écoeurement total

[mili62]

Peur d'une fronde anti école plus organisée et plus virulente qu'actuellement

Peur d'une réaction de rejet de ceux qui n'étaient pas au courant et qui pourraient peut être se dire que tt ça est très suspect et qu'il n'y a pas de fumée sans feu

Peur d'une guerre des "clans"

Mais peut être que je vois juste tout en noir en ce moment!

[Goëllette]

Oui, attention à ne pas tomber dans la parano non plus. C'est le risque, et ça n'est pas bon pour toi.

[mili62]

Réunion avec l'équipe mobile de sécurité hier : l'impression d'être enfin entendue et qu'on me dise clairement que ce que j'endure n'est pas normal ça fait du bien...même si ça ne fait pas avancer les choses!

Pour eux d'un point de vue extérieur, j'ai "créé" cette situation en n'allant pas porter plainte avec le cas N°1 quand j'ai eu 6 jours d'ITT...

Et même s'ils ont compris qu'à l'école primaire on a peu de moyens de pressions pour exiger des excuses, pour sanctionner...quand les parents ne nous suivent pas, il aurait fallu exclure cet élève de ma classe tant que des excuses en présence de ses parents ne m'avaient pas été faites car depuis il se sent toujours "au-dessus des lois" et donc bafoue mon autorité sans cesse.

Je leur ai bien dit qu'après les parents m'avaient reproché (lors de l'EE en présence de l'inspecteur), de "stigmatiser" leur fils en le plaçant temporairement dans une autre classe (et dire que je ne l'ai fait qu'une fois, pour marquer le coup!!)...ils m'ont répondu qu'il fallait là que l'IEN me soutienne et malheureusement comme ça n'a pas été fait, ils ont "pris le pouvoir".

Bref, je crois que même si ça fait deux mois, je vais écrire au procureur directement (un peu échaudée après le refus de prendre ma plainte pour la diffamation) pour porter plainte, qu'en pensez-vous?

[Nao]

Réunion avec l'équipe mobile de sécurité hier : l'impression d'être enfin entendue et qu'on me dise clairement que ce que j'endure n'est pas normal ça fait du bien...même si ça ne fait pas avancer les choses!

Pour eux d'un point de vue extérieur, j'ai "créé" cette situation en n'allant pas porter plainte avec le cas N°1 quand j'ai eu 6 jours d'ITT...

Et même s'ils ont compris qu'à l'école primaire on a peu de moyens de pressions pour exiger des excuses, pour sanctionner...quand les parents ne nous suivent pas, il aurait fallu exclure cet élève de ma classe tant que des excuses en présence de ses parents ne m'avaient pas été faites car depuis il se sent toujours "au-dessus des lois" et donc bafoue mon autorité sans cesse.

Je leur ai bien dit qu'après les parents m'avaient reproché (lors de l'EE en présence de l'inspecteur), de "stigmatiser" leur fils en le plaçant temporairement dans une autre classe (et dire que je ne l'ai fait qu'une fois, pour marquer le coup!!)...ils m'ont répondu qu'il fallait là que l'IEN me soutienne et malheureusement comme ça n'a pas été fait, ils ont "pris le pouvoir".

Bref, je crois que même si ça fait deux mois, je vais écrire au procureur directement (un peu échaudée après le refus de prendre ma plainte pour la diffamation) pour porter plainte, qu'en pensez-vous?

C'est une bonne idée, et là t aplainte ne pourra pas être "refusée".

[Goëllette]

Pourquoi pas. Reste factuelle, dans ce courrier, pas revancharde.

Tu aurais dû demander son avis à l'équipe mobile ... Ils ont l'air bien.

[Lena]

L'ien a-t-il bénéficié de cette intervention?

[mili62]

L'IEN était là au début, mais est rapidement parti pour "nous laisser parler librement"!

L'équipe nous a fait très bonne impression, mais le personnel "Education Nationale" vient du 2nd degré donc le panel de sanctions dont on leur a parlé est forcément très limité à leurs yeux!!

Bon après un week-end de réflexion je ne suis plus trop sûre pour la plainte, j'aurai vraiment dû le faire tout de suite, là je trouve que ça tombe mal (peur de représailles avec une famille si procédurière)...après attendre un nouvel incident ne me plaît pas non plus...

Je vais de toute façon avoir l'inspecteur au téléphone demain, je vais discuter avec lui des pistes envisagées par l'EMS et du soutien dont on a parlé...

J'appellerai bien aussi le référent police à qui j'avais signalé la famille pour lui demander si un rappel à la loi est prévu (ça évite la plainte et ça marque le coup)...

J'y verrai plus clair demain!

[olivier34]

L'IEN était là au début, mais est rapidement parti pour "nous laisser parler librement"!

Ce qui peut se traduire par : "ça craint votre histoire, moi je me casse, démerdez-vous..."

Encore une fois, l'irresponsabilité des IEN mise en avant.

[Goëllette]

Il ne voit peut-être tout simplement pas où pourrait être son rôle là-dedans ...

[mili62]

Je ne pense pas que c'était une "fuite" de sa part non plus.

Je pense vraiment qu'il a voulu nous laisser expliquer nos problèmes sans interférer pour qu'on puisse parler de notre ressenti aussi... vider notre sac quoi!

[olivier34]

Et bien moi, je pense que sincèrement, c'est une fuite. Cette histoire de "laisser la parole se libérer" est une belle ânerie. Pourquoi, d'ailleurs, ne pourrait-on pas parler devant elle pour chercher des solutions en commun ? Cela voudrait dire que l'IEN inspire la peur...Ce qui d'ailleurs n'est pas faux, car cela fait une centaine d'années que les rapports enseignants/inspecteurs fonctionnent ainsi de manière plus ou moins implicites. La société évolue mais l'institutions non.

Voilà comment j'aurais aimé que l'IEN traite les soucis de mili62.

Dans une Education Nationale qui fonctionnerait, on aurait déjà identifié depuis longtemps ces problèmes de comportements venant des élèves ou des parents comme préoccupants car remettant en cause le bon fonctionnement des apprentissages, au lieu d'être dans le déni. Ainsi, nos hautes instances auraient déjà eu des temps de réflexion pour mettre en place des réponses que l'on aurait pu tester dans de nombreux établissements. Et quand mili62 viendrait parler à son IEN des problèmes qu'elle rencontre dans son établissement, ce dernier lui répondrait : "oui, on connait ce genre de situation, dans tel cas, on fait comme ça et comme ça...je vais vous mettre en relation avec quelqu'un de l'Education Nationale qui est chargé de vous conseiller dans vos démarches..."

Mais dans la réalité, l'IEN s'est tiré, il a laissé une chaise vide (tout un symbole) et la directrice bien seule face à une situation difficile.

Qu'il ne se sente d'aucun rôle dans cette histoire est grave, dans cette situation là, c'est à la hiérarchie de proposer des solutions, qui auraient été pensées avant...Quand on est un bon chef...

Pour finir, cette histoire de "tout va s'arranger par la parole" est quelque chose qui revient constamment dans l'Education Nationale au point de le mettre à toutes les sauces. Une anecdote qui m'a été rapportée par un collègue : il était dans un quartier difficile de Toulouse et n'en pouvant plus, les enseignants ont fait appel

à leur hiérarchie car les mômes étaient devenus ingérables. Réponse de l'IEN : "vous allez banaliser une journée pendant laquelle vous allez discuter entre vous et trouver des solutions...Les cours seront assurés par des remplaçants..". Déjà, on voit bien le vide total de l'EN qui elle, n'a pas d'idées, sinon cela se saurait. Ensuite, je ne sais pas si les collègues ont trouvé des solutions mais il parait que cela a été une journée mémorable pour nos collègues remplaçants. Les élèves leur ont mis un souk, mais un souk comme jamais. Des fois, on se dit qu'a défaut d'organiser, cette institution désorganise. Cela doit être plus facile.

[mili62]

Je suis d'accord sur certains points et sur le manque cruel de solutions que la hiérarchie nous propose...

Pour rappel c'est vous sur le forum qui m'avait parlé de l'équipe mobile de sécurité, instance que je ne connaissais pas et dont l'IEN ne m'a pas parlée...c'est donc moi qui ai demandé à ce qu'elle puisse me venir en aide, démarche qui aurait peut-être pu se faire dans l'autre sens au regard des nombreux mails, courriers et coups de fils pour l'IEN...