Iracel Posté(e) 8 novembre 2014 Auteur Posté(e) 8 novembre 2014 Sur les sites d'académies et sur Eduscol, il existe des documents d'accompagnement pour les élèves avec particularités. C'est une des solutions à prospecter car il existe des aménagements qui marchent bien. Encore faut-il vouloir faire la démarche et changer sa vision du monde et de faire la classe ..... Très bien, je ne suis pas fermée... MAIS ce n'est quand même pas à moi de me former seule pour intégrer cet enfant autiste... Je comprends bien ce que tu veux dire... il y a quand même différentes formes d'autisme, comment peut-on qualifier un enfant autiste de "légérement autiste" ou pas? et comment pourrait-on tous les intégrer dans nos classes, en considérant qu'il y a des formes plus lourdes que d'autres... Enfin là n'est pas le débat ... Juste que tout ce que je vois c'est que cela sera néfaste pour: lui, les autres enfants, moi. Et pourtant, je suis très attachée à cet enfant... c'est vraiment moche pour lui Intérêt de la loi de 2005 dans ce cas de figure ?
petitpinpin Posté(e) 8 novembre 2014 Posté(e) 8 novembre 2014 Malheureusement, nous devons sans cesse nous former seul .... ce qui n'est pas normal ! Un autiste léger est un enfant qui n'a pas de déficience intellectuel, ce qui est le cas pour la majorité. Un diagnostique posé correctement indique le type d'autisme.D'ailleurs il y a autant de formes d'autismes différentes que d'autistes, chacun a ses spécificités. Ces derniers temps, j'ai inclus des élèves qui n'avaient pas encore de diagnostique mais comme je suis concernée par ce handicap, j'ai pu mettre des trucs en place rapidement. Malgré toute mon expérience, mes formations et ma bonne volonté, j'ai sacrément ramé et j'ai passé des années très difficiles, je ne le cache pas.
gihem Posté(e) 8 novembre 2014 Posté(e) 8 novembre 2014 Les enfants autistes ne relèvent pas des hôpitaux de jour (= hopital psychiatrique) car c'est un trouble neuro-développemental et non une maladie psychiatrique. J'ai dirigé une école avec une CLIS associée au service psychothérapeutique pour enfants. Les enfants autistes étaient en hopital de jour et intégrés dans la CLIS par demi-journée (ou moins, tout dépendait de leurs compétences). Dans la ville où je suis, il y a 3 des CLIS de la sorte.
petitpinpin Posté(e) 8 novembre 2014 Posté(e) 8 novembre 2014 Les 40 ans de retard dans la France .... Gihem ..... La France a été condamnée plusieurs fois par la cour européenne des droits de l'Homme pour son inefficacité à prendre en charge les personnes autistes. Les Clis non formées aux PEC spécifiques à l'autisme sont inadaptées (presque toutes d'ailleurs ....)
gihem Posté(e) 8 novembre 2014 Posté(e) 8 novembre 2014 PEC=prise en charge? Si c'est ça, dans le cas que j'évoque, les enseignants sont formés et travaillent en relation étroite avec les services médicaux.
petitpinpin Posté(e) 8 novembre 2014 Posté(e) 8 novembre 2014 Oui, PEC = prises en charges à visée éducative. Malheureusement, beaucoup de professionnels de santé ne sont pas toujours formés correctement à l'autisme. Les recommandations sont loin d'être appliquées correctement en France. L'autisme est un trouble neuro-développemental d'origine multi-factorielle, génétique et non pas un trouble mental. C'est un trouble qui occasionne un handicap et non pas une maladie psychiatrique ou autre. La France considère encore l'autisme comme une maladie psy, ce n'est pas du tout le cas ! Le cerveau de la personne autiste est différent dans sa structure et son fonctionnement, d'où des formes d'autismes aussi différentes que de personnes atteintes.
Nao Posté(e) 8 novembre 2014 Posté(e) 8 novembre 2014 Oui, PEC = prises en charges à visée éducative. Malheureusement, beaucoup de professionnels de santé ne sont pas toujours formés correctement à l'autisme. Les recommandations sont loin d'être appliquées correctement en France. L'autisme est un trouble neuro-développemental d'origine multi-factorielle, génétique et non pas un trouble mental. C'est un trouble qui occasionne un handicap et non pas une maladie psychiatrique ou autre. La France considère encore l'autisme comme une maladie psy, ce n'est pas du tout le cas ! Le cerveau de la personne autiste est différent dans sa structure et son fonctionnement, d'où des formes d'autismes aussi différentes que de personnes atteintes. D'où la très grande difficulté à inclure un enfant autiste dans une classe avec beaucoup d'enfants, et un enseignant absolument pas formé dans 99% des cas.
éléphant rose Posté(e) 8 novembre 2014 Posté(e) 8 novembre 2014 J'ai été formée, un peu (quelques stages). Même si l'on ne pourra jamais former les enseignants à tous les types de handicaps . J'ai travaillé dans un foyer d'adultes handicapés dans une autre vie. Dans ce foyer, il y avait environ 1 adulte pour 4 résidents, du matériel spécifique, des lieux de vie spacieux et adaptés, des concertations régulières (incluses dans le temps de travail) et des espaces de parole pour les éducateurs. Quand une personne posait un acte violent, tout un protocole était mis en place pour qu'elle se rende compte de son acte, et pour que les personnels soient soutenus. On nous demande de faire exactement le même travail éducatif dans l'espace rigide d'une classe, avec 25 autres élèves. La majorité des enseignants est pour l'intégration de tous. Comment être contre ? Mais la réalité est têtue : la classe telle qu'elle est aujourd'hui, en tant qu'espace collectif, est un lieu de contraintes. Des adaptations sont toujours possibles, évidemment. Mais ces adaptations reposent sur les épaules de l'enseignant qui, seul dans sa classe, reçoit des injonctions complétement contradictoires. S'il ne réussit pas à intégrer ces enfants, en maintenant un climat de travail agréable, en bouclant le programme, c'est de SA faute. On le culpabilise. Les éducateurs de mon entourage sont effarés quand je leur raconte ce qui se passe.
meekdo Posté(e) 8 novembre 2014 Posté(e) 8 novembre 2014 Ce qu'il faudrait ce sont des éducateurs spécialisés dans les écoles mais c'est toujours à l'enseignant de se débrouiller...
ngl Posté(e) 8 novembre 2014 Posté(e) 8 novembre 2014 Les enfants autistes, surtout léger, ont leur place à l'école et doivent aller à l'école. Les enfants autistes ne relèvent pas des hôpitaux de jour (= hopital psychiatrique) car c'est un trouble neuro-développemental et non une maladie psychiatrique. L'autisme a une prévalence en forte augmentation : 1 enfant / 100 naît avec une forme d'autisme ..... il va donc falloir prendre des mesures urgentes face à ce scandale sanitaire et social. La France a 40 ans de retard dans la prise en charge de l'autisme et c'est regrettable pour tout le monde. L'inclusion des enfants handicapés en France est une vaste fumisterie qui pénalise tout le monde (élève, l'enfant concerné, les adultes) car il n'y a pas de moyens suffisants pour que ce soit fait correctement. Pourtant, il suffit de peu de moyens pour que ce soit bien fait et positif pour tous. La loi de 2005 n'est pas suffisante. Après, il faut faire de son mieux avec ce que l'on a .... nous sommes quasiment tous logés à la même enseigne et les IEN s'en balancent. Je n'apporte pas de réponse. Sur les sites d'académies et sur Eduscol, il existe des documents d'accompagnement pour les élèves avec particularités. C'est une des solutions à prospecter car il existe des aménagements qui marchent bien. Encore faut-il vouloir faire la démarche et changer sa vision du monde et de faire la classe ..... Comment expliques-tu que la prévalence soit en nette augmentation ?
lamed Posté(e) 8 novembre 2014 Posté(e) 8 novembre 2014 Les enfants autistes, surtout léger, ont leur place à l'école et doivent aller à l'école. Les enfants autistes ne relèvent pas des hôpitaux de jour (= hopital psychiatrique) car c'est un trouble neuro-développemental et non une maladie psychiatrique. L'autisme a une prévalence en forte augmentation : 1 enfant / 100 naît avec une forme d'autisme ..... il va donc falloir prendre des mesures urgentes face à ce scandale sanitaire et social. La France a 40 ans de retard dans la prise en charge de l'autisme et c'est regrettable pour tout le monde. L'inclusion des enfants handicapés en France est une vaste fumisterie qui pénalise tout le monde (élève, l'enfant concerné, les adultes) car il n'y a pas de moyens suffisants pour que ce soit fait correctement. Pourtant, il suffit de peu de moyens pour que ce soit bien fait et positif pour tous. La loi de 2005 n'est pas suffisante. Après, il faut faire de son mieux avec ce que l'on a .... nous sommes quasiment tous logés à la même enseigne et les IEN s'en balancent. Je n'apporte pas de réponse. Sur les sites d'académies et sur Eduscol, il existe des documents d'accompagnement pour les élèves avec particularités. C'est une des solutions à prospecter car il existe des aménagements qui marchent bien. Encore faut-il vouloir faire la démarche et changer sa vision du monde et de faire la classe ..... Comment expliques-tu que la prévalence soit en nette augmentation ? Même question ici !
nonau Posté(e) 9 novembre 2014 Posté(e) 9 novembre 2014 Les pesticides et perturbateurs endocriniens... http://www.generations-futures.fr/perturbateurs-endocriniens/perturbateurs-endocriniens-moins-dexposition-egal-plus-deconomie/
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