baldakchi Posté(e) 3 décembre 2014 Posté(e) 3 décembre 2014 Espérons que la psychologue libérale soit plus psychologue pour amener les parents vers l'acceptation des difficultés de leur enfant sans les braquer que le psychologue du CMP. Le bilan QI peux parfaitement y aider. Le fait qu'il consulte montre qu'ils ont conscience que quelque-chose ne va pas c'est un premier pas. Après de toute façon un diagnostic ça prend beaucoup de temps, et même une fois posé c'est loin d'être évident de savoir quoi faire et quoi vous conseillé en tant que parents. C'est pas le rôle des parents, ni des spécialistes de vous dire comment adapter et apprendre a leur enfant.
rolilii Posté(e) 3 décembre 2014 Posté(e) 3 décembre 2014 . C'est pas le rôle des parents, ni des spécialistes de vous dire comment adapter et apprendre a leur enfant. bof bof ..... nous ne sommes pas magiciens n'ont plus !! un enfant qui aurait besoin d'une aide individuelle (avsi) ou même d'être dans une classe spécialisée, avec un niveau de travail plus adapté et un temps d'apprentissage plus lent , mais dont les parents se sont voilés la face et ont refusé des propositions en acceptant juste le minimum, on fait comment ??
baldakchi Posté(e) 4 décembre 2014 Posté(e) 4 décembre 2014 Le minimum ca aurait été de rester au CMP ils font le choix du libéral c'est preuve qu'ils prennent les choses en mains.
steph50 Posté(e) 4 décembre 2014 Posté(e) 4 décembre 2014 Comme je te comprends! J'ai dans ma classe une redoublante CP pour qui on demande la psy scolaire depuis la MS (pas de troubles du comportement mais de gros retards des apprentissages : à ce niveau du 2ème je n'arrive pas à lui faire passer la dizaine, comptine numérique jusqu'à 15, décode quelques syllabes mais n'associe pas du tout les lettres dans les différentes écritures, en lecture n'arrive que la partie discrimination visuelle du fichier...). Les parents ont enfin accepté la demande de psy scolaire (mais parce qu'ils venaient de refuser une EE proposée par le directeur), la psy est venue la semaine dernière, mais les parents ne sont pas venus la rencontrer... Cette psy nous a bien dit que l'élève en question avait un gros retard, avait un niveau très bas de CLIS (pour elle c'est même à la limite CLIS/IME). Quand j'ai vu la maman pour faire un PPRE début octobre, je lui montre les résultats des évaluations de début de CP (moins de 8% de réussite), je lui explique les difficultés de sa fille, elle me répond : "je ne comprends pas, à la maison elle lit très bien" :blink: Je précise que l'enfant a de gros soucis de prononciation et ne va plus à l'orthophoniste depuis début juillet. Je vais certainement la revoir la semaine prochaine pour la remise des livrets mais je ne suis pas sûre que ça ait changé quelque chose de leur côté. L'IEN qui est venue m'inspecter a tout de suite repéré cet élève et m'a dit qu'on ne pouvait rien faire de plus sans les parents... Elle pense même qu'on aurait dû la faire passer en CE1!! J'avoue que parfois cet élève n'a pas envie de travailler (travail différencié), elle passe parfois 1h30 pour faire son écriture mais avec un double niveau CP-CE1 et d'autres élèves en difficulté je ne peux pas être toujours derrière. Bref je suis aussi démunie que toi et je comprends parfaitement ta situation.
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