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Posté(e)

Nous avons malheureusement de temps en temps des cas comme le tien.

Et une psychologue scolaire formidable qui, dans les coups de temps où on n'en peut plus, propose une écoute.

Dans les choses tentées, ce que je retiens, ce sont les EE, avec psy sco, parents, intervenants extérieurs (mdph, psy..). Quand le comportement de l'enfant perturbe toute l'école, on vient toutes à l'EE, y compris les collègues qui n'ont pas l'élève en classe : car elles sont confrontées aux violences via leurs propres élèves dans la cour ou quand ils sont exclus dans leur classe.

Et que si l'enfant est déscolarisé partiellement, il FAUT impérativement qu'il y ait une prise en charge derrière : il ne va pas regarder la télé chez lui, mais aller chez le psychomot, le psy tout court... bref,lors de l'EE, impliquer au maximum les autres intervenants auprès de l'enfant.

Ensuite, pour ce qui est de "laisser les parents monter au créneau", je suis assez d'accord avec ce qui est dit précédemment : je pense que les parents des camarades ont le droit d'exprimer leur ras-le-bol. Leurs enfants sont harcelés et vont à l'école pour certains avec la boule au ventre à cause d'un loulou qui certes ne va pas bien, mais qui du coup "flingue" toute l'ambiance...

Vive l'inclusion...

Posté(e)

J'ai le même problème. Mon élève n'entre tout simplement pas en classe, il a passé un mois à errer dans l'école, maintenant il est dans un espace aménagé dans l'interclasse.

J'ai été bousculée, frappée : il ne s'est RIEN passé du côté de ma hiérarchie.

La référente de scolarité a réussi à faire comprendre aux parents qu'il ne devait venir qu'à mi-temps en présence de l'AVS, mais l'IEN a été clair : si les parents veulent qu'il soit scolarisé à plein temps, il l'est, point à la ligne. Et je parle d'un enfant en CP, pas propre, qui n'entre pas plus en classe que dans les apprentissages.

Aucune sortie envisageable avec ma classe cette année, puisqu'il ne se met pas en rang et qu'il ne peut rester dans la même pièce que les autres... On me dit en gros, "débrouillez-vous"... alors je ne sors pas de la classe.

Le plus souvent , je prends la chose avec philosophie. Depuis hier, je ne dors plus beaucoup...

J'ai suivi tous les conseils cités... et pour l'instant, on en est là.

Je ne t'apporte pas de solution, mais mon soutien. :)

Posté(e)

J'ai le même problème. Mon élève n'entre tout simplement pas en classe, il a passé un mois à errer dans l'école, maintenant il est dans un espace aménagé dans l'interclasse.

J'ai été bousculée, frappée : il ne s'est RIEN passé du côté de ma hiérarchie.

La référente de scolarité a réussi à faire comprendre aux parents qu'il ne devait venir qu'à mi-temps en présence de l'AVS, mais l'IEN a été clair : si les parents veulent qu'il soit scolarisé à plein temps, il l'est, point à la ligne. Et je parle d'un enfant en CP, pas propre, qui n'entre pas plus en classe que dans les apprentissages.

Aucune sortie envisageable avec ma classe cette année, puisqu'il ne se met pas en rang et qu'il ne peut rester dans la même pièce que les autres... On me dit en gros, "débrouillez-vous"... alors je ne sors pas de la classe.

Le plus souvent , je prends la chose avec philosophie. Depuis hier, je ne dors plus beaucoup...

J'ai suivi tous les conseils cités... et pour l'instant, on en est là.

Je ne t'apporte pas de solution, mais mon soutien. :)

Je pense qu'il faudrait faire une information preoccupante dans un cas comme cela, quand les parents ne suivent pas ce qui a été formulé en ess. Car l'ien ne se mouillera pas ( pas de vagues...). Cet enfant est en souffrance et il n'est pas propre. A ce moment là ça bougera. Si vous hesitez à faire cette info preoccupante, refaites en urgence une ess.

Posté(e)

J'ai le même problème. Mon élève n'entre tout simplement pas en classe, il a passé un mois à errer dans l'école, maintenant il est dans un espace aménagé dans l'interclasse.

J'ai été bousculée, frappée : il ne s'est RIEN passé du côté de ma hiérarchie.

La référente de scolarité a réussi à faire comprendre aux parents qu'il ne devait venir qu'à mi-temps en présence de l'AVS, mais l'IEN a été clair : si les parents veulent qu'il soit scolarisé à plein temps, il l'est, point à la ligne. Et je parle d'un enfant en CP, pas propre, qui n'entre pas plus en classe que dans les apprentissages.

Aucune sortie envisageable avec ma classe cette année, puisqu'il ne se met pas en rang et qu'il ne peut rester dans la même pièce que les autres... On me dit en gros, "débrouillez-vous"... alors je ne sors pas de la classe.

Le plus souvent , je prends la chose avec philosophie. Depuis hier, je ne dors plus beaucoup...

J'ai suivi tous les conseils cités... et pour l'instant, on en est là.

Je ne t'apporte pas de solution, mais mon soutien. :)

Je pense qu'il faudrait faire une information preoccupante dans un cas comme cela, quand les parents ne suivent pas ce qui a été formulé en ess. Car l'ien ne se mouillera pas ( pas de vagues...). Cet enfant est en souffrance et il n'est pas propre. A ce moment là ça bougera. Si vous hesitez à faire cette info preoccupante, refaites en urgence une ess.

L'IP est impérative cet enfant a besoin d'une prise en charge médicalisée, et il faut lancer le dossier EE avec refus des parents, pour que le délai de 4 mois avant la prise en compte par le DASEN soit effective.

Posté(e)

Nous avons déjà fait 3 équipes éducatives : les parents ont accepté la scolarisation uniquement en présence de l'AVS. C'est un enfant très suivi à l'extérieur et la plupart de ce petit monde pense qu'il a sa place à l'école. Il n'y a donc aucune raison de faire une IP.

Je vous passe les détails effarants de notre quotidien à tous, je ne polluerai pas plus le post de mamiebrossard... Je lui souhaite de trouver des solutions ou un début d'amélioration. Perso, à part à celle des syndicats, j'ai frappé à toutes les portes.

  • J'adhère 1
Posté(e)

Nous avons déjà fait 3 équipes éducatives : les parents ont accepté la scolarisation uniquement en présence de l'AVS. C'est un enfant très suivi à l'extérieur et la plupart de ce petit monde pense qu'il a sa place à l'école. Il n'y a donc aucune raison de faire une IP.

Je vous passe les détails effarants de notre quotidien à tous, je ne polluerai pas plus le post de mamiebrossard... Je lui souhaite de trouver des solutions ou un début d'amélioration. Perso, à part à celle des syndicats, j'ai frappé à toutes les portes.

Il y a d'autant plus de raisons de faire une IP pour que d'autres mettent leur nez dans ce merd ...

Posté(e)

Une IP contre l'avis de l'IEN, du CPC ASH ("un enfant apprendra toujours plus en milieu ordinaire"), le pédopsy, l'ortho, l'éduc'.... ?

Ces gens ont les meilleures intentions du monde : faire progresser cet enfant, et ma classe est apparemment le lieu idéal pour cela. Enfin, mon interclasse. Car en fait, j'ai deux classes, hein. Mon double-niveau et l'espace aménagé avec mobilier, jeux, affichages spécifiques...

  • J'adhère 2
Posté(e)

C'est si complexe : je n'y vois pas clair. Qui suis-je moi, pour faire une IP si tout le monde (sauf les collègues) pensent que sa place est là? Et que comme le dit l'IEN : "c'est la loi." Que le pédopsy a recommandé le CP ?

Comment fait-on pour saisir le CHSCT ? Cela dépend d'un syndicat ?

Posté(e)

Oh que ça m'énerve ton truc !!!

Une IP c'est saisir le conseil général et l'informer qu'un enfant souffre et ne bénéficie pas des soins qui sont nécessaires à sa situation.

Alors si notre institution veut tout résoudre les problèmes du monde on n'est mal barré

Accueillir en classe un enfant quelqu'il soit oui c'est la loi mais pas au prix du bien être de l'enfant.

Je bagarre de la même façon pour un enfant qui n'a rien à faire à l'école (déficience très lourde) , tout le monde voudrait bien que l'école soit un médicament, l'école est un lieu d'apprentissage pas de soin. (même si être à l'école avec les copains est important pour certains enfants il faut aussi respecter leur besoin de lieux différents pour apprendre.

Dans la loi de 2005 il y a ECRIT noir sur blanc ECOLE DE REFERENCE l'enfant est inscrit mais il apprend AILLEURS

La protection de l'enfance relève des compétences du Conseil général. Son rôle est de protéger les enfants contre toute forme de maltraitance ou de carences éducatives. Il peut s'agir d’actions prévention (aides financières ou éducatives à domicile), ou de protection si les enfants sont victimes de mauvais traitements ou de négligences graves.
Prévenir le danger
Le Département propose des solutions adaptées aux parents qui rencontrent des difficultés dans l’éducation de leurs enfants. A cet effet sont développées des actions de prévention et de protection administrative, de soutien à la parentalité et de médiation familiale.
Proteger l’enfant
Quand une situation familiale est trop dégradée et qu’elle met l’enfant en danger, le service de l’aide sociale à l’enfance se doit de le protéger. Si la situation l’impose, l’enfant peut être éloigné du milieu qui présente un risque pour lui.
Cette décision est prise soit en accord avec les parents soit par décision du juge des enfants.
Ces enfants sont alors accueillis en établissements ou dans une famille d'accueil. Le service de l'aide sociale à l'enfance assure le financement de l'accueil et le suivi de l'enfant. Il organise le travail de l'équipe autour du projet pour l'enfant (éducateur, psychologue, assistant(e) familial(e)...)
Une cellule pour prévenir et repérer les enfants en danger

Le Conseil général a mis en place un dispositif de recueil de traitement et d’évaluation des informations préoccupantes pour prévenir les risques de danger. Il fonctionne en partenariat avec l’autorité judiciaire, l’Inspection académique, la Préfecture, la protection judiciaire de la jeunesse, les établissements hospitaliers, l’ordre des médecins et bien d’autres partenaires associatifs. L’objectif est de rassembler l’ensemble des informations concernant un enfant en difficulté pour qu’aucun d’entre eux ne passe entre les mailles du filet de la protection de l’enfance.
En cas de maltraitance appelez le 119, Allo enfance maltraitée,
accessible 24h/24, gratuit et anonyme

Posté(e)

Elephantrose,le post est là aussi pour aider ceux dans la même situation ;):wub:

Ici, les parents sont conscients des problèmes et sont dépassés par leur enfant comme nous le sommes tous !

Posté(e)

Oh que ça m'énerve ton truc !!!

Une IP c'est saisir le conseil général et l'informer qu'un enfant souffre et ne bénéficie pas des soins qui sont nécessaires à sa situation.

Alors si notre institution veut tout résoudre les problèmes du monde on n'est mal barré

Accueillir en classe un enfant quelqu'il soit oui c'est la loi mais pas au prix du bien être de l'enfant.

Je bagarre de la même façon pour un enfant qui n'a rien à faire à l'école (déficience très lourde) , tout le monde voudrait bien que l'école soit un médicament, l'école est un lieu d'apprentissage pas de soin. (même si être à l'école avec les copains est important pour certains enfants il faut aussi respecter leur besoin de lieux différents pour apprendre.

Dans la loi de 2005 il y a ECRIT noir sur blanc ECOLE DE REFERENCE l'enfant est inscrit mais il apprend AILLEURS

La protection de l'enfance relève des compétences du Conseil général. Son rôle est de protéger les enfants contre toute forme de maltraitance ou de carences éducatives. Il peut s'agir d’actions prévention (aides financières ou éducatives à domicile), ou de protection si les enfants sont victimes de mauvais traitements ou de négligences graves.

Prévenir le danger

Le Département propose des solutions adaptées aux parents qui rencontrent des difficultés dans l’éducation de leurs enfants. A cet effet sont développées des actions de prévention et de protection administrative, de soutien à la parentalité et de médiation familiale.

Proteger l’enfant

Quand une situation familiale est trop dégradée et qu’elle met l’enfant en danger, le service de l’aide sociale à l’enfance se doit de le protéger. Si la situation l’impose, l’enfant peut être éloigné du milieu qui présente un risque pour lui.

Cette décision est prise soit en accord avec les parents soit par décision du juge des enfants.

Ces enfants sont alors accueillis en établissements ou dans une famille d'accueil. Le service de l'aide sociale à l'enfance assure le financement de l'accueil et le suivi de l'enfant. Il organise le travail de l'équipe autour du projet pour l'enfant (éducateur, psychologue, assistant(e) familial(e)...)

Une cellule pour prévenir et repérer les enfants en danger

Le Conseil général a mis en place un dispositif de recueil de traitement et d’évaluation des informations préoccupantes pour prévenir les risques de danger. Il fonctionne en partenariat avec l’autorité judiciaire, l’Inspection académique, la Préfecture, la protection judiciaire de la jeunesse, les établissements hospitaliers, l’ordre des médecins et bien d’autres partenaires associatifs. L’objectif est de rassembler l’ensemble des informations concernant un enfant en difficulté pour qu’aucun d’entre eux ne passe entre les mailles du filet de la protection de l’enfance.

En cas de maltraitance appelez le 119, Allo enfance maltraitée,

accessible 24h/24, gratuit et anonyme

Attention, le psychologue scolaire, qui a appelé le 119 pour un élève pour lequel on avait déjà fait 3 IP et pour lequel la situation était toujours la même s'est fait "taper sur les doigts" par l'IEN et par la cellule des IP. On lui a dit que ce n'était pas une procédure pour professionnels mais pour le grand public, que les professionnels de l'éducation, c'était soit IP, soit signalement au procureur de la République...

Enfin, c'est après cet appel anonyme du psychologue scolaire que la situation de cet enfant a enfin été prise en compte... alors...

Posté(e)

Oh que ça m'énerve ton truc !!!

Une IP c'est saisir le conseil général et l'informer qu'un enfant souffre et ne bénéficie pas des soins qui sont nécessaires à sa situation.

Alors si notre institution veut tout résoudre les problèmes du monde on n'est mal barré

Accueillir en classe un enfant quelqu'il soit oui c'est la loi mais pas au prix du bien être de l'enfant.

Je bagarre de la même façon pour un enfant qui n'a rien à faire à l'école (déficience très lourde) , tout le monde voudrait bien que l'école soit un médicament, l'école est un lieu d'apprentissage pas de soin. (même si être à l'école avec les copains est important pour certains enfants il faut aussi respecter leur besoin de lieux différents pour apprendre.

Dans la loi de 2005 il y a ECRIT noir sur blanc ECOLE DE REFERENCE l'enfant est inscrit mais il apprend AILLEURS

La protection de l'enfance relève des compétences du Conseil général. Son rôle est de protéger les enfants contre toute forme de maltraitance ou de carences éducatives. Il peut s'agir d’actions prévention (aides financières ou éducatives à domicile), ou de protection si les enfants sont victimes de mauvais traitements ou de négligences graves.

Prévenir le danger

Le Département propose des solutions adaptées aux parents qui rencontrent des difficultés dans l’éducation de leurs enfants. A cet effet sont développées des actions de prévention et de protection administrative, de soutien à la parentalité et de médiation familiale.

Proteger l’enfant

Quand une situation familiale est trop dégradée et qu’elle met l’enfant en danger, le service de l’aide sociale à l’enfance se doit de le protéger. Si la situation l’impose, l’enfant peut être éloigné du milieu qui présente un risque pour lui.

Cette décision est prise soit en accord avec les parents soit par décision du juge des enfants.

Ces enfants sont alors accueillis en établissements ou dans une famille d'accueil. Le service de l'aide sociale à l'enfance assure le financement de l'accueil et le suivi de l'enfant. Il organise le travail de l'équipe autour du projet pour l'enfant (éducateur, psychologue, assistant(e) familial(e)...)

Une cellule pour prévenir et repérer les enfants en danger

Le Conseil général a mis en place un dispositif de recueil de traitement et d’évaluation des informations préoccupantes pour prévenir les risques de danger. Il fonctionne en partenariat avec l’autorité judiciaire, l’Inspection académique, la Préfecture, la protection judiciaire de la jeunesse, les établissements hospitaliers, l’ordre des médecins et bien d’autres partenaires associatifs. L’objectif est de rassembler l’ensemble des informations concernant un enfant en difficulté pour qu’aucun d’entre eux ne passe entre les mailles du filet de la protection de l’enfance.

En cas de maltraitance appelez le 119, Allo enfance maltraitée,

accessible 24h/24, gratuit et anonyme

Attention, le psychologue scolaire, qui a appelé le 119 pour un élève pour lequel on avait déjà fait 3 IP et pour lequel la situation était toujours la même s'est fait "taper sur les doigts" par l'IEN et par la cellule des IP. On lui a dit que ce n'était pas une procédure pour professionnels mais pour le grand public, que les professionnels de l'éducation, c'était soit IP, soit signalement au procureur de la République...

Enfin, c'est après cet appel anonyme du psychologue scolaire que la situation de cet enfant a enfin été prise en compte... alors...

Comment ont-ils pu remonter à elle alors????

Et puis une psychologue scolaire est aussi une personne lambda qui peut signaler un enfant en danger.

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