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Posté(e)

Personnelement, je ne me sens pas la compétence de décider de ce qui est le mieux pour un enfant en situation de handicap. En revanche, je sais qu'une inclusion est difficile lorsque l'effectif de la classe de référence est chargé ; c'est pourquoi j'ai rejoins ce collectif.

Je suis d'accord avec toi, ce serait beaucoup plus simple pour les enseignants si tous les enfants porteurs d'un handicap étaient regroupés dans des institutions bien à l'abris du regard de la société... mais je n'aimerais pas vivre dans cette société...

Là, tu es d'une démagogie foudroyante, ou bien tu n'es pas titulaire d'une classe à qui on demande d'inclure chaque jour un enfant avec de gros troubles, qui ne peut déjà pas suivre dans la CLIS.

C'est faire le jeu des gouvernements successifs qui font des économies en n'ouvrant pas suffisamment de places en IME et laissent croire aux parents que leur enfant trisomique ou autiste profond sera mieux en CLIS, alors que la véritable raison est économique et qu'on sait très bien qu'il progressera beaucoup moins en CLIS qu'en IME et que cela obscurcira son avenir.

...ah bon? Si tu as des vrais éléments en dehors des "on sait bien que" pour étayer ça, ça m'intéresse...

Posté(e)

Je connais en effet des enfants avec le même handicap qui, à 30 ans d'intervalle, étaient autrefois scolarisés en IME et savaient lire à 8 ans et sont maintenant en CLIS et commencent tout juste à savoir colorier sans dépasser à 10.

Il est évident qu'on ne peut pas suivre de la même façon un enfant handicapé dans une petite structure médicalisée et dans une clis, même avec les enseignants les plus motivés.

Je peux comprendre que nos dirigeants essaient de faire gober le contraire aux familles dans le but de faire des économies, mais que des collègues du terrain croient réellement que l'inclusion à tout va (dans la situation actuelle des classes surchargées) est LA solution, j'avoue en rester pantois.

  • J'adhère 1
Posté(e)

Je connais en effet des enfants avec le même handicap qui, à 30 ans d'intervalle, étaient autrefois scolarisés en IME et savaient lire à 8 ans et sont maintenant en CLIS et commencent tout juste à savoir colorier sans dépasser à 10.

Il est évident qu'on ne peut pas suivre de la même façon un enfant handicapé dans une petite structure médicalisée et dans une clis, même avec les enseignants les plus motivés.

Je peux comprendre que nos dirigeants essaient de faire gober le contraire aux familles dans le but de faire des économies, mais que des collègues du terrain croient réellement que l'inclusion à tout va (dans la situation actuelle des classes surchargées) est LA solution, j'avoue en rester pantois.

Et ben tu connais des enfants bien étranges, toi...et tu es bien fort pour évaluer leur handicap...sur la base de ton expérience et de tes connaissances que je devine immenses, tu fais des généralités, bravo pour la rigueur de ton argumentation, c'est très convaincant.

Pour ma part, je pense que la réponse la mieux adaptée peut être la CLIS, l'IME, l'ITEP, l'Hopital de jour, l'inclusion en classe ordinaire, avec ou sans AVS, tout dépend de la situation unique et singulière de chaque élève et de son projet individuel. Les élèves en situation de handicap sont excessivement différents les un des autres, leurs besoin diffèrent énormément. Les réduire à une catégorie unique a besoin unique revient à nier leurs singularités et c'est intolérable. Il y a des réussites et des échecs et je sais que certains collègues sont en souffrance avec des élèves différents dans leur classe...et je ne suis pas dupe non plus des paramètres budgétaires et du discours bien pensant officiel...mais la solution ne peux plus être la ségrégation systématique dans les IME, bien à l'abri des regards.

Un juste milieux doit être recherché, dans le respect de tous.

Tiens, quelques éléments statistiques objectifs pour ceux que ça intéresse.

http://media.education.gouv.fr/file/2011/53/8/2011-104-IGEN_215538.pdf

Posté(e)

Tu es sûr que tu es enseignant, que tu as réellement des élèves devant toi chaque jour, que tu as enseigné récemment en CLIS ?

Parce que la théorie et les beaux sentiments, c'est une chose. La réalité est bien autre, et bien souvent, les statistiques sont menées par des personnes hors la classe et n'y ayant souvent jamais allés, et elles sont utilisées dans un but bien précis, rarement dans l'intérêt de nos élèves.

Posté(e)

La réalité est bien autre

C'est justement à ça que servent les chiffres : relativiser une expérience personnelle à partir de laquelle il ne faut pas faire de généralité.

Posté(e)

Filounet, ton raisonnement me fait froid dans le dos une fois de plus. Tu confonds l'exemple et la preuve, ton expérience personnelle et la réalité d'un phénomène général et extrêmement complexe, au carrefour de plusieurs champs disciplinaires. Tu simplifies, tu expédies la question du handicap et de l'inclusion en deux phrases "on sait bien que" "la solution on la connaît, c'est une histoire de moyens..."

Mais il y a plus inquiétant, lorsqu'une opinion différente de la tienne s'exprime, tu te lances dans les procès en légitimité avec une mauvaise foi stratosphérique ("mais qui es-tu pour me contredire?" et le fameux "ah les chiffres on leur fait bien dire ce qu'on veut" ). Le rapport que je cite est une compilation d'éléments qui viennent du terrain, donc des professionnels à qui on demande chaque année de renseigner des études très précises. Le fait qu'il te contredise veut peut-être dire que tu te trompes, mais c'est une option que tu ne sembles pas enclin à envisager.

Quant à mon expérience personnelle, elle contredit également la tienne, mais elle n'a pas plus de valeur, c'est pourquoi je te l'épargnerai, mais sois rassuré, je ne suis pas moins légitime que toi pour m'exprimer.

De la lecture pour ceux qui acceptent de réfléchir au sujet dans sa dimension complexe et systémique de façon critique mais avec un minimum de rigueur et d'honnêteté intellectuelle.

http://dcalin.fr/publications/cormier2.html

  • 2 semaines plus tard...
Posté(e)

La réalité est bien autre

C'est justement à ça que servent les chiffres : relativiser une expérience personnelle à partir de laquelle il ne faut pas faire de généralité.

Et où sont-ils tes chiffres ? Qui les a pondus ? Les collègues dans les classes ou des bureaucrates ?

Papillon, ce sont tes raisonnements qui font froid dans le dos ... de tous les collègues d'en bas.

Mais je pense que tu n'as pas de classe, pour tenir de tels propos.

Posté(e)

Quand on en arrive à l'argument choc "c'est celui qui dit qu'y est", je pense qu'il est préférable de fermer le sujet.

Au nom du collectif, je remercie celles et ceux qui ont signé la pétition "La CLIS ça compte" ; ils seront informés de ses avancées par courriel.

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