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Posté(e)

Mais, les collègues peuvent reconnaître le travail ingrat de direction, sans pour autant avoir envie de lâcher un niveau où ils se sont investis en formation, en pédagogie innovante, et même en bouquins spécifiques, parfois depuis peu... J'ai le souvenir d'une collègue adjointe qui est arrivée sur un école, on lui a imposé le CP, elle a investi sur ses deniers pendant 2 ans dans les Alphas, Borel-Maisonny, fait sa propre méthode de lecture à partir de ça, mixé divers fichiers de maths, commencé un ENT... Bref, un boulot énorme. Et ben, elle a eu un nouveau directeur qui lui a pris le niveau, et elle s'est retrouvée avec des PS avec quasiment rien dans la classe. Quelle reconnaissance de son travail à elle! Surtout que ce directeur avait exercé sur le cycle 3 pendant 15 ans. Alors, peut-être avait-il envie de changer, mais il aurait pu attendre un an, je pense que la collègue aurait apprécié son geste, et se serait préparée "psychologiquement" à changer.

Chaque situation est différente, et il ne faut jamais oublier que la reconnaissance va dans les deux sens. Il faut essayer de prendre en compte plusieurs paramètres.

Mais un directeur peut aussi s'être investi dans un niveau et ne pas avoir envie de le lâcher. Si en plus il estime que ce niveau s'accorde mieux avec son travail de direction pourquoi ne serait-il pas entendu ?

Je pense qu'avant d'accuser le directeur de se comporter comme un cheffaillon égoïste, il faut écouter ses arguments.

Je comprends qu'un adjoint puissent être choqué ou déçu de ne pas pouvoir prendre le niveau qu'il désire mais beaucoup de postes de directeurs restent vacants, il peut toujours demander une direction, s'il le souhaite.

Posté(e)

Oui mais en même temps, là c'est le directeur qui a changé d'école. En changeant d'école, on prend forcément le risque de ne pas garder le niveau qu’on avait ailleurs. Il est logique ( ce qui ne veut pas dire que je trouve ça bien) de prendre ce qui est libre avec évidemment possibilité de discuter si vraiment c'est un niveau qui ne convient pas . Mais surtout c'est bien de se renseigner avant de demander une direction pour savoir quel niveau sera dispo . Forcément si quand elle a appelé on lui a dit que c'était un cm1 et que maintenant on lui dit que ce sera cm2, c'est plus embêtant.

Mais l'avantage dans le cas présent c'est que la collègue qui veut aussi le cm1 part en retraite donc quasi sure de le libérer dans un an.

Dans tous les cas, discussion ne veut pas dire imposer ses exigences de niveau.

Posté(e)

Imposer, c'est pourtant ce que veux la futur équipe de than 17, en lui imposant le CM2 dont elle ne veut pas.

Posté(e)

La confiance d'une équipe se gagne. Il est nécessaire de faire des concessions dans la limite du raisonnable. Je n'ai pas dit qu'il fallait nécessairement céder, j'ai dit "Chaque situation est différente, et il ne faut jamais oublier que la reconnaissance va dans les deux sens. Il faut essayer de prendre en compte plusieurs paramètres." La meilleure façon restant le dialogue, non?

Edit: pour le moment, than n'a pas eu son CM, c'est pour ça qu'il faudrait en parler avant, peut-être que ça débloquera la situation au moment des répartitions.

Posté(e)

La confiance d'une équipe se gagne. Il est nécessaire de faire des concessions dans la limite du raisonnable. Je n'ai pas dit qu'il fallait nécessairement céder, j'ai dit "Chaque situation est différente, et il ne faut jamais oublier que la reconnaissance va dans les deux sens. Il faut essayer de prendre en compte plusieurs paramètres." La meilleure façon restant le dialogue, non?

Edit: pour le moment, than n'a pas eu son CM, c'est pour ça qu'il faudrait en parler avant, peut-être que ça débloquera la situation au moment des répartitions.

"La confiance d'une équipe se gagne". J'entends souvent cette phrase, rarement son contraire. Comme s'il était justifié de se méfier d'un directeur a priori.

Je suis d'accord pour le dialogue à condition que chacun puisse exprimer ses motivations sans préjuger et que le choix du directeur ne soit pas influencé par des considérations négatives et culpabilisantes.

Posté(e)

Je n'ai pas dit que c'était valable uniquement pour le directeur (à moins de considérer que le directeur ne fait pas partie de l'équipe)... Quand on arrive dans une école, adjoint ou directeur, je persiste à dire que la confiance de l'équipe se gagne.

Posté(e)

Non, directeur ou adjoint, la confiance de l'équipe n'a pas à être gagnée. Elle doit être donnée a priori. Nous sommes collègues, nos conditions d'exercices sont déjà assez compliquées.

C'est l'entraide qui devrait prévaloir. Donner au collègue directeur qui arrive sur une école les moyens de remplir sa mission dans de bonnes conditions fait parti de cette entraide indispensable à la bonne marche de l'école.

Il faut partir des bases saines si on veut que se construise la confiance.

Posté(e)

Je suis d'accord avec les conseils donnés par Mayre.

Ce que je ne compends pas c'est que l'équipe ait fait le conseil des maîtres avec répartition des niveaux sans le directeur nouvellement nommé...

Ce n'est pas très correct je trouve !

Posté(e)

voilà...comment parler de confiance quand l'équipe n'attend même pas la nouvelle directrice pour faire les répartitions alors que cette directrice est garante de la répartition pour l'année scolaire prochaine ..

Posté(e)

Après techniquement je ne crois pas que les directeurs soient obligés de faire les répartitions avant le 1er septembre donc tu peux très bien tout changer le jour J.

Personnellement je peux entendre les volontés de changement de l'instit des CM2 c'est un niveau très lassant.

Mais ce qui me choque dans cette histoire c'est que en fait tout se " joue" entre la nouvelle directrice et une instit qui part à la retraite.

Pourquoi ne pas lui proposer un autre niveau que le CM1? Une CE2 en fin de carrière pour moi serait TOP :yahoo:

Je pense qu'il faut en discuter avec le directeur actuel qui pourrait s'avérer un bon médiateur ou tout simplement en CM mais dans tous les cas c'est un travail d'équipe qui se joue

Et si l'équipe ne veut rien entendre décret de l'ours épicétou :secret:

Posté(e)

Matsanpat et Maïs, vous mettez le doigt sur ce qui me gêne le plus: ce que mon collègue appelle "la cuisine interne" à laquelle je ne suis pas associée en tant que directrice nouvellement nommée.

Pablo, j'entends bien ce que tu proposes, mais je ne pense pas que le collègue directeur actuel soit ok pour être le médiateur car il m'a clairement dit que lui , en arrivant, avait pris le niveau qui restait et puis c'était tout.

Si j'essaie de résumer vos avis, mardi , je vais préciser que la répartition actuelle mérite d'être discutée tous ensemble car le CM2 est un niveau que je connais bien et qui demande beaucoup, notamment en fin d'année , en plus de la direction; que je souhaiterais donc en changer pour prendre en charge au mieux la direction (et que c'était aussi le choix du directeur actuel); que tous les niveaux autres que le CM2 me vont; si , malgré tout, personne ne souhaite changer de niveau avec moi, j'applique le décret de l'ours . Pensez-vous qu'il serait mieux d'en informer l'IEN ou pas?

d'ores et déjà, merci d'avoir pris le temps de répondre et de m'exposer votre point de vue.

Posté(e)

Ben, j'ai peut-être rien compris, hein :idontno: , mais justement, le CM où tu vas, ce n'est pas pour discuter et valider une répartition?

(J'ai lu "la collègue la plus ancienne dans l'école ...souhaite prendre les CM1 pour sa dernière année", pour moi, ça voulait dire un souhait non acté)

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