Sarri Posté(e) 7 mai 2014 Posté(e) 7 mai 2014 http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20140507.OBS6308/rythmes-scolaires-hamon-lache-du-lest.html Et moi qui croyait qu'il n'y avait plus de sous...
nola Posté(e) 7 mai 2014 Posté(e) 7 mai 2014 http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20140507.OBS6308/rythmes-scolaires-hamon-lache-du-lest.html Et moi qui croyait qu'il n'y avait plus de sous... Plus de sous pour baisser les effectifs, reconstituer les RASED, mettre en place un vrai suivi pour tous les élèves handicapés ou nous augmenter. Pour les choses sérieuses, on trouve toujours de l'argent.
nola Posté(e) 7 mai 2014 Posté(e) 7 mai 2014 http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250267119858&cid=1250267118841 Bon, M. Berbérian aimerait bien expérimenter sur les élèves: Comme Benoît Hamon, Vanik Berberian ne pousse pas à l'excellence immédiate, et se réfère au "principe de réalité". Selon lui, une commune peut par exemple débuter des TAP d'une heure par semaine pendant quelques mois (au lieu de 3 heures), et pas forcément dès la rentrée scolaire. Il fait d'ailleurs remarquer que, dans son académie (l'académie d'Orléans-Tours), qui annonce que 93% des communes ont adressé leur projet, seuls trois dossiers comprennent de véritable projet éducatif, "les autres, ce ne sont que des emplois du temps", rapporte-t-il. Mais par contre, il rejoint les positions des "paranoïaques" et des "staliniens" de FO, SUD et la CGT: "Education territoriale" ?Le nouveau ministre de l'Education nationale aurait été sensible à ces arguments, et totalement conscient des difficultés financières. C'est toute la différence entre "un ministre qui a exercé un mandat d'élu, avec de la terre à ses godasses" et un autre "qui n'avait pas compris que l'Education nationale ne peut plus fonctionner sans les collectivités locales", souligne Claudy Lebreton.L'élu des Côtes-d'Armor va d'ailleurs jusqu'à s'interroger : "Faudrait-il encore parler d'Education nationale ?" Pour sa part, il plaide pour l'"Education territoriale", donnant pour exemple un enseignement de la musique qui pourrait être plus important en Bretagne qu'ailleurs. Voilà un débat dans l'air du temps de la décentralisation et de la réforme territoriale (surnommée "implosion territoriale" par Vanik Berberian). Pour qui ne craint pas de beaucoup fâcher le corps enseignant... Voilà, c'est dit. Notons que le Breton a le sens du rythme. On peut supposer que l'Auvergnat aura un enseignement de l'économie, le Vendéen du rab de cathéchisme et le Parisien un dressage intensif au respect du code de la route (Ne vous fâchez pas, c'est pour rire ) Alors, soyons clairs: on a tout à fait le droit d'appeler de ses voeux "l'éducation territoriale" chère à M. Lebreton que ce décret facilitera. En revanche, il faut assumer publiquement cette position et arrêter de faire sembant de ne pas avoir compris où veut en venir le gouvernement et pourquoi, alors qu'il prône des économies sévères, il est pêt à dépenser beaucoup d'argent pour amadouer les maires et les parents.
BrunoXXX Posté(e) 7 mai 2014 Posté(e) 7 mai 2014 B H ce matin sur france Inter ... Bon discours bien langue de bois, comme d'hab (genre je contourne toutes les questions délicates...) ... Et le ministre de rappeler que les enseignants qui sont passés aux nouveaux rythmes sont TOUS pour malgré le fait qu'ils soient "embarrassés" (ce sont ses termes) sur le plan de leur vie personnelle, car ils/elles réalisent que c'est "dans l'intérêt des enfants" ( Notons toutefois qu'il a été mis en grande difficulté par le journaliste qui lui a ressorti son livre de 2011 dans lequel il dénonçait tout ce que fait le gouvernement aujourd'hui ... Mais ce n'éait pas sur les Rythmes )
cleo17fr Posté(e) 7 mai 2014 Posté(e) 7 mai 2014 Entendu au JT Hamon prolonge l'aide aux communes qui mettent en place la réforme des rythmes.... En plus, ca va continuer à couter !
poujohel Posté(e) 7 mai 2014 Posté(e) 7 mai 2014 Ne pas se laisser faire par rapport au nouveau décret expérimentations : il faut le consensus du conseil d'école et de la mairie alors que pour le décret de base, même si le conseil d'école pouvait faire une proposition différente, la plupart des Dasen validait la proposition de la mairie...) http://www.se-unsa.org/spip.php?article6827 http://www.snuipp.fr/IMG/pdf/Ce_que_dit_le_MEN_def.pdf
Goëllette Posté(e) 7 mai 2014 Posté(e) 7 mai 2014 Encore une grosse ville qui refuse :http://www.midilibre.fr/2014/05/06/je-n-appliquerai-pas-la-reforme-a-la-rentree,857463.php#xtor=RSS-5 Qui fait la liste ? Je rêve que mon Maire en fasse de même !
jeanounette Posté(e) 7 mai 2014 Posté(e) 7 mai 2014 je relaye cette info : https://www.facebook.com/events/392876620852989/392918934182091/?notif_t=like pour un appel à la grève le 1.09 si le décret est maintenu ...
jeanounette Posté(e) 7 mai 2014 Posté(e) 7 mai 2014 Un groupe créé pour un appel à la grève le 1.09 si le décret est maintenu
prof désécol Posté(e) 7 mai 2014 Posté(e) 7 mai 2014 Un groupe créé pour un appel à la grève le 1.09 si le décret est maintenu A Paris, lors d'une assemblée intersyndicale fin mai 2013 à la Bourse du travail (salle pleine à craquer, sans exagérer), les participants, syndiqués ou non, avaient, dans le feu de l'action, voté majoritairement pour une grève le premier mercredi de la rentrée 2013-2014 ainsi que le 6 juin. Vu le succès plutôt confidentiel de celle du 6 juin, les syndicats ont simplement rappelé dans leurs publications fin août, que conformément au vote, un préavis de grève avait été déposé... Et pourtant, fin janvier 2013, 90% des instits Parisiens s'étaient mis en grève. Pas évident de faire réussir un mouvement ; mais un mauvais timing peut être catastrophique.
prof désécol Posté(e) 7 mai 2014 Posté(e) 7 mai 2014 Excellente synthèse de la problématique des rythmes scolaires : Marianne 7/05/14 http://www.marianne.net/Rythmes-scolaires-n-oublions-pas-les-enjeux-ideologiques_a238624.html Rythmes scolaires : n'oublions pas les enjeux idéologiques " Le Conseil supérieur de l’éducation a repoussé le projet de décret visant à assouplir la réforme des rythmes scolaires. Comment a-t-on pu en arriver à un tel camouflet pour Benoît Hamon ? Pour Francis Daspe, président de la Commission Education du Parti de gauche, il faut y voir « la conjonction d’excès de confiance, de confusions et de contresens idéologiques » de la part des socialistes. Le Conseil supérieur de l’éducation vient d’infliger au nouveau ministre Benoît Hamon un camouflet retentissant. A une large majorité il a repoussé le projet de décret visant à assouplir la réforme des rythmes scolaires. Son prédécesseur Vincent Peillon s’y était également cassé les dents. Pourtant, en mai 2012, la nouvelle majorité socialiste bénéficiait d’un quasi blanc-seing après la réforme de Xavier Darcos, réforme quasi unanimement vilipendée. Comment a-t-on pu en arriver à un tel point de non retour ? La conjonction d’excès de confiance, de confusions et de contresens idéologiques expliquent la situation.Excès de confiance dus principalement à un manque de modestie tout d’abord. Cela commença par une concertation bâclée. Elle se poursuivit par l’utilisation d’arguments d’autorité (quiconque n’allait pas dans le sens des orientations ministérielles était taxé de s’opposer forcément au bien-être de l’enfant et à la réussite de l’élève) et se prolongea par une instrumentalisation à géométrie variable (on prend que ce qui arrange sa démonstration) des oukases des chronobiologistes.Confusions entretenues à souhait ensuite. Entre rythmes scolaires et activités périscolaires dans un premier temps. Entre loi de refondation de l’école de la République et décret relatifs aux rythmes scolaires dans un second temps. Entre enseignements scolaires et activités périscolaires dans un troisième temps. Le flou était donc de mise : c’est qu’il y avait peut-être un loup. Cette conception particulière du dialogue et ces confusions n’étaient en effet pas simplement maladresses : elles visaient à occulter les véritables enjeux idéologiques de la question. Et ils étaient nombreux, en dépit des tentatives pour faire croire que les rythmes scolaires n’étaient un sujet ni de droite ni de gauche.Comment ne pas voir que gratuité et marchandisation de la sphère éducation ne se livraient pas un duel frontal, et ce dans un contexte d’austérité et de désengagement de l’Etat ? Au final on sait très bien que les familles paieront l’addition, soit en tant que parents soit en tant que contribuables.Comment ne pas y discerner une attaque violente contre le cadre national du système éducatif, et ce dans un contexte de déclinaison de l’acte III de la décentralisation ? Territorialisation, municipalisation et école à la carte constituent alors les nouveaux horizons.Comment ne pas comprendre que les statuts des personnels étaient visés, et ce dans un contexte de remise en cause de la notion de service public ? Précarité et gestion managériale en seront les conséquences inévitables.Comment ne pas se rendre compte que la laïcité serait plus qu’ébréchée, et ce dans un contexte de célébration compulsive de l’esprit l’entreprise ? C’était ouvrir la porte aux marchands du temple, ce dont des partenariats avec de grandes entreprises privées ou des associations confessionnelles ont témoigné.Comment ne pas s’apercevoir que la viabilité de nombre d’écoles rurales serait à moyen terme hypothéqué en raison du manque de ressources du tissu associatif local, et ce dans un contexte de promotion outrancier de la métropole parée de toutes les vertus ? Comment ne pas craindre le risque d’externalisation dans le périscolaire de matières artistiques ou sportives obligatoires, et ce dans un contexte de recentrage sur un socle commun minimaliste ?Pour sortir de la nasse dans laquelle les gouvernements socialistes se sont laissés enfermer depuis deux ans, il n’y pas d’autre possibilité que d’envisager sous un angle politique, et certainement pas strictement technique, la question improprement dite des rythmes scolaires. L’école ne peut pas en effet être gérée en « bon père de famille ». Cette stratégie de contournement caractérise l’idéologique libérale, idéologie se plaisant à prophétiser la fin des idéologies (en dehors d’elle-même, cela va de soi). Aborder les rythmes scolaires par sa dimension idéologique ne relève-t-il pas en fin de compte de la mission impossible pour un gouvernement englué dans son ralliement de plus en plus assumé à l’idéologie dominante libérale ? "* Francis Daspe est président de la Commission nationale Education du Parti de Gauche. Il est également secrétaire général de l’AGAUREPS-Prométhée.
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