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enfant autiste sans AVS


Iracel

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Oui Léna ..... des avocats se sont même spécialisés dans la défense de parents d'enfants autistes qui ont les ASE sur le dos car ils retirent leurs enfants des structures non adaptées (CMP, IME, Hopitaux de jour ....).

AUTISME en France = énorme scandale sanitaire et social = condamnation de la France par la Cour Européenne des droits de l'homme plusieurs fois ! = des parents et des enfants qui sont pris en otage et qui doivent se battre pour le moindre droit !

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alors dans le cas de mon élève les parents ne prennent pas les choses en main.

Pour eux, ce n'est pas normal qu'il y ait si peu de prise en charge mais du coup c'est la faute de l'école.

Ils ont d'autres enfants, ne comprennent peut être pas tout ce qui se passe non plus, et ne sont pas prêts à faire d'autres démarches (raisons financières, et puis ils ne sauraient pas qui aller voir etc)

moi je n'y connais pas grand chose, mais c'est vrai qu'ils sont un peu laissés à eux-mêmes... et sans les ressources matérielles et intellectuelles, ben ils ne font rien d'autre que ce qu'on leur demande de faire....

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Chez nous à l'hopital de jour il y a une section autisme pour les enfants dans le cadre de la prise en charge plan autisme ou ABA et TEACH ont toute leur place.

Les recherches actuelles sur les variances génétiques sur le développement neuronal font partie des entrées multifactorielles de la compréhension des causes.

La connaissance des causes aide pour mettre en place des soins ou des compensations , mais il faut bien reconnaitre que l'on est loin de la certitude et que seule la tenacité des parents la bienveillance des professionnels de la santé et de l'éducation peuvent permettre aux enfants de progresser;

Et je suis d'accord avec le fait que notre institution est particulièrement peu bienveillante pour ces enfants. Le manque de bienveillance existe aussi envers les enseignants et toutes les personnes qui devraient être accompagnées si l'on veut donner une chance pour réussir la mission d'accueil évidente qui leur échoit, mission pour laquelle il a quand même fallu une loi.

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Ma bs a déplacé des montagnes pour qu'une rentrée soit possible en ms (la psy avait menti sur les dates de remise des dossiers).

La loi est pourtant limpide : tous les enfants doivent pouvoir être accueillis dans leur école de secteur.

Je ne comprends pas pourquoi les parents sont obligés de se battre dans certains coins de France.

Ici, c'est très clair. Nous avons des situations où la sécurité n'est pas assurée, et les enfants sont à l'école, tout simplement parce que les parents le veulent.

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Je ne sais pas si cela a déjà été dit, mais il y a autant d'AVS à disposition cette année et beaucoup plus de demandes surtout au collège et le collège est privilégié sur le primaire et la maternelle pour l'attribution.

C'est ce qui a été répondu à ma directrice, nous avons plusieurs cas dans l'école... et dans ma classe.

Je sais aussi, dans ma région du moins, que tous les enfants n'étaient pas encore passés en commission pour savoir s'il y aurait AVS ou pas avant les vacances de la Toussaint.....

Quand je vois tout le "fric" qui est mis dans le péri-scolaire et que personne n'est nommé pour que ces enfants suivent une scolarité à peu près normale: J'ENRAGE :angry:

Et oui! :ohmy:

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Je ne sais pas si cela a déjà été dit, mais il y a autant d'AVS à disposition cette année et beaucoup plus de demandes surtout au collège et le collège est privilégié sur le primaire et la maternelle pour l'attribution.

C'est ce qui a été répondu à ma directrice, nous avons plusieurs cas dans l'école... et dans ma classe.

Je sais aussi, dans ma région du moins, que tous les enfants n'étaient pas encore passés en commission pour savoir s'il y aurait AVS ou pas avant les vacances de la Toussaint.....

Quand je vois tout le "fric" qui est mis dans le péri-scolaire et que personne n'est nommé pour que ces enfants suivent une scolarité à peu près normale: J'ENRAGE :angry:

Et oui! :ohmy:

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Les personnes autistes ne sont pas égales face à l'évolution de leur trouble.

Entre les parents qui font ce que dit le psy du cmpp point barre, et ceux qui réfléchissent par eux-même , le devenir des enfants puis adultes n'a rien à voir.

Il faut en avoir les moyens intellectuels, les moyens financiers, et ... les ressources médicales à proximité (ma bs en emploi précaire a refusé des postes stables parce que son fils n'aurait plus rien eu comme accompagnement dans la région de ces postes) .

En même temps, peut-on reprocher à des parents de faire confiance à des personnes "qui ont fait des études" et... leur disent bien qu'ils sont de mauvais parents, sinon leur gamin ne serait pas dans cet état ? :unsure:

Si jamais vous en avez la possibilité ( 24H/j seulement ... et pas que pour l'EN! :tongue: ) , visionnez "le mur ou la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme".

Voilà ce qu'ont entendu des parents français depuis 1950, et que de trop nombreux encore autres entendent.

(où j'ai découvert que mon neveu devrait aller formidablement bien, mais mes 3 enfants devraient être monstrueusement atteints...)

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ah non je ne leur reproche pas... je constate... et je les comprends.

Et ils ne me font pas confiance, car lors de l'ESS j'ai refusé d'augmenter les heures de scolarisation de leur enfant pour la sécurité de tous, alors que la référente et la psy ont essayé de faire passer en force.

Du coup, c'est certainement pas moi qu'ils écouteront...

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ah non je ne leur reproche pas... je constate... et je les comprends.

Et ils ne me font pas confiance, car lors de l'ESS j'ai refusé d'augmenter les heures de scolarisation de leur enfant pour la sécurité de tous, alors que la référente et la psy ont essayé de faire passer en force.

Du coup, c'est certainement pas moi qu'ils écouteront...

Je maintiens mon étonnement. Ici, c'est clair, si les parents veulent que leur enfant soit scolarisé à plein temps, il l'est.

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Et j'exprime mon étonnement également.J'estime que ce n'est pas aux parents de décider. (et apparemment je n'ai pas mon mot à dire non plus au vu de la loi de 2005)

j'ai expliqué dans mon premier message mes raisons, ça me parait clair.

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Comme je te comprends....une classe de GS, 30 élèves, 2 en situation de handicap.

--> Une avec une maladie rare qui entre autre donne un retard scolaire et des troubles du comportement (elle frappe et insulte enfants comme adultes) Elle a un suivi +++ SESSAD, psy. Les parents s'investissent beaucoup. Elle a 12 h d'AVS (arrivée cette année, pas formée)

--< L'autre troubles du comportements non identifiés car les parents refusent tout ce qu'on leur propose... Selon eux "c'est son caractère qui est comme ça".

Selon la psy sco ce serait une forme d'autisme.

Elle passe sa journée à se promener (nous fermons la classe au verrou car elle n'a de cesse de se sauver) elle se cache sous les meubles, dans les placards...(pour l'exercice incendie, nous l'avons cherchée un certain temps). Son plus grand plaisir est de grimper sur l'évier et de jouer avec le robinet. Elle pousse des petits cris. Pas de langage, elle répète parfois la fin de ce qu'on vient de dire. Aucune émotion, pas de contact visuel.

Mon aTSEM "en a ras le bol, autre chose à faire que de lui courir après et de nettoyer après ses bêtises.."

Pas d'AVS puisque les parents fuient. Un espoir, nous avons demandé une équipe éducative qui devrait avoir lieu bientôt.

Moi aussi je suis un peu démunie par cette situation, d'autant que le reste de la classe n'est pas triste non plus...

J'ai fini la période 1 complètement épuisée et j'avoue que plus approchait la rentrée de novembre, plus j'angoissais. Et comme par hasard je suis tombée chez moi dimanche soir Bilan un bras cassé, 5 semaines à la maison. Ma collègue me dit que c'est un acte manqué...

Et voilà que ma directrice m'apprend l'arrivée d'un 31 ème élève ( placé en famille d'acceuil), pour qui a été demandé un AVS pour de gros troubles du comportement. Ma remplaçante est en congé maladie au bout de 2 jours.

Jusqu'où va t'on remplir ma classe ainsi???? J'ai bien l'intention de demander un entretien avec mon IEN (en présence de ma directrice)

Voilà, la loi de 2005 a été faite sans réflexion autre que celle de faire des économies. Je suis dégoûtée, je ne pense pas faire de bon boulot dans ces conditions. En plus j'anticipe, elles ne pourront pas aller au CP l'an prochain donc... elles resteront en GS, où il arrivera un petit trisomique qui est actuellement en MS. J'ai 55 ans, et je vois la retraite loin, loin, loin... Je me demande comment j'y arriverais.

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Je ne conteste pas tes raisons, au contraire.

C'est juste qu'ici les enseignants n'ont pas leur mot à dire, et je ne comprends pas les différences d'interprétation de la loi selon les référents et les IEN.

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