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Décision urgente à prendre...


lolita85

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Bonjour ,

Je poste ce message avec beaucoup de difficultés celles-cis venant d'un mélange de culpabilité, honte, tristesse et épuisement ( physique et moral.)

Vous avez peut- être déjà vu mes autres messages très récents... :blush:

Voilà ou j'en suis. J'ai vu le médecin de prévention vendredi qui m'a recommandé le congé longue maladie. Je ne m'attendais pas à ça.

J'y allais pour avoir une oreille attentive, pour dire ce que j'avais sur le coeur, étant vraiment mal moralement.

Là je tergiverse: est ce que j'accepte ou j'accepte pas ? J'ai posé le pour et le contre ( Arrêter le boulot et accepter?)

Pour: Réviser ma formation à fond et réussir mes exams; être apaisée; améliorer ma qualité de vie et de sommeil et ma vie de couple...( à voir), améliorer ma santé; retrouver le gout de vivre.

Contre: isolement, repli sur moi même , sentiment de culpabilité à l'égard des collègues, parents, hiérarchie( impression de profiter du système...), perte de confiance en moi: je ne suis pas capable ???

Avant lundi, ma décision doit être prise car je dois commencer les démarches et de toute façon je dois aller chez le médecin si c'est le cas.

Je sais que les conseilleurs sont pas les payeurs mais ce site est une mine d'or et je sais que j'ai affaire à des personnes sensées et de bonne foi.

Merci d'avance pour votre sincérité.

Bon week end

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La culpabilité, c'est ce qui te fait te sentir le plus mal et t'enfonce dans la dépression. Tu ne dois rien à personne sinon à toi-même.

Tes arguments Pour sont très positifs à mon sens et te feront avancer.

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Si ton medecin te propose une longue maladie c'est que tu en as besoin.

Nous ne sommes pas des robots, si tu dois faire une pause, fais la! Les collègues et la hiérarchie tu t'en fiche, ils ne sont pas le soir ou le week-end pour t'aider à tenir. Je parle en connaissance de cause avec deux années passées très difficiles, moi aussi j'ai culpabilisé de mes arrêts mais sans ça je ne sais pas où j'en serais aujourd'hui.

Prends du temps pour toi, soigne toi, repose toi, l'éducation nationale continuera de tourner sans toi par contre ta famille et tes amis, eux, sont là pour te soutenir et souhaitent te retrouver comme avant, avec le sourir et la joie de vivre.

Je te souhaite plein de courage, ne perds pas espoir tu réussiras à sortir la tête de l'eau.

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Dans ce boulot on puise en permanence dans ses ressources propres, tant nerveuses que psychiques, émotionnelles et physiques et dès qu'on le peut on régénère tout ça tant bien que mal, avec des périodes où ça marche et d'autres où on ne récupère qu'en partie.

Si le médecin t'arrête c'est que tu as commencé à puiser dans des ressources intérieures qui ne sont pas renouvelables. Et là, tu te détruis à petit feu. L'engagement dans l'éducation nationale n'est pas le même que pour l'armée et on ne te demande pas d'accepter de risquer ta peau, alors sauve-la. personne n'est irremplaçable, tes collègues auront une autre collègue le temps que tu ailles mieux et tes élèves ne seront pas livrés à eux-mêmes.

Prendre soin de toi est le premier de tes devoirs.

Courage!

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Un immense merci pour vos messages , cela me touche beaucoup qu'il y ait des réponses aussi vite :blush:

Toutefois, il y a un élément important que j'ai omis c'est que mon copain n'est pas d'accord avec la proposition du médecin de prévention, il pense que je suis pas loin de chez moi, à mi temps et que des tas de gens aimeraient ma place.

Cela n'aide pas... Si mon compagnon me fait culpabiliser, qui va être là pour me soutenir ? Si personne me soutient ( et c'est le cas à part vous et une ou deux amies)j'ai bien peur de ne pas pouvoir résister. :unsure:

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Et si tu envisageais ce CLM comme un temps pour se ressourcer, voir autre chose, prendre enfin du temps pour toi

Nul ne peut donner ce qu'il n'a plus

Les proches ne voit pas toujours l'épuisement, parce qu'on fait bonne figure , on tient, on sourit même si, ....

Après tenir, tenir tenir et finalement craquer définitivement parce qu'on n'a pas su prendre le temps d'une pause ...

J'ai dans l'équipe une collègue qui ne s'est pas arrêté à temps burn out

ben c'est rude aujourd'hui même avec un mi temps thérapeutique

les larmes ne sont jamais loin , la fatigue est constante ; si seulement quelqu'un avait pu lui dire à temps STOP

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Toutefois, il y a un élément important que j'ai omis c'est que mon copain n'est pas d'accord avec la proposition du médecin de prévention, il pense que je suis pas loin de chez moi, à mi temps et que des tas de gens aimeraient ma place.

Il y a deux ans j'ai connu une jeune et très jolie collègue qui bossait pas loin de chez elle et à mi-temps. Elle avait tout pour elle, quoi, comme l'aurait sans doute dit ton copain.

Un mercredi elle s'est pendue dans sa cave.

On a alors appris qu'avec son copain c'était un peu dur car il la culpabilisait de n'avoir pas encore réussi à lui faire un bébé et puis elle flippait grave en silence d'une classe de découverte qui se profilait pour elle mais elle n'osait pas en parler à l'école, etc....

Plus personne n'en parle mais j'en ai encore froid dans le dos.

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Torque, je comprends ce que tu ressens. Moi heureusement j'en ai parlé à un médecin et sur le forum, heureusement que ce forum est là d'ailleurs. Mais bon , lui est très dur avec moi et ne comprend pas vraiment ma souffrance. Si je veux m'en sortir c'est sur moi seule que je dois compter et ça c'est super dur.

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je veux dire mon copain est dur avec moi.

J'avais bien compris.

Ce qui relève de la souffrance psychique n'est pas toujours visible de l'extérieur et ce n'est pas ça qui arrange les choses!

Prends soin de toi, c'est tout ce qui compte.

Et puis viens papoter ici, on va te remonter le moral !!!!

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Coucou Lolita,

je ne peux qu'être d'accord avec les collègues.

Si ton médecin te dit de t'arrêter c'est que tu dois t'arrêter. Les médecins du travail ne font pas d'arrêts de convenance, s'il estime que tu ne peux plus remplir ton rôle en toute sécurité, je pense qu'il est le mieux placé pour savoir ce qu'il en est vraiment....

Pour ce qui est de ton mal-être, ton copain vis avec toi, pas en toi.... Parfois, je me dis qu'il faudrait être avec un autre prof pour que notre moitié comprenne vraiment ce qu'on vit.

Montre toi ferme avec lui, (ton copain), dis lui, que tu vas mal et que c'est vrai, sinon le médecin n'aurait pas proposé de te mettre en arrêt.

Que, bien que le boulot d'instit apporte beaucoup de qualité de vie, de bonheurs etc....., ce n'est pas non plus que du positif, sinon, tout le monde le ferait ou voudrait le faire.

C'est un boulot qui donne autant qu'il ne prend, et parfois, il ne donne rien du tout pendant un moment, mais il n'arrête jamais de prendre.

Arrête toi! et pour rassurer ton copain, dis lui que tu seras arrêtée une année sur 42 ans travaillés, une goutte d'eau!

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