del150409 Posté(e) 5 décembre 2014 Posté(e) 5 décembre 2014 mais sur une pathologie existante, à voir...
aglael Posté(e) 5 décembre 2014 Posté(e) 5 décembre 2014 Physique aussi et souffrant du dos avec une maladie rhumatismale, c'est un métier qui m'épuise (3 étages à monter, des élèves difficiles CM1 CM2, jamais de temps de repos en classe car à cadrer sans cesse, de service de récré tout le temps alors que j'aimerais m’asseoir juste 5 minutes). Je suis à mi-temps et très fatiguée mes jours de travail. Je suis incapable de travailler en maternelle. Réfléchis bien avant de te lancer car tu es toute jeune. Je rêve d'un métier moins physique
Castille85 Posté(e) 6 décembre 2014 Posté(e) 6 décembre 2014 Je pense que la fatigue est plus liée à l'attention constante que du point de vue d'une activité physique intense, dans ce métier il y a moyen de changer de position et d'adapter son travail pour son propre bien être. Personnellement je souffre déjà d'arthrose à seulement 35 ans, je fais attention dans mes positions et dans les tâches répétitives, c'est quelque chose que je fais au quotidien et quand j'aurai ma classe et bien je ferai pareil. avant j'étais prof de gym, rien à voir, j'étais tout le temps debout sur des tapis mous (bonjour le mal aux genoux et au dos), je portais du matériel lourd et des enfants tout le temps (le dos trinquait, les cervicales aussi) et j'ai fini cette carrière avec des tendinites chroniques aux épaules et des sciatiques à répétitionS à 26 ans seulement... donc je pense que prof des écoles ce n'est pas un métier physique.
Rainette63 Posté(e) 8 décembre 2014 Auteur Posté(e) 8 décembre 2014 Merci à tous pour toutes ces infos précieuses (qu’on ne trouve nul par ailleurs) Bon, si je récapitule, d’après vous il y a quand même des côtés physiques (ou qui risquent de faire forcer les moins résistants) dans le métier de prof des écoles : les escaliers à monter lorsque les classe à l’étage, les mouvements rapides pour être toujours réactif, l’écriture au tableau, les cahiers à porter, les séances de sport à organiser, les trajets en voiture lorsqu’ils sont longs, le temps passé devant l’ordinateur pour préparer cours et corrigés… Je note que dans tout ça, il y a des choses qui sont valables pour tous les métiers (le trajet, l’ordi et même les escaliers). Par contre il est vrai que travailler auprès des maternelles me semble compliqué. Est-ce quelquechose d’imposé lors des affectations où peut-on choisir primaire/maternelle ? Personnellement, mon problème est au niveau du coccyx, d’où la position assise difficile. Du coup comme je suis assise 8h par jour au travail, forcément après se répercute dans le dos. Pour moi l’idéal, c’est d’être en activité (pas immobile) et d’avoir la possibilité de m’assoir de temps en temps sur une assise confortable. Etre seule avec mes douleurs devant mon ordinateur, j’en peux plus Deslandesannelaure : "dans ce métier il y a moyen de changer de position et d'adapter son travail pour son propre bien être" Rhâââ : "c’est pas un debout immobile », "Quand ça ne va plus, tu peux faire copier et te poser 5 minutes, ou te balader dans la classe". "Pour corriger près des élèves, je m'accroupis et tout va bien. Ou alors je prends le cahier et je me redresse. Le cartable, j'allège au max, je n'emmène jamais de cahiers avec moi et je laisse mes classeurs les plus utilisés sur place". "toute position est néfaste si elle est tenue longtemps donc un métier où on a l'avantage de bouger sans contrainte, c'est plutôt bien. Après on s'adapte pour les corrections et les charges à porter".… c'est rassurant et ça semble pouvoir s’adapter à mon cas. Passer une journée entière sans me poser du tout, pour moi c'est pas possible (mais pas que pour moi je pense! ^^). Comme tu dis Bountygong, il faut connaitre ses limites et utiliser des "stratégies de compensation" au quotidien. S’économiser physiquement peut aussi permettre de responsabiliser les élèves (les enfants aiment bien ça « assister » les maîtresses et se rendre utile). Je me souviens quand j’étais à l’école, mon instit ne gambadait pas partout (elle était âgée, en surpoids) et pourtant c’était une super prof. Je viens d’avoir la reconnaissance de travailleur handicapé (RQTH), ce qui me permettra d’avoir des aménagements en lien avec mes douleurs (VPI ou autre…)… enfin j’espère… Est-ce que vous avez des retours là-dessus ? ... ma réflexion continue !
del150409 Posté(e) 8 décembre 2014 Posté(e) 8 décembre 2014 POur la rqth, l'aménagement, tu peux le mettre au conditionnel futur. (j'exagère quand même un peu) ou sois prête à batailler ou payer de ta poche.
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