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Posté(e)

Oui c'est pour ça que je demandais l'age et la pathologie de cet élève .... parce que si c'est une jeune adulte déficiente de 19 ans ce n'est pas la même chose qu'un enfant tyran de 7 ans sans aucune déficience

Posté(e)

re,


Mais là, l'ado est en IME donc a en plus une déficience, alors peut-être qu'elle a le profil d'Enfant Roi, mais peut-être que c'est une particularité de sa pathologie. Cela peut arriver et c'est difficile à vivre pour tout le monde même pour l'enfant qui parfois ne se rend pas compte. :)

Raison de plus. Je parle en connaissance de cause, Mon fils est polyhandi avec une grosse dose d'egocentricité ( fonctionner entre securité et ouverture n'aide pas forcement à lisser les comportements), mais on doit trouver via des techniques comportementales des moyens d'apaisements. Les enfants comprennent davantage par notre conviction que par les mots. La colere, la crispation les enfonce, alors que la diversion les interrompe et ils oublient et nous, il faut aussi oublier et avancer. La recurrence des soucis doit interpeller chaque acteur autour de l'enfant/ado/jeune adulte afin d'adopter un cadre securisant personnalisé et des ouvertures possibles.

Exemple: mon gamin, il accepte de rester aux activites s'il se trouve pres de la porte de sortie. sinon, il reste refractaire devant la nouveauté avec tout le panel pour le montrer ( cris/ agitation...).

Posté(e)

en CLIS, je note au jour le jour les évènements ou changements de comportement. Les élèves le savent, parfois, j'écris devant eux, en disant, "là, je dois écrire ce qui se passe. on en reparlera pendant le bilan/la réunion..."

J'insiste quotidiennement sur le fait qu'ils viennent à l'école pour apprendre (ils en ont tous envie), et aussi pour grandir, et que je suis là pour les y aider. Par contre, je ne suis pas magicienne, pour y parvenir, ils doivent travailler.

S'ils ne sont pas dispo, ils peuvent exceptionnellement demander à aller se reposer (c'est très, très rare).

En fin de journée, ou de semaine (selon les besoins) on fait le point sur le travail de chacun, leur comportement, ce qu'ils ont aimé, appris... ils doivent parler d'eux (ça prend du temps, mais ça s'apprend), écouter ce que le groupe a à dire, et écouter les observations et conseils de l'avs-co et de moi-même. On voit une évolution dans leur prise de paroles, et une prise de conscience. Petit à petit, ils font de gros progrès, même si cela peut encore déborder ponctuellement.

Comme vous, j'essaie de garder en tête que lorsqu'ils dépassent les règles, cela n'a rien d'une attaque personnelle. Malgré cela, il m'arrive de sortir de mes gonds, et ça ne me semble pas anormal...

et sinon, dans ma classe, une punition qui marche bien, lorsqu'un élève refuse de travailler : je le lui permets... je lui demande de ranger ses affaires, et de ne rien faire (pas même jouer avec ses crayons... la table est... vide). Les autres continuent leur travail. A chaque fois, après 5 minutes, l'élève demande s'il peut travailler... selon son âge, sa maturité, et la gêne occasionnée par ce comportement, et il faut bien le dire, mon agacement, je l'y autorise ou pas... J'ai rarement du le faire plusieurs fois pour le même enfant.

Posté(e)

en CLIS, je note au jour le jour les évènements ou changements de comportement. Les élèves le savent, parfois, j'écris devant eux, en disant, "là, je dois écrire ce qui se passe. on en reparlera pendant le bilan/la réunion..."

J'insiste quotidiennement sur le fait qu'ils viennent à l'école pour apprendre (ils en ont tous envie), et aussi pour grandir, et que je suis là pour les y aider. Par contre, je ne suis pas magicienne, pour y parvenir, ils doivent travailler.

S'ils ne sont pas dispo, ils peuvent exceptionnellement demander à aller se reposer (c'est très, très rare).

En fin de journée, ou de semaine (selon les besoins) on fait le point sur le travail de chacun, leur comportement, ce qu'ils ont aimé, appris... ils doivent parler d'eux (ça prend du temps, mais ça s'apprend), écouter ce que le groupe a à dire, et écouter les observations et conseils de l'avs-co et de moi-même. On voit une évolution dans leur prise de paroles, et une prise de conscience. Petit à petit, ils font de gros progrès, même si cela peut encore déborder ponctuellement.

Comme vous, j'essaie de garder en tête que lorsqu'ils dépassent les règles, cela n'a rien d'une attaque personnelle. Malgré cela, il m'arrive de sortir de mes gonds, et ça ne me semble pas anormal...

et sinon, dans ma classe, une punition qui marche bien, lorsqu'un élève refuse de travailler : je le lui permets... je lui demande de ranger ses affaires, et de ne rien faire (pas même jouer avec ses crayons... la table est... vide). Les autres continuent leur travail. A chaque fois, après 5 minutes, l'élève demande s'il peut travailler... selon son âge, sa maturité, et la gêne occasionnée par ce comportement, et il faut bien le dire, mon agacement, je l'y autorise ou pas... J'ai rarement du le faire plusieurs fois pour le même enfant.

JE le fais aussi , je ne suis pas en CLIS. Au bout d'un certain temps, l'élève demande du travail car il s'ennuie.

Posté(e)

re,

Vous realisez les unes les autres, que vous arrivez à mener votre classe, tout en respectant vos eleves et comme nous parents, vous ne pouvez faire de miracles en cas de crises. Y a une chose que je sais avec certitude, plus on doute de soi, plus l'eleve, l'enfant, l'ado perd pied. Meme qd on ne sait pas le depart de la crise, il vaut mieux assurer avec toute la conviction possible d'une suite coherente pour se laisser le temps de voir et d'adapter ... selon l'espace temps dispo.

Vous faites du bon travail, pas toujours reconnu à sa juste valeur, accrochez vous à tous les progres que vous obtenez et à ceux à venir.

Posté(e)

re,

Mais là, l'ado est en IME donc a en plus une déficience, alors peut-être qu'elle a le profil d'Enfant Roi, mais peut-être que c'est une particularité de sa pathologie. Cela peut arriver et c'est difficile à vivre pour tout le monde même pour l'enfant qui parfois ne se rend pas compte. :)

Raison de plus. Je parle en connaissance de cause, Mon fils est polyhandi avec une grosse dose d'egocentricité ( fonctionner entre securité et ouverture n'aide pas forcement à lisser les comportements), mais on doit trouver via des techniques comportementales des moyens d'apaisements. Les enfants comprennent davantage par notre conviction que par les mots. La colere, la crispation les enfonce, alors que la diversion les interrompe et ils oublient et nous, il faut aussi oublier et avancer. La recurrence des soucis doit interpeller chaque acteur autour de l'enfant/ado/jeune adulte afin d'adopter un cadre securisant personnalisé et des ouvertures possibles.

Exemple: mon gamin, il accepte de rester aux activites s'il se trouve pres de la porte de sortie. sinon, il reste refractaire devant la nouveauté avec tout le panel pour le montrer ( cris/ agitation...).

Je suis entièrement d'accord avec toi, je le fais sur le dispositif pour un élève :)

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