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Revue de presse sur les rythmes II


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http://www.midilibre.fr/2014/06/19/rythmes-scolaires-la-ville-choisit-le-vendredi,1010530.php


Rythmes scolaires : la ville de Nîmes choisit le vendredi après-midi


Les activités périscolaires seront regroupées en toute fin de semaine à Nîmes. Le projet doit encore être soumis au CDEN (Conseil départemental de l'éducation nationale) le 3 juillet. A la suite de l'annonce du maire de la ville, une manifestation, regroupant une centaine de personnes, s'est rassemblée devant la préfecture du Gard.


Douze jours après le délai fixé au 6 juin par le ministère de l'Éducation nationale, le maire de Nîmes a enfin livré le choix de la Ville sur l'application des nouveaux rythmes scolaires à la prochaine rentrée. Mercredi après-midi, face à la presse, accompagné de son adjointe déléguée à l'enseignement, Valérie Rouverand, Jean-Paul Fournier a ainsi indiqué que la formule retenue était celle du mercredi matin pour y loger la matinée de classe supplémentaire (ce qui était déjà prévu) avec un regroupement des activités périscolaires le vendredi après-midi, pendant trois heures, jusqu'à 16 h 30. Ce projet municipal devra toutefois être soumis le 3 juillet à l'avis du CDEN (Conseil départemental de l'éducation nationale).

La volonté municipale d'organiser une "concertation"
Concernant les délais du ministère dépassés, M. Fournier a assuré qu'ils étaient particulièrement difficiles à respecter, eu égard en particulier à la volonté municipale d'organiser une "concertation". 65 % des conseils d'école se sont ainsi prononcés (14 écoles ne l'ont pas encore fait). Dans le courrier que le maire a adressé au recteur, il précise que "les comptes rendus font état d'un avis favorable à 55,8 % à l'organisation de la semaine (...) permettant la libération d'une demi-journée en après-midi (...) pour les activités périscolaires". Puis, c'est "l'option de l'après-midi du vendredi (...) qui se retrouve le plus souvent citée".
Trois millions d'euros
Le maire a rappelé son opposition à la réforme et des votes dans ce sens lors des conseils municipaux du 14 décembre et du 17 mai. Jean-Paul Fournier met en avant le coût inhérent pour la Ville : "Trois millions d'euros", dont il faudrait soustraire 900 000 € d'aides de l'État la première année. La semaine augmentée à quatre jours et demi, avec cet ajout du mercredi matin, engendre par exemple un surcoût de fonctionnement de l'ordre de 800 000 €.
"Des activités de qualité"
Jean-Paul Fournier, maire
Par ailleurs, a précisé le maire, les activités périscolaires vont nécessiter "100 à 200 nouveaux animateurs". Sur le risque de défection le vendredi après-midi, avec notamment des parents qui pourraient être incités à débuter le week-end plus tôt, l'élue à l'enseignement prend position : "Si l'on met en place des activités de qualité, ils resteront." Enfin, il ressort de la conférence de presse que la question de la totale gratuité des activités pour les familles est encore sujette à réflexion.

  • Manifestation de l'intersyndicale : "On va les ramasser à la cuillère"

À l'appel d'une intersyndicale du corps enseignant, une centaine de personnes s'est rassemblée, mercredi, devant les grilles de la préfecture afin de dire leur opposition à la réforme des rythmes scolaires. L'assouplissement annoncé aggrave la situation, selon Jacqueline Beix (FO) : "On voit que ce n'est pas dans l'intérêt de l'enfant puisqu'on va se retrouver avec une journée de six heures si les activités périscolaires sont rassemblées le vendredi". "Une aberration, selon Olivier Dussert (SE-UNSA), car il n'y a pas un chronobiologiste qui défend cette position."
Une réforme qui inquiète Jean-Jacques Rochette, maire de Comps, ne disposant pas de "centre social et d'animateurs, le coût sera de 45 000 € avec les aides de l'État et 90 000 € ensuite, c'est énorme". En maternelle, Armelle Lemaire prévient : "Si la coupure du mercredi disparaît, on va ramasser les gosses à la cuillère !"

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http://www.midilibre.fr/2014/06/19/rythmes-scolaires-la-ville-choisit-le-vendredi,1010530.php

Rythmes scolaires : la ville de Nîmes choisit le vendredi après-midi

Les activités périscolaires seront regroupées en toute fin de semaine à Nîmes. Le projet doit encore être soumis au CDEN (Conseil départemental de l'éducation nationale) le 3 juillet. A la suite de l'annonce du maire de la ville, une manifestation, regroupant une centaine de personnes, s'est rassemblée devant la préfecture du Gard.

Douze jours après le délai fixé au 6 juin par le ministère de l'Éducation nationale, le maire de Nîmes a enfin livré le choix de la Ville sur l'application des nouveaux rythmes scolaires à la prochaine rentrée. Mercredi après-midi, face à la presse, accompagné de son adjointe déléguée à l'enseignement, Valérie Rouverand, Jean-Paul Fournier a ainsi indiqué que la formule retenue était celle du mercredi matin pour y loger la matinée de classe supplémentaire (ce qui était déjà prévu) avec un regroupement des activités périscolaires le vendredi après-midi, pendant trois heures, jusqu'à 16 h 30. Ce projet municipal devra toutefois être soumis le 3 juillet à l'avis du CDEN (Conseil départemental de l'éducation nationale).

La volonté municipale d'organiser une "concertation"

Concernant les délais du ministère dépassés, M. Fournier a assuré qu'ils étaient particulièrement difficiles à respecter, eu égard en particulier à la volonté municipale d'organiser une "concertation". 65 % des conseils d'école se sont ainsi prononcés (14 écoles ne l'ont pas encore fait). Dans le courrier que le maire a adressé au recteur, il précise que "les comptes rendus font état d'un avis favorable à 55,8 % à l'organisation de la semaine (...) permettant la libération d'une demi-journée en après-midi (...) pour les activités périscolaires". Puis, c'est "l'option de l'après-midi du vendredi (...) qui se retrouve le plus souvent citée".

Trois millions d'euros

Le maire a rappelé son opposition à la réforme et des votes dans ce sens lors des conseils municipaux du 14 décembre et du 17 mai. Jean-Paul Fournier met en avant le coût inhérent pour la Ville : "Trois millions d'euros", dont il faudrait soustraire 900 000 € d'aides de l'État la première année. La semaine augmentée à quatre jours et demi, avec cet ajout du mercredi matin, engendre par exemple un surcoût de fonctionnement de l'ordre de 800 000 €.

"Des activités de qualité"

Jean-Paul Fournier, maire

Par ailleurs, a précisé le maire, les activités périscolaires vont nécessiter "100 à 200 nouveaux animateurs". Sur le risque de défection le vendredi après-midi, avec notamment des parents qui pourraient être incités à débuter le week-end plus tôt, l'élue à l'enseignement prend position : "Si l'on met en place des activités de qualité, ils resteront." Enfin, il ressort de la conférence de presse que la question de la totale gratuité des activités pour les familles est encore sujette à réflexion.

  • Manifestation de l'intersyndicale : "On va les ramasser à la cuillère"

À l'appel d'une intersyndicale du corps enseignant, une centaine de personnes s'est rassemblée, mercredi, devant les grilles de la préfecture afin de dire leur opposition à la réforme des rythmes scolaires. L'assouplissement annoncé aggrave la situation, selon Jacqueline Beix (FO) : "On voit que ce n'est pas dans l'intérêt de l'enfant puisqu'on va se retrouver avec une journée de six heures si les activités périscolaires sont rassemblées le vendredi". "Une aberration, selon Olivier Dussert (SE-UNSA), car il n'y a pas un chronobiologiste qui défend cette position."

Une réforme qui inquiète Jean-Jacques Rochette, maire de Comps, ne disposant pas de "centre social et d'animateurs, le coût sera de 45 000 € avec les aides de l'État et 90 000 € ensuite, c'est énorme". En maternelle, Armelle Lemaire prévient : "Si la coupure du mercredi disparaît, on va ramasser les gosses à la cuillère !"

Dans l'académie de Nice la rectrice refuse les vendredis mais pas pour tout le monde apparemment !

Vive l'éducation NATIONALE ...............

Posté(e)

Et à Nîmes, on ne fait pas voter les CE ? Obligatoire ici, facultatif là ? Bizarre.

Posté(e)

Ce Monsieur Olivier Dussert du SE unsa se prend en pleine figure les bienfaits de ce décret qui donne le pouvoir aux maires! Ils n'avaient pas anticipé ce genre de dérives quand ils ont signé l'appel de Bobigny? Quel syndicat visionnaire! Je me marre.

  • J'adhère 1
Posté(e)

Oui c'est une déroute totale dont j'ignore encore si elle est due à une immense malhonnêteté ou à une stupidité abyssale...

Posté(e)

Continue à vomir ta haine si ça te plait... Tu m'y as habitué... et quand tu reprendras un retour, tu iras encore une fois jouer à la pauvre petite victime... Tout ceci n'est que méchanceté et naïveté donc sans intérêt...

Le rôle détestable du SNUIPP dans la mise en oeuvre de cette réforme, il y en a bien d'autres que moi qui le dénonce : http://www.slate.fr/france/78578/rythmes-scolaires-fatigue-enfants-epuises-vincent-peillon

"Avant les élections, le SNUipp, principal syndicat d’enseignants du premier degré, était sur le principe favorable à la réforme;"

"Et c’est donc un syndicat de gauche, le SNUipp, qui aura offert un boulevard à la droite pour les municipales à venir."

C'est limpide...

Ce qui est limpide, c'est que tu utilises l'article d'une journaliste favorable à la réforme et qui se moque clairement de ceux qui expliquent que la fatigue provient du mercredi travaillé...

Vincent Peillon veut du mal aux enfants. Tous les médias recueillent des témoignages de parents d’enfants fa-ti-gués, épuisés, essorés. Certains parents nous le disent: «Mon enfant n'est plus que l'ombre de lui même.» A cause des nouveaux rythmes. Oulala! La fatigue c’est vraiment dur! Qu’est-ce que c’est dur! Et puis avant, ailleurs, autrement, les enfants n’avaient jamais été fatigués. La fatigue c’est so rentrée 2013, et tout ça c’est la faute de l’école le mercredi matin.

et qui rappelle que la semaine de 4 jours et demi avec mercredi travaillé existe depuis longtemps :

Depuis 30 ans, Claire Leconte, spécialiste de la chronobiologie, travaille sur cette question. Elle préfère parler du «temps des enfants» plutôt que de rythmes. Elle a piloté des dispositifs expérimentaux, notamment à Lomme. Tout cela est extrêmement documenté, allez voir sur son blog. Des villes comme Toulouse, mais aussi Vélizy en banlieue parisienne, font du périscolaire de qualité depuis des années avec une semaine de 4 jours et demi.

Le clou du spectacle : la conclusion.

Si le PS perd les municipales, c'est de la faute du SNUipp qui à la base est favorable à une réforme des rythmes scolaires mais qui s'est opposé à la réforme Peillon (qui n'est pas qu'une réforme des rythmes). Non si le PS a perdu les municipales, c'est de sa faute. Nantes et Paris ne sont pas passées à droite malgré l'application de la réforme en 2013. Il y a bien donc d'autres raisons à leur échec.

La haine, c'est toi qui l'as même si c'est clair que je ne t'apprécies mais alors pas du tout. Mais ce qui est le plus drôle, c'est ton utilisation d'articles qui vont à l'encontre de ce que tu sembles vouloir défendre dans le seul but d'attaquer le SNUipp. Mais au bout du compte, tu ne dis toujours pas pour qui tu roules.

Posté(e)

Ah... parce que tu connais mes idées sur les rythmes???

Le SNUIPP national ( à nuancer avec certaines sections départementales et petites mains qui sont totalement désenchantées) que tu défends en bon petit soldat, change de cap tous les trois mois et tu viens donner des leçons de cohérence. Pourquoi pas...

En tout cas, je note des progrès, puisque tu m'adresses enfin un message sans insulte...

Je comprends très bien que tu ne m'aimes pas. Le moustique qui vient me piquer la nuit, je ne l'aime pas non plus... Mais je crois qu'ici, nos incompatibilités,qu'elles soient syndicales, astrologiques, affectives ou sexuelles tout le monde s'en fout alors trouve-toi un autre os et lâche-moi un peu le bas du pantalon...

Posté(e)

Le snuipp a changé de position grâce à la base...Ces rythmes ont aussi réussi à nous monter les uns contre les autres. Peillon est un stratège qui a foutu la m.... et qui est parti la mettre ailleurs...

Posté(e)

Peillon s'est trouvé une planque après avoir tout saccagé...Attention au suivant , Hamon donc, qui est incapable de commencer à réparer (abroger). Ce gvt et Hollande ne vont pas tenir ...

Posté(e)
Rythmes sur Nîmes et conseil d’école (19/06/14)

jeudi 19 juin 2014

Le SNUipp-FSU communique

1°) Réglementation

Le maire de Nîmes a demandé le jeudi 19 juin la tenue de conseils d’école extraordinaires au sujet des rythmes scolaires pour donner une réponse attendue pour le jeudi 26 juin

Le même jour dans l’après midi les IEN ont demandé par téléphone aux directeurs de donner la réponse des CE extraordinaires pour le lundi 23 juin.

Nous vous rappelons la réglementation en vigueur concernant la convocation des conseils d’école caril semblerait que les plus hautes autorités l’ignorent :

Décret n° 90-788 du 6 septembre 1990 relatif à l’organisation et au fonctionnement des écoles maternelles et élémentaires

Le conseil d’école se réunit sur un ordre du jour adressé au moins huit jours avant la date des réunions aux membres du conseil.

Le conseil d’école se réunit au moins une fois par trimestre, en outre, il peut également être réuni à la demande du directeur de l’école, du maire ou de la moitié de ses membres.

2°) Pour le SNUipp-FSU du Gard :

- Cette demande de la mairie de Nîmes, en dehors des dates arrêtées par le ministère (vendredi 6 juin) pour demander de regrouper les TAP sur une demie journée, est proprement hallucinante et prend toute la communauté éducative de court.

- Cette proposition aurait dû être énoncée bien plus tôt de façon à ce qu’un échange puisse avoir lieu entre les différentes composantes du conseil d’école.

- A 2 semaines de la fin des classes cette proposition n’est ni sérieuse, ni respectueuse des parents, des enseignants et des autres personnels.

- Le SNUipp-FSU considère que regrouper les TAP sur le vendredi am est un non sens en terme de rythme pour l’enfant.

- Le SNUipp-FSU considère, du fait de cette proposition, que les enseignants n’ont pas à se prononcer pour l’une ou l’autre des hypothèses puisque rien n’est prêt malgré l’investissement important des directeurs dans de multiples réunions avec la mairie.

- Laissons l’inspection académique et madame le recteur poursuivent leur guéguerre avec la mairie de Nîmes......... nos élèves valent mieux que ça !!!

http://30.snuipp.fr/spip.php?article1479

Au contraire, continuons la bataille contre ce'tte réforme de m...e !
Posté(e)
Déclaration liminaire à la CAPD du 19 juin 2014

Monsieur l'Inspecteur d'académie,

Tout d'abord, encore plus que l'an passé, nous vous alertons sur les conditions

extrêmement préoccupantes dans lesquelles se trouvent les équipes pédagogiques pour

la rentrée 2014. Le mouvement tardif engendré par le report de la carte scolaire que vous

avez décidé empêche les équipes d'organiser la répartition des classes et ne permettra

pas non plus d'organiser la répartition des matières, des jours de classe pris en charge par

les titulaires départementaux. Au delà de l'organisation scolaire, c'est l'organisation

familiale que vous rendez impossible pour les enseignants qui prennent du temps partiel

pour élever leur enfant.

A deux semaines de la fin des classes les enseignants ne connaissent pas leurs horaires

ni leurs jours travaillés : peuvent-ils espérer recevoir directement une communication

émanant de leur employeur, ce qui serait bien le minimum ? Ils ne savent pas non plus

comment seront utilisés les locaux de l'école, leur classe, pourront-ils faire une réunion de

rentrée avec les parents ? Ils s'inquiètent du sort de leurs élèves à la fin des cours : y'aura

t-il du personnel prévu ? Que devront-ils faire si les enfants sont livrés à eux-même

comme cela a été vu dans ce département en début 2013 dans certaines communes ?

Allez-vous répondre qu'après les cours cela ne concerne pas l'enseignant et qu'il n'a pas à

s'inquiéter ?

Se rajoute à cette situation stressante l'interpellation grandissante des parents au

sujet du périscolaire : de fait, les collègues ont de la peine à répondre aux questions

légitimes des parents et leur crédibilité ne s’en trouve pas renforcée.

Leur expertise professionnelle est trop souvent niée alors qu'à la rentrée, ce sont eux et

notamment les directeurs et directrices d'école qui seront en première ligne pour gérer les

problèmes de mise en œuvre. Tout cela n'est pas acceptable.

Concernant la gestion administrative des é



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