Invité Posté(e) 27 décembre 2014 Posté(e) 27 décembre 2014 - Peut être que lacher du lest sur ce qui n'est pas en ton pouvoir, l'apprentissage des leçons, te permettrait de concentrer ton énergie ( et il doit en user!) sur d'autres points? i( ici, en rep, aucune leçon n'est à apprendre à la maison, c'est purement impossible pour certains de toute façon, eh bien après 2 ans de pratique les résultats ne sont pas moins bons!) - Certes les autres élèves voient bien qu'il ne descend pas dans ton barème de comportement, mais si ca permet d'éviter une crise c'est surement préferable pour eux aussi de toute façon eux quand ils récitent une poésie sont valorisés donc autant éviter l'affrontement - un petit truc qui nous a bien aidés plusieurs fois, c'est de prendre le temps de noter quotidiennement les gros dérapages dans une fiche/ cahier de suivi. A la place d'une sanction ( sauf cas extrème bien sur= isolement autre classe) ce simple " je note" permet souvent d'éviter les sanctions/ affrontements. ca permet une trace écrite, factuelle, bien utile en cas de dérapage, et qui peut être transmis selon les besoins aux tuteurs/ à l'inspection/ en équipe éducative Je t'envoie pleins d'ondes positives pour que tu cupabilise plus ( moins?) . On n'est pas toutes super Nanny!!
Timis Posté(e) 28 décembre 2014 Auteur Posté(e) 28 décembre 2014 Lamed : en fait à priori (j'ai beaucoup de rumeurs dans l'histoire car ses précédents enseignants ne sont plus dans l'école, donc j'ai que des "on dit") l'élève serait sous traitement médical pour gérer ses émotions. Sauf qu'il grugerait sa famille d'accueil pour certains jours ne pas prendre son traitement. A priori il est possible que les jours où je ne peux rien en tirer c'est qu'il n'a pas pris son traitement. Pour le psychiatre c'est pas pour qu'il me dise des infos privées, ça serait plus dans un rôle de "conseil": moi comment je dois réagir : que faire en cas de crises ? Lui parler ou pas de sa situation personnelle ? Agora : je prends note de l'idée de tout noter. J'aime beaucoup cette idée. Je pense le faire dès la rentrée, ne plus m'agacer mais le prendre par exemple chaque fin de semaine pour lui montrer ce que j'ai noté. Je vais y réfléchir, j'aime bien. Le truc c'est qu'il faudrait aussi noter ce qui va bien si je le montre à mon élève mais ça je me connais j'aurai jamais le temps (et puis ça va vite me souler d'écrire ce qui est "normal"). Bref je vais y réfléchir merci Pour les leçons etc... je suis encore une fois d'accord, reste mes craintes par rapport au collège l'année prochaine... Le gamin risque de tomber de très haut si je suis tolérante là dessus et que le collège ne l'est pas.
borneo Posté(e) 28 décembre 2014 Posté(e) 28 décembre 2014 Tu devrais prendre l'apprentissage des poésies de manière plus relax. Plutôt que de déclencher une crise, demande-lui juste s'il l'a apprise. S'il te dit non, tu lui mets NA et puis basta. Quant au collège l'an prochain, ça concernera les profs de collège. S'il est intelligent, il comprendra que le contexte a changé, et il s'adaptera. Et s'il n'apprend pas ses poésies au collège, les profs lui mettront zéro, et il n'en mourra pas.
lamed Posté(e) 28 décembre 2014 Posté(e) 28 décembre 2014 Merci Timis pour ta réponse. Si le gamin ne prend pas bien ses médicaments , cela montre qu'il y a un problème du côté de la famille d'accueil.C'est de leur ressort quand même.Je ne les juge pas mais je pense qu'ils sont dépassés par ce gamin.Pour le psychiatre je comprend ta démarche : s'il accepte de coopérer cela peut t'aider dans la gestion du gamin. J'ai déjà invité des psychiatres à des équipes éducatives : c'est une piste que tu peux explorer.Certains psychiatres ont aidé à mieux comprendre la problématique de l'élève et ont donc aidé à mieux gérer , d'autres psychiatres n'ont pas aidé du tout et un avait refusé l'invitation à l'équipe éducative. Par le biais d'une équipe éducative , tu peux donc rentrer en contact avec le psychiatre : ça vaut vraiment le coup de tenter !
Invité Posté(e) 29 décembre 2014 Posté(e) 29 décembre 2014 Ce que je retiens de tout ceci c'est qu'encore une fois l'enseignant est seul face à la difficulté. C'est navrant, inadmissible. Nous sommes déjà isolés dans nos classes et lorsque que nous devons gérer des enfants en souffrance, nous sommes seuls face à eux. L'aide, il faut la mendier ! En début de carrière, mon premier poste en fait, je me suis retrouvée dans l'ASH. Un poste difficile pour une débutante non formée. Mes élèves avaient tous des pathologies différentes et lorsque j'ai demandé des conseils auprès de celle qu'on nommait auparavant secrétaire de CCPE (je crois) on m'a envoyé boulé en me disant que cela ne me regardait pas ! Je ne voulais pas connaître leur dossier médical, simplement obtenir des clés pour savoir comment gérer les crises de certains. Rien donc. J'ai passé une année à me débrouiller seule... Heureusement j'avais une AVS en or. Bon courage Timis
Crijanie Posté(e) 13 janvier 2015 Posté(e) 13 janvier 2015 Je suis assez d'accord avec Borneo concernant les devoirs, surtout s'il n'est pas particulièrement en difficultés au niveau des apprentissages. Après concernant la relation qu'il a avec sa mère, tu peux le signaler auprès du référent afin de voir si les choses ne pourraient pas s'organiser autrement pour le bien être de l'enfant...
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