pes enceinte, en arret pour harcelement dépression

[maikresse Caro]

il avait peur pour ma " notation" je lui ai dit que de toute facon, je n'allais pas etre titulariser cette année a cause de mon congé matern

il avait peur aussi par rapport au " qu'en dira t-on" je lui ai dit que de toute facon l'année prochaine je ne serai plus dans cette école

il m'a dit qu'avec la progéstérone on était moins agressive je lui ai dit que je prefere etre plus agressive envers les parents ou un dirlo chieux qu'une nana qui pleure des la fin de la classe...

il se demande comment faire " tenir" jusqu'en fevrier....

mouai

pas gagné tout ca

Pour la notation, effectivement ça ne change rien puisqu'avec ton congé maternité, ils ne pourront pas voir sur une année entière donc tu seras prolongée c'est tout.

Où en es-tu dans ta grossesse? Perso, je suis arrêtée depuis le jour de la rentrée et mon congé mat ne commence qu'à mi-janvier. Le gynéco a déjà calculé du congé patho à partir de la rentrée de janvier pour que je n'ai pas trop de perte de salaire. Je n'aurais qu'environ 3 semaines à mi-traitement et la mutuelle peut compléter.

Je l'avais senti d'abord réticent à m'arrêter et finalement face aux conditions de travail que j'ai (trajet et classes très stressantes) il ne me pose même pas la question et prolonge mon arrêt à chaque rendez-vous (soit maintenant jusqu'aux vacances de décembre).

Je suis d'accord avec toi sur un point: il vaut mieux rester en forme pour avoir de la réparti, d'autant que si les parents te voient trop calme ou qui ne réagit pas, ils vont en profiter et en rajouter.

Profite de l'arrêt jusqu'aux vacances, ensuite tu verras bien! De toutes façons, en janvier tu auras encore 2 mois de grossesse de fait et sans doute il ne te demandera pas de reprendre le travail à ce stade, surtout pour un mois environ.

[pauline519]

mon congé maternité doit commencer le 14 mars soit une semaine apres la reprise des vacances d'hiver.

oui je verrai bien en janvier ce que ca donne. pour l'instant j'essaie de souffler car je sais que je vais etre " tranquille" pour cette periode 2.

Quand il m'a ausculté pour mon asthme, il m'a demandé quand je devais reprendre, rien qu'en disant qu'en théorie c'est pour lundi prochain, mon coeur s'est emballé... il m'a aussi dit que la crise d'asthme que j'ai eu est sans doute liée au stress donc j'invente pas mon état de déprimée...

peut etre qu'avec un break d'une période, je serai mieux dans ma tete en janvier pour affronter de nouveau cette atmosphere...

maintenant en effet, la question va se poser par rapport au physique avec les mini chaises de lilipuciens, les pietinements, se baisser, s'accroupir un nombre de fois incalculable... A voir

comme je regrette mes écoles de l'année derniere ( 2 décharges : 1 MS et 1 ce1) avec des parents super et 2 dirlos géniaux... C'est clair que si j'étais encore dans l'une de ses école, je ne serai pas en dépression et arretée en novembre...

je sais pas si ma grossesse avec ses hormones y jouent pour beaucoup mais j'ai l'impression d'avoir développer une phobie de cette ecole... rien que d'y penser j'ai l'impression de parler de l'enfer et de lucifere... C'est grave ce qui se passe dans ma tete quand meme... Comment ai je pu en arriver là ??? Pourtant j'ai tjrs adoré ce métier ( certes en élémentaire plutot que la maternelle mais cette année j'étais pleine de bonne volonté, j'avais bossé comme une folle pendant toutes mes vacances) et puis tout s'est dégradé a une vitesse...!!!!!!! Tous les jours je me disais " bon ne te laisse pas summerger par ces conneries, demain est un autre jour, ne prends pas tout a coeur etc" et puis le lendemain, on arrive dans le village en esperant que l'école ait cramé dans la nuit, qu'il y ait une inondation bref, un pépin pour ne pas y aller... et là on se dit " oula qu'est ce qui m'arrive?" et aussi quand on arrive épuisée, en loque ( car insomnie de contrariété, car surmenage, car pression) quand on se mélange les pinceaux pour designer les groupes au point de voir son cahier journal qui se trouble et ne plus savoir lire ce qu'on avait prévu, quand on rentre quasi tous les soirs en pleurs en disant a son homme " fais moi un mot d'excuse pour demain je veux pas y aller" c'est que c'est devenu drolement anxiogene ce climat...

[maikresse Caro]

Ce que tu exprimes est donc bien justifié pour un arrêt il me semble. Souffle maintenant, commence à réfléchir à Noël, au sapin bien décoré, à la famille...

J'ai eu aussi un gros coup de blues l'année dernière. Ca se passait très mal dans une école où la directrice (que je complétais) me pourrissait la vie en permanence. C'était du genre à monter les parents contre moi et à me prévenir la veille au soir à minuit de ce que je devais faire dans sa classe le lendemain, et mieux me critiquer le soir. Rien que l'idée d'y retourner me rendait malade. Le midi, je mangeais seule au fond de la classe car je ne voulais pas me retrouver avec elle par peur des critiques. J'en étais au point de souhaiter voir ma fille malade pour avoir une excuse et ne pas y aller! Sans compter que c'était des postes fractionnés avec plusieurs niveaux (je faisais PS/MS, GS/CP, CE1 et CM2), je pense que je suis arrivée à saturation. Je n'avais même plus la force de réagir (d'autant que cette classe était très difficile).

Quand le conseiller péda est venu me voir, je n'arrivais même pas à lui expliquer la situation sans fondre en larmes. Je suis allée voir mon médecin qui m'a arrêté jusqu'à la fin de mon remplacement sur ce poste (il ne restait qu'un mois). J'en ai profité pour me recentrer sur ce que j'aimais et j'avais envie de faire dans ma classe. Ca m'a vraiment fait du bien. Maintenant, même quand on m'ennuie, j'applique le principe de "je fais comme je le sens, je sais pourquoi et comment j'ai envie d'enseigner, sans m'occuper des autres".

Repose-toi jusqu'en janvier, tu aviseras après. Si tu reprends ta classe ensuite, il faudra juste poser à nouveau les bases pour le directeur (c'est ma classe, je l'organise comme je veux) et les parents. Je sais qu'on m'avait reproché au début (lors des visites de PES) que je n'osais pas assez personnaliser mon espace de travail et qu'il ne fallait surtout pas hésiter pour tout changer. On se sent mieux lorsqu'on choisit comment va être sa classe, même si ce n'est que pour une courte période.