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CRPE 2015 - Qui va se présenter?


Grandgonian

Messages recommandés

Je pense que c'est un peu le même problème pour tout le monde...

Pour ma part, si je dois retenter le concours en 2016 en Aquitaine, j'ai bien peur que cela soit encore plus complexe avec le remaniement des régions !!

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C'est en 2017 la réforme et c'est vrai je ne connais pas les impacts que ça aura sur les sectorisations.

Pour revenir sur vos motivations de devenir professeur des écoles? Avez-vous un vécu familial (parents, famille dans l'éducation)? Des choses qui vous ont marqué à l'école?

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J'ai plusieurs oncles et tantes professeurs (au collège ou lycée) donc c'est un peu différent.

L'ironie : je me suis toujours dit petite que je ne ferai pas Instit car je ne voulais pas retourner à l'école... c'était synonyme pour moi de "régression", "de ne pas évoluer".... Pourtant maintenant c'est bien ce travail dont j'ai envie, entre autre parce qu'il ne constitue pas simplement un emploi mais c'est un véritable métier !!

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Pour moi je ne le voyais pas du tout comme une régression. Mais j'ai toujours dit que je ne voulais pas faire ce métier car avec mes deux parents instits j'entendais tout le temps parler d'école à la maison. Je faisais une saturation.

Mais aujourd'hui les choses ont changé. L'école m'a vraiment marqué. C'est l'école de la vie.

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Bonjour à tous,

Je me présente j'ai 35 ans et 2 enfants de 5 ans et 14 mois.

Je suis actuellement ingénieur territorial, chef de service en assainissement dans une Communauté d'Agglomération.

Après 12 ans d'expérience dans mon domaine, 1 second bébé et des problèmes de santé après la naissance, voilà qu'à mon tour j'ai entamé une grande réflexion !

Le fameux virage c'est pour moi aussi !! lol.

Et oui, le poste que j'occupe depuis maintenant 3 ans (3ème collectivité territoriale) rime avec stress permanent pour moi, travail toujours dans l'urgence, course éternelle entre la maison, le dépôt des enfants, le boulot et inversement, une pression hiérarchique et politique omniprésente qui nous demande d'exécuter en urgence des choses que l'on juge pas toujours justifiées. J'alterne entre un travail saccadé à cause des urgences, et un ennui profond quand je ne suis pas boostée...

En parallèle de cela, il y a mon organisme qui réagit de plus en plus mal à ce stress.

Mon esprit qui exprime de plus en plus son raz le bol et sa saturation générale...et qui se remémore ce pour quoi le travail lui plait à la base : se sentir utile !!! Ce qui n'est plus du tout le cas !!

Alors bien sûr, je me suis souvenue que la première voie dans laquelle je me suis engagée à la fac était celle de prof des écoles...mais à l'époque je ne me suis pas sentie à ma place, au milieu d'un groupe de jeunes scouts "moi je ! moi je !" premières de la classe.

Et puis je ne voulais pas jeter toute cette bio aux oubliettes (ou seulement un cours tous les 15 jours à des élèves), alors j'ai préféré bifurquer pour trouver un métier plus technique.

Puis je me suis rappelée que j'avais vraiment bien aimé les cours de maths que j'avais donnés à des élèves de collège quand j'étais encore étudiante.

Je me suis souvenue de l'impression que j'ai eue, et que j'ai à chaque fois que je rentre dans la classe de mon grand, qui va rentrer en grande section. Ce lieu, c'est tout un univers, c'est le travail d'une seule personne avec ses élèves, c'est un lieu chargé de créations, d'histoires, de transmission, d'émotions !!! Un mot en y pénétrant : c'est magique !!

Et puis, il y a toujours les livres d'enfants qui m'attirent à la librairie, les activités créatives, les tableaux noirs ou blancs ! , les heures innombrables à refaire la classe dans ma chambre quand j'étais petite avec les polycopiés ratés que me donnait la maîtresse...

Est ce que tout ça suffit pour se lancer dans le grand vide ??

Et bien oui apparemment ! lol

Au retour de congés fin juin qui ont acté ma décision, j'ai fait un joli courrier pour partir en congé parental 1 an à compter de septembre. Nous avons fait les comptes au préalable. Nous avons réadapté notre prêt immobilier. Je viens de m'inscrire à Forprof, aux samedis en présentiel.

L'idée était de quitter ce boulot et de pouvoir me poser, retrouver du sens, et réviser tout en gardant mon petit à la maison. Et de rentrer dans une formation moteur, qui entretienne un rythme de révision et me fasse voir du monde, qui plus est dans mon cas ! :-)

Mon mari me soutient !! Il faut dire qu'il n'en pouvait plus, je pense, de me voir m'effondrer un jour sur deux soit parce que je ne tiens pas le coup physiquement, ou psychologiquement, ou les 2 !!

Voilà, c'est peut être un peu fou comme décision, mais en tout cas je ne regrette pas.

J'ai déjà commencé à réviser mais c'est dur avec tout le reste, pour ça, je n'aurais jamais pu réviser tout en travailant (j'ai déjà abandonné musique et sport depuis 1 an alors !).

Si je réussis à décrocher le concours (aie aie aie !!) que je compte passer en externe, je pourrai solliciter un détachement puisque je suis fonctionnaire territorial. Mais il faudra que je me positionne avant le 9 juillet 2015 vis à vis de mon employeur actuel, si je rate le concours, financièrement je ne pourrai pas reprendre 1 an de plus en CP...Il me faudra donc jongler pour retrouver un poste ailleurs car je ne veux pas retourner où je suis actuellement, mais ça me paraît impossible vu le labs de temps et les opportunités...

C'était mon roman-fleuve !!! ;-))

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Très très intéressant comme histoire... On se rejoint tous à peu près j'ai l'impression...

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Moi, j'ai 43 ans, j'ai toujours voulu être professeur des écoles mais les lois de la sélection à l'iufm de mon temps ont eu raison de ma motivation. J'ai mis mon rêve de côté en me disant que cela ne devait pas être pour moi. Après avoir élevé mes 2 filles et toujours gardé un pied dans l'école (sorties scolaires, parents d'élèves...), je me relance . D'autant plus que je viens d'être acceptée à l'espe à distance de Cergy, pour faire le master qu'il me manque pour passer le concours en externe. Comme dirait mon mari, mieux vaut tard que jamais.

Je continue malgré tout à travailler comme factrice , travail qui me laisse quand même du temps pour réviser. Je reprends espoir et me dis que finalement, je pourrais peut être devenir "maitresse".

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Chapinlapo, je pense que j'aurais pu écrire les 3/4 de ton post ! je m'y retrouve pleinement.

Aucun enseignant dans ma famille.

j'ai toujours aimé l'école, je m'y suis tjs sentie bien, dans mon univers. Quand j'accompagne ma fille à l'école, je me sens comme cz moi.

Etant bonne élève, j'ai suivi une scolarité où j'ai plutôt été guidé par mes résultats plus que par mes envies.

on m'a dit qu'il fallait que je fasse S, aimant les maths et les sciences ok. mon bac en poche, on m'a dit "fait une classe prépa c'est le mieux" et voilà comme je me suis retrouvé en école d'ingé à 18 ans. diplome en poche, j'ai mis peu de tps à trouver du boulot. mais j'ai tjs eu à l'idée que ce que je faisais c'était temporaire ... là, je pense qu'il faut VRAIMENT que je change d'univers. en réflichissant à ce qu'il serait raisonnable d'envisager comme reconversion et trouver un métier qui me donne ENVIE de me lever le matin, j'ai l'impresssion que PE s'est imposé à mes yx.

j'ai tjs adoré le contact avec les enfants, j'ai envie de transmettre et mettre ma petite pierre à l'édifice. plus que le savoir, j'aimerais donner le goût d'apprendre ^^

après, je ne me peins pas un tableau tt rose de la fonction. je sais qu'il y a du boulot, peu de reconnaissance et pas mal de contrainte. mm si 90% des gens s'arrêtent seulement aux vacances. je redoute les relations avec les parents, la confrontation avec des enfants en situation personnelle difficile.

Je suis à la cherche de gens qui partagent un parcours comme le mien et du soutien à travers ce forum. je suis contente de lire que nous sommes plusieurs dans le même bateau !

bonne journée

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Merci gouroue pour ce témoignage.

Je suis ravi aussi de lire vos différents messages. Je suis d'autant plus motivé par ce projet que nous avons tous : devenir PE.

Je suis d'accord de garder contact avec toutes les personnes qui ont participé à ce post. On a tous besoin de soutien, de motivation et d'entraide!

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Bonjour Lydia,

Je viens de passer le crpe rénové.

Je suis titulaire d'un bac +5 en économie.

En avril 2013, j'ai pris la décision de passer le CRPE et j'ai moi aussi profité de la réforme pour préparer ce concours.

J'ai 3 enfants, je travaille dans une grande entreprise de transport.

J'ai décidé de préparer le concours seule, à l'aide de livres achetés en librairie.

J'ai travaillé pendant 14 mois TOUS les soirs de 21h à minuit, puis TOUS les WE. J'ai beaucoup révisé, et comme tu le dis, si l'on est motivé et organisé, pas de souci !

Pour te rassurer, je n'ai fait aucun stage, seulement des révisions seule. J'ai pensé que ça me trahirait, non pas pour les écrits, mais pour les oraux.

Alors lorsque j'ai été admissible en mai ( je n'y croyais pas!) j'ai eu très peur des oraux.

Face au jury, j'ai clairement expliqué que ma seule expérience était en tant que parent d'élève. Je n'ai pas caché que je n'avais aucune expérience, pas même un stage d'observation. Mais je me suis accrochée, même si j'avais peu confiance en moi. Je suis allée jusqu'au bout, le jury nous demande d'illustrer, j'ai illustré avec des exemples puisés dans mon expérience de parent d'élève. Et le jury m'a fait confiance car j'ai eu 50/60 au 1er oral (dossier professionnel en Education civique et morale) et 87/100 au 2ème oral ( agir en fonctionnaire de l'état et eps).

Crois en toi, être candidat libre n'est pas un handicap. Si l'on prend la décision de passer ce concours, c'est qu'on a de vraies raisons, profondes et sincères. Alors travaille beaucoup, révise, organise-toi des concours blancs écrits (4h de maths et de français) même si c'est auto-corrigé avec l'aide des sujets corriges sur le net et dans les livres.

Un conseil aussi, travaille les oraux assez tôt, des la fin de l'année 2014 : prépare très tôt ton dossier, fais des fiches d'EPs et d'agir en fonctionnaire de l'état, enregistre-toi et écoute-toi sans arrêt sur tes trajets pour aller au travail. Ça rentre bien et ce sont des révisions en temps masqué, ce qui n'est pas négligeable.

J'ai réussi le concours des la premier fois avec un bon classement (66eme), je viens de démissionner et je débute le 1er septembre un métier qui me passionne. Je suis très fatiguée, mais je ne regrette rien. Tiens bon. Si c'est ce que tu veux faire, tu y arriveras!

comment as tu pu parler que de ton expérience ? aucun jury ne s'y intéresse normalement . tu l'as dit délibéremment ?

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Bonjour Lydia,

Je viens de passer le crpe rénové.

Je suis titulaire d'un bac +5 en économie.

En avril 2013, j'ai pris la décision de passer le CRPE et j'ai moi aussi profité de la réforme pour préparer ce concours.

J'ai 3 enfants, je travaille dans une grande entreprise de transport.

J'ai décidé de préparer le concours seule, à l'aide de livres achetés en librairie.

J'ai travaillé pendant 14 mois TOUS les soirs de 21h à minuit, puis TOUS les WE. J'ai beaucoup révisé, et comme tu le dis, si l'on est motivé et organisé, pas de souci !

Pour te rassurer, je n'ai fait aucun stage, seulement des révisions seule. J'ai pensé que ça me trahirait, non pas pour les écrits, mais pour les oraux.

Alors lorsque j'ai été admissible en mai ( je n'y croyais pas!) j'ai eu très peur des oraux.

Face au jury, j'ai clairement expliqué que ma seule expérience était en tant que parent d'élève. Je n'ai pas caché que je n'avais aucune expérience, pas même un stage d'observation. Mais je me suis accrochée, même si j'avais peu confiance en moi. Je suis allée jusqu'au bout, le jury nous demande d'illustrer, j'ai illustré avec des exemples puisés dans mon expérience de parent d'élève. Et le jury m'a fait confiance car j'ai eu 50/60 au 1er oral (dossier professionnel en Education civique et morale) et 87/100 au 2ème oral ( agir en fonctionnaire de l'état et eps).

Crois en toi, être candidat libre n'est pas un handicap. Si l'on prend la décision de passer ce concours, c'est qu'on a de vraies raisons, profondes et sincères. Alors travaille beaucoup, révise, organise-toi des concours blancs écrits (4h de maths et de français) même si c'est auto-corrigé avec l'aide des sujets corriges sur le net et dans les livres.

Un conseil aussi, travaille les oraux assez tôt, des la fin de l'année 2014 : prépare très tôt ton dossier, fais des fiches d'EPs et d'agir en fonctionnaire de l'état, enregistre-toi et écoute-toi sans arrêt sur tes trajets pour aller au travail. Ça rentre bien et ce sont des révisions en temps masqué, ce qui n'est pas négligeable.

J'ai réussi le concours des la premier fois avec un bon classement (66eme), je viens de démissionner et je débute le 1er septembre un métier qui me passionne. Je suis très fatiguée, mais je ne regrette rien. Tiens bon. Si c'est ce que tu veux faire, tu y arriveras!

comment as tu pu parler que de ton expérience ? aucun jury ne s'y intéresse normalement . tu l'as dit délibéremment ?

Delfe75,

En fait, quand je dis que j'ai parlé de mon expérience, je veux plutôt dire qu'apres avoir répondu aux questions du jury (pointues et uniquement axées sur le sujet qui les intéresse, je l'admets, et un sérieux travail d'apprentissage en amont est nécessaire), j'ai illustré mes réponses, lorsque le jury me demandait de donner des exemples pour clarifier ma réponse parfois trop théorique, par mon expérience de parent d'élève : ce que je trouvais intéressant dans la démarche des professeurs de mes enfants, la relation parent professeur, au cœur de l'actualité, ce que la préparation du concours m'avait apporté sur la compréhension du développement de l'enfant et de mes propres enfants. Mais c'était toujours en lien avec la question qu'ils m'avaient posé au préalable. Il est en effet très important de ne pas essayer de placer des expériences ou des connaissances qui n'ont rien a voir avec la question posée. Mais s'il y a un lien, il me semble que ça ne peut être qu'un plus, avant de passer à une autre question ... Je pense qu'en 30 minutes de questions ( oral AFE), le jury a balayé la totalité du programme ... J'étais lessivée ...

J'espère avoir répondu à ta question ...

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