Zarko Posté(e) 24 mai 2014 Posté(e) 24 mai 2014 Oui nous sommes des agneaux ! Quelle profession accepterait de venir bosser 36 matinées supplémentaires, d'avoir des horaires ã la con, de voir de l'argent jeté par les fenêtres pour, au final absolument aucun avantage ni même pour ses clients !!! On est fans un cauchemar !Perso je n'accepterai pas d'être l'agneau sacrifié au nom d'une croyance si stupide!
waleguen Posté(e) 24 mai 2014 Posté(e) 24 mai 2014 Je ne sais même pas s'ils pensent à tout ça, et nous devenons tellement moutons qu'il n'y a pas de raisons qu'ils se gênent ! J'espère tout de même croire qu'il y a quelqu'un qui pense au ministère... sinon ça fait peur...
nola Posté(e) 24 mai 2014 Posté(e) 24 mai 2014 Rappelons que le SGEN avait voté le décret Darcos (le Se s'était courageusement abstenu), puis le décret Peillon. En fait personne ne se souvient quand est-ce qu'ils ont voté contre un gouvernement. Les résultats sont là: http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/05/23052014Article635364072161018931.aspx A croire les 12 000 professeurs des écoles qui ont participé au sondage du Sgen Cfdt, leur métier d’enseignant est épuisant. 97% se déclarent fatigués. Quelques question précises donnent à penser que ce ne sont pas des déclarations légères. Ainsi la grande majorité des professeurs des écoles déjeunent sur le pouce et travaillent durant le déjeuner. Mais cette fatigue est aussi une lassitude devant la hiérarchie et les réformes à l’image de ce que déclarent aussi les enseignants sondés par le Se-Unsa. Bien peu d’enseignants considèrent leur IEN comme un appui ou comme un élément dynamisant. D’ailleurs en cas de problème seulement 27% se tourneraient vers lui alors que 66% s’appuient sur des collègues. Les professeurs des écoles interrogés par le Snes marquent eux aussi leur hostilité aux réformes. 68% ne voient pas la réforme des rythmes comme une amélioration. 57% estiment qu’elle les obligera à travailler moins bien. Ces enseignants décrivent aussi un système qui se dégrade. 42% d’entre eux souhaite changer de mission ou d’employeur. Edit: l'enquête complète est ici: http://www.cfdt.fr/portail/sgen/boite-a-outils/la-boutique-du-sgen-cfdt/enquete-sur-les-conditions-de-travail-premier-degre-la-synthese-des-donnees-chiffrees-prod_202872 On sent effectivement un soutien massif pour la réforme des rythmes: 7,4% de convaincus...
Goëllette Posté(e) 25 mai 2014 Posté(e) 25 mai 2014 Je ne sais même pas s'ils pensent à tout ça, et nous devenons tellement moutons qu'il n'y a pas de raisons qu'ils se gênent ! J'espère tout de même croire qu'il y a quelqu'un qui pense au ministère... sinon ça fait peur... Oui, ils pensent ... aux économies qu'ils peuvent faire, à notre statut qu'ils veulent casser, ... On sent effectivement un soutien massif pour la réforme des rythmes: 7,4% de convaincus... Et pourtant, on l'impose quand même ! Quelle marque de respect et de démocratie !
Sarri Posté(e) 25 mai 2014 Posté(e) 25 mai 2014 Je ne sais même pas s'ils pensent à tout ça, et nous devenons tellement moutons qu'il n'y a pas de raisons qu'ils se gênent ! J'espère tout de même croire qu'il y a quelqu'un qui pense au ministère... sinon ça fait peur... Reste à savoir à quoi il(s) pense(nt)?
Zarko Posté(e) 25 mai 2014 Posté(e) 25 mai 2014 Rythmes scolaires : le décret Hamon a-t-il ouvert la boîte de Pandore ? LE MONDE | 24.05.2014 à 11h08 • Mis à jour le 24.05.2014 à 12h30 Certaines ne cachent pas leur enthousiasme, d'autres se perdent dans les justifications. Dans les villes candidates à un « assouplissement » de la réforme des rythmes scolaires, comme le permet pour trois ans de « décret Hamon », le soulagement se fait entendre, même si l'embarras demeure. « Quand le ministre de l'éducation a proposé, début mai, de regrouper les activités périscolaires sur une demi-journée, on a sauté sur l'occasion », confie Christian Demuynck, maire (UMP) de Neuilly-Plaisance (Seine-Saint-Denis), qui lâche : « On avait beaucoup travaillé, en amont, sur l'hypothèse des trois quarts d'heure d'ateliers par jour, puis de deux plages hebdomadaires de 1 h 30, mais personne n'était vraiment satisfait… Et je ne vois toujours pas quelle solution pourrait satisfaire tout le monde ! Aujourd'hui, on sait bien qu'on écorche un peu le fond de la réforme, mais on atteint un compromis. »Avec un retour à cinq matinées d'école par semaine, contre un après-midi entier consacré au périscolaire. Le décret complémentaire du 7 mai a beau avoir été pensé pour les 6 % de communes qui, quatre mois avant la rentrée, n'avaient pas pu – ou voulu – rendre leur projet d'emploi du temps, rien n'empêche, a priori, que d'autres viennent grossir leurs rangs. Ainsi en a décidé Lyon, troisième plus grande ville de France : à compter de septembre, ses 34 700 élèves regagneront les bancs de l'école le mercredi et termineront leur semaine de cours le vendredi midi. Suivront trois heures d'ateliers péri... Bravo les "penseurs" !!!
Paul Getty Posté(e) 25 mai 2014 Posté(e) 25 mai 2014 Rappelons que le SGEN avait voté le décret Darcos (le Se s'était courageusement abstenu), puis le décret Peillon. En fait personne ne se souvient quand est-ce qu'ils ont voté contre un gouvernement. Les résultats sont là: http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/05/23052014Article635364072161018931.aspx A croire les 12 000 professeurs des écoles qui ont participé au sondage du Sgen Cfdt, leur métier d’enseignant est épuisant. 97% se déclarent fatigués. Quelques question précises donnent à penser que ce ne sont pas des déclarations légères. Ainsi la grande majorité des professeurs des écoles déjeunent sur le pouce et travaillent durant le déjeuner. Mais cette fatigue est aussi une lassitude devant la hiérarchie et les réformes à l’image de ce que déclarent aussi les enseignants sondés par le Se-Unsa. Bien peu d’enseignants considèrent leur IEN comme un appui ou comme un élément dynamisant. D’ailleurs en cas de problème seulement 27% se tourneraient vers lui alors que 66% s’appuient sur des collègues. Les professeurs des écoles interrogés par le Snes marquent eux aussi leur hostilité aux réformes. 68% ne voient pas la réforme des rythmes comme une amélioration. 57% estiment qu’elle les obligera à travailler moins bien. Ces enseignants décrivent aussi un système qui se dégrade. 42% d’entre eux souhaite changer de mission ou d’employeur. Edit: l'enquête complète est ici: http://www.cfdt.fr/portail/sgen/boite-a-outils/la-boutique-du-sgen-cfdt/enquete-sur-les-conditions-de-travail-premier-degre-la-synthese-des-donnees-chiffrees-prod_202872 On sent effectivement un soutien massif pour la réforme des rythmes: 7,4% de convaincus... Pour ce qui est de changer d'employeur, c'est sur les rails, pas de problème, les régions nous attendent...
Zarko Posté(e) 25 mai 2014 Posté(e) 25 mai 2014 Hamon territorialise l’Ecole de la République françois cocqgouvernementparti de gauchepeillonréformetravail Vendredi 25 Avril 2014 Le Parti de Gauche - François Cocq, Secrétaire général du Parti de Gauche Crédit photo photosdegauche.fr (david_ammar) Avec le décret sur les rythmes scolaires de Vincent Peillon, on croyait avoir tout vu en matière de dislocation façon puzzle de l’Ecole de la République. Mais voilà que dans un entretien au Monde daté du 26 avril, Benoît Hamon relève le gant en annonçant « assouplir pour s’adapter aux expérimentations ». Non content d’entériner la réforme de son prédécesseur, Benoît Hamon propose plus de différenciations encore entre les territoires et renforce les inégalités entre les élèves, les familles et les territoires ! Demi-journées au choix, regroupement possible des activités périscolaires sur une seule demi-journée, Benoît Hamon fait comme si de telles décisions étaient indépendantes des moyens, des contenus et des savoirs et préfère les déléguer à des projets éducatifs locaux ! Pire, en permettant l’allongement de l’année scolaire à la carte, en rendant variable le nombre d’heures hebdomadaires de cours, Benoît Hamon applique à l’Ecole la flexibilité libérale du temps de travail en annualisant les heures ! Le Parti de Gauche dénonce cette volatilisation du cadre républicain organisée à tous les niveaux par le gouvernement. L’Ecole de la République doit rester nationale et pour nécessaire que soit une réforme des rythmes scolaires, le décret Peillon-Hamon doit être abrogé, négocié et réécrit. François Cocq, Secrétaire général du Parti de Gauche Co-auteur de L’école du peuple aux éditions Bruno Leprince (janvier 2012) et Hollande, la République pour cible aux éditions Bruno Leprince (avril 2014 - See more at: http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/hamon-territorialise-ecole-la-republique-28004#sthash.6QUkyzZd.dpuf ACTU COMMUNIQUÉS AGENDA PHOTOS VIDÉOS DANS LA PRESSE Formulaire de recherche Rythmes scolaires : une seule issue, l’abrogation du décret -A+A Le gouvernement a publié Jeudi 8 Mai le décret Hamon dit « d’assouplissement » des rythmes scolaires. Loin de répondre à la moindre des revendications des personnels, ce texte confirme et aggrave les principales dispositions du décret Peillon, à commencer par le projet éducatif territorial (PEDT). Le NPA s’oppose résolument aux PEDT, à toute intrusion des communes dans l’organisation du temps scolaire. Le décret sur les rythmes scolaires ne peut mener qu’à la flexibilité et à l’explosion des inégalités, il n’est ni amendable, ni négociable, il doit être purement et simplement abrogé. Dans la pratique, face à l’opposition quasi-unanime des enseignants et des parents, le gouvernement et son ministre Hamon poursuivent un objectif prioritaire : sécuriser et généraliser la mise en œuvre à la rentrée 2014 du décret Peillon sur les rythmes scolaires. Pire, le décret Hamon complète la « réforme des rythmes » en autorisant des expérimentations qui accentueraient la logique de désorganisation et de territorialisation de l’école du décret Peillon. Outre des horaires à géométrie très variable selon les communes voire les écoles, Benoît Hamon confirme définitivement le rôle clé dévolu aux PEDT, véritable machine de guerre contre le cadre national de l’école, des programmes et des statuts, en multipliant les mesures visant à inciter toutes les communes à en élaborer un. À l’évidence, les enseignants et les parents sont hostiles au décret sur les rythmes scolaires, le rejet par les syndicats (SNUIPP, FO, CGT, SUD) du décret dans les instances consultatives en est une expression. En ne tenant nullement compte de ce vote, après une intense phase de « concertations », le gouvernement indique la fonction du « dialogue social » : l’aider à avancer sur ses propres objectifs. Réactiver la mobilisation implique de s’organiser pour que cesse toute « concertation » (comités national ou départemental) visant à le mettre en œuvre, pour que se réalise l’unité des enseignants, des parents et des syndicats pour l’abrogation de ce décret. Au-delà, c’est toute la politique scolaire du gouvernement Hollande-Valls-Hamon qui est en cause. À tous les niveaux, il s’agit de remodeler l’enseignement public, de le territorialiser et d’en diminuer les coûts, une logique qui ne peut qu’être exacerbée par le pacte de responsabilité. Outre les « rythmes » et la réforme des ZEP, les pires menaces pèsent également sur le maintien de programmes nationaux ainsi que sur le statut des enseignants du secondaire. Y mettre un coup d’arrêt nécessite une mobilisation, que se réalise l’unité, ce qui est inséparable du combat à mener pour la rupture des « concertations » des syndicats (notamment la FSU) avec le ministre. C’est de cette manière qu’il sera possible d’infliger une défaite décisive au gouvernement, à même de remettre en cause l’ensemble de sa politique, à commencer par le pacte de responsabilité. Montreuil, le 12 mai 2014
Zarko Posté(e) 25 mai 2014 Posté(e) 25 mai 2014 Paris, le 22 mai 2014 /COMMUNIQUE DE PRESSE / COMMUNIQUE DE PRESSE Réforme des rythmes scolaires : l'AMF demande un véritable assouplissement du calendrier et des modalités Réunie en Bureau, ce jour, l’AMF fait part à nouveau des fortes inquiétudes des élus sur les conditions de mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2014 et sur son financement, dans un contexte budgétaire plus que contraint. En effet, beaucoup d’incertitudes demeurent après le Conseil de ministres du 7 mai qui a prolongé d’un an le fonds d’amorçage et acté quelques assouplissements. La réponse de l’Etat sur les aides financières reste insuffisante alors que le coût annuel de la réforme a été estimé à environ un milliard d’euros par l’AMF et par la mission d’information sur les rythmes scolaires du Sénat. Outre la préoccupation majeure du financement de la réforme, un certain nombre de maires ont fait remonter les problèmes de recrutement et de qualification des personnels d'encadrement, de taille des locaux, de la spécificité des écoles maternelles, de transports scolaires, avec pour craintes la peur de mal faire et le risque d’accroissement des inégalités territoriales. C’est ce qui ressort des premiers résultats de la consultation lancée par l’AMF auprès des 24 000 communes ayant une école. A l’unanimité, le Bureau de l’AMF a donc tenu à rappeler les principes suivants : la compétence de l’Etat en matière d’organisation du temps scolaire justifierait qu’il assume totalement ses responsabilités, et donc les conséquences de ses décisions ; les activités périscolaires sont une compétence non-obligatoire des communes. Il convient donc de laisser à celles-ci la plus grande liberté pour les organiser selon des modalités qu’elles définissent localement, en fonction des réalités du terrain. L’AMF est une association responsable qui défend avec vigueur, constance et ténacité les préoccupations et propositions des communes et intercommunalités, dans la seule logique de l’intérêt général, et en l’occurrence de l’intérêt de l’enfant. Aussi, prenant acte de la faible réponse de l’Etat sur les modalités financières, l’AMF alerte le Gouvernement sur les obstacles rencontrés par un certain nombre de communes en difficulté pour mettre en œuvre la réforme. Elle demande en conséquence un véritable assouplissement du calendrier et des modalités. Dans cette affaire, l’Etat doit assumer ses responsabilités, l’AMF ne pouvant pas accepter que soient mises à la charge des communes de nouvelles dépenses non compensées. Contact presse : Marie-Hélène GALIN Tél. 01 44 18 13 59mhgalin@amf.asso.fr Thomas OBERLE Tél. 01 44 18 51 91toberle@amf.asso.fr - See more at: http://www.amf.asso.fr/document/index.asp?DOC_N_ID=12641&TYPE_ACTU=1#sthash.vQfaYI9G.dpuf
nola Posté(e) 25 mai 2014 Posté(e) 25 mai 2014 Pour ce qui est de changer d'employeur, c'est sur les rails, pas de problème, les régions nous attendent... J'aurais plutôt dit les agglos ou pour nous, marseillais, la future métropole, mais force est de reconnaître que c'est un point de détail.
nola Posté(e) 27 mai 2014 Posté(e) 27 mai 2014 Pour ce qui est de changer d'employeur, c'est sur les rails, pas de problème, les régions nous attendent... Meuh, non. Qu'est-ce qui te fais dire ça? http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/05/26052014Article635366854587015257.aspx "Il faut trouver un mode d'évolution permanent qui permette au système de s'ajuster en continu. Cela implique de faire confiance à deux autres niveaux d'évolution : l'international et le local avec la déconcentration". C'est donc bien vers la territorialisation de l'éducation que vont les vœux d'A Boissinot. Je ne copie pas l'article en entier, ça risquerait de vous déprimer...
Paul Getty Posté(e) 27 mai 2014 Posté(e) 27 mai 2014 Oui, ils ne se cachent plus, ça va saigner... J'ai des copains Tos dans des collèges et lycées, ils sont passés soit au département, soit à la région depuis 2007, certains ont choisi la double-carrière et sur le terrain c'est la grosse m... (réorganisations, mise en concurrence des personnels, accroissement des pouvoirs des petits-chefs, primes de soumission, déprime des agents qu'on ballade de poste en poste sans se soucier de leurs formations initiales et de leur métier "d'avant", etc.). Ca fait peine à voir...
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