Nao Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 Bonjour à tous Je suis bien anxieuse. Je travaille dans un RPI de 3 classes. Une de mes collègue était tentée par un poste de CPC (faisant fonction) depuis quelques temps, mais rien ne se débloquait. Vendredi midi, elle a été contacté par un de nos CPC qui lui a proposé son propre poste puisqu'il libérait le sien. En effet, lui même vient de se voir offrir un poste qu'il attendait. réponse attendue pour le soir même. Elle a accepté. Jusque là, je suis contente qu'elle ait obtenu ce qu'elle attendait depuis longtemps.L'équipe de circo lui a promis de la remplacer par une brigade au top. Premier hic : ma collègue doit rentrer dans ses nouvelles fonctions ce mardi matin. Ça fait hyper court pour la passation de responsabilité. Second hic : la collègue qui vient prendre la classe au pied levé est PE sortante. Et la classe qu'elle va récupérer est..... très très dure : plusieurs multiples dys, trois familles perpétuellement dans le conflit et la revendication. Et des CE2 CM1 CM2. Je ne mets pas en doute le fait que cette nouvelle collègue soit de bonne volonté, fasse tout ce qu'il faut, et je ferai le nécessaire pour qu'elle tienne le coup. Mon autre collègue aussi, d'ailleurs. Mais dans mon RPI, la situation a été explosive avec les familles pendant plusieurs années car une collègue a enchainé les absences, en étant remplacée par des collègues qui ne tenaient pas le choc. Ces familles étaient en colère, je le comprends. Et pas de bol : c'est la même cohorte d'élève qui va vivre ce changement de maîtresse. A l'époque de ce conflit, ce sont les collègues restantes qui ont encaissé les reproches voire les menaces de l'IEN, qui les tenait responsables de la situation (accusation franchement injustifiée car ce sont des collègues en or). Que me conseillez-vous de faire pour me prémunir de ces éventuels enquiquinements ?
missnina Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 Bonjour à tous Je suis bien anxieuse. Je travaille dans un RPI de 3 classes. Une de mes collègue était tentée par un poste de CPC (faisant fonction) depuis quelques temps, mais rien ne se débloquait. Vendredi midi, elle a été contacté par un de nos CPC qui lui a proposé son propre poste puisqu'il libérait le sien. En effet, lui même vient de se voir offrir un poste qu'il attendait. réponse attendue pour le soir même. Elle a accepté. Jusque là, je suis contente qu'elle ait obtenu ce qu'elle attendait depuis longtemps.L'équipe de circo lui a promis de la remplacer par une brigade au top. Premier hic : ma collègue doit rentrer dans ses nouvelles fonctions ce mardi matin. Ça fait hyper court pour la passation de responsabilité. Second hic : la collègue qui vient prendre la classe au pied levé est PE sortante. Et la classe qu'elle va récupérer est..... très très dure : plusieurs multiples dys, trois familles perpétuellement dans le conflit et la revendication. Et des CE2 CM1 CM2. Je ne mets pas en doute le fait que cette nouvelle collègue soit de bonne volonté, fasse tout ce qu'il faut, et je ferai le nécessaire pour qu'elle tienne le coup. Mon autre collègue aussi, d'ailleurs. Mais dans mon RPI, la situation a été explosive avec les familles pendant plusieurs années car une collègue a enchainé les absences, en étant remplacée par des collègues qui ne tenaient pas le choc. Ces familles étaient en colère, je le comprends. Et pas de bol : c'est la même cohorte d'élève qui va vivre ce changement de maîtresse. A l'époque de ce conflit, ce sont les collègues restantes qui ont encaissé les reproches voire les menaces de l'IEN, qui les tenait responsables de la situation (accusation franchement injustifiée car ce sont des collègues en or). Que me conseillez-vous de faire pour me prémunir de ces éventuels enquiquinements ? t'appuyer sur ta toute nouvelle CPC
Nao Posté(e) 14 septembre 2014 Auteur Posté(e) 14 septembre 2014 Heu non, je pense qu'elle va se tenir éloignée un moment de chez nous, histoire de ne pas mélanger les genres.
dada Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 L'équipe de circo lui a promis de la remplacer par une brigade au top. Je ne mets pas en cause la jeune collègue mais bon encore une promesse en l'air non??? Que te conseiller, je ne sais pas, si ce n'est courage et montre tes dents au niveau de l'inspection en cas de soucis pour protéger cette jeune collègue vu ce que tu racontes sur les parents, et pour vous protégez vous ( n'oubliez pas de prendre l'autonome et voyez au niveau des représentants du personnel ce qu'ils peuvent vous conseiller)
Nao Posté(e) 14 septembre 2014 Auteur Posté(e) 14 septembre 2014 L'équipe de circo lui a promis de la remplacer par une brigade au top. Je ne mets pas en cause la jeune collègue mais bon encore une promesse en l'air non??? Que te conseiller, je ne sais pas, si ce n'est courage et montre tes dents au niveau de l'inspection en cas de soucis pour protéger cette jeune collègue vu ce que tu racontes sur les parents, et pour vous protégez vous ( n'oubliez pas de prendre l'autonome et voyez au niveau des représentants du personnel ce qu'ils peuvent vous conseiller) L'inspection connait mes dents, pas de soucis. Je me fais énormément de soucis pour ma future jeune collègue, je trouve dég***lasse de la coller dans une classe comme celle-ci pour commencer. Pour dégoûter quelqu'un de ce métier, on n'aurait pas fait mieux ! Autonome : j'y ai toujours adhéré. Dois-je attendre un peu avant de leur en parler ? Je voudrais surtout anticiper tout problème. Je vais envoyer un mail à mes représentants du personnel. J'en ai plein de le dos de travailler pour une institution qui brandit l'argument "bien être des élèves" quand ça l'arrange.
ptitelolo Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 Comme c'est un RPI, ta collègue qui arrive est aussi en classe unique ? Si c'est le cas, c'est encore plus dur pour elle de ne pas vous avoir sur place... Désolée, pas de conseils qui me viennent, juste bon courage à votre équipe !
Nao Posté(e) 14 septembre 2014 Auteur Posté(e) 14 septembre 2014 Comme c'est un RPI, ta collègue qui arrive est aussi en classe unique ? Si c'est le cas, c'est encore plus dur pour elle de ne pas vous avoir sur place... Désolée, pas de conseils qui me viennent, juste bon courage à votre équipe ! Oui elle est en classe unique avec un CE2 CM1 CM2 dont pas mal de dys....
katarinabellachichi Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 Bah, au moins, la jeune collègue va faire ses armes. C'est ça notre métier, autant la mettre dans le coup tt de suite.
chacha72 Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 Bah, au moins, la jeune collègue va faire ses armes. C'est ça notre métier, autant la mettre dans le coup tt de suite. C'est une façon de voir les choses...
Goëllette Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 Bah, au moins, la jeune collègue va faire ses armes. C'est ça notre métier, autant la mettre dans le coup tt de suite. Pas faux !
graindecafé Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 Je comprends ton souci, Nao. Nous vivons une situation qui ressemble fort à la tienne : une collègue arrive demain d'un autre département sur un poste d'un enseignant en maladie depuis quatre ans, et remplacé depuis quatre ans par la même collègue Brigade. La nouvelle collègue n'y peut rien... Notre école est réputée difficile, année aprés année, nous avons gagné la confiance des parents, et cette semaine, il va falloir que je leur explique que, dans un cours double atypique qu'ils ont accepté pour leurs enfants essentiellement parce qu'ils connaissaient notre collègue Brigade, une nouvelle enseignante arrive... Qui plus est ..... à mi-temps, donc quelqu'un d'autre devrait être nommé .... d'ici peu .... pour compléter. Les projets communs, les décloisonnements, tout est remis en question, et les familles vont avoir besoin d'être rassurées +++ La comparaison s'arrête là, dans un RPI, c'est sûrement bien plus compliqué, car ta jeune collègue va être isolée. Je pars du principe que lorsqu'on a le concours et qu'on est titularisé, c'est qu'on est apte à enseigner, où que ce soit. Un débutant fera des erreurs, travaillera beaucoup pour préparer des tas de choses et n'en fera que la moitié les bons jours, pleurera parfois dans ton giron, et t'épuisera en coups de fils et en mails. Mais un débutant souvent a de l'énergie à revendre, surtout celle de la jeunesse, de la créativité, de la motivation, de la confiance en soi... J'ai démarré ainsi ma carrière, seule dans une classe maternelle qu'on m'a demandé d'ouvrir quelques jours après la rentrée au fond de la campagne... C'est la solitude qui m'a le plus pesé, nous n'avions pas de portable ni d'internet à l'époque bien sûr, je travaillais à l'aveuglette, mes deux collègues du RPI, je ne les voyais quasi jamais. Ton rôle à toi Nao, c'est de rassurer tout le monde, en affichant ta confiance d'emblée en ta collègue et en lui conférant immédiatement le statut et l'autorité pour diriger cette classe. Bon courage !
Nao Posté(e) 14 septembre 2014 Auteur Posté(e) 14 septembre 2014 Je comprends ton souci, Nao. Nous vivons une situation qui ressemble fort à la tienne : une collègue arrive demain d'un autre département sur un poste d'un enseignant en maladie depuis quatre ans, et remplacé depuis quatre ans par la même collègue Brigade. La nouvelle collègue n'y peut rien... Notre école est réputée difficile, année aprés année, nous avons gagné la confiance des parents, et cette semaine, il va falloir que je leur explique que, dans un cours double atypique qu'ils ont accepté pour leurs enfants essentiellement parce qu'ils connaissaient notre collègue Brigade, une nouvelle enseignante arrive... Qui plus est ..... à mi-temps, donc quelqu'un d'autre devrait être nommé .... d'ici peu .... pour compléter. Les projets communs, les décloisonnements, tout est remis en question, et les familles vont avoir besoin d'être rassurées +++ La comparaison s'arrête là, dans un RPI, c'est sûrement bien plus compliqué, car ta jeune collègue va être isolée. Je pars du principe que lorsqu'on a le concours et qu'on est titularisé, c'est qu'on est apte à enseigner, où que ce soit. Un débutant fera des erreurs, travaillera beaucoup pour préparer des tas de choses et n'en fera que la moitié les bons jours, pleurera parfois dans ton giron, et t'épuisera en coups de fils et en mails. Mais un débutant souvent a de l'énergie à revendre, surtout celle de la jeunesse, de la créativité, de la motivation, de la confiance en soi... J'ai démarré ainsi ma carrière, seule dans une classe maternelle qu'on m'a demandé d'ouvrir quelques jours après la rentrée au fond de la campagne... C'est la solitude qui m'a le plus pesé, nous n'avions pas de portable ni d'internet à l'époque bien sûr, je travaillais à l'aveuglette, mes deux collègues du RPI, je ne les voyais quasi jamais. Ton rôle à toi Nao, c'est de rassurer tout le monde, en affichant ta confiance d'emblée en ta collègue et en lui conférant immédiatement le statut et l'autorité pour diriger cette classe. Bon courage ! Merci pour ces encouragements, c'est très gentil de ta part. Le souci c'est que je suis moi même bien fatiguée de travailler au relationnel avec les familles.... Cette année, ça se tassait justement. Et ben non, crac, c'est reparti. Assoir l'autorité de la collègue, l'encourager, certes. Lui filer un coup de main, certes. Le problème, c'est que je ne veux pas que l'on mette sur mon dos, celui de ma collègue ou celui de ma future collègue des problèmes dont nous ne sommes pas responsables. Pour que certains puissent faire leur plan de carrière, d'autres essuient les plâtres derrière alors qu'ils n'ont rien demandé. Je ne le supporte plus.
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