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Posté(e)

Bon, je m'exprime.

A l'échelle nationale, du point de vue idéologie, j'aurai certaines préférences.

Mais à l'échelle locale, je me suis rendue compte que politique et syndicalisme étaient profondément mêlés. Et je fuis ce genre de choses. Du coup le syndicat qui, à l'échelle nationale, aurait ma préférence, je le fuis aux élections locales.

C'est bien dommage.

Je suis sur une des listes cette année, mais j'ai peur de ne pas pouvoir aller jusqu'au bout de mes principes et de devoir faire des concessions. Difficile quand on est un peu idéaliste sur les bords voire même au milieu.

Tu votes différemment au local et au national, alors?

C'est vrai que le local, c'est surtout une question de personnes...

Ben oui.... et je n'arrive pas à trouver comment faire autrement....

Posté(e)

Ben, c'est pas si grave, non?

Je veux dire, des gens nuls en local, il y en a dans tous les syndicats... Heureusement, ce ne sont pas les plus nombreux!

Posté(e)

Ben, c'est pas si grave, non?

Grave ? Non. Juste dommage d'autant plus que c'est réellement une histoire de personnes.

Posté(e)

Et ben moi je ne sais pas encore. Je vais voter mais incapable encore de savoir pour qui, ni au local ( j'ai integre le departement cette année ) ni au national....

Et je découvre certains syndicats cette année en période electorale.... et d'ailleurs le mailing intensif sur ma boite académique de tous les syndicats me gonfle royalement :blush: et me donne encore moins envie.... un peu comme une étude que j'entendais ce matin à la radio.... les gens maintenant achètent moins les produits surlequels il y a des grosses campagnes de pub, que les produits dont il n'ont pas entendu de pub.... moi je suis à ce stade là .... j'aimerais arrêter de recevoir les pubs de tout le monde sur mon mail parce que sinon je ne vais plus avoir envie de voter du tout :blush:

Et je cherche encore le syndicat qui a des réelles revendications ( réalistes et réellement défendues becs et ongles, pas justes écrites sur le papier pour faire joli ) pour nous les ASH qui sommes régulièrement les variables d'ajustement, et qui ont ( et les élèves aussi ) des conditions de travail "particulières" parfois dangereuses quand je pense à certaines structures... et une reconnaissance de nos pairs et de l'institution proche de zéro....

Bref à chaque fois que j'ai posé la question à un syndicat ce qu'il revendique pour les SEGPA par exemple ben j'ai eu du joli verni bien attirant mais en le regardant le verni ben il était très écaillé....

Donc je ne sais pas encore pour qui je vais voter :lol: mais je ferai mon devoir electoral

Posté(e)

Au Snudi-FO, par rapport à ton questionnement (tu as bien sûr le droit de ne pas être en accord, c'est pour informer, hein ;) ):

Pour les Segpa: http://www.fo-snudi.fr/spip.php?article166

Dans le spécialisé, les revendications sont:

NBI faisant fonction en CLIS

Suite aux interventions du SNUDI FO, la NBI est maintenant versée aux faisant-fonction en CLIS depuis le 1er juin 2009. Il reste cependant à faire valoir les périodes travaillées avant le 1er juin 2009.

Le Congrès invite les syndicats départementaux à continuer d’informer les collègues sur ce droit et à engager avec eux les recours devant le DASEN et le tribunal administratif.

Le Congrès rappelle qu’une NBI n’est pas une indemnité et qu’on ne peut refuser le versement d’une NBI aux titulaires-remplaçants au motif qu’ils perçoivent déjà l’ISSR (motif de cumul d’indemnités).

Le Congrès revendique le versement de cette NBI aux collègues titulaires-remplaçants qui effectuent un remplacement en CLIS.

Le Congrès revendique pour les collègues spécialisés ou non exerçant en ULIS, ITEP et IME, y compris remplaçants, le versement systématique de cette NBI.

- Enseignants en établissements spécialisés

Le Congrès revendique le versement de l’ISES aux collègues exerçant en IME et ITEP auprès d’élèves d’âge collège. Le Congrès revendique aussi 27 points de NBI comme les collègues de CLIS auprès d’élèves d’âge élémentaire.

Défense des CLIN transformées en UPE2A (Unités Pédagogiques pour les Elèves Allophones Arrivants) : un dispositif pour mieux fermer les CLIN !

En application de la circulaire sur les allophones qui préconise l’inclusion scolaire pour tous les élèves primo-arrivants non francophones, des DASEN dans le cadre des opérations de carte scolaire, ont supprimé la moitié des CLIN de leur département afin de les transformer en UPE2A mobiles.

Là où il se trouvait un maître pour une classe, il se trouvera désormais un maître itinérant pour 50 élèves « inclus » dans les classes ordinaires, aggravant, de fait, les conditions de travail des personnels.

Les circulaires sur les enfants allophones s’opposent au droit à l’intégration des élèves non-francophones et/ou issus de familles itinérantes et de voyageurs dans l’école républicaine.

Le Congrès se prononce pour l’abandon de ces circulaires et exige le maintien et la création de tous les postes CLIN nécessaires au sein des écoles qui scolarisent des élèves primo-arrivants.

En ce sens, le Congrès demande le maintien de la circulaire 2002-100 du 25 avril 2002 portant sur l’organisation de la scolarité des élèves nouvellement arrivés en France.

Le Congrès exige la création de tous les postes nécessaires.

La loi du 11 févier 2005 : une loi de restriction budgétaire qui remet en cause l’existence des établissements et services médico-sociaux et le statut des enseignants fonctionnaires d’Etat

Considérant :

puce-32883.gif que la loi du 11 février 2005 remet en cause le droit des enfants handicapés, en posant comme principe que la priorité est donnée à la scolarisation en milieu dit « ordinaire » ;

puce-32883.gif que cette loi a permis la publication de tous les décrets et circulaires entraînant la disparition de classes, de dispositifs et de structures spécialisés ;

puce-32883.gif que depuis la parution de la circulaire 2009-087, la notion d’inclusion scolaire s’est substituée à la notion d’intégration scolaire remettant en cause le droit des élèves handicapés à bénéficier, dans l’école publique, d’un enseignement adapté au degré et à la nature de leur handicap ;

puce-32883.gif que l’inclusion scolaire n’est que le prétexte à un désengagement de l’Etat de ses obligations en matière scolaire envers les élèves handicapés et/ou en grande difficulté ;

Le Congrès constate que le projet de loi Peillon inscrit l’« inclusion » dans son préambule, en application de la convention de l’ONU de 2010. Cela renforce notre exigence d’abandon de ce projet de loi.

Le Congrès se prononce pour le maintien et le retour de toutes les classes et structures spécialisées et la création des postes d’enseignants spécialisés titulaires du CAPA-SH nécessaires aux besoins des élèves handicapés.

Le Congrès invite les sections à se rapprocher des personnels travaillant dans les structures spécialisées, à les réunir, à recenser les besoins et à définir leurs revendications afin de les porter et de les défendre auprès des autorités compétentes.

Pour le respect des notifications MDPH en AVS-i

Le Congrès dénonce l’attitude des autorités ministérielles et académiques qui ne respectent pas systématiquement l’obligation légale de mise en oeuvre des notifications MDPH, notamment la nomination des AVS-i pour accompagner les élèves handicapés scolarisés avec un PPS.

Le Congrès rappelle que si le SNUDI-FO est opposé à la loi de 2005, pour autant cette loi fait obligation à l’administration de l’Education nationale de respecter les notifications d’attribution d’AVS et/ou de matériel adapté. Les DASEN n’ont pas le pouvoir de modifier ou de réduire ces prescriptions qui sont établies par la CDA ; ils ne peuvent réduire le nombre d’heures d’AVS-i notifiées pour chaque élève ; ils ne peuvent fixer une enveloppe maximum.

Il revendique le respect intégral des notifications des MDPH en matière d’AVS-i et d’orientation.

Le Congrès réaffirme son opposition au « décret relatif à l’aide mutualisée apportées aux élèves handicapés » publié le 23 juillet 2012 malgré l’avis négatif du CSE, dont le but, dans un contexte d’austérité aggravé, est de développer « l’aide mutualisée », moins coûteuse, au détriment de « l’aide individualisée ».

Le Congrès demande l’abrogation du décret sur l’aide mutualisée.

Il invite les syndicats départementaux :

  • à recenser les dossiers et intervenir auprès des autorités de l’Education nationale et du préfet pour demander le respect des notifications MDPH et à faire remonter les dossiers au plan national pour intervention au ministère ;
  • à revendiquer l’ouverture de CLIS 1 et l’attribution d’AVSco à hauteur des besoins ;
  • à rencontrer les responsables de la MDPH sur l’ensemble des problèmes.

Pour les enseignants, le Congrès condamne toute obligation de « tutorat » des personnels AVS et CUI et exige la garantie au respect du volontariat et l’arrêt de toute pression sur les personnels.

Pour la défense des RASED

Dans son rapport sur la mission « Enseignement scolaire » du PLF 2013, la députée Carole Delga préconise de « repenser » le dispositif RASED en proposant la fusion des maîtres E et des maîtres G.

Dans le même temps, le ministre Peillon annonce qu’il va faire « évoluer le dispositif du traitement de la difficulté scolaire et harmoniser le travail des RASED avec celui des maîtres surnuméraires qui vont arriver », tout en précisant que « le dispositif RASED doit être mis en cohérence avec la réforme de l’école et les nouveaux moyens de lutte contre la difficulté scolaire ».

Les ministres Darcos et Chatel ont mis en place l’Aide Personnalisée qui a permis de supprimer 5 000 postes de RASED, le ministre Peillon, en application de sa réforme de l’école, continue la politique de ses prédécesseurs.

Avec le dispositif « plus de maîtres que de classes », le ministre Peillon ne programme-t-il pas la disparition pure et simple des RASED ?

Quand on sait que le Think Tank, Terra Nova, dont le Président est François Chérèque, propose tout simplement de confier aux collectivités locales le soin de constituer de nouveaux réseaux d’aide s’appuyant sur les spécialistes médicaux libéraux « afin de garantir une réponse coordonnée à la difficulté scolaire », on comprend mieux la place laissée aux RASED dans la loi de refondation de l’école !

Face à cette menace, le Congrès rappelle ses revendications :

  • maintien d’une véritable formation ASH d’au moins 400 heures ;
  • départs en stages CAPA-SH à hauteur des besoins dans chaque option ;
  • maintien de tous les centres de formation ;
  • rétablissement de tous les postes supprimés, restitution des 5 000 postes ;
  • création de tous les postes nécessaires dans chaque option ;
  • pour le rétablissement des RASED dans leur intégralité avec 1 maître E, 1 maître G et 1 psychologue scolaire ;
  • refus de toute masterisation du CAPA-SH ;
  • retrait de la circulaire de 2009 sur les nouvelles missions des RASED.
  • maintien des RASED dans l’Education nationale.

Psychologues scolaires

Les départs en stage DEPS sont de plus en plus réduits, voire inexistants dans des dizaines de départements depuis plusieurs années.
Alors que le ministère ferme des centres de formation au DEPS et qu’il envisage de :

  • changer les missions des psychologues scolaires qui devraient « apporter leur expertise auprès des enseignants » pour, à terme, transférer à ceux-ci les missions qui jusqu’à présent leur étaient dévolues et permettre ainsi la suppression de centaines de postes ;
  • recruter par voie de détachement des psychologues venant d’autres fonctions publiques.

Le Congrès rappelle qu’il est opposé à la création d’un statut de psychologue de la maternelle à l’université qui aboutirait à ce que les nouveaux psychologues n’appartiennent plus à un corps défini de la fonction publique d’état.

Le Congrès revendique :

-* le maintien du DEPS (formation sur 2 ans aboutissant à un diplôme équivalent à un Master 2 de psychologie) et des départs en stage à hauteur des besoins ;

  • le maintien de psychologues scolaires enseignants fonctionnaires d’Etat.

Défense des établissements spécialisés

Le décret 2009-378 du 2 avril 2009 et l’arrêté du 2 avril portant création des Unités d’Enseignement dans les établissements médico-sociaux et de santé transforment la fonction de directeur spécialisé en coordonnateur pédagogique sous tutelle hiérarchique des directeurs d’établissements.

  • Considérant que ce décret prépare le désengagement progressif du rôle et des missions de l’Education Nationale dans les établissements médico-sociaux et sanitaires par l’externalisation du temps d’enseignement des élèves handicapés dans les écoles ordinaires ;
  • considérant qu’il contribue à une dégradation importante de la scolarisation des enfants et adolescents handicapés ;

le Congrès exige :

  • le retrait de l’arrêté du 2 avril 2009 ;
  • le maintien de tous les directeurs spécialisés dans leur fonction actuelle et le retour pour ceux qui sont passés coordinateurs à des postes de directeurs spécialisés ;
  • le maintien de toutes les garanties statutaires des personnels enseignant dans les établissements médico-sociaux ;
  • le maintien des dotations en termes de postes statutaires et de création des postes nécessaires ;
  • le rétablissement des heures de coordination et de synthèse en heures supplémentaires tel que le prévoyait le texte antérieur à l’arrêté du 2 avril 2009.

Respect des obligations de service des enseignants spécialisés en établissements spécialisés (IME / ITEP)

Le Congrès exige le maintien de la circulaire de 1982, seul texte réglementaire précisant les obligations de services en ITEP et IME. Le Congrès exige le paiement des heures de coordination et de synthèse. Le Congrès rappelle que les enseignants d’ITEP et IME ne sont pas soumis aux 108 heures.

Défense des SEGPA / EREA / ERPD et du droit à un enseignement adapté par des enseignants spécialisés

Le Congrès dénonce la remise en cause de l’orientation des élèves en difficulté en SEGPA / EREA.

Le Congrès dénonce le contenu de la loi d’orientation qui généralise le processus de maintien des élèves en grande difficulté scolaire dans le milieu ordinaire déjà accentué par la circulaire du 29 août 2006.

Aussi, le Congrès revendique :

  • le retrait immédiat de la circulaire du 29/08/2006
  • l’abandon du projet de loi d’orientation
  • le respect du droit à l’orientation en SEGPA, EREA et ERPD pour tous les élèves qui en ont besoin.

La loi d’orientation menace l’existence des SEGPA et EREA par la fin de la formation professionnelle des élèves de 4ème.

Le Congrès exige le maintien de la formation professionnelle en 4ème et 3ème et demande que soit réaffirmée, par écrit, l’existence des SEGPA et EREA.

Le Congrès revendique le nécessaire maintien des heures de coordination et de synthèse rémunérées en heures supplémentaires en EGPA, y compris pour les enseignements de SEGPA, et ceux travaillant en internat.

Le Congrès revendique pour les SEGPA des effectifs maximum de 14 élèves par classe.

Le Congrès exige pour les EREA/ERPD, la réaffirmation par le ministère de l’Education Nationale de leur pérennisation comme établissements spécialisés d’enseignement adapté avec la spécificité de leur internat éducatif.

Pour ce faire, le Congrès exige :

  • le rétablissement d’une option F’ (formation spécialisée aux fonctions d’éducateurs d’internat) au CAPA-SH ;
  • le maintien de tous les EREA/ERPD avec leurs internats éducatifs et de tous les postes nécessaires d’enseignants éducateurs d’internat et le respect des normes d’accueil et d’agrément définies par les services spécialisés ;
  • le respect du droit au remplacement des enseignants éducateurs et chargés de classe par des enseignants titulaires-remplaçants spécialisés (volontaires pour les remplacements en internat) et cela dès le premier jour d’absence. Aucun remplacement par des emplois précaires ;
  • le respect du droit aux 36 semaines de formation continue pour les enseignants en EREA ;
  • le retrait de l’annualisation du temps de travail des personnels du 1er degré travaillant en SEGPA, EREA et ERPD.

Concernant les obligations de service des enseignants éducateurs d’internat et les horaires de nuit de ces personnels, le Congrès exige que la réglementation concernant le travail de nuit ainsi que les obligations de service des enseignants spécialisés (circulaire n°74-148 du 19 avril 1974 prévoyant une obligation réglementaire de service de 21 heures) leur soient appliquées.

Enfin, le Congrès exige le doublement au niveau national des capacités d’accueil en SEGPA/EREA.

Respect des effectifs en ULIS

Le Congrès revendique pour les ULIS des effectifs maximum de 10 élèves dans le dispositif.

Posté(e)

Ben moi là concrêtement en SEGPA ce que j'aimerais c'est que les heures de coordination soient payées pareil pour tous ( pour une réunion de synthese où on est tous là on n'est pas rémunéré pareil selon si on est PLC, PLP, PE.... ), qu'on soit au même temps de travail que les PLC et PLP ( mais bon ça je crois que c'est juste peine perdue, ça fait longtemps que les syndicats ont enterré cette revendication contre d'autres choses obtenues ailleurs ).... qu'on reconnaisse financièrement notre role de prof principal en nous versant l'ISOE ou au moins l'ISAE vu le temps qu'on y passe par élève...

Franchement 14 ou 16 élèves....

Posté(e)

La revendication du Snudi-FO est l'ISAE à hauteur de l'ISOE: 1200 € pour tous les PE.

Pour le temps de travail, je ne sais pas ce qui a été dit au national.

Posté(e)

Je ne sais pas encore pour qui ni si je voterai . Je le ferai pour un syndicat qui défend en priroité les personnels leurs conditions de vie et de travail et pas de grandes idées sur l'école ; pas pour un syndicat qui utulise un verbiage dignes des chercheurs en éducation . Est ce que les syndicats de la sncf se battent et communiquent sur la manière dont on pourrait amélorer la vitesse du tgv .

- halte aux classes surchagées

- retour de l'aide rased

- revalorisation salariale avec alignement sur le secondaire

- reconnaitre aux proffessionnels que sont les enseignants leur qualité : les parents peuvent avoir le dernier mot concernant une orientation soit s'ils refusent celle proposée , ils vont ailleurs .

Posté(e)

La revendication du Snudi-FO est l'ISAE à hauteur de l'ISOE: 1200 € pour tous les PE.

Pour le temps de travail, je ne sais pas ce qui a été dit au national.

Je crois que cette revendication est partagée par tous les syndicats (j'en suis certains pour l'UNSA).

:wink:

Si je ne parle que du snudi, c'est parce que c'est ce que je maitrise le mieux... Je rappelle que le post est fait pour présenter toutes les revendications, mais je ne vais quand même pas faire des recherches sur tous les sites syndicaux pour donner les diverses positions... Les liens sont en page 1, à chacun de les consulter et/ou d'en informer du contenu de ces liens ici.

Pour Karja, les revendications du Snudi-FO sur les points que tu soulèves sont:

Postes, carte scolaire

Le Congrès rappelle que les 1 000 postes rétablis par le ministre Peillon en septembre 2012 dans le premier degré n’ont rien modifié de la gravité de la situation (4 700 suppressions de postes maintenues pour 5 300 élèves en plus).

Le Congrès dénonce la supercherie des « créations de postes » pour la rentrée 2013/2014.

Alors que le ministre prévoit l’attribution de 250 millions d’euros aux collectivités territoriales qui s’engagent dès 2013 dans la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, le Congrès alerte les syndicats départementaux sur les conséquences du budget 2013 pour le 1er degré : aucune création de postes, proposition de fusion des maîtres E et G, réduction des moyens de remplacement, diminution des moyens pour l’Education prioritaire, mise en place des dispositifs contraires aux règles statutaires « plus de maîtres que de classes » et « accueil des moins de 3 ans »...

Le ministre recrute des précaires alors qu’il devrait recruter dans le cadre du statut de fonctionnaire d’Etat en contradiction avec l’article 3 du statut. Le recrutement d’enseignants, embauchés comme vacataires ou contractuels poursuit et amplifie la casse du statut de fonctionnaire d’Etat.

Sur les 43 000 recrutements annoncés pour la rentrée 2013, 22 000 seraient recrutés comme fonctionnaires stagiaires (en remplacement des 22 000 départs à la retraite) et les autres devraient travailler un an dans les classes en tant que contractuels.

Le Congrès dénonce, en lieu et place de la création de postes statutaires, la création de 3 006 ETP (équivalents temps plein) en moyens d’enseignement (9 018 étudiants admissibles sur contrat avec un 1/3 temps de service en classe) recrutés avec le concours « 2013-2 ».

Comment la gestion des personnels contractuels à tiers temps permettrait-elle d’organiser les ouvertures de classes et les affectations ?

1/3 (1 000 ETP) doivent servir à répondre « à l’augmentation du nombre des enfants scolarisés » et à « améliorer les capacités de remplacement ».

Si une partie des 1 000 ETP sert aux remplacements, cela veut dire qu’il y aura moins de 1 000 ETP pour 30 328 élèves de plus attendus à la rentrée 2013, soit largement plus de 30 élèves par classe.

C’est une dégradation programmée des conditions de travail des PE avec une nouvelle augmentation des moyennes par classe au moment où le ministre explique qu’il n’a qu’un but : alléger les journées et améliorer les conditions de travail des élèves.

Le Congrès dénonce les tentatives des DASEN d’exiger des TR (BD, ZIL) ou des compléments de service qu’ils perdent leur poste au bénéfice des contractuels.

1/3 (1 000 ETP) serviront pour « l’accueil des enfants de moins de trois ans dans les secteurs les plus défavorisés ».

Quant aux postes utilisés pour l’« accueil des moins de 3 ans », ils seront à sujétions particulières : l’« adhésion au projet de l’école » de la part de l’enseignant serait requise, et il recevrait, c’est sans précédent, une « formation complémentaire associant, autant que nécessaire les personnels territoriaux ».

1/3 (1000 ETP) serviront pour la mise en place du dispositif « plus de maîtres que de classes ».

Les enseignants affectés sur les postes surnuméraires du dispositif « plus de maîtres que de classe » auront leurs missions définies par le projet d’école et les besoins des écoles dans lesquelles ils seront nommés. Cette disposition déroge donc aux missions statutaires des PE définies par le décret de 90 en préconisant que « l’organisation du service du maître supplémentaire est définie par le projet rédigé par l’équipe (…) », « ce projet est inscrit dans le projet d‘école ».

Ces postes, qu’ils soient attribués aux nouveaux recrutés contractuels ou à des enseignants titulaires, créent une nouvelle catégorie d’enseignants : des enseignants exerçant leur mission sur la base d’un contrat signé avec l’administration dans le cadre du projet d’école et du PEDT (projet éducatif territorial).

Le Congrès dénonce, derrière les effets d’annonce sur la création de 3 000 postes dans le 1er degré, la poursuite de la dégradation des effectifs par classe et l’accompagnement de la territorialisation de l’école destructrice du statut de fonctionnaire d’Etat des PE.

Avec la FNEC FP-FO, le Congrès s’oppose au recrutement d’enseignants comme contractuels ou vacataires et exige le respect de l’article 3 du statut et la création des postes nécessaires d’enseignants fonctionnaires d’Etat. Il se prononce pour le rétablissement des postes supprimés par la RGPP permettant de réduire les effectifs dans les classes, de rouvrir les postes RASED et de TR (depuis 2009, le suppression de 26 676 postes en équivalents temps plein dans le premier degré).

Le Congrès revendique :

  • l’ouverture de toutes les classes nécessaires ;
  • l’ouverture de classes maternelles avec une ATSEM par classe ;
  • le maintien des TR / BD / ZIL sur leur poste et la création des postes de titulaires remplaçants nécessaires ;
  • le rétablissement des postes de maîtres E et G et de psychologues scolaires pour les RASED ;
  • le maintien et la création des CLAD ;
  • l’augmentation massive et immédiate du nombre de places au concours de recrutement des professeurs des écoles (CRPE) et l’ouverture des listes complémentaires à la hauteur des besoins.

Le SNUDI-FO dénonce l’incapacité de l’administration à répondre aux besoins des personnels en situation de santé précaire. Il revendique la création des moyens nécessaires pour répondre à hauteur des besoins des personnels en terme de postes adaptés et d’allègement horaire.

Pour la défense des RASED

Dans son rapport sur la mission « Enseignement scolaire » du PLF 2013, la députée Carole Delga préconise de « repenser » le dispositif RASED en proposant la fusion des maîtres E et des maîtres G.

Dans le même temps, le ministre Peillon annonce qu’il va faire « évoluer le dispositif du traitement de la difficulté scolaire et harmoniser le travail des RASED avec celui des maîtres surnuméraires qui vont arriver », tout en précisant que « le dispositif RASED doit être mis en cohérence avec la réforme de l’école et les nouveaux moyens de lutte contre la difficulté scolaire ».

Les ministres Darcos et Chatel ont mis en place l’Aide Personnalisée qui a permis de supprimer 5 000 postes de RASED, le ministre Peillon, en application de sa réforme de l’école, continue la politique de ses prédécesseurs.

Avec le dispositif « plus de maîtres que de classes », le ministre Peillon ne programme-t-il pas la disparition pure et simple des RASED ?

Quand on sait que le Think Tank, Terra Nova, dont le Président est François Chérèque, propose tout simplement de confier aux collectivités locales le soin de constituer de nouveaux réseaux d’aide s’appuyant sur les spécialistes médicaux libéraux « afin de garantir une réponse coordonnée à la difficulté scolaire », on comprend mieux la place laissée aux RASED dans la loi de refondation de l’école !

Face à cette menace, le Congrès rappelle ses revendications :

  • maintien d’une véritable formation ASH d’au moins 400 heures ;
  • départs en stages CAPA-SH à hauteur des besoins dans chaque option ;
  • maintien de tous les centres de formation ;
  • rétablissement de tous les postes supprimés, restitution des 5 000 postes ;
  • création de tous les postes nécessaires dans chaque option ;
  • pour le rétablissement des RASED dans leur intégralité avec 1 maître E, 1 maître G et 1 psychologue scolaire ;
  • refus de toute masterisation du CAPA-SH ;
  • retrait de la circulaire de 2009 sur les nouvelles missions des RASED.
  • maintien des RASED dans l’Education nationale.

Psychologues scolaires

Les départs en stage DEPS sont de plus en plus réduits, voire inexistants dans des dizaines de départements depuis plusieurs années.

Alors que le ministère ferme des centres de formation au DEPS et qu’il envisage de :

  • changer les missions des psychologues scolaires qui devraient « apporter leur expertise auprès des enseignants » pour, à terme, transférer à ceux-ci les missions qui jusqu’à présent leur étaient dévolues et permettre ainsi la suppression de centaines de postes ;
  • recruter par voie de détachement des psychologues venant d’autres fonctions publiques.

Le Congrès rappelle qu’il est opposé à la création d’un statut de psychologue de la maternelle à l’université qui aboutirait à ce que les nouveaux psychologues n’appartiennent plus à un corps défini de la fonction publique d’état.

Le Congrès revendique :

-* le maintien du DEPS (formation sur 2 ans aboutissant à un diplôme équivalent à un Master 2 de psychologie) et des départs en stage à hauteur des besoins ;

  • le maintien de psychologues scolaires enseignants fonctionnaires d’Etat.

Pour l’augmentation des traitements, salaires, indemnités et pensions

Le Congrès fait le triste constat que comme tous les personnels, ceux du 1er degré perdent depuis plusieurs années consécutives du pouvoir d’achat et voient le montant net de leur fiche de paye baisser depuis 2012, cette situation étant créée notamment par le blocage de la valeur du point d’indice pour la 4ème année consécutive.

Le Congrès condamne la nouvelle baisse de salaire dès janvier 2013 (en moyenne 10 €/mois) due à l’augmentation de la retenue pour pension (loi Fillon). Il rappelle que ce sont plus de 4 300 € sur dix ans qui seraient prélevés à tous les fonctionnaires soit plus de 5 journées de salaire en moyenne par an, l’équivalent de 5 corvées de « Pentecôte » annuelles.

Le Congrès inscrit ses revendications salariales dans celles du Congrès fédéral, en exigeant notamment :

  • 5 % d’augmentation du point d’indice et 44 points d’indice au titre du rattrapage des 12 points de perte de pouvoir d’achat par rapport à l’inflation sur les 10 dernières années ;
  • l’arrêt du gel du point d’indice ;
  • la modification des ratios promus-promouvables, l’Education nationale étant l’administration la plus maltraitée en la matière ;
  • la création d’un 12e et 13 échelons accessibles à tous.

Accès à la Hors Classe : le scandale doit cesser ! Le Congrès demande 7% tout de suite et sans compensation, pas un PE retraitable en Classe Normale !

Depuis des années les enseignants du 1er degré doivent se contenter d’un taux de passage à la hors-classe de 2% alors que :

  • tous les autres corps de l’Education nationale y accèdent à hauteur de 7%,
  • les textes réglementaires régissant la Hors Classe dans le corps des PE fixent un taux de passage de 15%.

Concernant le pourcentage ridicule d’accession à la Hors Classe, le Congrès estime tout à fait intolérable que malgré ses déclarations reconnaissant le bien fondé de notre revendication le ministre n’ait toujours pris aucune mesure pour la satisfaire.

Le Congrès mandate la délégation qui participera aux réunions organisées par le ministère sur les mesures catégorielles, en principe dans la 2ème quinzaine d’avril pour revendiquer :

  • l’application des textes réglementaires régissant la Hors Classe dans le corps des PE qui fixent un taux de passage de 15% ;
  • que les enseignants du premier degré soient traités comme l’ensemble des fonctionnaires du ministère comme mesure transitoire et que le taux de 7 % soit attribué sans délai ;
  • que la Hors Classe soit ouverte à tous les PE retraitables,
  • le reclassement systématique dans le corps des PE des instituteurs qui en font la demande.
Posté(e)

J'ai une question, concrêtement c'est quoi le pouvoir des syndicats dans les différentes instances, et le pouvoir de ces instances ?

Parce que j'ai l'impression, que certaines instances sont justes consultatives comme le CSE, et que dans d'autres instances importantes la représentation syndicale est minoritaire....

C'est pas une question piège hein je me pose vraiment des questions

Posté(e)

Merci mayre , j'attends la réponse des autres .

Posté(e)

J'ai une question, concrêtement c'est quoi le pouvoir des syndicats dans les différentes instances, et le pouvoir de ces instances ?

Parce que j'ai l'impression, que certaines instances sont justes consultatives comme le CSE, et que dans d'autres instances importantes la représentation syndicale est minoritaire....

C'est pas une question piège hein je me pose vraiment des questions

Les élections pro sont très importantes pour montrer que nos syndicats sont puissants et peuvent peser dans la balance; depuis le passage au vote électronique nous assistons à une "abstention" énorme sans doute dû à la complexité de la démarche.

Le CSE effectivement ne sert à rien...Dans les autres instances la représentation syndicale n'est pas minoritaire...??

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