passage anticipe en ms pour ma fille

[rolilii]

Si ta fille était vraiment en "souffrance"(seul argument pour un saut de classe en mater pour moi) en ps, alors tu la prendrais dans ta classe, non?

As-tu demandé à ta mairie? car certaines municipalités refusent de toutes façons la scolarisations hors secteur et du coup, tu te poses p-e des questions pour rien!!

en effet es-tu déjà certaine que ta mairie accepterait le départ de ta fille ?

[Lena]

Pourquoi vouloir raccourcir ce temps privilégié de la 1ère enfance?

Mes filles se baladent aimablement, en 2de actuellement.

Elles n'avaient pas « besoin» de ms, pas vraiment de cp, ni de ce2 encore moins de cm2, la 6ème à été d'un ennui profond avant l'abysse affligeant de la 5ème.

Sans saut de classe ( elles ont été «nourries» par ailleurs, et pas dans un domaine dit scolaire).

Autant le cm2 et la 5ème, j'ai presqu'un regret, autant la maternelle, absolument aucun aucun aucun.

Elles ont pu jouer jouer lire vivre à leur rythme .

Ce temps ne reviendra jamais, et à part une réelle souffrance de l'enfant ( qui existe, c'est aussi une réalité), pourquoi vouloir l'abréger, quelques soient les capacités intellectuelles?

J'ai aussi un garçon qui est brillant. Oralement. Parce que l'intelligence ne protège pas des troubles des apprentissages. Comme les grandes, la ms il n'en avait pas besoin. mais heureusement qu'on n'a pas mis la charrue avant les boeufs malgré l'expérience précédente. Actuellement on serait dans un beau bin's.

Je comprends bien que ta fille a un rythme de vie compliqué actuellement, et chercher à l'améliorer après l'avoir testé est tout à ton honneur.

Mais attention à ce que la solution ne soit pas pire que mieux.

Un sacre we de réflexion en perspective ;P

[pescalunette]

Sauf pour un enfant qui rencontre un VRAI problème dans sa classe, que le passage anticipé peut résoudre, je suis opposée aux sauts de classes. Comme enseignante, mais surtout comme maman.

C'est prendre un grand risque pour un bénéfice pas évident. Les dégâts ne se verront pas forcément à l'école primaire, mais souvent au lycée, sans parler du supérieur.

C'est sacrifier l'enfant à l'amour-propre des parents, et au confort de l'instit.

Dans mes nombreuses années d'enseignement, j'ai pu observer beaucoup d'enfants qui avaient un an d'avance. Rien qu'au cycle 2 (CE1 pour ma part), je dirais qu'il y a 50% de réussites, et 50% d'élèves où on se dit "mais à quoi ont pensé les collègues et la psy ?".

Un seul argument qui devrait faire mouche chez une maman : les élèves sont souvent méchants avec celui qui a sauté une classe. C'est de la jalousie, je suppose. Il vaut mieux le savoir.

Je ne vais pas donner d'autres arguments, j'en ai trop, et ça risque de tourner au pugilat.

J'ai du tomber sur des bons éléments car tous les passages anticipés que j'ai vu ces 15 dernières années ont été fructueux mais c'était : une décision d'équipe pour le bien de l'enfant;-)

Mes 2 filles pourraient sauter sans pb je pense une classe mais elles sont heureuses dans leur niveau, c'est ce qu'on attend en tant que parents, non?

[zoune]

Vous m'inquiétez un peu là.... Mon fils a fait un passage anticipé en GS. Pour nous comme pour sa maitresse ça a été une évidence. Il était lecteur en fin de PS, il s'est retrouvé dans une classe de MS/GS. Il avait des copains dans les 2 niveaux, il n'avait pas de domaine où il était à la traine. Donc c'est vrai qu'on ne s'est pas posé trop de questions. Quand la maitresse nous a proposé en cours d'année de le glisser vers la GS, on n'a pas hésité, en sachant que lui était partant pour ça. Aujourd'hui il est en CE2 et pour l'instant tout se passe bien (je croise les doigts pour que ça continue!).

Alors rassurez-moi et dites-moi qu'il n'en souffrira pas obligatoirement plus tard (parce qu'avec ce que je lis, je commence à me poser des questions...°.

[zoune]

Sauf pour un enfant qui rencontre un VRAI problème dans sa classe, que le passage anticipé peut résoudre, je suis opposée aux sauts de classes. Comme enseignante, mais surtout comme maman.

C'est prendre un grand risque pour un bénéfice pas évident. Les dégâts ne se verront pas forcément à l'école primaire, mais souvent au lycée, sans parler du supérieur.

C'est sacrifier l'enfant à l'amour-propre des parents, et au confort de l'instit.

Dans mes nombreuses années d'enseignement, j'ai pu observer beaucoup d'enfants qui avaient un an d'avance. Rien qu'au cycle 2 (CE1 pour ma part), je dirais qu'il y a 50% de réussites, et 50% d'élèves où on se dit "mais à quoi ont pensé les collègues et la psy ?".

Un seul argument qui devrait faire mouche chez une maman : les élèves sont souvent méchants avec celui qui a sauté une classe. C'est de la jalousie, je suppose. Il vaut mieux le savoir.

Je ne vais pas donner d'autres arguments, j'en ai trop, et ça risque de tourner au pugilat.

J'ai du tomber sur des bons éléments car tous les passages anticipés que j'ai vu ces 15 dernières années ont été fructueux mais c'était : une décision d'équipe pour le bien de l'enfant;-)

Mes 2 filles pourraient sauter sans pb je pense une classe mais elles sont heureuses dans leur niveau, c'est ce qu'on attend en tant que parents, non?

Bon, je viens de voir cette réponse qui me rassure un peu

[borneo]

Ma fille savait lire en novembre de GS. Les instits m'ont mis la pression pour la passer au CP en cours d'année, où d'ailleurs elle lisait déjà mieux que tout le monde. Elle avait appris mystérieusement, en me demandant une lettre de temps en temps... Au bout de 15 jours de CP, elle pleurait en allant à l'école, alors qu'en maternelle, elle adorait. J'ai pris la très difficile décision de la remettre en maternelle. Mon amour-propre de mère a pris une très grosse claque, je peux vous l'assurer.

Bref, elle a fait toute sa scolarité à l'âge normal, elle a eu son bac avec mention, a fait une prestigieuse prépa parisienne, et a intégré une grande école du top 3 sans cuber. Quand elle était en spé, elle m'a dit "Merci Maman de ne pas m'avoir fait prendre une année d'avance, car je n'y arriverais pas".

CQFD pour ma part.

[borneo]

Vous m'inquiétez un peu là.... Mon fils a fait un passage anticipé en GS. Pour nous comme pour sa maitresse ça a été une évidence. Il était lecteur en fin de PS, il s'est retrouvé dans une classe de MS/GS. Il avait des copains dans les 2 niveaux, il n'avait pas de domaine où il était à la traine. Donc c'est vrai qu'on ne s'est pas posé trop de questions. Quand la maitresse nous a proposé en cours d'année de le glisser vers la GS, on n'a pas hésité, en sachant que lui était partant pour ça. Aujourd'hui il est en CE2 et pour l'instant tout se passe bien (je croise les doigts pour que ça continue!).

Alors rassurez-moi et dites-moi qu'il n'en souffrira pas obligatoirement plus tard (parce qu'avec ce que je lis, je commence à me poser des questions...°.

Quand j'ai écrit que dans 50% des cas je me pose des questions, ça ne veut pas dire que ce sont des échecs manifestes, mais simplement que je trouve que l'enfant serait mieux dans sa classe d'âge.

Etre un élève moyen avec un an d'avance, je trouve ça vraiment dommage. C'est bien mieux d'être premier dans sa classe d'âge. Mais ce n'est que mon avis perso, on a le droit de vouloir que son enfant "en chie", pour que ça lui forme le caractère.

[Colibri29]

Ben oui , mais c'est ton expérience perso , d'un cas on ne peut pas généraliser . Tu as bien agi pour ta fille , visiblement c'est e qu'il fallait faire . Mais ce n'est pas forcément vrai pour tous . Je connais quelqu'un qui a eu 2 passages anticipés et qui est à poytechnique aujourd'hui , donc CQFD pour ma part . J'ai du mal avec les affirmations qui n'acceptent aucune nuance : les instit sont tous des paresseux en vacances ou en grève

[graindecafé]

Des exemples, on en a tous, réussis, ou ratés.

En tant que maman, j'aurais pu faire accélérer le parcours de deux de mes trois. Les maîtresses ne m'en ont jamais parlé ouvertement, j'ai laissé faire les choses, et ils n'ont pas été frustrés. Bien dans leur peau, réussite au-delà de mes espérances.

Pour le troisième, au bout de deux jours en PS, la maîtresse nous a demandé si nous étions d'accord pour le faire passer en MS. Il savait lire, avait fait une TPS dans l'école précédente. On a accepté (il est de février), il a fait toute sa scolarité sans jamais ressentir de décalage avec les copains, au contraire. De toute manière il était peu adapté au système scolaire, les enseignants ont formulé plainte après plainte pour son comportement, car il savait exaspérer tout le monde, y compris nous ses parents. C'est au Lycée, en première que le déclic a eu lieu, d'un coup, juste parce qu'il avait trouvé sa voie. Au bout du compte, comme les deux autres, un beau parcours en prépa, concours prestigieux réussi, et maintenant une belle carrière qui commence dans le domaine qu'il aime.

Pour donner juste un exemple : il détestait écrire, jamais une poésie écrite en entier de toute sa scolarité primaire... La psychomotricienne du CMPP lui faisait faire du basket pour le délier et nous avait demandé de l'inscrire dans un club de poterie, ce qu'on a fait scrupuleusement ....

Et maintenant, il a créé une maison d'édition et publie..... de la poésie ! Il travaille dans une galerie d'art et écrit de longs articles pour des catalogues d'exposition.

Comme quoi...

[zoune]

Vous m'inquiétez un peu là.... Mon fils a fait un passage anticipé en GS. Pour nous comme pour sa maitresse ça a été une évidence. Il était lecteur en fin de PS, il s'est retrouvé dans une classe de MS/GS. Il avait des copains dans les 2 niveaux, il n'avait pas de domaine où il était à la traine. Donc c'est vrai qu'on ne s'est pas posé trop de questions. Quand la maitresse nous a proposé en cours d'année de le glisser vers la GS, on n'a pas hésité, en sachant que lui était partant pour ça. Aujourd'hui il est en CE2 et pour l'instant tout se passe bien (je croise les doigts pour que ça continue!).

Alors rassurez-moi et dites-moi qu'il n'en souffrira pas obligatoirement plus tard (parce qu'avec ce que je lis, je commence à me poser des questions...°.

Quand j'ai écrit que dans 50% des cas je me pose des questions, ça ne veut pas dire que ce sont des échecs manifestes, mais simplement que je trouve que l'enfant serait mieux dans sa classe d'âge.

Etre un élève moyen avec un an d'avance, je trouve ça vraiment dommage. C'est bien mieux d'être premier dans sa classe d'âge. Mais ce n'est que mon avis perso, on a le droit de vouloir que son enfant "en chie", pour que ça lui forme le caractère.

Pour l'instant, il n'est qu'en CE2 (dans une classe de CE2-CM1) et d'après sa maitresse ça marche toujours très bien, il a des copains....

Pas une seconde, je n'aurais voulu que mon enfant en "chie" et chaque jour je suis attentive à ce qu'il aille bien (ce qui est plus facile depuis cette année puisqu'il est dans la même école que moi!).

Et puis effectivement peut-être que dans 50% des cas selon toi, ça ne passe pas super bien, mais comment savoir si ça ce serait mieux passé en laissant l'enfant dans sa classe d'âge? L'enseignement ce n'est pas une science exacte et on est bien obligé de trancher...et parfois ça marche...et parfois ça marche pas...

[del150409]

POur le passage anticipé, je crois que ça doit venir de l'instit car elle voit l'enfant et ses évolutions en classe.

Tant que tout roule, c'est bon dans la classe.

Je pense à mes pépettes où elles étaient ravies, on le pensait, en maternelle; jusqu'à ce que la maîtresse nous demande un rv pour envisager un passage anticipé.

J'étais pô pour, je voulais qu'elles profitent de ces moments d'éveil, de patouille, d'aisance.... Sauf que je ne voulais pas entendre qu'elles avaient aussi besoin d'autre chose (pas forcément conforme à ce que je pensais). Mon mari m'a fait remarquer que si la maîtresse l'envisageait c'est qu'elle avait ses raisons et forcément des bonnes raisons(et elle avait grandement raison car en fait elles ne nous racontaient pas tout) et que en tant que maîtresse, je n'aurais proposé l'alternative qu'en cas de certitude.

[Goëllette]

Vous m'inquiétez un peu là.... Mon fils a fait un passage anticipé en GS. Pour nous comme pour sa maitresse ça a été une évidence. Il était lecteur en fin de PS, il s'est retrouvé dans une classe de MS/GS. Il avait des copains dans les 2 niveaux, il n'avait pas de domaine où il était à la traine. Donc c'est vrai qu'on ne s'est pas posé trop de questions. Quand la maitresse nous a proposé en cours d'année de le glisser vers la GS, on n'a pas hésité, en sachant que lui était partant pour ça. Aujourd'hui il est en CE2 et pour l'instant tout se passe bien (je croise les doigts pour que ça continue!).

Alors rassurez-moi et dites-moi qu'il n'en souffrira pas obligatoirement plus tard (parce qu'avec ce que je lis, je commence à me poser des questions...°.

Non, non, je t'assure qu'il n'en souffrira pas obligatoirement !

Entre ceux qui refusent absolument les passages et ceux qui prônent le couple précocité=handicap, il y a certainement un juste milieu !