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Je trouve qu'il est particulièrement difficile de faire la part des choses quand soi-même, on n'a pas été témoin des propos rapportés.

A fortiori ici, sur ce forum quand on ne connait ni l'ambiance, ni le contexte de l'école...

Face à ce genre de situation, prendre bille en tête la personne qui aurait tenu les propos en question ne sert pas à grand chose, on va se heurter à un mur de dénégations, chacun risque de s'énerver, et au bout du compte avoir l'effet inverse de celui qui était recherché...

Comme cela a déjà été évoqué, je me contenterais d'un affichage du genre :

Suite à certains propos tenus à la porte de l'école et rapportés à l'équipe enseignante, il est important de rappeler la loi du Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 :

"'les attaques commises pendant le temps de service mais aussi celles commises hors du temps de service dès lors qu’elles sont liées aux fonctions ou à la qualité d'agent public, que les attaques soient physiques ou morales, écrites ou verbales, adressées par courrier individuel ou au moyen de tracts ou des médias." peuvent faire l'objet de poursuites judiciaires.

Un avertissement (sans doute à remanier) qui vaut ce qu'il vaut, mais qui évite, au moins dans un premier temps, d'aller au clash.

Quitte à ne transmettre cette note qu'à la personne concernée, bon pas sûr que ça soit une bonne idée, mais il y a sans doute pas mal de familles qui risquent de ne pas comprendre le pourquoi d'un tel affichage...

Posté(e)

Katarina, on ne sait pas si ces paroles ont vraiment été prononcées, mais en tout cas pas devant des membres de l'équipe.

Et si, à mon sens, ça peut faire plus de mal que de bien, surtout si c'est infondé.

Dans ce genre de cas, je considère (en bon bizut) que c'est le rôle du directeur que de faire le médiateur entre le parent et le prof. Il aura moins de ressenti que les deux protagonistes.

Quant à la réunion de toute l'équipe avec le parent, je désapprouve totalement. Si l'objectif est que le parent ressente la pression d'un groupe un, il sera atteint. Mais si on a comme but que la situation s'apaise, je ne vois pas comment une séance d'intimidation pourrait y contribuer.

Posté(e)

Personnellement comme je considère que les ATSEMs font partie de l'équipe je considère que ce n'est pas une rumeur mais bel et bien une insulte devant témoins. Après on pourra toujours se cacher sous le fait que tant que on ne l'a pas entendu de nous mêmes on ne peut rien dire, je vous l'accorde, on peut aussi penser que certes le "tribunal" contre la maman n'est pas idéal maintenant mais il aurait à mon sens fallu déjà ne pas laisser la collègue avoir l'entretien seule avec la maman dès le départ.. bref là c'est clair que ça fait du réchauffé et que l'affiche semble être la seule piste sûre MAIS je ne peux m'empêcher de me mettre à la place de la collègue qui doit se sentir bien seule....

Alors du coup oui je suis peut être une "emportée" mais personnellement je me soucie plus de la bonne santé psychologique d'une collègue qui se sait soutenue par son équipe que de celle d'une maman qui de toutes façons n'a déjà plus confiance en l'école et qui à mon avis même si on la caresse dans le sens du poil ne peut que "monter en puissance", guettant la moindre faille. Mais bon c'est mon passé de PE "harcelée" par une maman et qui n'a du son salut que soutien entier de ses collègues (et des autres parents d'élèves) qui me fait parler et qui me fait apprécier mon équipe.. Dans un village non loin eux ils pratiquent l'écoute bienveillante et même des parents se moquent d'eux ou sont choqués d'entendre certaines choses mais bon la vitrine est magnifique .

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Le but n'est pas de "baisser culotte" ou de laisser croire que l'on peut impunément insulter un enseignant

soit l'insulte publique est directe devant témoin prêt à aller devant la police pour témoigner et on peut dans ce cas immédiatement porter plainte

soit c'est du "rapportage de rapportage" et là ......

après il faut continuer à vivre sans être à couteaux tirés

faire reconnaitre à la maman qu'elle apprécie la maitresse, qu'elle sait combien son enfant est pris en considération l'oblige à "oublier" ses insultes et surtout à se positionner autrement. Il arrive même qu'après un tel dérapage, ce parent repris à contre pied devienne le meilleur défenseur de l'école car on lui permet de sortir tête haute sans s'arrêter sur une "faute".

Si la maitresse a le courage de recevoir les mots positifs comme des excuses et de se montrer au dessus du conflit elle aura d'autant plus d'autorité.

La force ne se cache pas dans le frontal. et il n'y a rien de pire que le sentiment d'humiliation ressenti par un adulte mal construit.

Cela ne veut pas dire que si cette maman s'entête il ne faille pas aller plus fort...Mais si la pression redescend et se transforme en énergie positive tout le monde a à y gagner.

Jamais personne ne m'a insultée impunément, les deux fois où cela a été fait, j'en suis sortie grandie aux yeux de tous , parce que j'ai refusé de rentrer dans le jeu de l'agresseur, et que je lui ai demandé de sortir droit et sans honte de mon bureau.

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Posté(e)

Personnellement comme je considère que les ATSEMs font partie de l'équipe je considère que ce n'est pas une rumeur mais bel et bien une insulte devant témoins. Après on pourra toujours se cacher sous le fait que tant que on ne l'a pas entendu de nous mêmes on ne peut rien dire, je vous l'accorde, on peut aussi penser que certes le "tribunal" contre la maman n'est pas idéal maintenant mais il aurait à mon sens fallu déjà ne pas laisser la collègue avoir l'entretien seule avec la maman dès le départ.. bref là c'est clair que ça fait du réchauffé et que l'affiche semble être la seule piste sûre MAIS je ne peux m'empêcher de me mettre à la place de la collègue qui doit se sentir bien seule....

Alors du coup oui je suis peut être une "emportée" mais personnellement je me soucie plus de la bonne santé psychologique d'une collègue qui se sait soutenue par son équipe que de celle d'une maman qui de toutes façons n'a déjà plus confiance en l'école et qui à mon avis même si on la caresse dans le sens du poil ne peut que "monter en puissance", guettant la moindre faille. Mais bon c'est mon passé de PE "harcelée" par une maman et qui n'a du son salut que soutien entier de ses collègues (et des autres parents d'élèves) qui me fait parler et qui me fait apprécier mon équipe.. Dans un village non loin eux ils pratiquent l'écoute bienveillante et même des parents se moquent d'eux ou sont choqués d'entendre certaines choses mais bon la vitrine est magnifique .

La collègue n'a pas eu un entretien seule avec la maman. Les faits se sont produits lundi soir et l'enseignante en a reparlé à la maman qui a nié mardi matin quand elle a amené son enfant à l'école. Moi je suis en ce moment en stage. Donc, je n'étais là ni au moment des faits, ni quand ma collègue en a parlé à la maman. Vu que la maman niait, l'enseignante lui a dit que de toutes façons ce n'était pas le moment d'en parler (accueil des élèves), et qu'elle lui donnerait rendez-vous. Moi, je n'ai été mise au courant qu'après tout ça, quand ma collègue m'a demandé d'être présente à l'entretien. Je lui ai dit que j'y serai, bien sûr. La question que je me pose est de savoir comment me positionner, que dire, etc... vu que c'est un propos rapporté et que l'enseignante en a déjà parlé avec la maman.

De plus en stage en ce moment, on aborde justement le malaise de certains parents face à l'école, le climat scolaire, etc...

J'ai vu ma collègue ce midi : elle veut juste remettre les choses au clair avec cette maman, lui expliquer que les propos entendus sont inadmissibles, et ma présence pour donner plus de poids à l'entretien.

Posté(e)

Le but n'est pas de "baisser culotte" ou de laisser croire que l'on peut impunément insulter un enseignant

soit l'insulte publique est directe devant témoin prêt à aller devant la police pour témoigner et on peut dans ce cas immédiatement porter plainte

soit c'est du "rapportage de rapportage" et là ......

après il faut continuer à vivre sans être à couteaux tirés

faire reconnaitre à la maman qu'elle apprécie la maitresse, qu'elle sait combien son enfant est pris en considération l'oblige à "oublier" ses insultes et surtout à se positionner autrement. Il arrive même qu'après un tel dérapage, ce parent repris à contre pied devienne le meilleur défenseur de l'école car on lui permet de sortir tête haute sans s'arrêter sur une "faute".

Si la maitresse a le courage de recevoir les mots positifs comme des excuses et de se montrer au dessus du conflit elle aura d'autant plus d'autorité.

La force ne se cache pas dans le frontal. et il n'y a rien de pire que le sentiment d'humiliation ressenti par un adulte mal construit.

Cela ne veut pas dire que si cette maman s'entête il ne faille pas aller plus fort...Mais si la pression redescend et se transforme en énergie positive tout le monde a à y gagner.

Jamais personne ne m'a insultée impunément, les deux fois où cela a été fait, j'en suis sortie grandie aux yeux de tous , parce que j'ai refusé de rentrer dans le jeu de l'agresseur, et que je lui ai demandé de sortir droit et sans honte de mon bureau.

C'est ça!

Merci beaucoup Pepettebond!

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L'an dernier, j'étais dans un milieu où les parents se sentaient tout puissants. J'avais parfois une maman qui entrait dans ma classe pour "gueuler" (c'était ses mots"). La misère sociale n'autorise pas tout, certes, mais ce genre de personne ne se remet jamais en question , il en est bien incapable. Après, c'est sûr, on peut jouer à celui qui intimide l'autre, mais j'opte pour la subtilité. A la fin de l'année, à force de fermeté, mais sans faire de vagues, j'ai obtenu le respect de ces parents qui me considéraient comme la nouvelle qu'il fallait tester. Je n'ai pas eu d'excuses, il ne faut pas trop en demander, mais j'ai eu la paix, et même un cadeau!

Il faut bien comprendre qu'il y a un fossé , parfois , entre les parents et nous, et il faut savoir raison garder.

Posté(e)

Le but n'est pas de "baisser culotte" ou de laisser croire que l'on peut impunément insulter un enseignant

soit l'insulte publique est directe devant témoin prêt à aller devant la police pour témoigner et on peut dans ce cas immédiatement porter plainte

soit c'est du "rapportage de rapportage" et là ......

après il faut continuer à vivre sans être à couteaux tirés

faire reconnaitre à la maman qu'elle apprécie la maitresse, qu'elle sait combien son enfant est pris en considération l'oblige à "oublier" ses insultes et surtout à se positionner autrement. Il arrive même qu'après un tel dérapage, ce parent repris à contre pied devienne le meilleur défenseur de l'école car on lui permet de sortir tête haute sans s'arrêter sur une "faute".

Si la maitresse a le courage de recevoir les mots positifs comme des excuses et de se montrer au dessus du conflit elle aura d'autant plus d'autorité.

La force ne se cache pas dans le frontal. et il n'y a rien de pire que le sentiment d'humiliation ressenti par un adulte mal construit.

Cela ne veut pas dire que si cette maman s'entête il ne faille pas aller plus fort...Mais si la pression redescend et se transforme en énergie positive tout le monde a à y gagner.

Jamais personne ne m'a insultée impunément, les deux fois où cela a été fait, j'en suis sortie grandie aux yeux de tous , parce que j'ai refusé de rentrer dans le jeu de l'agresseur, et que je lui ai demandé de sortir droit et sans honte de mon bureau.

Je susi tout à fait d'accord, c'est justement pour ça que l'humiliation ressentie par la PE m'importe bine plus que celle de la maman...il ne faut pas inverser les rôles non plus à la base la victime c'est l'instit pas la mère d'élèves.. et c'est sur ça que j'ai réagi.

Pour le reste je n'ai jamais parlé de frontal, j'ai parlé bel et bien d'union.. il ne s'agit pas de la harceler mais bel et bien de lui signaler que nous avons eu vent de ... et que nous souhaitons bien évidemment qu'elle infirme une telle rumeur qui serait désastreuse pour elle :closedeyes:

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Le but n'est pas de "baisser culotte" ou de laisser croire que l'on peut impunément insulter un enseignant

soit l'insulte publique est directe devant témoin prêt à aller devant la police pour témoigner et on peut dans ce cas immédiatement porter plainte

soit c'est du "rapportage de rapportage" et là ......

après il faut continuer à vivre sans être à couteaux tirés

faire reconnaitre à la maman qu'elle apprécie la maitresse, qu'elle sait combien son enfant est pris en considération l'oblige à "oublier" ses insultes et surtout à se positionner autrement. Il arrive même qu'après un tel dérapage, ce parent repris à contre pied devienne le meilleur défenseur de l'école car on lui permet de sortir tête haute sans s'arrêter sur une "faute".

Si la maitresse a le courage de recevoir les mots positifs comme des excuses et de se montrer au dessus du conflit elle aura d'autant plus d'autorité.

La force ne se cache pas dans le frontal. et il n'y a rien de pire que le sentiment d'humiliation ressenti par un adulte mal construit.

Cela ne veut pas dire que si cette maman s'entête il ne faille pas aller plus fort...Mais si la pression redescend et se transforme en énergie positive tout le monde a à y gagner.

Jamais personne ne m'a insultée impunément, les deux fois où cela a été fait, j'en suis sortie grandie aux yeux de tous , parce que j'ai refusé de rentrer dans le jeu de l'agresseur, et que je lui ai demandé de sortir droit et sans honte de mon bureau.

Je susi tout à fait d'accord, c'est justement pour ça que l'humiliation ressentie par la PE m'importe bine plus que celle de la maman...il ne faut pas inverser les rôles non plus à la base la victime c'est l'instit pas la mère d'élèves.. et c'est sur ça que j'ai réagi.

Pour le reste je n'ai jamais parlé de frontal, j'ai parlé bel et bien d'union.. il ne s'agit pas de la harceler mais bel et bien de lui signaler que nous avons eu vent de ... et que nous souhaitons bien évidemment qu'elle infirme une telle rumeur qui serait désastreuse pour elle :closedeyes:

Dieu t'entende! :angel_not:

Posté(e)

Je vous dirai comment ça s'est passé, mais franchement la maman en question est encore une gamine. Je pense qu'elle a voulu faire la grande devant les autres parents, et quand elle a compris que quelqu'un de l'école l'avait entendue, elle s'est sentie toute penaude. A mon avis, l'entretien de vendredi sans être frontal va lui servir de leçon... Même si c'est pitoyable d'être obligé d'en arriver là pour que des adultes responsables sachent d'eux-même ce qu'il faut et ce qu'il ne faut pas dire, et à fortiori devant des enfants...

Posté(e)

Je vous dirai comment ça s'est passé, mais franchement la maman en question est encore une gamine. Je pense qu'elle a voulu faire la grande devant les autres parents, et quand elle a compris que quelqu'un de l'école l'avait entendue, elle s'est sentie toute penaude. A mon avis, l'entretien de vendredi sans être frontal va lui servir de leçon... Même si c'est pitoyable d'être obligé d'en arriver là pour que des adultes responsables sachent d'eux-même ce qu'il faut et ce qu'il ne faut pas dire, et à fortiori devant des enfants...

ça.... :unsure:

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Le but n'est pas de "baisser culotte" ou de laisser croire que l'on peut impunément insulter un enseignant

soit l'insulte publique est directe devant témoin prêt à aller devant la police pour témoigner et on peut dans ce cas immédiatement porter plainte

soit c'est du "rapportage de rapportage" et là ......

après il faut continuer à vivre sans être à couteaux tirés

faire reconnaitre à la maman qu'elle apprécie la maitresse, qu'elle sait combien son enfant est pris en considération l'oblige à "oublier" ses insultes et surtout à se positionner autrement. Il arrive même qu'après un tel dérapage, ce parent repris à contre pied devienne le meilleur défenseur de l'école car on lui permet de sortir tête haute sans s'arrêter sur une "faute".

Si la maitresse a le courage de recevoir les mots positifs comme des excuses et de se montrer au dessus du conflit elle aura d'autant plus d'autorité.

La force ne se cache pas dans le frontal. et il n'y a rien de pire que le sentiment d'humiliation ressenti par un adulte mal construit.

Cela ne veut pas dire que si cette maman s'entête il ne faille pas aller plus fort...Mais si la pression redescend et se transforme en énergie positive tout le monde a à y gagner.

Jamais personne ne m'a insultée impunément, les deux fois où cela a été fait, j'en suis sortie grandie aux yeux de tous , parce que j'ai refusé de rentrer dans le jeu de l'agresseur, et que je lui ai demandé de sortir droit et sans honte de mon bureau.

Je trouve tout ce que tu dis absolument remarquable. Sans aucune ironie, c'est la voie de la sagesse.

Mais...

Et là, je sais que je réagis comme ça parce que mon contexte est très particulier en ce moment...

Je trouve qu'à un moment donné, il faut dire STOP. Le dialogue, la prévention, la bienveillance oui... mais accompagné de limites fermes.

Je ne sais pas vous, mais ici, les enseignants craquent les uns après les autres. A un moment, il faudra bien se poser les bonnes questions et faire en sorte qu'aucun instit (ou parent d'ailleurs) ne soit brutalisé, injurié, non respecté. Le respect ne se négocie pas.

Je trouve en effet que la postante devrait rencontrer la dame concernée et lui rappeler que si jamais elle était l'auteur de tels propos, cela serait juste INTOLERABLE.

La collègue ne doit pas rester seule.

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