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Conflit avec parents au sujet de l'appréciation du livret de fin d


melmeel

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Je me souviens qu'en 4ème une prof nous vouvoyait, nous les élèves. C'était nouveau, tous les autres profs nous tutoyaient. Avec des copines on lui avait demandé de nous tutoyer car on trouvait que cela mettait trop de distance. Elle avait non, que cela lui était impossible. J'en avais été très surprise.
Dans mon école, même les CM2 tutoient et disent "maîtresse".

Pour en revenir au sujet de départ, j'adhère avec tous: tiens bon. Surtout ne modifie pas ton appréciation. La professionnelle c'est toi. Point barre.

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Merci pour toutes vos réponses, depuis que j'ai posté ce message lundi l'élève en question n'est venue qu'une seule demi-journée : ce matin. Excuse officielle : un peu malade. Réponse de l'enfant : j'étais à Deauville dans un hôtel avec la télé.

Je tiens bon et je ne changerai pas, ils ont refusé de signer le livret. Tant pis.

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N'oublie pas de noter sur le livret : "rendu non signé par les parents le ..." ;-)

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N'oublie pas de noter sur le livret : "rendu non signé par les parents le ..." ;-)

+1 !

Bravo melmeel, tu as raison de ne pas lâcher puisque tu le vois bien, ça ne fera certainement pas changer le comportement de ces parents ! :glare:

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On n'est pas rude quand on dit la vérité, vérité qui s'appuie sur des faits.Quand tu dis qu'un élève est nonchalant, ou qu'il manque de respect, c'est un fait, pas un jugement.

Exactement.

Ben non. C'est une appréciation subjective (et même, pour le respect, une appréciation morale), certainement pas un "fait". Aucun problème néanmoins !

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On n'est pas rude quand on dit la vérité, vérité qui s'appuie sur des faits.Quand tu dis qu'un élève est nonchalant, ou qu'il manque de respect, c'est un fait, pas un jugement.

Exactement.

Ben non. C'est une appréciation subjective (et même, pour le respect, une appréciation morale), certainement pas un "fait". Aucun problème néanmoins !

Tu trouves ? Un enfant qui manque de respect, qui est passif, ou insolent, c'est un fait non ? C'est son comportement qui est rapporté, ce n'est pas un jugement si ? Après, l'essentiel est d'écrire cela sans être cassant, ni "méchant". Certains enseignants ne se gênent pas malheureusement. C'est bien dommage.

Dan le cas présent, tu as eu bien raison de ne pas lâcher. Ces parents sont des consommateurs d'école, c'est grave je trouve.

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On n'est pas rude quand on dit la vérité, vérité qui s'appuie sur des faits.Quand tu dis qu'un élève est nonchalant, ou qu'il manque de respect, c'est un fait, pas un jugement.

Ben non. C'est une appréciation subjective (et même, pour le respect, une appréciation morale), certainement pas un "fait". Aucun problème néanmoins !

Tu trouves ? Un enfant qui manque de respect, qui est passif, ou insolent, c'est un fait non ? C'est son comportement qui est rapporté, ce n'est pas un jugement si ? Après, l'essentiel est d'écrire cela sans être cassant, ni "méchant". Certains enseignants ne se gênent pas malheureusement. C'est bien dommage.

Qu'est-ce que la vérité ?, comme disait l'autre...

Lorsque tu décris sincèrement un événement, ou du moins ce que tu en as perçu, tu dis la vérité. Pour autant, ce n'est pas le fait lui-même. Il suffit de comparer deux témoignages indépendants du même incident pour s'en convaincre — ou de penser au mal de chien que se donnent les scientifiques pour établir des "faits objectifs"... pourtant presque toujours teintés de préjugés théoriques et réinterprétés par la génération suivante.

En l'occurrence, à l'école, le problème est un peu plus simple : la perception du fait par le maître prime. Pour autant, il faut encore distinguer le fait de son appréciation. Dans ce contexte, la "passivité" d'un élève peut être une observation objective. Son éventuelle "nonchalance" est une spéculation largement subjective sur la motivation de cette passivité.

De même, constater un commentaire d'un élève est une observation objective. Le considérer comme déplacé est une appréciation subjective. Et le qualifier sur le terrain du respect (ou de l'insolence, ce qui revient au même) est un jugement moral.

Quoi qu'il en soit, je réitère : ce n'est aucunement un problème, car c'est aussi le rôle de l'enseignant que d'assumer sa propre subjectivité et ses jugements moraux.

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On n'est pas rude quand on dit la vérité, vérité qui s'appuie sur des faits.Quand tu dis qu'un élève est nonchalant, ou qu'il manque de respect, c'est un fait, pas un jugement.

Ben non. C'est une appréciation subjective (et même, pour le respect, une appréciation morale), certainement pas un "fait". Aucun problème néanmoins !

Tu trouves ? Un enfant qui manque de respect, qui est passif, ou insolent, c'est un fait non ? C'est son comportement qui est rapporté, ce n'est pas un jugement si ? Après, l'essentiel est d'écrire cela sans être cassant, ni "méchant". Certains enseignants ne se gênent pas malheureusement. C'est bien dommage.

Qu'est-ce que la vérité ?, comme disait l'autre...

Lorsque tu décris sincèrement un événement, ou du moins ce que tu en as perçu, tu dis la vérité. Pour autant, ce n'est pas le fait lui-même. Il suffit de comparer deux témoignages indépendants du même incident pour s'en convaincre — ou de penser au mal de chien que se donnent les scientifiques pour établir des "faits objectifs"... pourtant presque toujours teintés de préjugés théoriques et réinterprétés par la génération suivante.

En l'occurrence, à l'école, le problème est un peu plus simple : la perception du fait par le maître prime. Pour autant, il faut encore distinguer le fait de son appréciation. Dans ce contexte, la "passivité" d'un élève peut être une observation objective. Son éventuelle "nonchalance" est une spéculation largement subjective sur la motivation de cette passivité.

De même, constater un commentaire d'un élève est une observation objective. Le considérer comme déplacé est une appréciation subjective. Et le qualifier sur le terrain du respect (ou de l'insolence, ce qui revient au même) est un jugement moral.

Quoi qu'il en soit, je réitère : ce n'est aucunement un problème, car c'est aussi le rôle de l'enseignant que d'assumer sa propre subjectivité et ses jugements moraux.

Tes explications sont très claires, merci. Le choix des mots est important quand on écrit quelque chose.

Une maman est venue nous voir, mon collègue et moi (je bosse à mi-temps), parce qu'on a noté sur son livret que son fils a tendance à faire des colères dès qu'il est contrarié et que c'est gênant.

Cette maman était vraiment très gênée. Sur le coup, on pensait que c'était parce qu'on avait écrit cela. En fait, non ! Elle nous a dit : " mais vous devez penser que je ne sais pas élever mon fils, que je m'occupe mal de lui ! "

Ce n'était pas du tout ça !!! On lui a bien expliqué que ce que nous avions écrit est un constat et non un jugement sur l'éducation qu'elle donne à ses enfants. Comme quoi... on ne se rend pas toujours compte de l'impact de nos remarques.

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En général Argon débroussaille bien sur les plans éthiques, linguistiques, gnoséologiques ou épistémiologiques..Partout où y'a des hics. J'aurais bien fait de lui envoyer un mp quand je préparais ma séance de CAPASH en géométrie, elle aurait été de bon conseil je pense même si je me serais sans doute pris une claque.(T'es prévenue, je te squatterai l'encéphale courant mai 2015)

Ça me rappelle un texte qu'on avait lu en anglais (première ou terminale), destiné à nous interroger sur la valeur du témoignage.

Un enseignant avait fait venir un ami complice qui était entré dans la classe en poussant des grognements et en courant partout. Il avait sauté sur l'estrade mais ne s'était attaqué ni aux biens ni aux personnes.

L'enseignant avait demandé à ses étudiants d'écrire tout de suite leur témoignage pour le transmettre à sa direction en vue d'un signalement d'incident. Les écrits avaient té très divers et dépassaient souvent la simple appréciation personnelle de l'évènement. Beaucoup d'exagération, les termes employés étaient pour la plupart subjectifs et l'organisation des propos mêlaient description de l'évènement et sentiments engendrés...Bref, on peut imaginer qu'un témoignage écrit à postériori aurait réservé encore plus de surprise je présume, la mémoire "jouant" des tours...

Quant on écrit les appréciations il est vrai que nous devons être vigilants. Pour ma part afin d'éviter les jugements de valeurs, mais aussi pour ne pas être envahie par mes sentiments personnels et notamment l'effet indéniable de la fatigue, je prévois toujours mes évaluations avant d'élaborer ma séquence, j'évalue au fur et à mesure, j’annote aussi au fur et à mesure. Ainsi je ne rédige pas à la va-vite...C'est le moyen que j'ai trouver pour vaincre mon côté "cuicui les ptits oiseaux"...

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Tes explications sont très claires, merci. Le choix des mots est important quand on écrit quelque chose.

Une maman est venue nous voir, mon collègue et moi (je bosse à mi-temps), parce qu'on a noté sur son livret que son fils a tendance à faire des colères dès qu'il est contrarié et que c'est gênant.

Cette maman était vraiment très gênée. Sur le coup, on pensait que c'était parce qu'on avait écrit cela. En fait, non ! Elle nous a dit : " mais vous devez penser que je ne sais pas élever mon fils, que je m'occupe mal de lui ! "

Ce n'était pas du tout ça !!! On lui a bien expliqué que ce que nous avions écrit est un constat et non un jugement sur l'éducation qu'elle donne à ses enfants. Comme quoi... on ne se rend pas toujours compte de l'impact de nos remarques.

C'est étonnant que vous n'ayez pas eu l'occasion d'en discuter avant avec elle ...

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Je me pose la question de la suite qu'ont ces fameux livrets ? Dans la classe de mon fils qui est en PS, cela se présente sous forme d'images de type "sait dénombrer jusqu'à 3", "sait mettre son manteau" + une appréciation.

Jusqu'où ce livret le suivra-t-il ? jusqu'à la GS ou plus loin ?

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En général, l'élève récupère son dossier scolaire (livrets....) à la fin de sa scolarité dans le primaire ou lorsqu'il quitte son école définitivement.

Au collège de secteur, on ne transmet que le livret du socle commun (et encore, la fiche récapitulative uniquement quand le socle est validé est largement suffisante)

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