé ce qu'ils voulaient. Le PC est mort, le parti de gauche a un pied dedans et l'autre qui glisse et on rit au nez de l'aile gauche du PS...on rejoint le reste de l'Europe dans une sociale démocratie. Au lieu de crier et de pleurer sur des détails, on devrait s'emparer de cette mutation pour avoir le moins mal possible. Je suis d'accord avec ce que j'ai mis en gras (encore que le PG passe de 0 à 56 mairies aux dernières élections, mais c'est vrai que c'est une goutte d'eau); pour le reste, le glissement à droite se poursuit et nourrit les extrême-droites européennes. Les conservateurs centristes ont gagné la bataille idéologique contre la gauche, mais ils vont rapidement être débordés sur leur droite. Le PS est déjà mort même si le cadavre bouge encore un peu. Edit: d'ailleurs le SPD a fait le boulot de la CDU et du FDP en Allemagne et n'est pas prêt de retrouver le pouvoir, sauf en coalition pour faire une politique de droite. C'est normal: pourquoi voter pour un parti qui mènera la même politique que celle prônée par son opposant?
ronin Posté(e) 3 mai 2014 Posté(e) 3 mai 2014 Ce que tu dis est vrai, Montagny, et ça montre bien que c'est une réforme de droite. Compte tenu de la situation actuelle, du taux des parties de l'extrême gauche et bien on y va tout droit. Je ne pense pas qu'il faille voir cela comme une horreur mais comme une évolution de notre époque (sans pour autant que je cautionne cela!). A force d'avoir des syndicats qui disent non à tout sans proposer d'alternative acceptable au niveau du budget et des mentalités autres qu'enseignante et bien les gvts successifs ont imposé ce qu'ils voulaient. Le PC est mort, le parti de gauche a un pied dedans et l'autre qui glisse et on rit au nez de l'aile gauche du PS...on rejoint le reste de l'Europe dans une sociale démocratie. Au lieu de crier et de pleurer sur des détails, on devrait s'emparer de cette mutation pour avoir le moins mal possible. Je ne sais pas de quels syndicats tu parles, mais moi j'en connais qui font des propositions ( que j'approuve ou non, peu importe ) et qui ne sont jamais écoutés. Quant à l'argument du budget, laisse moi rire ! la masterisation ça a apporté quoi ? et ça a fait faire des économies ? la réforme des rythmes, elle apporte quoi ? elle est raisonnable pour le budget ? Pour ce qui est de la deuxième partie de ce que j'ai mis en gras, avec ce genre de raisonnement, on peut tout mais alors tout accepter. Ce n'ets plus de la résignation, c'est une capitulation en rase campagne. Tu m'étonnes que les gouvernements, de gauche comme de droite, en profitent pour imposer des réformes dont personne ne veut et s'étonnent de se faire ensuite sortir aux élections suivantes.
chris74 Posté(e) 3 mai 2014 Posté(e) 3 mai 2014 En Savoie, ça grogne aussi: http://www.lessorsavoyard.fr/Actualite/Aix/2014/04/30/article_la_fronde_des_maires_contre_la_reforme_d.shtml
Frédo45 Posté(e) 3 mai 2014 Posté(e) 3 mai 2014 Ce discours, tenu par ceux qu'on appelle "les réformistes", est en effet un discours de capitulation, un discours de résignation face au libéralisme qui véhicule une injustice de plus en plus prégnante - la crise est venue le rappeler - et qui tue non pas seulement la gauche mais les états qui ne sont plus que des pantins au service des multinationales. La crise, provoquée par les libéraux, est ainsi devenue un prétexte à aller plus en avant dans ce libéralisme. Les syndicats ont des propositions, les partis de gauche aussi. Mais elles ne sont pas relayées par les médias ou alors on les affublent automatiquement d'archaïsme. Et peu à peu, les Européens y croient, à force d'en faire la répétition. Ainsi s'installe la résignation, le sentiment qu'il n'y a pas d'autres voies. Cela laisse la voie dégagée aux idées extrémistes qui s'appuient notamment sur le retour de la puissance de l'Etat contre l'Union Européenne (cf discours de Marine le Pen lors du rassemblement du FN le 1 er mai dernier).
ronin Posté(e) 3 mai 2014 Posté(e) 3 mai 2014 Sauf que tu m'expliques comment lutter contre le libéralisme sans l'Etat ? c'est justement pour avoir oublié les bases de la République et ne pas avoir défendu un souverainisme de gauche que l'on a aujourd'hui toute une part de l'électorat de gauche qui part voter FN. On peut être républicain, démocrate, modéré et pour un minimum de protectionisme ( protéger les droits sociaux par exemple... ) et défendre le rôle de l'Etat comme garant de l'intérêt général. C'est aussi parce que le FG s'est converti à l'Europe qu'il a perdu en crédibilité ( on ne peut être pour la liberté de circulation des personnes et pas des marchandises, c'est soit liberté, soit régulation ).
nola Posté(e) 3 mai 2014 Posté(e) 3 mai 2014 Ton discours, Montagny,est un copier-coller des discours de Thatcher un peu ripoliné pour faire plus propre. Mais quand le discours conservateur est tenu par certains, il faut s'extasier sur le réformisme. On trouve d'autres exemples: la chasse aux roms, honteuse sous Sarkozy, est devenue acceptable quand elle est conduite par Valls. There is no alternative. Edité pour clarifier. 1
prof désécol Posté(e) 3 mai 2014 Posté(e) 3 mai 2014 En Savoie, ça grogne aussi: http://www.lessorsavoyard.fr/Actualite/Aix/2014/04/30/article_la_fronde_des_maires_contre_la_reforme_d.shtml " La fronde des maires contre la réforme des rythmes scolaires prend de l'ampleur En annonçant à l'Assemblée nationale un « assouplissement du cadre des rythmes » scolaires, le Premier ministre, Manuel Valls, lors de son discours de politique générale le 8 avril dernier, espérait calmer les contestations contre cette réforme qui devrait être généralisée à la prochaine rentrée. Mais c'est l'inverse qui s'est produit : plusieurs maires se sont engouffrés dans la brèche et demandent le report de la réforme. C'est un appel qui aurait pu faire "pschit" mais il aura été plutôt retentissant. 49 communes ont décidé de rejoindre le Collectif des maires opposés à la réforme des rythmes scolaires né le 14 avril et auquel s'étaient associées déjà ce jour-là, 20 communes. Des plus importantes en termes de population, à savoir Chambéry, Albertville, Aix-les-Bains, La Motte-Servolex ou Saint-Jean-de-Maurienne, aux plus petites, comme Bourdeau, Villaroger, Saint-Béron, Tresserve... Au total, selon le chiffre le plus récent, 69 communes ont décidé de jouer les rebelles. Et le nombre n'en finit pas de grimper. [...] "
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