Médicaments

[bababouchio]

Chez nous le médecin ne fait pas de PAI pour l'asthme; elle nous a dit d'avoir une ordonnance.

[B i b]

Par ici, courrier de la DSDEN : les enseignants peuvent donner des médicaments par voie orale pendant le temps scolaire sans PAI pour les enfants atteints de maladie chronique lorsque les familles joignent la prescription et une autorisation écrite.

[Aspidistra]

Non je lui ai rien donné j'ai rendu les médocs à la mère...

[Moustache]

Par ici, courrier de la DSDEN : les enseignants peuvent donner des médicaments par voie orale pendant le temps scolaire sans PAI pour les enfants atteints de maladie chronique lorsque les familles joignent la prescription et une autorisation écrite.

C'est effectivement ce qui est dit dans les textes, maintenant, il est rare qu'en cas de maladie chronique un PAI ne soit pas mis en place, c'est quand même plus rassurant pour tout le monde.

Pour rappel, une "maladie chronique est une maladie de longue durée, évolutive, souvent associée à une invalidité et à la menace de complications graves."

in (par exemple) : http://www.sante.gouv.fr/maladies-chroniques.html

Ce qui pose problème c'est la bronchite ou le rhume dits chroniques par certains parents... pour l'asthme, ok, et c'est ce qui se passe chez nous (une sorte de PAI "light"), mais du paracétamol pour soigner une fièvre... là je tique... et je renvoie le môme chez lui !

[Goëllette]

Non je lui ai rien donné j'ai rendu les médocs à la mère...

Tu as bien fait !

Les écoles sont peuplées d'asthmatiques sans cortisone, d'hyperactifs sans ritaline ...

La mode est au handicap, à l'individualisation en collectivité, au "y peut pas mais c'est pas sa faute et c'est à vous d'assumer mais pas à moi".

Attention, car l'asthme, le vrai, est loin d'être une maladie anodine, et le traitement n'est pas sans risque.

De plus, il se prend le matin et le soir, donc normalement, de nos jours, les enseignants ne devraient pas être chargés d'administrer des traitements.

[El Popo]

Tiens, justement : que disent les textes concernant l'accueil des enfants malades ?

Nous avons une recrudescence de gamins déposés malades le matin, et mes collègues de mater en ont un peu marre d'entendre la même rengaine ("il voulait tellement venir à l'école" suivi de "de toute façon, je peux pas, je travaille, moi"). Elles me demandent donc de faire un mot pour dire que les gamins malades ne seront pas accueillis... A leur décharge, un môme livide ou rouge écarlate, qui de l'aveu des parents a pleuré / vomi toute la nuit, c'est quand même abusé. Et on en a.

Là comme ça, je suis un peu réticent car je n'ai pas de texte sur lequel m'appuyer. Le RD parle de "bon état de santé", mais rien sur ceux qui ne satisfont pas à ce critère... Est-on légitime à les refouler dès l'accueil ? J'aurais tendance à dire que non, mais bon... Je suis loin d'avoir toutes les réponses. Quels sont vos conseils ?

[dada]

Lors de l'épidémie de grippe A, nous avons reçu comme consigne que les enfants avec plus de 38° de fièvre ne pouvait être accueilli à l'école , je n'ai jamais reçu de courrier annulant cette consigne donc je l'applique toujours.

L'enfant qui arrive le matin et dont les parents me tiennent ce discours ( j'ai aussi hein en maternelle c'est de plus en plus fréquents je trouve) je leur demande s'ils iraient au travail dans cet état .... Ensuite je les prends car bien entendu ils n'ont pas de fièvre mais vers 10h30 le sirop rose de ne fait plus effet

Après un écrit il faut bien le tourner .....

[El Popo]

Ouaip. Sans compter que là, je suis pris entre deux feux : les parents qui ne peuvent/veulent pas reprendre leur enfant, et mes collègues de mater qui sont très peu enclines à tolérer ce genre d'incidents. J'avais fait une version claire mais soft rappelant nos missions (apprentissages avant tout, garantir la sécurité des élèves) : lorsque l'état de santé de l'enfant nous semble incompatible avec ces missions, nous nous réservons le droit de demander aux parents de le reprendre.

En gros, l'idée était qu'en l'absence de mentions précises dans le RD concernant la prise en charge des élèves malades, nous ne pouvions nous soustraire à l'obligation d'accueil... On prend donc tout ce qui vient comme ça vient, mais en prévenant les parents : on risque fort de les rappeler à la récré pour qu'ils reviennent chercher fiston. Si pas de réponse ou refus, on dit qu'on va contacter le SAMU, en espérant que ça fasse bouge les choses...

Mais pour mes collègues, ce n'était pas assez hard : elles voulaient voir écrit que les malades seraient refusés à l'accueil. Et ça, j'ai un peu de mal... Surtout que je n'ai (pour le moment) aucun texte sur lequel appuyer ça. C'est délicat car j'ai l'impression de me mettre en porte à faux avec mes collègues de mater, mais sans texte, je ne me vois pas cautionner ça.

[Goëllette]

Pourquoi ne transfères-tu pas leur demande (en précisant bien que c'est la leur) par écrit à ton IEN pour une réponse écrite que tu pourras leur donner ?

[El Popo]

je vais peut-être lui demander... Mais j'ai souvent des réticences à la solliciter pour des points de vie scolaire quotidienne : je préfère garder mes cartouches pour les urgences graves type RIP ou autre... Car quand tout est important, plus rien ne l'est. Je préfère m'imposer un premier filtre en cherchant moi-même, puis en demandant sur EDP quand je ne trouve rien de concluant. Ainsi, elle sait que quand je la contacte, c'est avec une bonne raison.

[Goëllette]

RIP ?

Je trouve que c'est un problème important qui risque de te coûter cher si ce que tu mets en place ne convient pas à ton IEN, d'où l'intérêt de lui demander son opinion.

Il te cherchera le texte, s'il y en a, et tu seras fixée, ainsi que tes collègues.

[El Popo]

"Recueil d'info préoccupante". Ou IP dans d'autres circo, d'après ce que j'ai pu lire ici. A moins que j'aie mal compris ta question ??