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Partir, rester ?


graindepice

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Amélie

Prends soin de toi . Arrête toi. Aucun boulot ne justifie de se briser la santé à ce point .

Oui, on n'est plus remplacé , oui on a les parents sur le dos quand on est absents. Oui, on s'oblige à continuer alors que ça ne va pas ( ou alors à revenir quand on n'est encore bien souffrant ) .

Quand on a des enfants , petits , ce boulot devient épuisant , éreintant ,pour ne pas dire tuant .

En ce moment , quand je suis en classe , j'ai l'impression de mourir à petit feu tellement la dépense d'énergie par rapport à celle qui me reste est insoutenable . Je puise dans ce qui ne me reste plus . Et ce sont mes enfants qui en subissent les conséquences le soir .

oui, essaie des concours .

J'en passe un dans 6 jours, je ne suis pas prête parce que je n'ai pas de temps réel pour ça . Mais rien que le fait de me plonger dans autre chose, d'envisager cette porte de sortie , me fait tenir .

COURAGE A TOUS ET TOUTES

SERRONS NOUS LES COUDES POUR EVOLUER VERS AUTRE CHOSE

J'avais envie de dire la même chose que toi!

De passer ce concours, ça permet de se projeter dans un autre univers, de se détacher de l'école, de donner moins d'importance aux difficultés qu'on rencontre.

Après, l'avoir... c'est autre chose ;o)

C'est fou que ce soit une telle galère pour sortir de là !!

Bon week end à tous, profitez pour reprendre des forces.

Amélie, les fascicules, je serais toi, eh ben... je m'en passerais hein !! Courage !

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Bonjour à tous et à toutes

Je suis dans le cas inverse! Je rêve de devenir maîtresse même s'il est vrai que le boulot n'est pas le pays des bisounours :noelblush:

Travaillant dans l'administration (éducation nationale), je vous fais part du quotidien auquel vous aspirez.

je peux vous dire que ce travail ressemble à de l'esclavage.

Travaillant avec des enseignants du supérieurs, des "divas" ce n'est pas drôle tous les jours. Et il en est de même dans le secondaire.

J'ai + l'impression d'être une servante..... le travail n'est pas reconnu, pas valorisé, les promotions inexistantes, les mutations c'est mission impossible! Vous partagez votre bureau 8h par jour, 5j/7 avec 2 personnes et il vaut mieux s'entendre.

Les enseignants du supérieur refusent souvent des tâches administratives supplémentaires alors qu'ils perçoivent des primes... et bien entendu qui doit faire ce boulot non fait ... les agents administratifs. Et c'est pareil pour d'autres ministères... justice, économie...Vous êtes réquisitionnés pour des surveillances d'examens et devez vous rendre à 7h sur votre lieu de travail (surveillance qui devraient être assurées par les enseignants. En fonction de votre chef, vous recupérerez ou pas...

Le travail est de 41h par semaine si vous avez les vacances scolaires.

Dans les établissements supérieurs, les vacances de toussaint, de févirer, de pâques et d'été ne collent pas avec celle des enfants (pour celles qui ont des enfants). Donc inscription au centre aéré pour nos chères têtes blondes qui n'ont pas à la fin des vacances eu l'impression d'avoir de vraies vacances pour se reposer. Et bien entendu vous devez payer ce centre...

Je comprends que vous souhaitez quitter le métier de professeur... mais les concours administratifs c'est loin d'être le pied.

Voilà j'espère que j'ai pu apporter un peu de réponse pour certains(es) :)

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Bonsoir tout le monde,

Je suis en arrêt depuis 1 mois, n'ayant toujours pas pris ma décision pour le CLM... voir mon post décision urgente ...( à vrai dire, je ne sais pas ce que j'attends... :blush: )

Je suis en pleine réflexion et j'ai pour l'habitude d'être honnête, j'espère ne pas 'heurter 'certaines personnes car mon intention n'est pas là, elle est juste de ME comprendre...

J'entends les personnes de mon entourage, des amis, des professionnels de santé dire que j'ai un boulot super, un très beau métier, que beaucoup envient...qu'il y a plein d'avantages etc.

J'entends peu de négatif sur le métier, mis à part par ceux qui l'exercent en l’occurrence... :unsure:

Alors ma réflexion en est là:

Est ce que je vise un métier utopique ? un métier sans stress pour une nature hypersensible et fragile comme la mienne ? Suis je donc incapable d'exercer une activité professionnelle et condamer à rester à la maison?

Sérieusement, quand j'entends les gens autour de moi parler de leur travail , sont rares les personnes qui déclarent adorer leur métier, ya toujours un 'truc' qui cloche ...beaucoup se plaignent de leur travail!

Alors quoi penser ? Suis je finalement quelqu'un en dehors des réalités? Suis je dans le monde des bisounours? :unsure:

Si quelqu'un comprend et vit mon ressenti, qu'il m'explique , me rassure ou pas ???

Merci beaucoup car je suis à la fois perdue, inquiète, et très angoissée de mon avenir... :unsure:

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VERONE Je pense effectivement qu'il n'ya pas de métier parfait .

Si je songe à la reconversion, ce n'est pas pour trouver le métier parfait .

Je songe à la reconversion pour quitter un métier qui actuellement me fait souffrir et à un impact négatif sur ma vie familiale .

Je sais que les métiers administratifs ne sont pas le paradis. Une amie proche a refusé de prolonger son contrat après 7 ans à la fac de médecine. Elle subissait une pression énorme .

Je comprends tout ça .

Mais personnellement , ça fait 20 ans que je suis enseignante, je vois les conditions se dégrader, on nous en demande toujours plus sans aucune contre partie , les enfants sont , je trouve , de moins en moins gérables . Je rentre épuisée de mes journées de travail et j'ai trois enfants encore très jeunes qui comptent sur moi .

Alors j'ai envie d'aller voir ailleurs . Et je pense qu'il faut y songer maintenant . Parce que les concours, je ne les aurai pas du premier , ni du deuxième coup ( et peut-être jamais ) . Et je me sens incapable de faire ce travail jusque 65 ans . Je suis déjà usée .

Je me pose sans cesse des questions. parfois, je me dis que je resterai instit toute ma vie .

Je te comprends Vérone , à 100%

Il faudrait pouvoir changer de métier plus facilement , tout est trop figé et compliqué .

42 ANS un même métier, quel ennui !!!!!!!

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Lolita,

Je te comprends.

Chaque métier a ses difficultés, le hic est que bien souvent, être instit est plus qu'un métier, c'est une passion, et on tombe de haut quand la réalité ne coïncide pas avec nos attentes.

je me suis impliquée à fond dans mon boulot pendant des années, et puis je suis allée de déconvenues en déconvenues:

- ambiance qui tournait au vinaigre au fil des ans entre les collègues

- parents intrusifs et pénibles

- directrice... euh... qui m'a valu un burn out (pas qu'elle, hein, un cumul)

- programmes de pires en pires

- enfants de plus en plus perdus

Cette année, j'ai lâché sur beaucoup:

- mes motivations

- mes projets de classe

- j'ai tourné la page des "petites repas sympas entre collègues en fin de périodes"

- j'ai décidé de me limiter à 24h de réunions/parents/conseils des maîtres/de cycle etc... (j'en suis à 22h45 et je fais savoir haut et fort que je m'en tiendrai aux texte et n'en ferai pas plus)

Du coup, je me vois continuer jusqu'à la retraite, même si ça ne sera plus le boulot enthousiasmant que j'ai connu.

J'ai 44 ans.

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Quand je regarde votre ancienneté , 20 ans , je peux comprendre...mais moi au bout de 5 ans ...

Comment savoir si c'est le métier ou moi le problème, si ce sera pareil , voire pire ailleurs, comme le dit Vérone?

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Lolita,

Je te comprends.

Chaque métier a ses difficultés, le hic est que bien souvent, être instit est plus qu'un métier, c'est une passion, et on tombe de haut quand la réalité ne coïncide pas avec nos attentes.

je me suis impliquée à fond dans mon boulot pendant des années, et puis je suis allée de déconvenues en déconvenues:

- ambiance qui tournait au vinaigre au fil des ans entre les collègues

- parents intrusifs et pénibles

- directrice... euh... qui m'a valu un burn out (pas qu'elle, hein, un cumul)

- programmes de pires en pires

- enfants de plus en plus perdus

Cette année, j'ai lâché sur beaucoup:

- mes motivations

- mes projets de classe

- j'ai tourné la page des "petites repas sympas entre collègues en fin de périodes"

- j'ai décidé de me limiter à 24h de réunions/parents/conseils des maîtres/de cycle etc... (j'en suis à 22h45 et je fais savoir haut et fort que je m'en tiendrai aux texte et n'en ferai pas plus)

Du coup, je me vois continuer jusqu'à la retraite, même si ça ne sera plus le boulot enthousiasmant que j'ai connu.

J'ai 44 ans.

Hamster

J 'en suis là aussi . J'aurais pu écrire tout ce que tu as écrit .

C 'est la première année que je lâche sur tout . J'en fais le minimum pour que la classe tourne .

Avant, l'école était une de mes priorités . Je ne comptais pas mes heures , je prenais tout à cœur .

Maintenant, je sais qu'il faut se ménager . La retraite est loin , loinnnnnnnnnnnnnnn. Donc s'il faut tenir le coup jusque là, faisons ce qu'il faut faire et pas plus .

Et je sais que la passion ne reviendra jamais . Un truc est cassé . J'ai vécu des années difficiles durant les années précédentes, et je crois que ça m'a ouvert les yeux .

Mon métier est devenu uniquement alimentaire . Je ne ressens plus aucune joie à l'exercer .

LOLITA,

Je pense que les métiers sans stress n'existent pas .

Ou alors il faut vivre de sa passion , et même là, je pense qu'on vit tout de même des périodes de stress.

Trouver le métier qui nous convient le mieux , dans lequel on se sent bien .

Le problème c'est qu'on ne peut pas savoir avant d'avoir essayé .

Le système est trop figé .

Et un métier qui nous convient à un moment peut devenir un vrai calvaire par la suite .

Prends le temps de réfélchir, de te renseigner , de te reposer .

Il ya un site super pour les envies de reconversion ,

http://www.quitterlenseignement.org/ : forum avec témoignages, pistes de reconversion dans tous les domaines.

Ca aide à la réflexion .

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Bonjour à tous et à toutes

Je suis dans le cas inverse! Je rêve de devenir maîtresse même s'il est vrai que le boulot n'est pas le pays des bisounours :noelblush:

Travaillant dans l'administration (éducation nationale), je vous fais part du quotidien auquel vous aspirez.

je peux vous dire que ce travail ressemble à de l'esclavage.

Travaillant avec des enseignants du supérieurs, des "divas" ce n'est pas drôle tous les jours. Et il en est de même dans le secondaire.

J'ai + l'impression d'être une servante..... le travail n'est pas reconnu, pas valorisé, les promotions inexistantes, les mutations c'est mission impossible! Vous partagez votre bureau 8h par jour, 5j/7 avec 2 personnes et il vaut mieux s'entendre.

Les enseignants du supérieur refusent souvent des tâches administratives supplémentaires alors qu'ils perçoivent des primes... et bien entendu qui doit faire ce boulot non fait ... les agents administratifs. Et c'est pareil pour d'autres ministères... justice, économie...Vous êtes réquisitionnés pour des surveillances d'examens et devez vous rendre à 7h sur votre lieu de travail (surveillance qui devraient être assurées par les enseignants. En fonction de votre chef, vous recupérerez ou pas...

Le travail est de 41h par semaine si vous avez les vacances scolaires.

Dans les établissements supérieurs, les vacances de toussaint, de févirer, de pâques et d'été ne collent pas avec celle des enfants (pour celles qui ont des enfants). Donc inscription au centre aéré pour nos chères têtes blondes qui n'ont pas à la fin des vacances eu l'impression d'avoir de vraies vacances pour se reposer. Et bien entendu vous devez payer ce centre...

Je comprends que vous souhaitez quitter le métier de professeur... mais les concours administratifs c'est loin d'être le pied.

Voilà j'espère que j'ai pu apporter un peu de réponse pour certains(es) :)

Vérone, j'avoue que ton témoignage casse !!!

:)

Mais il m'en faut plus pour me décourager!

Je vois que tu es dans le supérieur donc tes arguments ne s'appliquent pas à toutes les diverses conditions d'exercice des Saenes.

Et le calvaire que tu décris n'a rien à voir avec notamment, le travail en DSDEN.

Et puis, tu dis vouloir être maîtresse ......

Si tu y parviens, je te souhaite vraiment d'avoir du temps à consacrer à ce boulot en dehors de ton temps de service.

De ne pas tomber en région parisienne ou autres banlieues peu reluisantes.

De e pas avoir 30 gamins survoltés à gérer en journée, en sachant que quand tu rentres chez toi tu vas devoir encore te taper souvent du boulot d'école alors que tu es sur les rotules ....

A vrai dire, n'idéalise pas ce boulot, tu vas tomber de haut.

Mais si tu as les titres requis, fonce, passe le concours, il manque du personnel à la pelle, tellement le boulot est ingrat, mal payé et usant.

Ne le prends pas mal, mais je doute que tu saches exactement à quoi tu vas te frotter ...........

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Lolita, et les autres,

J'ai suivi ton post sur ta souffrance professionnelle, et je n'ai pas osé y répondre jusque-là, mais je me lance.

Jusqu'ici, mon rôle consistait sur ce forum à intervenir dans le post "passage du primaire au secondaire" pour encourager les candidats à la transition primaire->secondaire quand ils n'étaient pas sûrs d'eux, en mettant de côté mon expérience désastreuse : ce n'est pas parce que ma carrière dans l'Éducation nationale a été un naufrage personnel que je dois dissuader tout le monde d'être prof, au contraire, il faut pousser les gens vraiment motivés, sans leur mentir.

Je suis dans le même cas que toi, et j'ai jeté l'éponge mercedi dernier, après 10 d'éducation nationale, dans un état désastreux, en dépression profonde et en état suicidaire. Osons le dire : je suis une loque humaine.

J'ai commencé à déchanter dès la 1re année, et la suite a été une longue chute libre. Je souffre d'une grave dissonance entre le métier théorique que je veux faire et le métier réel sur le terrain. Comme l'ont dit d'autres, tous les métiers sont stressants, et je mets en garde contre les comparaisons entre les professions : une comparaison ne vaut qu'en fonction d'un individu donné. Je suis hypersensible, hyperacousique, intolérant aux conflits, je ne supporte pas de devoir faire preuve d'autorité (ces 4 paramètres étant probablement étroitement liés ensembles), et les conditions globales de notre enseignement public (qu'on y puisse quelque chose ou pas) sont en contradiction avec ma conception personnelle. À côté de ça, je suis passionné de pédagogie, de transmission et perfectionniste. Rapidement, ma vie a été dévorée par ce boulot, à plusieurs égards : investissement personnel, incapacité à gérer la classe sans me rendre malade (en apparence, je gère bien, intérieurement c'est un drame personnel), sentiment d'inutilité, insomnies, obsessions mentales, plus aucun temps libre, crises d'abattement après un regard de travers, une insulte, un geste insolent, et on pourrait multiplier à l'infini.

Au bout de 5 ans, victime d'un sévère burn out, j'ai pris deux mi-temps annualisés consécutifs, en croyant prendre du recul et me reposer. Erreur. J'ai lâché le primaire en 2012 dans un état catastrophique avec envies suicidaires. Occultant la réalité de mon état, je me suis enfermé dans une névrose d'échec et un schéma répétitif : incapable de trouver un tout autre métier pendant 2 ans, qu'ai-je fait, pressé par la nécessité d'un salaire et curieux d'expérimenter un autre aspect de l'enseignement? Une erreur gravissime. J'ai refusé de voir que malgré tous les espoirs et les idéaux que j'avais placé dans ce métier de prof, il me fallait accepter que ce n'était pas fait pour moi. C'est purement la dissonance : d'un côté, tu tu sens fait pour ce métier, d'un autre côté, tu constates que non.

Ces derniers mois m'ont broyé. Je n'arrive plus à refaire surface et je désespère d'y parvenir, j'ai peur de rester "bloqué" dans cet état. Mes interventions sur ce forum et mes visites médicales sont ma seule communication avec le monde. Je pleure tout le temps, j'ai des pensées abominables, je me sens si mal que mon corps présente les signes de maladies que je n'ai pas (cela fait des jours que j'ai une sensation de grippe, sans l'avoir : sensations de fièvres violentes, corps douloureux, courbatures, plus d'appétit, sommeils délirants). Bref j'ai fait une décompensation très violente et j'ignore combien de temps il me faudra pour m'en sortir, si je m'en sors.

Ce que je veux te dire, lolita, en t'exposant mon expérience de manière très crue, c'est que je reconnais pas mal de choses dans le témoignage que tu as exposé dans le post te concernant, ces choses qui ont dégénéré au fil des ans jusqu'à me laisser comme ça. On est tous différents : peut-être te rendras-tu compte que ce n'est qu'une passade et que tu deviendras bientôt une prof épanouie, certains ont craqué au bout de 20 ans, toi et moi au bout de 5. Certains sont heureux dans ce boulot, d'autres s'y ennuient. Certains traversent une dépression mais reviennent plus forts. Mais il faut être sincère avec soi-même, et ne surtout pas se laisser aspirer par une nevrose d'échec comme moi, qui aurais dû partir bien plus tôt. Ce métier n'est pas fait pour certains d'entre nous, qui sont gravement hypersensibles (en aucun cas je ne dis que les autres ne sont pas sensibles! Je parle d'une forme d'hypersensibilité qui rend inapte à la gestion d'une classe). On ne fait pas face à 30 élèves chaque jour de la semaine comme on ferait un autre métier ; et pour chaque métier, on pourrait trouver des motifs d'incompatibilité pour certaines catégories de personnes. Il faut abolir les préjugés sur les métiers qu'on ne pratique pas, et surtout il faut accepter que certains d'entre nous ne sont pas faits pour ce que nous savons pourtant faire, nous. J'ignore si je serais capable d'être SAENES ou inspecteur des impôts, mais je sais que je ne pourrais pas être mineur de fond, et je sais désormais que je ne peux pas être enseignant en primaire ou secondaire. Et pourtant, je pense avoir été un prof relativement bon, ou pas mauvais. Alors, ton boulot, maintenant, c'est de ne pas finir comme moi, et donc d'accepter de t'ARRÊTER, t'arrêter plusieurs mois si nécessaire, un an s'il le faut. On n'a qu'une vie, elle est courte, elle défile à toute allure. Et là, tu te feras suivre, tu consulteras, tu prendras le recul, tu feras le point, et tu verras si oui ou non tu peux continuer dans cette carrière. Si tu ne t'arrêtes pas, tu vas être aspirée par le fond, et un jour tu exploseras en plein vol.

Je suis triste de voir aussi ce que tu dis de ton compagnon. Son discours est mortifère et pousse-au-crime. Moi, depuis longtemps, j'ai arrêté de dire que je suis prof, justement parce que je ne supportais plus ces jugements à la c***

La dépression est une maladie quasi invisible mais ravageuse.

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Réfléchissez bien...J'ai vu et goûté des classes et des écoles ingérables avec de la tension permanente mais il y en a d'autres où c'est beaucoup plus facile, et malheureusement je pense que l'on n'en a pas assez conscience...après, effectivement, ce sont les plus rares. Dans ce métier, je mets une échelle de 1 à 10 pour la pénibilité, du moins dans mon dpt où ce n'est pas le même monde selon les endroits...

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Vérone, ton témoignage n'est-il pas un tout petit peu négatif ???

Comme le suggère Amélie, si tu veux devenir maîtresse, fonce; mais je ne suis pas certaine que tes conditions de travail vont réellement s'améliorer, "preuves" à l'appui:

- au lieu de partager ton bureau avec 2 personnes, tu partageras ta classe avec 23 :), 27 :unsure: ou 30 :( élèves qui ne s'entendront pas forcément avec toi ni avec les apprentissages dont tu tenteras de leur faire partager le plaisir inouï

- au lieu de supporter des enseignants qui se comportent comme des divas, tu supporteras parfois, et au choix: des parents qui se comportent comme des divas, des élèves qui se comportent comme des divas, et peut-être même des IEN qui se comportent comme des divas

- au lieu de te rendre à 7h sur ton lieu de travail, tu quitteras ton lieu de travail à 20h (pour cause de kermesse, fête de Noël, spectacle de fin d'année...)

- au lieu de travailler 41h par semaine, tu travailleras 42 :), 45 :unsure:, 50 heures :( par semaine, et en plus tu rentreras épuisée chez toi et tu t'effondreras sur ton canapé en tentant péniblement de faire tes corrections / préparations / commandes de fournitures tout en lisant d'un oeil les nouveaux programmes du socle commun de connaissances et de compétences

Bon, j'avoue: peut-être que je suis moi aussi un tout petit peu négative !!! Et un tout petit peu "plaisantine" aussi !!!

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