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Comment mieux vivre son métier d'enseignant ?


Didix87

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Bonsoir à tous !

Je ne souhaite pas lancer de polémique, j'aimerais à travers ce sujet discuter et partager des avis ou des idées sur la façon d'améliorer notre rapport à notre travail. Cette envie de réflexion vient du fait que je viens de passer la soirée avec une amie instit aussi + une séance avec la psy dans l'après midi et que nous avons fait le constat d'un manque de motivation face à notre métier.

Je commence par donner mon avis, mes questions, mes doutes... Cela fait 7 ans maintenant que je suis dans l'éducation nationale. J'ai toujours voulu faire ce métier; j'ai galéré pour y arriver mais je l'ai fait. J'ai beaucoup donné dans tous les sens du terme (temps, argent....). J'ai eu des classes et des équipes très sympas et d'autres beaucoup moins. J'ai fait 2 dépressions dues en partie au métier. Je n'ai pas encore de poste fixe. J'en ai assez de cette pression permanente (réunion, paperasse...).

A l'heure actuelle, j'arrive à un niveau où j'ai réellement envie de faire mon métier mais aussi prendre du recul d'où cette question: comment faire pour mieux vivre son métier d'enseignant et faire en sorte que ça ne reste qu'un métier ?

Attention, je n'envisage pas une démission, j'ai juste envie de partager des points de vue et des opinions :)

Merci à ceux qui papoteront avec moi :)

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Que dire ? Quand je conseille de moins travailler à la maison, voire plus du tout, on me répond "mais c'est pas possible". Eh si c'est possible. Les journées passeront, que vous ayez travaillé ou non. Dans le pire des cas, les bons élèves resteront bons et les mauvais resteront mauvais.

Le travail se répartit dans le temps qui lui est imparti.

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En prenant du recul et en ayant d autres centres d intérêt, on est une bien meilleure enseignante.

Depuis un an, l école se termine pour moi à la sonnerie et je fais autre chose.

Ca ne m a pas empêchée d avoir une note d inspection maximale sans fiche de prep avec juste un cahier journal détaillé. Je fais mon job mais je ne fais pas plus. Je supporte quelques regards noirs de donneuses de leçons à l école 11h par jour mais je me sens beaucoup plus épanouie qu'elles. J'ai de nombreuses activités en dehors de l école, un cercle d amis qui ne comprend pas que des instits. Je ne passe pas ma vie à préparer, je me définis un seul axe de préparation et prend des supports solides préparés par d autres pour le reste.

Du coup j arrive reposée en classe et ne me sens pas débordée.

Je n ai par contre plus aucune illusion sur le bon fonctionnement et la bienveillance de l éducation nationale. Ce métier n est plus ma passion, encore moins un sacerdoce. Ce n est qu'un boulot avec ses rares avantages et ses nombreux inconvénients qui paient mes factures.

Il existe de très bons outils de travail, tu n as pas besoin de réinventer la poudre juste de choisir les bons supports en un minimum de temps. Si les écoles d application et leurs innovations permanentes avaient trouvé la solution pour lutter contre l échec scolaire, ca se saurait!

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Que dire ? Quand je conseille de moins travailler à la maison, voire plus du tout, on me répond "mais c'est pas possible". Eh si c'est possible. Les journées passeront, que vous ayez travaillé ou non. Dans le pire des cas, les bons élèves resteront bons et les mauvais resteront mauvais.

Le travail se répartit dans le temps qui lui est imparti.

Exactement, se fixer des plages horaires de travail et s'y tenir. Pour cela, se fixer des priorités ( je prépare telle séquence à fond et pour telle autre j'utilise le guide du maitre), et autant que possible préparer des trucs réutilisables et réutiliser des trucs préparés. Se concentrer sur des projets qui nous branchent, et pas tous la même année.

Et avoir une vie en dehors, ce n'est qu'un boulot, nos élèves ont des parents et c'est à eux que doit revenir l'inquiétude et le boulot H24. ;)

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En prenant du recul et en ayant d autres centres d intérêt, on est une bien meilleure enseignante.

Depuis un an, l école se termine pour moi à la sonnerie et je fais autre chose.

Ca ne m a pas empêchée d avoir une note d inspection maximale sans fiche de prep avec juste un cahier journal détaillé. Je fais mon job mais je ne fais pas plus. Je supporte quelques regards noirs de donneuses de leçons à l école 11h par jour mais je me sens beaucoup plus épanouie qu'elles. J'ai de nombreuses activités en dehors de l école, un cercle d amis qui ne comprend pas que des instits. Je ne passe pas ma vie à préparer, je me définis un seul axe de préparation et prend des supports solides préparés par d autres pour le reste.

Du coup j arrive reposée en classe et ne me sens pas débordée.

Je n ai par contre plus aucune illusion sur le bon fonctionnement et la bienveillance de l éducation nationale. Ce métier n est plus ma passion, encore moins un sacerdoce. Ce n est qu'un boulot avec ses rares avantages et ses nombreux inconvénients qui paient mes factures.

Il existe de très bons outils de travail, tu n as pas besoin de réinventer la poudre juste de choisir les bons supports en un minimum de temps. Si les écoles d application et leurs innovations permanentes avaient trouvé la solution pour lutter contre l échec scolaire, ca se saurait!

+1

Je me suis rendue compte que de toute façon tu n'auras pas plus de reconnaissance en préparant plus.

Ce qui compte c'est que les élèves apprennent.

Moi je me garde mes lundi soirs et mes jeudis soirs pour le sport et mon samedi pour la musique, je n'avais pas de fiches de prép lors de l'inspection, seulement un cahier journal et des progressions détaillés et ça ne m'a pas empêché d'avoir une bonne note...

J'ai une collègue qui passait énormément de temps à préparer (jusqu'à rester tard à l'école et bosser tard chez elle), aujourd'hui elle est en arrêt pour dépression. Elle a du mal à lâcher prise et "laisser couler" certaines choses mais elle se rend compte qu'elle ne va pas avoir le choix, il y va de sa santé.

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J'ai une collègue qui passait énormément de temps à préparer (jusqu'à rester tard à l'école et bosser tard chez elle), aujourd'hui elle est en arrêt pour dépression. Elle a du mal à lâcher prise et "laisser couler" certaines choses mais elle se rend compte qu'elle ne va pas avoir le choix, il y va de sa santé.

Bonjour,

Je ne viens pas pour donner des conseils mais pour en prendre. Je suis T1, arrivée dans l'EN après une reconversion, et je me retrouve, à mi-année dans l'état de ta collègue, je ne suis pas encore en dépression mais n'en suis pas loin. Je ne pensais pas vivre aussi mal mon métier et être autant usée si rapidement.

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Ici, première inspection l'année dernière : les fiches de prep des séances qu'il a vues (histoire de dire que je sais en faire), quelques fiches de séquences, un cahier journal détaillé (avec compétences et objectifs) et j'ai eu à mon sens une bonne note. Donc en effet du moment que tu sais où tu vas, pas besoin de préparer pendant des heures.

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c'est bien d'ouvrir des sujets et d'avoir des réponses, mais par contre, les quitter ans donner aucunes news alors que le gens te demandent des nouvelles c'est bof....

alors si les sujets que tu ouvres te soûlent demande à un modo de les fermer.

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