Comment gérer vous le bruit incessant, les sollicitations des enfants.

[Amelie375]

Ca va, ma chère Allumette ?

Je vois que ta réflexion progresse pas mal !

Je suis d'accord avec vous, cela questionne énormément de quitter un métier qu'on a rêvé, pour lequel on a dû bosser dur pour avoir le concours) ......

La sélectivité de celui-ci a bien diminué (Créteil, admissibilité à 4/20 et concours exceptionnel en juin pour appel à recrutement, car "plus personne" ne se présente).

En 98, dans l'académie de Lille, on en était à 6000 inscrits pour 500 postes au final, et bien j'ai bossé dur pour figurer en bon classement.

Mais ..... pour celles et ceux qui sont encore jeunes (ou pas ) , qui n'ont pas de charge de famille, mobiles géographiquement, ..... lancez-vous sur d'autres concours, cela ne vous coûtera rien, et vous vous ouvrez des horizons.

Pour ma part, je suis coincée actuellement pour des raisons évoquées au dessus, mais je ne désespère pas que cela évolue.

En 2008, j'ai réussi au concours infirmier de l'Assist.Publique des Hôpitaux de Paris, mais je n'ai pas pu partir en école car ....l'EN m'a refusé congé.

On croit rêver.

Courage à tous, il faut guetter les opportunités.

[katarinabellachichi]

Ca va, ma chère Allumette ?

Je vois que ta réflexion progresse pas mal !

Je suis d'accord avec vous, cela questionne énormément de quitter un métier qu'on a rêvé, pour lequel on a dû bosser dur pour avoir le concours) ......

La sélectivité de celui-ci a bien diminué (Créteil, admissibilité à 4/20 et concours exceptionnel en juin pour appel à recrutement, car "plus personne" ne se présente).

En 98, dans l'académie de Lille, on en était à 6000 inscrits pour 500 postes au final, et bien j'ai bossé dur pour figurer en bon classement.

Mais ..... pour celles et ceux qui sont encore jeunes (ou pas ) , qui n'ont pas de charge de famille, mobiles géographiquement, ..... lancez-vous sur d'autres concours, cela ne vous coûtera rien, et vous vous ouvrez des horizons.

Pour ma part, je suis coincée actuellement pour des raisons évoquées au dessus, mais je ne désespère pas que cela évolue.

En 2008, j'ai réussi au concours infirmier de l'Assist.Publique des Hôpitaux de Paris, mais je n'ai pas pu partir en école car ....l'EN m'a refusé congé.

On croit rêver.

Courage à tous, il faut guetter les opportunités.

Infirmière, c'est très dur aussi, je l'ai été, j'en parle en connaissance de cause. On travaille souvent en 3/8, on nous appelle chez nous quand il manque quelqu'un, on travaille le week-end et les jours fériés, c'est ce qui m'a fait quitter le métier. Dites-vous bien que vous devez vous battre pour garder vos vacances, j'en entends ici sont d'accord pour les réduire, c'est le seul avantage que vous ayez. Moi, cela faisait de longues années que j'étais mémère (pour ne pas dire pépère) dans la profession, car je gérais bien mes cours doubles, c'était des CP/CM1, ou CE1/CM1, pas triés, mais pas trop chargés. Je n'avais pas trop de travail car bien organisée. C'est vraiment mon cours double de cette rentrée qui m'épuise, 28, c'est de la folie! Vous aurez des jours meilleurs, de meilleures classes, tout n'est pas noir non plus.J'aurais dû refuser, c'est tout! On aurait sans doute trouver une meilleure répartition, quitte à mélanger CE1 et maternelle, mais ce n'est pas dans les moeurs partout, et surtout, j'arrive dans cette école.

[lenig2]

Effectivement, moi aussi je me suis donné du mal pour avoir ce concours, ça me gène aussi de partir pour cette raison. Cependant il faut savoir évoluer comme quelqu'un m'a dit

Limite oui je suis prête à devenir boulangère, ça rapporte du fric, personne dans vos pattes, seule, sans bruit, au chaud, certes debout la nuit, mais c'est pas pire qu'une journée de classe. Bosser pour attendre les vacances c'est dur à supporter quand même!

Moi si je me recycle, je monte ma boite...

[Franjoe]

C'est vrai que le nombre compte, même si toute notre hiérarchie nous soutient le contraire. L'an dernier j'avais 27 CE1, cette année j'en ai 19. Je peux faire quelques constats.

- La première chose, tiens, c'est marrant, pendant chaque séance, j'ai le temps d'aller voir CHACUN de mes élèves quand ils sont en autonomie. Et même, je peux m'asseoir régulièrement à côté de ceux qui ont du mal pour réexpliquer au besoin. Euh, tout bêtement, en plus d'avoir du temps, j'ai de la PLACE ! Et des chaises vides où je peux m'installer bien tout à côté de celui qui a besoin et pas penchée en avant pliée en deux devant sa table.

- J'arrive à avoir à peu près tout le monde en tête. Et savoir qui fait quoi. Alors qu'à 27...

- Comme j'ai de la place, j'ai pu mettre tout seuls ceux qui posent vraiment de gros problème de discipline.

Par contre,

- les sollicitations dont on parle dans ce fil sont toujours aussi nombreuses et pénibles. Maîtreeeeeeesssssse !!!!!!!! Madaaaaaaaaaaaaaaaaaame ! Si jamais je n'arrive pas tout de suite, on répète jusqu'à ce que je me fâche pour rappeler qu'il faut le ver le doigt et qu'il faut attendre un peu quand je m'occupe d'un copain. Ils n'ont pas de règles chez eux ou quoi ?Ils doivent probablement couper la paroles aux adultes etc. Et ça, même à 18 ça m'énerve aussi. Mais, avec 18, au lieu de 27, il y en a moins au final !

- Je me bats quand même à longueur de journée pour avoir des enfants rangés et silencieux quand on se déplace ou avant de rentrer en classe. Ils ne savent absolument pas rester rangés. Dès qu'on avance, ils courent, se bousculent, marchent à reculons, se dépassent les uns les autres etc. J'ai l'impression, sans méchanceté, de gérer un petit troupeau dont je serai le chien de berger. Je lutte et ne lâche pas. Mais c'est épuisant.

- Je répète, moi aussi, sans arrêt les règles. Dès qu'ils sortent un crayon, un cahier, c'est le brouhaha. Alors, je peux tolérer quelques instants de relâchement, ça me semble humain, mais le problème c'est qu'ils ne savent pas s'arrêter. Il y en a toujours un qui se remet à parler et ça m'HORRIPILE et c'est épuisant. Mais, je ne lâche pas. Je répète, réexplique en me disant que ce sont eux qui ont tort et moi raison de ne pas les laisser vivre dans ce bruit. Et s'il faut je punis. Mais pour certain, même les punitions ne leur font aucun effet.

- Enfin ce qui , c'est lorsque tout le monde est bien silencieux, genre, avant de rentrer en classe, quand ils sont devant la porte, et que l'un d'entre eux ressort une c*nnerie pour faire rire tout le monde. Et rebelote. On recommence.

Alors, je supporte, moi, mais je ne le vis pas bien. Je rêve de bosser dans une classe où les enfants ne seraient pas des enfants rois, mais je crois qu'on ne verra pas ça de si tôt. Et ce qui m'agace, c'est que mes propres enfants ne sont pas des enfants rois et que dans chaque classe, il y a quelques enfants comme les miens (heureusement), mais ceux -là subissent ce que nous enseignants subissons.

[Nadikaah]

Avec deux de mes élèves qui n'écoutent jamais quand je donne une consigne (je les avais déjà l'an dernier et ils faisaient pareil: ils jouent quand j'explique et ensuite arrivent la bouche en coeur "je ne sais pas ce qu'il faut faire"):

cette année j'ai été claire: je donne les consignes, on les explique, on reformule, on donne un exemple ect... ensuite moi j'ai fait mon travail, je ne dis plus rien. S'ils ne savent pas, je ne redonne pas, tant pis pour eux, soit ils lisent et comprennent seuls la consigne, soit un copain sympa leur réexplique, soit ils ne font pas l'exercice (et je note pourquoi). Je le fais pour les consignes des exercices et pour toutes les autres consignes (où coller telle feuille ect... je leur répond que j'ai déjà dit une fois où la coller, maintenant à eux de se débrouiller pour savoir où la mettre)

Bien sûr je le fais avec ceux qui jouent pendant la consigne, pas avec ceux qui n'ont pas compris.

Pour les sollicitations, je ne réponds plus aux élèves s'ils m'ont interpellée avec un "maitreeeesse!". Je ne répond qu'à ceux qui lèvent le doigt et ont la parole, quelque que soit le truc qu'ils ont à me dire et le moment (en classe, dans le couloir...). "Je t'ai entendu, ce n'est pas la peine de continuer à m'appeler, mais je ne te répondrais pas" généralement ils comprennent très bien, ils s'assoient et lèvent le doigt.

C'est parfois dur à tenir car sans s'en rendre compte quand on entend une question, on y répond parfois sans faire attention, mais au final quand on s'y tient rigoureusement, ça commence à porter ses fruits.

Tout pareil!

+1

Et je suis d'accord pour dire que le nombre joue.

[Amelie375]

Ca va, ma chère Allumette ?

Je vois que ta réflexion progresse pas mal !

Je suis d'accord avec vous, cela questionne énormément de quitter un métier qu'on a rêvé, pour lequel on a dû bosser dur pour avoir le concours) ......

La sélectivité de celui-ci a bien diminué (Créteil, admissibilité à 4/20 et concours exceptionnel en juin pour appel à recrutement, car "plus personne" ne se présente).

En 98, dans l'académie de Lille, on en était à 6000 inscrits pour 500 postes au final, et bien j'ai bossé dur pour figurer en bon classement.

Mais ..... pour celles et ceux qui sont encore jeunes (ou pas ) , qui n'ont pas de charge de famille, mobiles géographiquement, ..... lancez-vous sur d'autres concours, cela ne vous coûtera rien, et vous vous ouvrez des horizons.

Pour ma part, je suis coincée actuellement pour des raisons évoquées au dessus, mais je ne désespère pas que cela évolue.

En 2008, j'ai réussi au concours infirmier de l'Assist.Publique des Hôpitaux de Paris, mais je n'ai pas pu partir en école car ....l'EN m'a refusé congé.

On croit rêver.

Courage à tous, il faut guetter les opportunités.

Infirmière, c'est très dur aussi, je l'ai été, j'en parle en connaissance de cause. On travaille souvent en 3/8, on nous appelle chez nous quand il manque quelqu'un, on travaille le week-end et les jours fériés, c'est ce qui m'a fait quitter le métier. Dites-vous bien que vous devez vous battre pour garder vos vacances, j'en entends ici sont d'accord pour les réduire, c'est le seul avantage que vous ayez. Moi, cela faisait de longues années que j'étais mémère (pour ne pas dire pépère) dans la profession, car je gérais bien mes cours doubles, c'était des CP/CM1, ou CE1/CM1, pas triés, mais pas trop chargés. Je n'avais pas trop de travail car bien organisée. C'est vraiment mon cours double de cette rentrée qui m'épuise, 28, c'est de la folie! Vous aurez des jours meilleurs, de meilleures classes, tout n'est pas noir non plus.J'aurais dû refuser, c'est tout! On aurait sans doute trouver une meilleure répartition, quitte à mélanger CE1 et maternelle, mais ce n'est pas dans les moeurs partout, et surtout, j'arrive dans cette école.

Oui Katarina, je sais bien que c'est dur d'être infirmière, mon conjoint qui est infirmier de nuit m'en parle.

J'aurais souhaité faire de la nuit et de la psy, ce qui est jouable en RP.

Mon conjoint est dans ce cas, il est à l'AP HP.

Il a plus de congés er récup que nous (bosse en 10h de nuit).

Et ce que je recherche par dessus tout, ne pas ramener de boulot à la maison.

En tous cas, pas à ce salaire de M**** là.

Je sais déjà que le week end sera merdique, m'occuper de mes 2 enfants, ce qui est normal et plaisant mais .... l'éternel souci des corrections en retard (eh oui, déjà, je galère avec mes 30 cm2) ...... Effectif et boulot à la maison, c'est ça qui me tue.

Impossible pour moi cette année de corriger en classe, ils sont trop nerveux.

[Didou88]

Les débuts d'année sont aussi difficiles pour moi : le bruit, la mise en place des règles, des habitudes de classe parfois différentes de ce qu'ils ont connu l'année d'avant. Je verbalise beaucoup avec mon entourage qui me rappelle que chaque année c'est pareil mais que j'ai oublié et qu'au bout de 3 semaines, ça s'améliore ( sauf dans le cas de classe hyper pénible). Pour essayer de vivre ça au mieux et installer rapidement un climat de travail plus serein, j'ai recours aussi à des moments de respiration, de relaxation, d'auto massages. On fait cela avec les élèves, et ça fait du bien à l' adulte comme aux enfants. J'essaie aussi le plus possible de modérer mon niveau sonore : généralement, plus on parle doucement et plus les enfants ont envie de faire pareil ( ça ne marche pas à tout le coup! malheureusement).

Bon courage à tous!

[Vic7211]

Ca va, ma chère Allumette ?

Je vois que ta réflexion progresse pas mal !

Je suis d'accord avec vous, cela questionne énormément de quitter un métier qu'on a rêvé, pour lequel on a dû bosser dur pour avoir le concours) ......

La sélectivité de celui-ci a bien diminué (Créteil, admissibilité à 4/20 et concours exceptionnel en juin pour appel à recrutement, car "plus personne" ne se présente).

En 98, dans l'académie de Lille, on en était à 6000 inscrits pour 500 postes au final, et bien j'ai bossé dur pour figurer en bon classement.

coucou chère Amélie,

toujours un plaisir d'avoir de tes nouvelles ! et je vois qu'on se recroise sur les mêmes posts qui expriment notre ras-le-bol r n

Moi aussi j'en ai bavé pour avoir le concours qui était à l' époque très sélectif début des années 2000, et j'ai été mm persévérante en le passant deux fois pour l'avoir... quelle fada j'étais.... je ne savais pas où je mettais les pieds.

Quand j'étais Brigade avec une petite compensation financière et moins d'investissement pour la classe, je me consolais encore.

Mais là, titulaire sans indemnités, je n'arrive pas à m'y faire....

Ma pauvre, avec tes CM2, tes corrections doivent être un cauchemar. Je fuis maintenant le cycle 3 comme la peste dans la mesure du possible, même si je ne nie pas que certains échanges avec eux peuvent être très enrichissants.

Mais quand ils ont décidé de te faire ch....., eh bien ils te font ch...... ! de façon plus vicieuse que des élèves plus jeunes.

Enfin c'est mon avis.

Moi aussi, je me surprends même à envier le postier des petits villages, bien tranquille aux commandes de son guichet unique, sans stress... ou bien quand j'entre dans des bureaux d'administration avec une petite musique en bruit de fond... le rêve !

Je me renseigne pour acheter des bouchons d'oreille qui atténueraient le bruit...

Dans mon département aussi, concours exceptionnel en juin (ou en septembre je ne sais plus) !!!!!!!

Que les temps ont changé

[calia]

Et ce qui m'agace, c'est que mes propres enfants ne sont pas des enfants rois et que dans chaque classe, il y a quelques enfants comme les miens (heureusement), mais ceux -là subissent ce que nous enseignants subissons.

Je suis tout à fait d'accord avec toi... j'essaie toujours de les féliciter pour qu'ils sentent que je ne les oublie pas, mais finalement, dans une journée, ils passent un temps fou à attendre les autres!

[abel27]

Et ce qui m'agace, c'est que mes propres enfants ne sont pas des enfants rois et que dans chaque classe, il y a quelques enfants comme les miens (heureusement), mais ceux -là subissent ce que nous enseignants subissons.

Je suis tout à fait d'accord avec toi... j'essaie toujours de les féliciter pour qu'ils sentent que je ne les oublie pas, mais finalement, dans une journée, ils passent un temps fou à attendre les autres!

J'ai 3 enfants d'instits cette année. Et ce sont les plus bavards ! Donc, on passe un temps fou à attendre qu'ils se taisent.

[lenig2]

Pareil, j'envie à la limite les postiers des petits villages...un boulot simple, où il n'y a pas besoin de se tirer les cheveux pour réfléchir à tout, pas de bruit évidemment, sans prise de tête de ce genre quoi

[calia]

Et ce qui m'agace, c'est que mes propres enfants ne sont pas des enfants rois et que dans chaque classe, il y a quelques enfants comme les miens (heureusement), mais ceux -là subissent ce que nous enseignants subissons.

Je suis tout à fait d'accord avec toi... j'essaie toujours de les féliciter pour qu'ils sentent que je ne les oublie pas, mais finalement, dans une journée, ils passent un temps fou à attendre les autres!

J'ai 3 enfants d'instits cette année. Et ce sont les plus bavards ! Donc, on passe un temps fou à attendre qu'ils se taisent.

Je ne parlais pas spécialement des enfants d'instits, mais des enfants sages en général.