aurélie38 Posté(e) 26 juillet 2014 Posté(e) 26 juillet 2014 Bonjour à tous, Chaque année, c'est le casse-tête pour trouver THE system de dictées qui conjuguera toutes mes attentes...en vain! Cette année, en m'inspirant du travail d'une collègue, j'avais trouvé un système qui n'était pas mal, varié, et qui ressemble à ce que j'ai lu un peu plus haut. En début de période, je choisis un thème en rapport avec la classe, et je le décline sous plusieurs formes. Je prépare ma dictée finale, reprenant les notions vues dans la dite période (homophones, accords etc...). En fonction de cette dictée, j'extrais des mots, qui vont me servir de base pour les différentes dictées qui vont s'étaler sur les 4 semaines à venir. Ca me permet d'établir le programme suivant: - semaine 1: dictée de mots: chaque jour, on prend un moment en début de journée pour apprendre une partie des mots de la semaine: écriture sur l'ardoise, recueil des différentes propositions au tableau, tentative d'explications (analogies avec d'autres mots qui s'écrivent de la même façon, certaines règles d'orthographe sortent à ce moment là...) Puis dictée de mots en fin de semaine (vendredi). - semaine 2: dictées flashs quotidiennes (phrases) + dictée récap en fin de semaine: phrases reprenant certains mots de la semaine d'avant: 1 phrase par jour..même processus de réflexions sur les phrases, avec introduction des accords et des homophones en plus. Je m'arrange pour piocher des phrases plus ou moins similaires à celles qu'on trouvera dans la "dictée mystère" de la semaine 4. Du coup, cette semaine là, pas d'apprentissage de mots à la maison. Tout est fait en classe. Ça allège donc les devoirs. - semaine 3: autodictée (reprenant toujours des mots vus la 1ère semaine, ou d'autres mots qui seront utilisés pour la dictée mystère de la dernière semaine). On étudie les phrases, on souligne le verbes, fait les flèches pour les accords, on explique etc... On la copie le 1er jour, puis chaque jour suivant on essaie de la produire sans modèle. Les élèves ont a nouveau un petit travail d'apprentissage à faire le soir. - semaine 4: dictée mystère: qui récapitule un peu tout ce qu'on a vu lors des semaines précédentes. Cette dictée est évaluée. - semaines 5, 6, 7...: consacrées à l'étude de notions spécifiques en orthographe. AVANTAGES: - on explique beaucoup,tout le temps, toutes les semaines, ça crée des automatismes, les élèves progressent beaucoup dans leur façon de s'interroger sur les mots, et cet apprentissage me paraît essentiel en orthographe, je ne vois pas comment je pourrais m'en passer... - les enfants "s'imprègnent" vraiment des mots puisqu'ils sont en contact avec eux plusieurs semaines d'affilée. - on prépare la dictée "à sa sauce" en mettant tout ce qu'on veut dedans en fonction des notions que l'on a travaillée (ce qui est aussi un inconvénient...car il faut trouver l'inspiration!) - varié: pour l'enseignant et les enfants...et en même temps très ritualisé, puisqu'on procède de la même manière à chaque période. Varié aussi en terme d'apprentissage à la maison: les enfants n'ont pas toutes les semaines du travail - facilite une planification des dictées "par période" INCONVENIENTS: - chronophage: nécessite un travail quotidien! Au final, ça ne laisse que 2 ou 3 semaines par période, une fois les dictées terminées, pour se consacrer à l'étude de notions spécifiques en orthographe et à des entraînements systématiques. Du coup, en fin d'année, j'étais à la bourre dans mon programme orthographe... Je n'ai d'ailleurs pas pu boucler. Et j'ai un profil d'élèves qui aurait besoin de vraiment passer du temps pour réviser les sons, la valeur des lettres (ex: g, s, c...). A la limite eux ils auraient besoin de répéter et avaler des exercices systématiques avant de se lancer dans des dictées..!! - je n'arrive pas à différencier mes dictées... en effet, si tout le monde n'apprend pas le même nombre de mots, comment mener ce travail de réflexion en collectif? Pourtant, l'année prochaine, ayant un CE2-CM1, il me faudra différencier, c'est une évidence... - tous les élèves sont-ils vraiment actifs durant cette période? Les élèves qui ne sont pas en difficultés ont-ils vraiment besoin de ce temps de réflexion collectif? Les plus faibles participent-ils vraiment?** - les thèmes que j'utilise sont un peu "bateau": la rentrée, l'hiver/Noël .... Dans un idéal irréalisable, je voudrais: - continuer mon système en variant les dictées chaque semaine, et poursuivre ce travail de réflexion sur l’orthographe avec mes élèves - travailler davantage sur les sons: comme dans la méthode "Je mémorise..." - dégager davantage de temps pour les "leçons d'orthographe" plus formelles... squizzer les autodictées par exemples? - trouver un moyen de différencier les dictées, les mots etc...selon les capacités des enfants: comme les dictées escaliers - trouver des thèmes plus sympas: comme les dictées en Histoire des arts SI QUELQU'UN CONNAIT CETTE MÉTHODE MIRACLE, JE PRENDS! Je suivrai ce post de près pour que nous puissions échanger nos idées et points de vue. C'est le flou total pour moi pour le moment... **En me relisant, je me dis qu'en proposant plusieurs niveaux de dictée, il serait peut-être plus approprié de ne faire cet apprentissage réflexif qu'avec le groupe en difficulté...? Ça suppose donc de mettre le reste de la classe en apprentissage autonome sur ces mots...alors comment? Et en même temps les élèves "intermédiaires" pourraient aussi peut-être avoir besoin de ce moment de réflexion collectif...sauf que du coup ça fait un gros groupe et on retombe dans les écueils de départ: est-ce que tout le monde sera suffisamment actif noyé dans le nombre??
maude54 Posté(e) 9 août 2014 Auteur Posté(e) 9 août 2014 Bonjour à tous, Chaque année, c'est le casse-tête pour trouver THE system de dictées qui conjuguera toutes mes attentes...en vain! Cette année, en m'inspirant du travail d'une collègue, j'avais trouvé un système qui n'était pas mal, varié, et qui ressemble à ce que j'ai lu un peu plus haut. En début de période, je choisis un thème en rapport avec la classe, et je le décline sous plusieurs formes. Je prépare ma dictée finale, reprenant les notions vues dans la dite période (homophones, accords etc...). En fonction de cette dictée, j'extrais des mots, qui vont me servir de base pour les différentes dictées qui vont s'étaler sur les 4 semaines à venir. Ca me permet d'établir le programme suivant: - semaine 1: dictée de mots: chaque jour, on prend un moment en début de journée pour apprendre une partie des mots de la semaine: écriture sur l'ardoise, recueil des différentes propositions au tableau, tentative d'explications (analogies avec d'autres mots qui s'écrivent de la même façon, certaines règles d'orthographe sortent à ce moment là...) Puis dictée de mots en fin de semaine (vendredi). - semaine 2: dictées flashs quotidiennes (phrases) + dictée récap en fin de semaine: phrases reprenant certains mots de la semaine d'avant: 1 phrase par jour..même processus de réflexions sur les phrases, avec introduction des accords et des homophones en plus. Je m'arrange pour piocher des phrases plus ou moins similaires à celles qu'on trouvera dans la "dictée mystère" de la semaine 4. Du coup, cette semaine là, pas d'apprentissage de mots à la maison. Tout est fait en classe. Ça allège donc les devoirs. - semaine 3: autodictée (reprenant toujours des mots vus la 1ère semaine, ou d'autres mots qui seront utilisés pour la dictée mystère de la dernière semaine). On étudie les phrases, on souligne le verbes, fait les flèches pour les accords, on explique etc... On la copie le 1er jour, puis chaque jour suivant on essaie de la produire sans modèle. Les élèves ont a nouveau un petit travail d'apprentissage à faire le soir. - semaine 4: dictée mystère: qui récapitule un peu tout ce qu'on a vu lors des semaines précédentes. Cette dictée est évaluée. - semaines 5, 6, 7...: consacrées à l'étude de notions spécifiques en orthographe. AVANTAGES: - on explique beaucoup,tout le temps, toutes les semaines, ça crée des automatismes, les élèves progressent beaucoup dans leur façon de s'interroger sur les mots, et cet apprentissage me paraît essentiel en orthographe, je ne vois pas comment je pourrais m'en passer... - les enfants "s'imprègnent" vraiment des mots puisqu'ils sont en contact avec eux plusieurs semaines d'affilée. - on prépare la dictée "à sa sauce" en mettant tout ce qu'on veut dedans en fonction des notions que l'on a travaillée (ce qui est aussi un inconvénient...car il faut trouver l'inspiration!) - varié: pour l'enseignant et les enfants...et en même temps très ritualisé, puisqu'on procède de la même manière à chaque période. Varié aussi en terme d'apprentissage à la maison: les enfants n'ont pas toutes les semaines du travail - facilite une planification des dictées "par période" INCONVENIENTS: - chronophage: nécessite un travail quotidien! Au final, ça ne laisse que 2 ou 3 semaines par période, une fois les dictées terminées, pour se consacrer à l'étude de notions spécifiques en orthographe et à des entraînements systématiques. Du coup, en fin d'année, j'étais à la bourre dans mon programme orthographe... Je n'ai d'ailleurs pas pu boucler. Et j'ai un profil d'élèves qui aurait besoin de vraiment passer du temps pour réviser les sons, la valeur des lettres (ex: g, s, c...). A la limite eux ils auraient besoin de répéter et avaler des exercices systématiques avant de se lancer dans des dictées..!! - je n'arrive pas à différencier mes dictées... en effet, si tout le monde n'apprend pas le même nombre de mots, comment mener ce travail de réflexion en collectif? Pourtant, l'année prochaine, ayant un CE2-CM1, il me faudra différencier, c'est une évidence... - tous les élèves sont-ils vraiment actifs durant cette période? Les élèves qui ne sont pas en difficultés ont-ils vraiment besoin de ce temps de réflexion collectif? Les plus faibles participent-ils vraiment?** - les thèmes que j'utilise sont un peu "bateau": la rentrée, l'hiver/Noël .... Dans un idéal irréalisable, je voudrais: - continuer mon système en variant les dictées chaque semaine, et poursuivre ce travail de réflexion sur l’orthographe avec mes élèves - travailler davantage sur les sons: comme dans la méthode "Je mémorise..." - dégager davantage de temps pour les "leçons d'orthographe" plus formelles... squizzer les autodictées par exemples? - trouver un moyen de différencier les dictées, les mots etc...selon les capacités des enfants: comme les dictées escaliers - trouver des thèmes plus sympas: comme les dictées en Histoire des arts SI QUELQU'UN CONNAIT CETTE MÉTHODE MIRACLE, JE PRENDS! Je suivrai ce post de près pour que nous puissions échanger nos idées et points de vue. C'est le flou total pour moi pour le moment... **En me relisant, je me dis qu'en proposant plusieurs niveaux de dictée, il serait peut-être plus approprié de ne faire cet apprentissage réflexif qu'avec le groupe en difficulté...? Ça suppose donc de mettre le reste de la classe en apprentissage autonome sur ces mots...alors comment? Et en même temps les élèves "intermédiaires" pourraient aussi peut-être avoir besoin de ce moment de réflexion collectif...sauf que du coup ça fait un gros groupe et on retombe dans les écueils de départ: est-ce que tout le monde sera suffisamment actif noyé dans le nombre?? Merci pour ta réponse! Désolé pour le retard mais je suis partie en vacances...et c'était la "totale coupure"!!! Je trouve ton fonctionnement très diversifié et très complet. J'ai encore quelques questions pour que ça devienne plus clair pour moi! - D'où proviennent les mots issus des dictées de mots? Utilises-tu l'échelle Dubois-Buyse? Combien en donnes-tu à apprendre pour la semaine? - Pour les dictées flash, les inventes-tu (ou utilises-tu celles de Mallory?) J'avoue que j'ai très peur de manquer d'inspiration! - Pour les dictées mystères : quels sont les points que tu évalues? (en lien déjà avec les leçons fait précédemment en EDL?) Quel système d'évaluation utilises-tu? (pourcentage?) En m'inspirant de ton fonctionnement, je serai bien tentée de faire: - Semaine 1 : dictée de mots - Semaine 2 : dictée flash (avec une dictée bilan le vendredi). - Semaine 3 : dictée négociée (dictée faite seule le lundi au brouillon, mise en commun en groupe le mardi, copie au propre dans le cahier du jour le vendredi avec une fiche de progrès ; nombres d'erreurs seul / nombre d'erreurs après réflexion collective). On peut différencier les dictées selon les groupes constitués. - Semaine 4, 5, 6,... : dictée sur les points abordés en EDL. - Dernière semaine de la période: dictée bilan évaluée (en lien avec une oeuvre étudiée en histoire des arts, celle-ci étant différenciée) cf dictée de Méliménume. Je pense que LA méthode miracle n'existe pas!!!
Lau08 Posté(e) 9 août 2014 Posté(e) 9 août 2014 J'utilise les dictées escaliers (histoire des arts ou en fonction de l'actualité de la classe, littérature...) donc 4 groupes l'an dernier avec au max 26 mots à apprendre, et je fais 2 à 3 phrases du jour qui traite des difficultés spécifiques et brasse le vocabulaire qui sera dans la dictée. Je recopie dans leur répertoire les erreurs d'orthographe lexicale et une fois par semaine ils s'entraînent à les écrire et une fois par semaine également par deux ils se font des dictées sur l'ardoise (point vert, point rouge). Entre deux dictées escaliers, je fais une dictée de mots sur les mots invariables et je fais une dictée négociée sur un point spécifique souvent en orthographe car comme j'utilise la méthode de Françoise Picot en grammaire, ça complète.
maude54 Posté(e) 11 août 2014 Auteur Posté(e) 11 août 2014 J'utilise les dictées escaliers (histoire des arts ou en fonction de l'actualité de la classe, littérature...) donc 4 groupes l'an dernier avec au max 26 mots à apprendre, et je fais 2 à 3 phrases du jour qui traite des difficultés spécifiques et brasse le vocabulaire qui sera dans la dictée. Je recopie dans leur répertoire les erreurs d'orthographe lexicale et une fois par semaine ils s'entraînent à les écrire et une fois par semaine également par deux ils se font des dictées sur l'ardoise (point vert, point rouge). Entre deux dictées escaliers, je fais une dictée de mots sur les mots invariables et je fais une dictée négociée sur un point spécifique souvent en orthographe car comme j'utilise la méthode de Françoise Picot en grammaire, ça comp
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