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Décision urgente à prendre...


lolita85

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La dépression est en effet multi-factorielle.

Et des dosages neurologiques confirment des déficiences dans la sécrétion d'hormones responsables de la régulation de l'humeur, de l'énergie, du sommeil et de l'appétit.

Si ce n'est pas soigné, la souffrance peut être telle qu'elle mène parfois au suicide.

Tu veux dire que ces déficiences sont naturellement basses chez un patient dépressif (qu'il aille bien ou pas), ou seulement pendant les phases de dépression chez n'importe qui ?

D'après la littérature médicale que j'ai parcourue, il semblerait que "la plupart" des patients dépressifs produiraient moins de sérotonine, même à l'état normal.

Ce qui les prédisposeraient plus facilement à déclencher des états de décompensation anxio-dépressive.

Il est dit aussi que justement ces personnes ne sont jamais tout à fait dans un état normal, stable du fait de cette particularité.

Cela ne me surprend pas, depuis mon épisode dépressif grave, je ne me suis plus jamais sentie dans un état complètement normal.

J'ai lu quelques controverses aussi par contre. Donc on peut penser que ces données sont quand même à prendre avec précaution.

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J'ai lu quelques controverses aussi par contre. Donc on peut penser que ces données sont quand même à prendre avec précaution.

Sans compter qu'enseigner de nos jours peut parfois rendre dingue la plus équilibrée des personnes.

On a vite fait d'arriver dans la zone rouge et on peut y rester longtemps avant d'être capable de l'admettre.

Et là, le moindre truc peut tout faire exploser.

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J'ai lu quelques controverses aussi par contre. Donc on peut penser que ces données sont quand même à prendre avec précaution.

Sans compter qu'enseigner de nos jours peut parfois rendre dingue la plus équilibrée des personnes.

Je suis plutôt d'accord.

Ce boulot me bouffe, j'en ai conscience.

Jamais l'esprit tranquille, même en congés. Et si on ne peut plus se ressourcer psychologiquement en congés, c'est aussi une des raisons des burn-out.

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Je rejoins tout le monde et t'encourage à prendre ce congé.

La seule chose qui peut te faire douter serait une éventuelle possibilité de reconversion rapide. Je suis dans ce cas, arrêté depuis 6 semaines, mais je n'envisage pas un CLM car je cherche activement un job dans un autre domaine. Du coup, je vais demander une dispo à l'issue des fameux 3 mois.

Prends soin de toi.

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J'espère que tu vas mieux Lolita85 :)

Comme tous les autres, je pense que tu dois accepter ce congé maladie, là si le médecin t'incite à t'arrêter c'est que tu en as besoin, ce ne serait pas raisonnable d'aller travailler avec des enfants alors que tu es en dépression. Tu n'es pas en mesure d'assurer la classe parce que tu es malade (et non parce que tu n'es pas capable de tenir le rythme ou de travailler en tant qu'enseignante), tu n'es pas tout à fait toi-même et craquer devant les enfants ne serait pas adéquat.

Tu n'as pas à culpabiliser ou à avoir honte de ne pas tenir ou de ne pas être satisfaite, tu es humaine et ça peut arriver à tout le monde!

Il me semble qu'en automne et en hiver, comme il y a moins de soleil et qu'on mange moins de vitamines, on est plus sensible au burn out et à la dépression.

Tu as besoin de repos et de reprendre des forces pour ensuite reprendre confiance en toi.

Déjà si tu es consciente de ça, c'est un premier pas vers la guérison et je suis presque sûre que du temps pour toi te ferait du bien et te permettrait d'évoluer positivement.

Je remarque aussi que tu ne reçois pas de soutien de ton compagnon et cela ne t'aide pas alors que tu en aurais besoin.

Dans un couple, on se soutient, on essaye généralement de se comprendre. Si ton copain te fait culpabiliser et ne comprend pas ton état, c'est qu'il y a un problème. Je ne te juge pas et je ne connais pas ton histoire, je pense qu'une discussion à 2 serait utile, pour te soigner j'ai l'impression que tu as aussi besoin que ton copain comprenne ce que tu ressens.

Comme dit plus haut, tu as besoin d'en parler et j'espère que tu trouveras un psy attentif qui t'aidera à guérir. J'espère aussi que ton entourage sera présent pour que tu te sentes épauler.

Peut-être que si tu prends du temps pour toi, une de ces activités te ferait du bien: sport, sophrologie, luminothérapie, soirée entre amis, sortie en amoureux, promenade dans la nature, danse, activité manuelle....

Courage et n'hésite pas à venir écrire tes émotions pour évacuer.

Prends soin de toi :smile:

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Torque, je comprends ce que tu ressens. Moi heureusement j'en ai parlé à un médecin et sur le forum, heureusement que ce forum est là d'ailleurs. Mais bon , lui est très dur avec moi et ne comprend pas vraiment ma souffrance. Si je veux m'en sortir c'est sur moi seule que je dois compter et ça c'est super dur.

Ce n'est pas en lien direct mais il ne faut pas écouter les proches qui ne vivent pas notre quotidien. Personnellement je me suis arrêtée pour toute ma grossesse, mon conjoint est en complet désaccord et me met souvent la pression mais je sais que j'ai pris la bonne décision (grossesse difficile, pma, beaucoup de trajets, etc.). Bref, fais ce qui est le mieux pour toi seule.

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Je rejoins tout le monde et t'encourage à prendre ce congé.

La seule chose qui peut te faire douter serait une éventuelle possibilité de reconversion rapide. Je suis dans ce cas, arrêté depuis 6 semaines, mais je n'envisage pas un CLM car je cherche activement un job dans un autre domaine. Du coup, je vais demander une dispo à l'issue des fameux 3 mois.

Prends soin de toi.

On peut demander une dispo en cours d'année ?

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Bonjour tout le monde,

Tout d'abord , je suis impressionée et très touchée par le nombre de réponses. Je ne m'attendais pas à tant d'intérêt de la part d'un si grand nombre de personnes.

Vous êtes des personnes adorables , encore un très grand merci à vous tous.

Grâce à vous , je me sens pas seule pour affronter cette période noire de ma vie. Même les amis proches, vous savez, dans ces moments là, vous délaissent un peu...On a pas envie de tenir compagnie aux personnes déprimées....

Je vais vous surprendre mais je ne sais toujours pas quoi faire. Une amie voit d'un mauvais oeil le CLM en m'avertissant que cela peut me porter préjudice pour la suite...(crédit à la banque, réintégration dans le travail, problèmes avec la hiérachie etc.)

Hier soir, j'ai eu une discussion très vive avec mon copain. J'ai tenté de lui expliquer ma souffrance. Au bout d'une demi-heure et m'étant énervée ( je sais c pas top...) il a fini par comprendre un peu mon malaise ...(difficilement)

Pour lui, je veux bosser mes cours et avoir du temps. Ce qui n'est pas faux. J'ai entrepris cette formation justement parce que je voulais me réorienter. Mais ce qu'il ne sait pas c'est que le boulot me rend malade et que je n'arrive plus à préparer ma classe.

Je pourrai y aller, oui, sans aucune motivation, je pourrai m'accrocher, puiser encore dans mes ressources car finalement on en a toujours...mais jusqu'ou ?!

Je ne sais plus quoi penser. Je n'ai toujours pas pris de décision. Mes collègues ne sont pas au courant. Le médecin traitant m'a laissé 15 jours pour réfléchir après je le revois et là j'entreprendrai les démarches si besoin.

Encore de grands remerciements à tous pour vos messages sincères , réconfortants, compréhensifs. Encore une fois, même si vous pensez que je m'écoute , que je devrais moins m'écouter, n'hésitez pas...car on dit parfois que les gens qui vont dans son sens ne rendent pas service...

J'ai besoin de vous, merci d'être là, je ne sais pas comment je tiendrais sinon, je vous assure.

Merci, merci et merci.

Lolita.

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Grâce à vous , je me sens pas seule pour affronter cette période noire de ma vie. Même les amis proches, vous savez, dans ces moments là, vous délaissent un peu...On a pas envie de tenir compagnie aux personnes déprimées....

Cette mauvaise passe te permettra donc déjà de faire un tri entre les vrais et faux amis. C'est déjà ça. Quand on ne va pas bien les idées se bousculent et un peu de ménage là-dedans ne peut qu'être une bonne chose.

Une amie voit d'un mauvais oeil le CLM en m'avertissant que cela peut me porter préjudice pour la suite...(crédit à la banque, réintégration dans le travail, problèmes avec la hiérachie etc.)

Faux, archi faux ! Cette procédure de CLM est très cadrée, toujours justifiée et la reprise se fait sur avis médical qui "clôt" le problème officiellement. La réintégration est prévue et je crois que ton amie fait un amalgame entre ce qu'il t'arrive et tout ce que tout le monde a déjà entendu sur par exemple les banques qui refusent des crédits aux personnes atteintes du Sida ou de cancers avancés. Quant à la hiérarchie, faut pas rêver, elle se fout de tout, nous sommes des pions. Si tu n'es pas là ils s'en moquent et si tu es là ils attendent juste que tu fasses ton boulot.

ce qu'il ne sait pas c'est que le boulot me rend malade et que je n'arrive plus à préparer ma classe.

Là est le point important. La souffrance au travail n'est pas une chose "normale". Quand on en est là il faut réagir. Si cela vient d'un harcèlement il faut déposer plainte.Si on n'arrive pas à trouver la cause c'est qu'il y a Burn-out. Là, c'est que le moteur a trop chauffé et il faut d'urgence s'arrêter avant l'explosion. Si ton copain s'apercevait que tous les voyants de sa voiture se mettaient au rouge et clignotaient dans tous les sens avec une jolie fumée s'échappant du capot, il dirait que ce n'est pas grave ou il appellerait le garage ?

Je ne sais plus quoi penser. Je n'ai toujours pas pris de décision.

C'est un peu pour ça qu'on a inventé la médecine du travail et qu'on y a mis des spécialistes capables de prendre les bonnes décisions quand on ne sait plus se débrouiller soi-même.

Bon courage Lolita, le médecin te propose là une solution de sauvegarde, simple et immédiate, pour te donner le temps et les moyens de te reconstruire un moral et une énergie. N'hésite pas et surtout, ne culpabilise pas et n'écoute pas les oiseaux de mauvais augure.

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Bonjour tout le monde,

Tout d'abord , je suis impressionée et très touchée par le nombre de réponses. Je ne m'attendais pas à tant d'intérêt de la part d'un si grand nombre de personnes.

Vous êtes des personnes adorables , encore un très grand merci à vous tous.

Grâce à vous , je me sens pas seule pour affronter cette période noire de ma vie. Même les amis proches, vous savez, dans ces moments là, vous délaissent un peu...On a pas envie de tenir compagnie aux personnes déprimées....

Je vais vous surprendre mais je ne sais toujours pas quoi faire. Une amie voit d'un mauvais oeil le CLM en m'avertissant que cela peut me porter préjudice pour la suite...(crédit à la banque, réintégration dans le travail, problèmes avec la hiérachie etc.)

Hier soir, j'ai eu une discussion très vive avec mon copain. J'ai tenté de lui expliquer ma souffrance. Au bout d'une demi-heure et m'étant énervée ( je sais c pas top...) il a fini par comprendre un peu mon malaise ...(difficilement)

Pour lui, je veux bosser mes cours et avoir du temps. Ce qui n'est pas faux. J'ai entrepris cette formation justement parce que je voulais me réorienter. Mais ce qu'il ne sait pas c'est que le boulot me rend malade et que je n'arrive plus à préparer ma classe.

Je pourrai y aller, oui, sans aucune motivation, je pourrai m'accrocher, puiser encore dans mes ressources car finalement on en a toujours...mais jusqu'ou ?!

Je ne sais plus quoi penser. Je n'ai toujours pas pris de décision. Mes collègues ne sont pas au courant. Le médecin traitant m'a laissé 15 jours pour réfléchir après je le revois et là j'entreprendrai les démarches si besoin.

Encore de grands remerciements à tous pour vos messages sincères , réconfortants, compréhensifs. Encore une fois, même si vous pensez que je m'écoute , que je devrais moins m'écouter, n'hésitez pas...car on dit parfois que les gens qui vont dans son sens ne rendent pas service...

J'ai besoin de vous, merci d'être là, je ne sais pas comment je tiendrais sinon, je vous assure.

Merci, merci et merci.

Lolita.

Pour l'avoir vécu, c'est vrai qu'on a des ressources profondes et cachées mais à force d'aller puiser dedans, notre corps réagit et déclenche des petites choses pas toujours très sympa qui vont du pas trop grave au plus !! Alors attention.

Tu as 15 jours pour réfléchir, alors prends le temps, ne te disperse pas trop dans la recherche de conseils. Je vais dire un truc un peu bête mais qui aide bien souvent : écoute ton cœur, et ton corps. ils t'aideront à prendre la bonne décision.

A bientôt de lire de tes nouvelles.

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ce soir c'est dur... :unsure: Mon conjoint est froid, distant, on se parle presque pas. Dans ma famille, j'ai mis personne au courant, je n'ose pas ... :blush:

Je suis SEULE ... SEULE et SEULE. Je sais pas si certaines personnes l'ont déjà vécues ?! Mais je ne le souhaite à personne.

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ce soir c'est dur... :unsure: Mon conjoint est froid, distant, on se parle presque pas. Dans ma famille, j'ai mis personne au courant, je n'ose pas ... :blush:

Je suis SEULE ... SEULE et SEULE. Je sais pas si certaines personnes l'ont déjà vécues ?! Mais je ne le souhaite à personne.

Les proches ne comprennent pas en général. Mon amie a fait une dépression, elle pleurait sans cesse, à la moindre parole qu'on lui adressait. Elle est allée en maison de repos, sa famille n'a pas trop apprécié, mais elle ne lui en a pas voulu et à fni par comprendre que ce n'était pas de la comédie. Cela lui était arrivé après la naissance de son second enfant, ce qu'on appelle la psychose puerpérale. La famille ne comprenait pas qu'elle ne soit pas joyeuse d'avoir un bébé;

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