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Revue de presse sur les rythmes II


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Posté(e)

Reçu une jolie lettre des adjoints de ma ville. En gros, on garde les horaires de cette année mais certaines écoles au sein de la même ville pourront expérimenter avec une aprèm libérée ou travailler le samedi. Il va faire bon être remplaçant...

Et le petit plus : il y a un représentant du snuipp dans l'équipe... Je me demande si on peut compter sur lui avec le porte-voix devant la mairie.

Posté(e)

Cette "libération" d'un après-midi très certainement le vendredi, va à l'encontre d'une des préconisations de l'académie de médecine que beaucoup de "monde" semble avoir oublié : à savoir le "long" week-end qui faisait que selon le rapport la remise au boulot de la clientèle ne se faisait souvent que le ...mardi. Mais l'intérèdeszenfants doit en passer par là... A ce rythme-là, quatre semaines de vacances d'été seulement seront très largement suffisante, nos clients se seront reposés tout au long de l'année...

Comme disait l'Autre : "va savoir" et... "vous n'êtes pas obligé de me croire"... ajoutait un chroniqueur à la radio...

JBB.

Posté(e)

Cette "libération" d'un après-midi très certainement le vendredi, va à l'encontre d'une des préconisations de l'académie de médecine que beaucoup de "monde" semble avoir oublié : à savoir le "long" week-end qui faisait que selon le rapport la remise au boulot de la clientèle ne se faisait souvent que le ...mardi. Mais l'intérèdeszenfants doit en passer par là... A ce rythme-là, quatre semaines de vacances d'été seulement seront très largement suffisante, nos clients se seront reposés tout au long de l'année...

Comme disait l'Autre : "va savoir" et... "vous n'êtes pas obligé de me croire"... ajoutait un chroniqueur à la radio...

JBB.

L'essentiel, c'est que la réforme des rythmes scolaires périscolaires se passe bien comme à Pau.

Posté(e)

Les votes, même chez les Atsem, s'annoncent très partagés la semaine prochaine en conseil d'école. Mais selon nos informations, le ministère laissera de toutes façons le dernier mot aux recteurs. Ils ont le pouvoir d'imposer aux écoles, même celles qui ont voté contre, les nouveaux horaires choisis par la ville (voir la nota bene publiée ci dessous). La concertation se réduirait alors à une simple formalité. "

Faux en ce qui concerne l'assouplissement

- si un acteur (école ou maire) souhaite changer d'organisation du temps scolaire mais n'obtient pas l'accord de l'autre acteur, on en reste à l'organisation arrêtée en CDEN ;

Posté(e)

Cette "libération" d'un après-midi très certainement le vendredi, va à l'encontre d'une des préconisations de l'académie de médecine que beaucoup de "monde" semble avoir oublié : à savoir le "long" week-end qui faisait que selon le rapport la remise au boulot de la clientèle ne se faisait souvent que le ...mardi. Mais l'intérèdeszenfants doit en passer par là... A ce rythme-là, quatre semaines de vacances d'été seulement seront très largement suffisante, nos clients se seront reposés tout au long de l'année...

Comme disait l'Autre : "va savoir" et... "vous n'êtes pas obligé de me croire"... ajoutait un chroniqueur à la radio...

JBB.

L'essentiel, c'est que la réforme des rythmes scolaires périscolaires se passe bien comme à Pau.

A Pau, comme partout en France, on adapte les horaires d'enseignements au point central de cette réforme : les activités périscolaires... Le temps de classe, le travail des enseignants passent après ces activités. Il a fallu arriver en 2014, pour enfin trouver le noeud de la construction d'un enfant, de sa réussite future, de son épanouissement, à savoir les activités périscolaires. La France entière est en train de construire les horaires de classe de ses enfants autour du périscolaire. Chaque jour un peu plus, on s'enfonce dans la folie et l'irresponsabilité. C'est effrayant...

Posté(e)

Cette "libération" d'un après-midi très certainement le vendredi, va à l'encontre d'une des préconisations de l'académie de médecine que beaucoup de "monde" semble avoir oublié : à savoir le "long" week-end qui faisait que selon le rapport la remise au boulot de la clientèle ne se faisait souvent que le ...mardi. Mais l'intérèdeszenfants doit en passer par là... A ce rythme-là, quatre semaines de vacances d'été seulement seront très largement suffisante, nos clients se seront reposés tout au long de l'année...

Comme disait l'Autre : "va savoir" et... "vous n'êtes pas obligé de me croire"... ajoutait un chroniqueur à la radio...

JBB.

L'essentiel, c'est que la réforme des rythmes scolaires périscolaires se passe bien comme à Pau.

A Pau, comme partout en France, on adapte les horaires d'enseignements au point central de cette réforme : les activités périscolaires... Le temps de classe, le travail des enseignants passent après ces activités. Il a fallu arriver en 2014, pour enfin trouver le noeud de la construction d'un enfant, de sa réussite future, de son épanouissement, à savoir les activités périscolaires. La France entière est en train de construire les horaires de classe de ses enfants autour du périscolaire. Chaque jour un peu plus, on s'enfonce dans la folie et l'irresponsabilité. C'est effrayant...

Je n'avais pas pensé au problème de cette façon et c'est hélas très vrai !

Posté(e)

Le pyromane en chef se plaint que ça sent le roussi:

https://flachatfcpe.wordpress.com/2014/05/22/lettre-de-la-fcpe-nationale-au-ministre-de-leducation-m-hamon-du-210514/

Monsieur le Ministre, des éclaircissements sont indispensables. Aussi, la FCPE

vous demande de bien vouloir lui confirmer, ainsi qu’aux recteurs, que l’objet de

ce décret n’est en aucun cas de permettre que des villes renoncent à construire

un projet cohérent d’organisation du temps pour les enfants, ou à oeuvrer à une

meilleure articulation des temps scolaire et périscolaire dans la journée et la

semaine.

Dans l’attente d’une réponse très rapide de votre part, vu l’urgence de la situation

et les délais très courts, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’assurance

de notre parfaite considération.

Paul RAOULT, Président de la FCPE

Posté(e)

Le pyromane en chef se plaint que ça sent le roussi:

https://flachatfcpe.wordpress.com/2014/05/22/lettre-de-la-fcpe-nationale-au-ministre-de-leducation-m-hamon-du-210514/

Monsieur le Ministre, des éclaircissements sont indispensables. Aussi, la FCPE

vous demande de bien vouloir lui confirmer, ainsi qu’aux recteurs, que l’objet de

ce décret n’est en aucun cas de permettre que des villes renoncent à construire

un projet cohérent d’organisation du temps pour les enfants, ou à oeuvrer à une

meilleure articulation des temps scolaire et périscolaire dans la journée et la

semaine.

Dans l’attente d’une réponse très rapide de votre part, vu l’urgence de la situation

et les délais très courts, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’assurance

de notre parfaite considération.

Paul RAOULT, Président de la FCPE

Perso, j'aime surtout ce passage :

Le décret du 24 janvier 2013 est la première pierre vers une Ecole refondée,

bienveillante envers les enfants. La FCPE s’est engagée très clairement dans

cette réforme et a milité très activement pour son application dans les conditions

les plus bénéfiques pour les enfants.

Bah oui, jusqu'ici, les méchants PE n'étaient pas bienveillants avec les enfants chéris, et la réforme allait les mettre au pas.

Posté(e)

Le Monde

24/05/14

http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/05/23/benoit-hamon-un-moratoire-s-impose_4424568_3232.html

Par Jean-Michel Fourgous (Maire (UMP) d'Elancourt (Yvelines); coordinateur du collectif des maires contre la réforme des rythmes scolaires)

Rythmes scolaires : "Benoît Hamon, un moratoire s'impose"

"Enseignants démotivés, enfants fatigués, parents désabusés, maires irrités : rarement une réforme comme celle des rythmes scolaires n'avait autant divisé les acteurs de l'éducation. Et les récentes déclarations de Benoît Hamon, parlant d'« assouplissement » et d'« apaisement », n'y font rien. Face à un discours marketing vantant « les immenses bénéfices de la réforme », les maires sont plus que jamais inquiets. Inquiets et en colère.

Ils s'alarment de l'effet ciseau, l’État transférant aux collectivités toujours plus de charges avec toujours moins de moyens. Mais ils se préoccupent également d'une dégradation des relations entre l’État et les collectivités. Vincent Peillon fustigeait déjà « la petite délinquance civile » des maires refusant d'appliquer une réforme mal ficelée et non financée. Quant à Benoît Hamon, il estime qu'« un certain nombre de maires ont fait de la question des rythmes un objet idéologique au détriment de l'enfant ».

[...] Hélas, la réforme des rythmes scolaires, née de contingences financières et de blocages syndicaux, s'est beaucoup éloignée de ces préconisations. Ainsi, dès le départ, cette réforme était mal engagée. Le caractère cassant de M. Peillon a fait le reste, jusqu'à l'échec que l'on connaît… Le nouveau ministre, M. Hamon, s'est employé à déminer ce dossier, quitte à dénaturer l'esprit de la réforme. Impopulaire, fragilisé par les élections municipales, le gouvernement est trop faible pour reculer, alors que la sagesse commande de tout remettre à plat.

Je me bats avec énergie et détermination contre cette réforme qui s'est éloignée de l'intérêt de l'enfant au profit de l'intérêt politique. Le décret Hamon n'a fait qu'amplifier cette situation. Je suis surpris d'entendre le ministre de l'éducation nationale parler de succès pour les communes qui ont fait le choix d'appliquer cette réforme dès la rentrée 2013. Il n'est jamais bon de travestir les chiffres. Il est faux d'affirmer que 94 % des maires sont favorables à la réforme des rythmes scolaires, comme le clame Benoît Hamon : ils ont seulement transmis un document administratif obligatoire.

Pourquoi ne pas tenir compte des avis du Conseil supérieur de l'éducation nationale et de la mission sénatoriale sur les rythmes scolaires qui ont massivement rejeté ce décret ? Pourquoi ne pas croire en la bonne foi des maires, toutes tendances confondues, lorsqu'ils font part des difficultés qu'ils rencontrent dans la mise en place ce dispositif ? Pourquoi rester sourd aux appels de l'Association des maires de France qui souligne la nécessite de compenser les dépenses nouvelles à hauteur d'un milliard d'euros ? Pourquoi ne pas écouter le désarroi et la colère des parents d'élèves, des enseignants, des animateurs, comme, par exemple, à Trappes (Yvelines), dans la propre commune du ministre de l'éducation nationale ? Pourquoi ne pas entendre les chronobiologistes qui dénoncent un nombre d'heures de cours trop élevé et des week-ends trop longs qui risquent d'amplifier la désynchronisation des enfants ?

Aujourd'hui, personne ne défend vraiment cette réforme telle qu'elle existe. Il est temps d'ouvrir une réelle concertation avec l'ensemble des acteurs de terrain. Les différents collectifs d'élus et de parents d'élèves demandent une étude d'impact pédagogique et financière réalisée sur les expérimentations des communes ayant mis en place l'organisation des 4,5 jours. Un moratoire est nécessaire à plus d'un titre. Il doit permettre à l'ensemble des élus d'établir des budgets qui correspondent à la situation économique du pays. L'intérêt de l'enfant et la refonte de notre système éducatif doivent être les objectifs principaux. "

Posté(e)

Il y a des passages très bizarres dans cette déclaration :

"Enseignants démotivés, enfants fatigués, parents désabusés, maires irrités : rarement une réforme comme celle des rythmes scolaires n'avait autant divisé les acteurs de l'éducation.

Au contraire, rarement il n'y a eu un tel consensus !

Hélas, la réforme des rythmes scolaires, née de contingences financières et de blocages syndicaux, s'est beaucoup éloignée de ces préconisations.

:noelblush: Ah bon ?

Posté(e)

Le Ministère, comme les médias et certains syndicats ont menti et mentent depuis le début ! Un PE sain d'esprit sait très bien que cette réforme est nullissime, coûteuse, nocive même...Comment a t-on pu se faire avoir à ce point, ça reste un mystère....

Posté(e)
Baillargues : L’école de musique a joué sa dernière partition jeudi
ÈVE-MARIE LOBRIAUT
24/05/2014, 06 h 00
frere-jacques-joue-en-mode-mineur-par-le
“Frère Jacques” joué en mode mineur par le collectif de soutien, devant la salle du conseil. (E-M.L.)

Les élus de la majorité ont voté sa fermeture en conseil municipal.

À Baillargues, les élus ont, semble-t-il, trouvé la solution miracle. Pour financer la mise en place de la réforme des rythmes scolaires à moindre coût (qui devrait - le maire a utilisé le conditionnel - s’appliquer ici dès la rentrée prochaine), ils ont décidé de fermer l’école municipale de musique. Aucun maire alentour n’y avait pour l’heure songé... Baillargues sera peut-être précurseur.

Les élus de la majorité sont "pragmatiques". Ils l’ont dit et répété jeudi soir lors du conseil municipal. À ce titre, ils ont regardé les chiffres, avec une logique implacable.

"Un budget à mettre en rapport avec celui de la réforme des rythmes scolaires"

Thierry Perrier, élu à la com’

"Le coût de l’école de musique, sur un an, précisait Thierry Perrier, chargé de la communication, s’élève environ à 165 700 € pour 112 élèves (...) Le budget consacré à ce service facultatif est à mettre en rapport avec celui qui sera consacrée à la mise en œuvre, obligatoire à ce jour, de la réforme des rythmes scolaires qui concerne 700 enfants. Ce montant est évalué à 180 000€."

Inutile d’avoir recours à une calculatrice pour prendre la mesure de "l’opportunité de maintenir ce service municipal facultatif".

À partir de là, rien n’y a fait. Ni la manifestation musicale et chantée d’une centaine de personnes en préambule du conseil (qui se sont vues fermer les rideaux de la salle du conseil sous le nez), ni les arguments de l’opposition.

Les élus de la liste J’M Baillargues ont tenté une attaque frontale. "Vous vous apprêtez à commettre un acte lourd de sens, grave... Les Baillarguois ne vous pardonneront pas", lançait Stéphane Vidal, qui s’est lourdement écrasé contre un rocher de condescendance. "Et bien proposez-nous des solutions monsieur Vidal", a rétorqué Jean-Luc Meissonnier.

Les élus d’Ensemble pour Baillargues ont opté pour une autre stratégie : mettre la majorité face à ses contradictions.

"Le 16 avril dernier, vous nous avez proposé un budget à l’équilibre avec l’existant plus l’investissement, en prenant compte de la réforme des rythmes scolaires (...) Vous n’avez jamais évoqué de quelconques mesures d’économies nécessaires", précisait Aurélie Armand. "La décision semble brutale. Donnons-nous du temps pour rassembler tout le monde et trouver une solution qui correspond aux besoins." Proposition rejetée par Thierry Perrier : "On s’est mal compris ; on n’a pas décidé cela en un mois (...) Aujourd’hui, nous n’avons plus le temps. C’est soit ce soir, soit on en reprend pour 10 ans."

Par 23 voix contre 6 (l’ensemble de l’opposition), le conseil a acté la fermeture, à la rentrée, de l’école de musique.

Reste des élèves sur le carreau, auxquels aucune proposition n’a été faite, si ce n’est l’évocation de la pertinence d’intercommunaliser ce service. Quatre professeurs non titulaires dont le contrat se termine fin juin et trois professeurs à temps non complet auxquels il a été proposé de faire de l’éveil musical dans le cadre des temps d’activités périscolaires... que le maire a promis gratuits.

Purée, mazis jusqu'où vony-ils aller ???? :scratch::scratch::scratch::devil::devil:
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