yashodhara Posté(e) 27 novembre 2014 Auteur Posté(e) 27 novembre 2014 Dans ton cas, il me semble qu'il vous faut vous adresser au directeur diocésain (?) On a une visite de tutelle (en gros, c'est voir la santé de l'école) en janvier (ça fait loin !!!!) et c'est justement le diocèse qui se déplacera. J'ai déjà eu un rendez-vous au diocèse en octobre pour leur dire que j'étais mal, j'ai été écouté mais..... c'est tout !
Alex'Sandra Posté(e) 27 novembre 2014 Posté(e) 27 novembre 2014 Je suppose que dans le privé, il faut, encore moins que dans le public, faire de vagues. Je sais pas comment font les parents des victimes pour ne pas réagir. Perso j'irai faire un tour à l'école et ça pèterait méchamment. ou je déposerais plainte...
yashodhara Posté(e) 27 novembre 2014 Auteur Posté(e) 27 novembre 2014 Je suppose que dans le privé, il faut, encore moins que dans le public, faire de vagues. Je sais pas comment font les parents des victimes pour ne pas réagir. Perso j'irai faire un tour à l'école et ça pèterait méchamment. Ah ça les vagues, c'est mal vu !
tiniouu Posté(e) 27 novembre 2014 Posté(e) 27 novembre 2014 Un courrier écrit factuel à l'ien à chaque évènement grave, un courrier à l'autonome et à un syndicat? Se mettre en arrêt, à plusieurs si nécessaire... Bon courage!
Goëllette Posté(e) 27 novembre 2014 Posté(e) 27 novembre 2014 Bonsoir tout le monde, je viens vers vous pour des conseils et des pistes. Voici ma situation : je suis enseignante dans une école privée et depuis le début d'année nous sommes face à énormément de violences physique, morale et verbale, de la part à la fois des élèves, des parents et de notre chef d'établissement. Nous (l'équipe) avons demandé une réunion de crise pour essayer de trouver des solutions. Notre directrice l'a prise comme une mise en demeure et nous a écouté mais s'est cachée derrière des textes de lois (qu'elle ne nous a pas montré) et en disant qu'elle avait les mains liées et ne pouvait rien faire. Depuis la situation a continué de se détériorer et j'avoue être complètement dépassée par ce qui arrive et surtout je n'ai plus la force de me "battre" pour garder le contrôle dans ma classe (j'ai des CM1 particulièrement actifs ! ). Je vous mets quelques événements et ce qui en a découlé en sanction/punition : - un élève a frappé une enseignante et l'a traitée de c.....asse : aucune conséquence (quand la maîtresse a voulu agir pour en référer aux parents, la directrice a dit non) - un élève qui voulait s'échapper de l'école (nous n'avons pas de portail qui ferme) a été contenu dans sa classe (qui ne ferme pas à clef non plus) pour essayer de l'apaiser, a donné des coups répétés pendant une heure à son enseignante : aucune conséquence - un élève a donné un coup de genou dans le nez d'un autre : aucune conséquence - un élève a planté un crayon dans le cou d'un autre : aucune conséquence J'avoue être l'enseignante qui a reçu les coups et depuis je suis mal, voir très mal. Je ne sais pas quoi faire parce que je ne me sens pas en sécurité et mes élèves non plus puisqu'ils apportent des objets pour se défendre. Je suis dépassée par ce qui se passe et toute l'équipe est bien consciente du problème sauf notre directrice. Qu'avons nous comme recours pour imposer des règles? Qu'avons nous le droit de faire (exclusion temporaire, colle ....)? Merci de vos réponses Une école privée, c'est un commerce, et les parents d'élèves comme les parents sont des clients. Donc les donnes sont différentes du Public car d'un côté, on peut virer qui bon nous semble, et de l'autre, on garde les "enfants de notables", même quand ils sont violents et mauvais élèves, ne serait-ce que pour ne pas faire peur aux futurs clients. Dans le privé, le directeur est chef d'établissement. Quant à l'éternelle, opposition privé/ public, effectivement les problèmes sont les mêmes. Dans le privé aussi, les écoles souffrent des maux de la société. Non,,, les problèmes ne sont pas les mêmes, il ne faut pas exagérer. Ils sont moindres, à localisation égale, et n'ont pas la même origine. Par contre, ils ont les mêmes conséquences sur la communauté éducative, sans que celle-ci ait les mêmes armes pour pouvoir s'en défendre. Donc comme les copains, je suggère que les enseignants insultés et-ou frappés déposent systématiquement plainte contre les élèves-parents concernés, quels qu'ils soient et quelles que soient les menaces de la hiérarchie. J'ai une copine prof dans le privé qui s'est plusieurs fois faite insulter et menacer par la fille d'un député et ... c'est à elle qu'on a exigé des excuses à la pauvre fille qu'elle aurait malmené ! Sinon (elle était vacataire), c'était la porte !)
yashodhara Posté(e) 27 novembre 2014 Auteur Posté(e) 27 novembre 2014 Bonsoir tout le monde, je viens vers vous pour des conseils et des pistes. Voici ma situation : je suis enseignante dans une école privée et depuis le début d'année nous sommes face à énormément de violences physique, morale et verbale, de la part à la fois des élèves, des parents et de notre chef d'établissement. Nous (l'équipe) avons demandé une réunion de crise pour essayer de trouver des solutions. Notre directrice l'a prise comme une mise en demeure et nous a écouté mais s'est cachée derrière des textes de lois (qu'elle ne nous a pas montré) et en disant qu'elle avait les mains liées et ne pouvait rien faire. Depuis la situation a continué de se détériorer et j'avoue être complètement dépassée par ce qui arrive et surtout je n'ai plus la force de me "battre" pour garder le contrôle dans ma classe (j'ai des CM1 particulièrement actifs ! ). Je vous mets quelques événements et ce qui en a découlé en sanction/punition : - un élève a frappé une enseignante et l'a traitée de c.....asse : aucune conséquence (quand la maîtresse a voulu agir pour en référer aux parents, la directrice a dit non) - un élève qui voulait s'échapper de l'école (nous n'avons pas de portail qui ferme) a été contenu dans sa classe (qui ne ferme pas à clef non plus) pour essayer de l'apaiser, a donné des coups répétés pendant une heure à son enseignante : aucune conséquence - un élève a donné un coup de genou dans le nez d'un autre : aucune conséquence - un élève a planté un crayon dans le cou d'un autre : aucune conséquence J'avoue être l'enseignante qui a reçu les coups et depuis je suis mal, voir très mal. Je ne sais pas quoi faire parce que je ne me sens pas en sécurité et mes élèves non plus puisqu'ils apportent des objets pour se défendre. Je suis dépassée par ce qui se passe et toute l'équipe est bien consciente du problème sauf notre directrice. Qu'avons nous comme recours pour imposer des règles? Qu'avons nous le droit de faire (exclusion temporaire, colle ....)? Merci de vos réponses Une école privée, c'est un commerce, et les parents d'élèves comme les parents sont des clients. Donc les donnes sont différentes du Public car d'un côté, on peut virer qui bon nous semble, et de l'autre, on garde les "enfants de notables", même quand ils sont violents et mauvais élèves, ne serait-ce que pour ne pas faire peur aux futurs clients. Dans le privé, le directeur est chef d'établissement. Quant à l'éternelle, opposition privé/ public, effectivement les problèmes sont les mêmes. Dans le privé aussi, les écoles souffrent des maux de la société. Non,,, les problèmes ne sont pas les mêmes, il ne faut pas exagérer. Ils sont moindres, à localisation égale, et n'ont pas la même origine. Par contre, ils ont les mêmes conséquences sur la communauté éducative, sans que celle-ci ait les mêmes armes pour pouvoir s'en défendre. Donc comme les copains, je suggère que les enseignants insultés et-ou frappés déposent systématiquement plainte contre les élèves-parents concernés, quels qu'ils soient et quelles que soient les menaces de la hiérarchie. J'ai une copine prof dans le privé qui s'est plusieurs fois faite insulter et menacer par la fille d'un député et ... c'est à elle qu'on a exigé des excuses à la pauvre fille qu'elle aurait malmené ! Sinon (elle était vacataire), c'était la porte !) Les problèmes ne sont pas les mêmes!?!? Euh si tu veux, on échange ? Je n'ai pas posté pour alimenter les polémiques stupides entre privé et public! On est tous enseignants, point. J'ai précisé que j'étais dans une école privée, uniquement pour avoir des conseils plus précis sur ce que je peux faire sans être en tord et que je sois encore plus mal après. Je suis démunie, envie de pleurer à peu près 25 fois par jour, je suis tous les jours face au gosse qui m'a "tapé" dessus et j'ai sûrement eu tord de ne pas réagir avant mais j'ai fait confiance à mon chef d'établissement et je me suis laissée aller dans le courant. Mon problème, c'est qu'aujourd'hui je n'en peux plus et en même temps je culpabilise énormément. Je souhaite faire les choses correctement aussi pour me protéger mais je ne sais pas comment faire.
Pepettebond Posté(e) 27 novembre 2014 Posté(e) 27 novembre 2014 Je ré écris arrête toi, ils seront tout aussi mal élevés grossiers et violents avec un remplaçant, cela donne à réfléchir, quand on peut voir que c'est identique avec d'autres , ... plus d'excuse "ne sait pas tenir sa classe" et avec un peu de chance sans remplaçant ben ton dirlo va se coller un ou deux affreux .... Un arrêt maladie c'est sérieux et le secret médical s'applique privé ou pas ..
Goëllette Posté(e) 27 novembre 2014 Posté(e) 27 novembre 2014 Bonsoir tout le monde, je viens vers vous pour des conseils et des pistes. Voici ma situation : je suis enseignante dans une école privée et depuis le début d'année nous sommes face à énormément de violences physique, morale et verbale, de la part à la fois des élèves, des parents et de notre chef d'établissement. Nous (l'équipe) avons demandé une réunion de crise pour essayer de trouver des solutions. Notre directrice l'a prise comme une mise en demeure et nous a écouté mais s'est cachée derrière des textes de lois (qu'elle ne nous a pas montré) et en disant qu'elle avait les mains liées et ne pouvait rien faire. Depuis la situation a continué de se détériorer et j'avoue être complètement dépassée par ce qui arrive et surtout je n'ai plus la force de me "battre" pour garder le contrôle dans ma classe (j'ai des CM1 particulièrement actifs ! ). Je vous mets quelques événements et ce qui en a découlé en sanction/punition : - un élève a frappé une enseignante et l'a traitée de c.....asse : aucune conséquence (quand la maîtresse a voulu agir pour en référer aux parents, la directrice a dit non) - un élève qui voulait s'échapper de l'école (nous n'avons pas de portail qui ferme) a été contenu dans sa classe (qui ne ferme pas à clef non plus) pour essayer de l'apaiser, a donné des coups répétés pendant une heure à son enseignante : aucune conséquence - un élève a donné un coup de genou dans le nez d'un autre : aucune conséquence - un élève a planté un crayon dans le cou d'un autre : aucune conséquence J'avoue être l'enseignante qui a reçu les coups et depuis je suis mal, voir très mal. Je ne sais pas quoi faire parce que je ne me sens pas en sécurité et mes élèves non plus puisqu'ils apportent des objets pour se défendre. Je suis dépassée par ce qui se passe et toute l'équipe est bien consciente du problème sauf notre directrice. Qu'avons nous comme recours pour imposer des règles? Qu'avons nous le droit de faire (exclusion temporaire, colle ....)? Merci de vos réponses Une école privée, c'est un commerce, et les parents d'élèves comme les parents sont des clients. Donc les donnes sont différentes du Public car d'un côté, on peut virer qui bon nous semble, et de l'autre, on garde les "enfants de notables", même quand ils sont violents et mauvais élèves, ne serait-ce que pour ne pas faire peur aux futurs clients. Dans le privé, le directeur est chef d'établissement. Quant à l'éternelle, opposition privé/ public, effectivement les problèmes sont les mêmes. Dans le privé aussi, les écoles souffrent des maux de la société. Non,,, les problèmes ne sont pas les mêmes, il ne faut pas exagérer. Ils sont moindres, à localisation égale, et n'ont pas la même origine. Par contre, ils ont les mêmes conséquences sur la communauté éducative, sans que celle-ci ait les mêmes armes pour pouvoir s'en défendre. Donc comme les copains, je suggère que les enseignants insultés et-ou frappés déposent systématiquement plainte contre les élèves-parents concernés, quels qu'ils soient et quelles que soient les menaces de la hiérarchie. J'ai une copine prof dans le privé qui s'est plusieurs fois faite insulter et menacer par la fille d'un député et ... c'est à elle qu'on a exigé des excuses à la pauvre fille qu'elle aurait malmené ! Sinon (elle était vacataire), c'était la porte !) Les problèmes ne sont pas les mêmes!?!? Euh si tu veux, on échange ? Je n'ai pas posté pour alimenter les polémiques stupides entre privé et public! On est tous enseignants, point. J'ai précisé que j'étais dans une école privée, uniquement pour avoir des conseils plus précis sur ce que je peux faire sans être en tord et que je sois encore plus mal après. Je suis démunie, envie de pleurer à peu près 25 fois par jour, je suis tous les jours face au gosse qui m'a "tapé" dessus et j'ai sûrement eu tord de ne pas réagir avant mais j'ai fait confiance à mon chef d'établissement et je me suis laissée aller dans le courant. Mon problème, c'est qu'aujourd'hui je n'en peux plus et en même temps je culpabilise énormément. Je souhaite faire les choses correctement aussi pour me protéger mais je ne sais pas comment faire. Pas de problème ! J'ai répondu par rapport à la différence privé-public parce que la différence avec le Public, quand tu as un soucis avec un élève ou des parents, c'est que ce sont des clients, donc que le risque, en cas de problème, est que tu ne sois pas défendu par ta hiérarchie parce qu'elle ne veut pas perdre ce client. Je me doute que tu as envie de pleurer, et ça arrive à bien des jeunes collègues de Public, crois-moi. La seule solution est de contacter ton assurance professionnelle, si tu en as une, mais également de déposer une main courante.
Circée Posté(e) 28 novembre 2014 Posté(e) 28 novembre 2014 J'ai été vacataire un an dans le privé et je me suis faite frappée par un de mes CE2. Le diocèse m'avait demandé de déposer une main courante, ce que j'ai fait. La police m'a rappelé pour me demander si je voulais déposer plainte, ce que je n'ai pas fait, mais ils ont tt de même contacté les parents. Ces derniers ont aussi été convoqués par la directrice de l'école, il y a eu un conseil exxceptionnel et l'élève a été exclu 3 jours. Mais ma directrice nous soutenait, ce qui ne semble pas être ton cas. ... Tu peux tjs déposer une main courante ...
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