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Revue de presse sur les rythmes II


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Posté(e)

Juste en passant, j'ai beaucoup aimé l'interview de la nana du SNES diffusée sur France info hier : elle expliquait dedans à quel point il était inadmissible que les enseignants du second degré reprennent en août : ils avaient besoin de la totalité de leurs vacances vu la charge de travail qu'ils avaient, alors que les enseignants du premier degré, eux, avaient une charge de travail bien moins importante pour préparer la rentrée, et eux pouvaient donc rentrer sans problème en août !

Comment dire... j'en suis rester baba !!!

Posté(e)

Bravo en tous cas au SNES, qui contribue donc à nous discréditer encore davantage et participe toujours plus à la division primaire/secondaire. Belle image du syndicalisme. et après on s'étonne de la charge anti-prof dans la presse.

Nous sommes des sous-profs, notre charge de travail est moindre..... Belle connaissance du terrain de la part de gens membres de la ... FSU.....

Syndiquée, je suis encore plus confortée dans mes choix.

Posté(e)

C'est dans la lignée de notre "collègue" Darcos qui pensait qu'en maternelle on change les couches. :getlost:

Posté(e) (modifié)

La Gazette des communes

15/05/14

http://www.lagazettedescommunes.com/234427/bal-tragique-des-rythmes-scolaires-un-enterrement/

Bal tragique des rythmes scolaires : un enterrement

"Il devait être présenté à la presse jeudi 15 mai : c’est son avis de décès que les rédactions ont reçu, mercredi 14 mai 2014 à 18h. Le rapport issu de la mission sénatoriale d’information sur les rythmes scolaires, mise sur pied à la demande express des sénateurs UMP, a été rejeté par ces derniers. [...]

Dans ce contexte, pour Françoise Cartron, ses collègues UMP ne sont, ni plus, ni moins, que des « fossoyeurs de l’école publique » [...]"

Décidément, la sénatrice PS et spécialiste en cuisine moléculaire Françoise Cartron n'y va pas avec le dos de la cuillère...

.

Modifié par prof désécol
Posté(e)

Le Point

15/05/14

http://www.lepoint.fr/societe/rythmes-scolaires-le-lobbying-de-lyon-15-05-2014-1823326_23.php

Rythmes scolaires : le lobbying de Lyon

Le décret assouplissant la réforme Peillon fait les affaires de Lyon. Gérard Collomb a fait le forcing pendant des mois auprès du gouvernement pour l'obtenir.

" À peine publié, et aussitôt appliqué. La ville de Lyon est la première à mettre en oeuvre le décret du gouvernement visant à assouplir la réforme des rythmes scolaires. Cinq jours seulement après la publication au Journal officiel du fameux décret, le sénateur-maire PS Gérard Collomb, qui rechignait depuis un an à appliquer la réforme, vient de présenter son projet d'organisation pour la rentrée prochaine : comme le permet le nouveau cadre légal, les activités périscolaires sont regroupées le vendredi après-midi, plutôt que dispatchées tous les soirs de la semaine pendant trois quarts d'heure. À partir de septembre, les 34 000 petits Lyonnais inscrits en maternelle et en élémentaire iront donc à l'école tous les matins, y compris le mercredi, mais aussi tous les après-midis, jusqu'à 16 h 30, sauf le mercredi. Le vendredi après-midi sera réservé aux activités de loisirs.

[...] Sur le plan financier, le nouveau dispositif permet aussi de solliciter les familles. Pour faire face aux 15,9 millions d'euros de coût annuel des nouveaux rythmes, la ville a l'intention de demander aux familles de participer à hauteur de 3 millions, soit entre 2 euros et 19 euros mensuels par enfant selon leur quotient familial. [...] "

Posté(e)

Lyon Capitale

16/05/14

http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Actualites/Education/Reforme-des-rythmes-scolaires-a-Lyon-la-charge-de-Meirieu

Réforme des rythmes scolaires : la charge de Meirieu

Philippe Meirieu ne voulait pas réagir à chaud, à l'annonce des principaux points de la réforme des rythmes scolaires décidée par la municipalité lyonnaise. Il voulait voir le détail, et ne pas sombrer dans la critique obsessionnelle des actions de Gérard Collomb. Au lendemain de cette présentation, il y succombe toutefois. "J'espère qu'une majorité des conseils d'école se prononcera contre cette proposition. Et je serais surpris que l'Education nationale la valide telle quelle", nous a-t-il confié.

“La solution proposée est la pire”, résume Philippe Meirieu, soulignant ne voir "aucun allègement des journées scolaires, contrairement aux intentions de Vincent Peillon", l'ex-ministre de l'Education nationale et promoteur de la réforme. "C'est le retour des huit demi-journées de classe", analyse-t-il, le mercredi matin venant remplacer le vendredi après-midi.

Allongement de la coupure du week-end

"C'est la réforme la moins rationnelle, la plus démagogique possible." Selon Philippe Meirieu, elle vise à "satisfaire une partie de la population, des cadres moyens et supérieurs qui pourront prendre des RTT et allonger leur week-end". Le pédagogue critique le choix du vendredi après-midi pour la mise en place des activités périscolaires. "Les chronobiologistes s'inquiètent de la coupure du week-end ; et là, on décide de l'allonger encore". Lui est favorable au samedi matin travaillé : "En se couchant tard deux soirs de suite, les enfants ont du mal à se lever le lundi."

Philippe Meirieu entend l'argument selon lequel il est difficile d'organiser des activités intéressantes et des sorties en seulement 45 minutes par jour. Il préconise dès lors de réserver deux créneaux d'une heure et demie par semaine – "C'est la moins mauvaise solution, ça permet d'alléger deux jours de classe". Anne Brugnera, adjointe à l'éducation, nous a confié aujourd'hui avoir songé à cette possibilité, retenue par la Ville de Paris. Mais, "les conseils d'école ont voté contre l'an dernier", dit-elle.

“Des activités occupationnelles plutôt qu’éducatives”

S'il reconnaît que le taux d'encadrement "est plutôt bon", le vice-président du conseil régional regrette de ne pas avoir d'indication sur le contenu des activités proposées. Une incertitude qui dénote, pense-t-il, l'absence de réflexion sur "la mise en place d'un véritable projet éducatif de territoire". "On est dans un jeu de pousse-pousse des 45 minutes de périscolaire quotidiennes". Selon lui, seront proposées "des activités occupationnelles plutôt qu'éducatives". Au nom de la justice sociale et de l'accès à tous à la culture et aux pratiques artistiques, Philippe Meirieu souhaiterait la gratuité de ces activités périscolaires. "

"Et je serais surpris que l’Éducation nationale la valide telle quelle", nous a-t-il confié. " :noellaugh:

Touchant de naïveté...

" Elle vise à "satisfaire une partie de la population, des cadres moyens et supérieurs qui pourront prendre des RTT et allonger leur week-end" "

En somme, le nouvel électorat du PS.

" Selon lui, seront proposées "des activités occupationnelles plutôt qu'éducatives" "

:albert:

Posté(e)

Je viens de vérifier sur mes arrêtés d'affectation d'avant 2008 (je bossais en semaine à 4 jours, dans le Rhône, avec rattrapage sur les vacances) : nous étions nommés au 1er septembre, même si la rentrée était en août. En gros, l'administration ne s'embêtait pas avec ces quelques jours. Je me demande comment ça peut être légal, et pourquoi personne ne disait rien. Que se serait-il passé en cas d'accident pour un enseignant ou pour un élève sous la responsabilité d'un enseignant pas encore officiellement affecté sur le poste (et donc officiellement affecté sur une autre école jusqu'au 31 août)?

C'est bien ce qui me semblait. Et on peut se poser la question : si un instit se blessait au boulot en août avant que son affectation ne soit arrivée, qu'est-ce qui se passait ? Heureusement qu'on n'a pas un métier dangereux... Pour les élèves, il y a une assurance d'établissement, donc je ne pense pas que ça ne change quoique ce soit...

Enfin bon, ça c'était avant...

Posté(e)

Je viens de vérifier sur mes arrêtés d'affectation d'avant 2008 (je bossais en semaine à 4 jours, dans le Rhône, avec rattrapage sur les vacances) : nous étions nommés au 1er septembre, même si la rentrée était en août. En gros, l'administration ne s'embêtait pas avec ces quelques jours. Je me demande comment ça peut être légal, et pourquoi personne ne disait rien. Que se serait-il passé en cas d'accident pour un enseignant ou pour un élève sous la responsabilité d'un enseignant pas encore officiellement affecté sur le poste (et donc officiellement affecté sur une autre école jusqu'au 31 août)?

Rien : l'IEN aurait établi un certificat précisant la nécessité ou l'autorisation de présence ce jour-là, tout comme on peut être couvert en partant de l'école à 18h et en ayant un accident sur le retour, notre métier pouvant nous contraindre à rester après la classe pour préparer/corriger.

T'as vu ça où ? Un certificat de présence ? Le droit du travail ne fonctionne pas sur "des autorisations de présence" à posteriori. Le trajet de travail est reconnu par le droit du travail. Le travail avant prise de fonction, non.

Posté(e)

Juste en passant, j'ai beaucoup aimé l'interview de la nana du SNES diffusée sur France info hier : elle expliquait dedans à quel point il était inadmissible que les enseignants du second degré reprennent en août : ils avaient besoin de la totalité de leurs vacances vu la charge de travail qu'ils avaient, alors que les enseignants du premier degré, eux, avaient une charge de travail bien moins importante pour préparer la rentrée, et eux pouvaient donc rentrer sans problème en août !

Comment dire... j'en suis rester baba !!!

Tu peux la retrouver et la publier... Parce que ça m'intéresse.

N.B : c'est sérieux, je ne mets pas sa parole en doute mais ça m'intéresse vraiment.

Posté(e)

Dans le second degré, ils n'ont rien a préparer pas de classe, pas de cahier, pas d'étiquettes, pas de classeur... Moi je passe 2 jours en juillet pour ranger ma classe et 2 ou 3 jours en août pour préparer la rentrée 5 jours gratuits.... Je n'en peux plus de ce métier, des mensonges de tout le monde, c'est insupportable. Les avantages de ce métier diminuent vitesse grand v

On dirait les propos du bar du coin... Si on veut que notre boulot soit reconnu, je ne vois pas en quoi ça aide de dénigrer celui des autres.

Surtout que les profs de secondaire (collège) que j'ai dans mon entourage sont loin d'être des feignasses et passent bien plus de temps sur leur lieu de travail que leurs 18h hebdomadaires (et ne sont pas payés en sus hormis l'isoe).

C'est vraiment un métier que je ne ferai pas, et loin de moi que ce soit des feignants.

Je veux bien qu'on m'explique par contre ce que feraient des profs du secondaire avant la pré rentrée dans leurs établissements qu'il ne puisse pas faire chez eux (donc pas progressions et compagnie) : pas de cahiers à préparer, de commande à ranger, de listes d'élèves à se repartir, de classe à ranger...

Vraiment pas par mauvaise volonté je vois pas du tout ce qui les empêche de venir à leur établissement pour la première fois de l'année scolaire le jour de la pré rentrée, alors que je connais très peu de PE capables de ne pas venir dans leur classe pendant les vacances.

dans mon college chacun a sa classe, les classes sont videes et nettoyees chaque ete, il faut refaire l'arrangement de la classe, les affichages... oui on prepare aussi dans le second degre des choses, les prof de francais se font l'inventaire de toutes les series de livres, par exemple, le matos de sciences, des commandes aussi, se calent les sorties et les reajustements de reglement interieur se font aussi, de classes ( car oui ce sont les profs qui font les classes en juillet, et repartir 250 eleves de chaque niveau en se mettant d'accord entre plus de 80 adultes ben ça prend un certains temps...

Posté(e)
dans mon college chacun a sa classe, les classes sont videes et nettoyees chaque ete, il faut refaire l'arrangement de la classe, les affichages... oui on prepare aussi dans le second degre des choses, les prof de francais se font l'inventaire de toutes les series de livres, par exemple, le matos de sciences, des commandes aussi, se calent les sorties et les reajustements de reglement interieur se font aussi, de classes ( car oui ce sont les profs qui font les classes en juillet, et repartir 250 eleves de chaque niveau en se mettant d'accord entre plus de 80 adultes ben ça prend un certains temps...

Je te remercie, je pensais pas qu'ils faisaient les classes notamment (je pensais que c'était le proviseur et son adjoint qui les faisaient).

Après pour le côté ils ont chacun leur classe, là encore une fois "à priori", je trouve ça bof car ça signifie que ce sont les élèves qui doivent tout le temps bouger. Et que je pense que certains enseignants du secondaire oublient un peu trop les élèves.

Je rejoins je ne sais plus qui (désolée) sur les horaires : ma filleule est en 6ème, sa prof de français part en congé maternité. Deux semaines sans personne, puis vient quelqu'un qui dit aux enfants qu'elle habite loin (au final elle habite à 50 km, alors certes c'est pas à côté mais ça se fait). Et du coup pour cette prof en plein mois d'avril, on change tout l'emploi du temps des enfants pour regrouper les cours de la remplaçante et qu'elle ait moins de trajets, cela une semaine avant les vacances.

Au final pour arranger cette dame (que sincèrement je comprends d'un côté c'est pas cool la route) les petits sixièmes se tapent une journée du lundi de 8 heures de cours (avec une heure d'arts visuels, le reste c'est uniquement des matières "lourdes" : français / maths / histoire géo / anglais) avec une pause de 28 minutes de sonnerie à sonnerie. Du coup en plus ils mangent à peine !

Et c'est même pas fini ! Au final ça faisait trop de route à cette dame qui après les vacances leur a annoncé qu'ils auraient une autre remplaçante la semaine prochaine. Mais bon, on leur a déjà annoncé que quand même, ils allaient pas encore changer l'emploi du temps, qu'il n'y avait plus beaucoup de temps d'ici la fin de l'année, donc qu'ils restaient comme ça.

Ca me paraît juste délirant, j'ai même eu du mal à croire ma filleule tellement ça me paraissait dingue cette histoire.

Après je le redis, j'admire ce métier (surtout en collège) et je voudrai vraiment pas le faire. Tant mieux pour eux qu'ils arrivent à défendre leurs conditions de travail comme ça, mais bon je trouve que c'est vraiment pas le même métier, et qu'il faudrait quand même vraiment un ministre qui impose la fin de tous ces arrangements qui vont contre les élèves (mais c'est pas demain la veille puisque le secondaire se mobilisera en masse et que ça passera pas).

Posté(e)

Dans le second degré, ils n'ont rien a préparer pas de classe, pas de cahier, pas d'étiquettes, pas de classeur... Moi je passe 2 jours en juillet pour ranger ma classe et 2 ou 3 jours en août pour préparer la rentrée 5 jours gratuits.... Je n'en peux plus de ce métier, des mensonges de tout le monde, c'est insupportable. Les avantages de ce métier diminuent vitesse grand v

Non c'est sûr les profs du second degré ne glandent rien avant le 1.09 c'est bien connu ! Il faut arrêter cette guéguerre stérile , c'est pas parce que ils n'ont pas de classe en tant que lieu à gérer qu'ils ne préparent rien avant cette date !!! Ils ne sont peut-être pas dans leurs établissements avant comme nous (et de toute façon ça leur est interdit) mais ils doivent bien bosser en amont aussi !!!

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