valou44 Posté(e) 13 avril 2014 Posté(e) 13 avril 2014 Bonjour, je viens d'aborder avec mes CE1 le genre des noms, et je me pose une question: nous avons vu l'ajout du -e au féminin, mais aborde-t-on en CE1 le formation du féminin d'un nom? ( en -euse, -trice, -nne...)? Merci d'avance pour vos réponses...
clag Posté(e) 13 avril 2014 Posté(e) 13 avril 2014 Moi je le vois un peu avec les familles de mots et avec les métiers mais je ne fais pas d'exercice sur le féminin des métiers... En même temps je ne fais que le vocabulaire mais en orthographe je n'ai pas trouvé ça non plus ... Peut être plus en cycle 3 lorsque les suffixes sont travaillés de manière plus intensive?
ptitloir Posté(e) 15 avril 2014 Posté(e) 15 avril 2014 J'aborde le -e du féminin des noms au CP (cousin/cousine, marchand/marchande...), c'est donc une révision en début de CE1 pour ma collègue, et elle peut alors enchaîner sans souci sur les irrégularités comme -ier/ière, -on/onne, -eur/euse, -teur/trice, etc. Et au CE2, les élèves revoient encore une fois tout ça. Avec les collègues, on pense que plus c'est répété, plus les élèves (notamment ceux en difficulté et/ou dont la langue première n'est pas le français) ont une chance de réussir à intégrer ce genre de règles.
Japet Posté(e) 16 avril 2014 Posté(e) 16 avril 2014 J'aborde le -e du féminin des noms au CP (cousin/cousine, marchand/marchande...), c'est donc une révision en début de CE1 pour ma collègue, et elle peut alors enchaîner sans souci sur les irrégularités comme -ier/ière, -on/onne, -eur/euse, -teur/trice, etc. Et au CE2, les élèves revoient encore une fois tout ça. Avec les collègues, on pense que plus c'est répété, plus les élèves (notamment ceux en difficulté et/ou dont la langue première n'est pas le français) ont une chance de réussir à intégrer ce genre de règles. c'est la grande question que je me pose, d'une manière générale : vaut-il mieux rester sur une notion mal assimilé, quitte à ne pas finir le programme ou continuer quand même (je suis plutôt dans cette optique) en se disant que d'avancer est plus motivant pour eux que de stagner, que ça peut dans certains cas leur permettre de comprendre ce qu'ils n'avaient pas compris dans une notion d'avant, et que plutôt qu'ils ne voient la notion que l'année d'après, comme ça il la voit cette année, puis celle d'après et encore celle d'après. je ne sais pas si je suis claire...
patchoun Posté(e) 16 avril 2014 Posté(e) 16 avril 2014 Au ce1,chez nous, en orthographe, on exige le "e" mais on travaille les autres, et je veux qu'à l'oreille ce soit juste pour les noms féminins les plus courants (er/ère, on/onne, e/esse, eur/euse, teur/trice), pour les adjectifs on se limite au "e". Au ce2, on reprend en exigeant l'orthographe correcte pour ces féminins là et pour d'autre moins évidents ( époux/épouse), ainsi que pour les adjectifs.
ptitloir Posté(e) 17 avril 2014 Posté(e) 17 avril 2014 J'aborde le -e du féminin des noms au CP (cousin/cousine, marchand/marchande...), c'est donc une révision en début de CE1 pour ma collègue, et elle peut alors enchaîner sans souci sur les irrégularités comme -ier/ière, -on/onne, -eur/euse, -teur/trice, etc. Et au CE2, les élèves revoient encore une fois tout ça. Avec les collègues, on pense que plus c'est répété, plus les élèves (notamment ceux en difficulté et/ou dont la langue première n'est pas le français) ont une chance de réussir à intégrer ce genre de règles. c'est la grande question que je me pose, d'une manière générale : vaut-il mieux rester sur une notion mal assimilée, quitte à ne pas finir le programme ou continuer quand même (je suis plutôt dans cette optique) en se disant que d'avancer est plus motivant pour eux que de stagner, que ça peut dans certains cas leur permettre de comprendre ce qu'ils n'avaient pas compris dans une notion d'avant, et que plutôt qu'ils ne voient la notion que l'année d'après, comme ça il la voit cette année, puis celle d'après et encore celle d'après. je ne sais pas si je suis claire... Si, si, tu es claire . Je pense qu'il faut un juste équilibre entre les deux. Ne pas s'acharner pendant 107 ans sur une notion, car parfois un élève a juste besoin de plus de temps pour assimiler (voire de plus de maturité) et c'est plus motivant et plus intéressant pour la classe comme pour lui d'avancer entretemps ! Je pense qu'une programmation en partie spiralaire et des rituels progressifs aident beaucoup les élèves qui ont besoin de plus de temps que les autres, sans non plus lasser ceux qui ont bien compris du premier coup. Mais, d'un autre côté, ne pas aller trop vite non plus, pour éviter que l'élève en difficulté décroche complètement, notamment si la notion suivante s'enchaîne avec celle pas entièrement acquise ! Je crois que c'est un équilibre à trouver selon les classes, mais je suis d'avis d'essayer de finir le programme, au moins en français et en maths, sinon les écarts se creusent avec les classes où tout roule (bon, je suis en ZEP, donc je suis aussi sensible à ce fait).
Japet Posté(e) 17 avril 2014 Posté(e) 17 avril 2014 merci pour ton point de vue, on a le même. Après pour trouver le juste milieu c'est pas toujours facile mais bon, si on faisait un métier facile ça se saurait
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