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Bilan de compétences


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Posté(e)

Bonjour Celizia,

Je suis comme toi,

- je me pose bcp de questions sur la compatibilité entre ma personnalité et certains métiers. Et si un bilan de compétences nous permet de répondre à ces questions, je trouve que ça vaut le coup. L'avenir, ton avenir dans ce bilan, nous le dira !

- 2 ans d'etudes max, je ne pourrai pas plus (âge, finances...)

- je n'ai qu'une licence, de lettres !

- pas sûre de me plaire dans un poste administratif...

- je recherche une issue relativement sûre.

Pfff, pas facile avec tout ça !

Et pour bcp de boulot, j'ai bcp d'objections ! ex: les horaires, l'intérêt, l'éloignement du domicile...

Vivement ton prochain RDV !

Bon courage dans tes démarches

Posté(e)

Bonjour,

Oui, je vois que nous avons quasiment les mêmes critères !

Espérons qu'on trouvera quelque chose qui rentrera dans ces cases !

  • 3 semaines plus tard...
Posté(e)

Bonjour,

Connaissez-vous le test des intelligences multiples ? Avez-vous testé ?

Posté(e)

Bonjour kool.

J'ai parcouru rapidement le post, et je me retrouve dans ce que tu dis par rapport aux inconvénients du métier.

Je pense qu'il y a environ 3 ans, j'avais exactement le même discours.

Mais, je ne sais pas pourquoi, ni vraiment comment, ma façon de penser a évolué.

Certes, les inconvénients sont toujours là mais, je pense que j'arrive à y trouver mon compte car je suis dans un niveau que j'aime et qui, pour ma part, me demande moins de boulot qu'un niveau en élémentaire (et encore, en cycle 2 j'avais trouvé une routine qui me permettait de bosser en continuant à vivre à côté).

J'ai suivi de près le post sur edp : enseignant, une passion, pas une dévotion, qui donne plein de conseils pour mieux gérer son temps et déculpabiliser.

J'arrive à bosser pendant les vacances (un peu tous les jours, la deuxième semaine), ce que je n'arrivais pas avant, parce que j'en faisais trop tout au long de la période, et que je voulais profiter des vacances à fond, et après, je culpabilisais.

Maintenant, je prépare ma période en m'aidant d'un guide du maitre (une année en petite section). Je suis tout de A à Z, ou presque, ce qui m'aide à avoir une vraie progression. Si j'avais encore des tps/ps l'année prochaine, je changerais certainement des choses, mais pour l'instant, ça m'aide à savoir où aller et tant pis si ce n'est pas parfait.

Je pense que quand on a trouvé le niveau qui nous convient, qu'on y est pendant plusieurs années, qu'on réussit à trouver une manière de s'organiser et qu'on se met dans le crane que le boulot, ce n'est qu'une façon de se nourrir et de payer les factures, que l'essentiel est ailleurs (mon mari, mon chien, ma famille, mes amis ), c'est plus facile de se sentir bien dans son métier. (j'adore mon métier à l'heure actuelle, mais je n'aurais peut-être pas dit ça en début de carrière)

Mais je sais, c'est plus facile à dire qu'à faire.

Changer d'école, de niveau, ça peut aider.

Posté(e)

Waouh ! Merci Celizia pour toutes ces infos !

J'ignorai complètement qu'on pouvait s'adresser à Pôle emploi

Je n'arrive pas à joindre la personne chargée da la cellule mobilité carrière: en rdv, déjà partie, absente car malade... M'enfin...je vais ré-essayer encore et encore.

Pardon si j'ai mis quelques jours à répondre mais je voulais réfléchir à LA question:

Qu'est-ce qui me fait douter à rester enseignante ?

J'aime ce travail car je le trouve utile, j'aime voir l'étincelle dans les yeux de mes élèves quand ils viennent de comprendre quelque chose, j'aime le fait d'enseigner plusieurs matières, de pouvoir chanter, faire du sport, dessiner, j'aime être à 10min en voiture de chez moi, à la campagne, j'adore mes collègues, j'aime le travail d'équipe qu'on peut faire avec certains parents, j'aime observer l'évolution des enfants.

mais je suis frustrée car je ne me sens pas si utile que ça: des fois les difficultés de mes élèves sont telles que je n'y arrive pas pédagogiquement, et les bons élèves apprennent avec n'importe quelle maitresse alors...; quand je discute avec mes collègues de petite section, on constate que les enfants (et leurs parents) ne changent pas beaucoup. alors l'école est-elle vraiment utile ?

Et cette année, j'ai l'impression que certains parents ne me font pas confiance et ça c'est très dur pour moi

Ma situation professionnelle ne s'améliore pas: je ne me suis encore jamais poser assez longtemps dans un niveau pour pouvoir m'améliorer, et aussi moins travailler

Je n'aime pas: chercher des dispositifs pédago-ludiques, me creuser la tête pour inventer des séances super motivantes. Je suis une fille sérieuse et travailleuse. Je n'ai jamais d'idée de projet type "monter un film d'animation" avec mes élèves et en plus, j'ai toujours peur de ne pas arriver au bout d'un tel projet. Je ne suis pas du tout une créative et je pense que c'est un problème

j'ai l'impression que le bateau "éducation nationale" est en train de couler. Ne dois-je pas me sauver avant ?

ça m'énerve d'entendre dans les médias que l'école est la cause de tous les maux

je ne comprends pas pourquoi, suite aux derniers attentats, nous, enseignants, devons forcément nous remettre en question. L'école n'est pas la cause de tout !

je n'aime pas le bruit

j'ai peur de l'insolence des CM2

Mes conditions de travail ne s'améliore pas: gel du point d'indice, fermetures de classes, absence de rased

J'ai perdu mon mercredi matin !

J'ai toujours eu un gros problème à gérer mon temps et quand on est maitresse, il faut toujours regarder sa montre, respecter les horaires, savoir combien de temps les élèves vont avoir besoin pour faire telle tâche...

Je n'aime vraiment pas faire de la discipline. J'en fait car je déteste quand il y a du bruit, que c'est le souk... mais je n'aime pas faire le gendarme

Je n'aime pas régler les petites et grosses histoires entre enfants à la récré.

En fin de journée, je suis juste fatiguée, jamais contente

je suis très soucieuse du regard de l'autre. Or avec ce métier je suis exposée: à 24 paires d'yeux toute la journée, aux parents, aux collègues, à la société...

mais ce qui me fait vraiment douter..

c'est que, j'ai déjà craqué il y a 2 ans: légère dépression

c'est que ce n'est pas la première fois que je doute

c'est que je sais que mes conditions de travail ne vont pas s'améliorer car je vais très certainement changer encore de niveau l'année prochaine et surement avoir encore un double-niveau or je n'aime vraiment pas ça ni pour moi car c'est vraiment plus de travail ni pour les élèves.

c'est que cette année, les enfants n'énervent, que je suis très fatiguée et que je n'ai pas de plaisir en classe

Pourquoi ? Certainement parce que je me couche trop tard car ce travail M'ANGOISSE terriblement. Impossible d'aller me coucher si je ne me sens pas prête pour le lendemain

Je ressens une grande responsabilité à être maitresse donc je me dois de beaucoup travailler pour aider mes élèves qui ont du mal, pour honorer la confiance que m'accordent certains parents. Je n'invente rien mais je lis et relis les guides du maitre. Et j'ai vraiment du mal à gérer un double niveau, alors je prépare plein de séances pour parer à toutes les situations mais il y a toujours des moments de flottement. Et je n'aime pas du tout quand les choses m'échappent, d'une manière générale.

Quand je ne suis pas à mon bureau, je culpabilise car dans ce métier il y a toujours quelque chose à faire. Pire, il y a des soirs où je suis très irritable car je n'attends qu'une chose: que mes enfants soient enfin couchés, pour que je puisse enfin aller travailler afin de calmer mes angoisses. Car si je ne travaille pas: qu'est-ce qui se passera demain ? Je travaille tous les soirs veilles d'école, au moins jusqu'à minuit. Je suis lente de tempérament, je ne travaille pas vite. Et je n'aime pas travailler trop vite car pour moi ça représente un risque de mal faire. J'ai aussi du mal à prendre des décisions. Je passe beaucoup trop de temps à choisir telle ou telle situation de découverte, par exemple. Et avec la fatigue de cette année, je suis moins efficace dans mon travail perso

Avec toutes les réformes, tous les changements de programme, comment être sûre que ma façon d'enseigner est bonne ?

Ce qui me sauve c'est que je suis à 75%. Enfin... je travaille 50 heures/ semaine pour une paie de 75 %... Comment ferai-je quand l'administration ne m'accordera plus ce temps partiel ?

Cette année, j'ai mon vendredi de libre. Ma soirée préférée est donc le jeudi soir, je me sens légère

Et les vacances ? Cette année je cherche quoi faire de mes filles pour pouvoir m'en débarrasser un peu car j'ai trop de travail.

Pour répondre à la question que tu te poses peut-être: oui, je vois une psychologue depuis 2 ans, toutes les 2 ou 3 semaines. Sa dernière question a été: qu'est-ce qui vous retient de changer de travail ?

Serait-ce mieux dans un autre travail ? pas sûre...

Je me retrouve là dedans, et c'est ce qui m'a fait douter aussi.

Mais chaque enseignant a sa personnalité, c'est pas parce que tu n'es pas comme ça que tu es nulle.

Il y a aussi le complexe de la bonne élève comme je l'ai lu aussi.

Je pense que, ce qui est dur pour moi dans ce métier, c'est que j'ai toujours pensé que j'allais aimer enseigner parce que j'ai toujours adoré l'école en tant qu'élève.

Mais être élève et être prof, c'est le jour et la nuit, surtout en tant qu'élève à notre époque (je ne suis pas si vieille hein mais quand meme).

Cette année, grâce à ma collegue qui est très différente de moi, j'ai compris que moi, en tant qu'élève, j'aimais avoir un cours magistral, frontal : le prof m'apportait les connaissances et moi j'appliquais, c'était simple comme bonjour. Maintenant, ce n'est plus vraiment comme ça que ça fonctionne.

Et en tant que prof, c'est beaucoup plus compliqué, il faut tout construire. C'est pour ça que je préfère suivre un guide du maitre qui me permet de savoir où je vais, ce que je dois faire, et comment je dois le faire. J'ai besoin de ça, sinon je suis perdue, je mets 3 plombes à faire mes séances, et au final, je n'ai pas avancé.

A côté de ça, ma collegue, dyslexique, a toujours été une mauvaise élève. Mais cela lui permet de mieux comprendre les difficultés des élèves, et, elle qui n'a jamais aimé le cours style frontal, elle est beaucoup dans la manipulation, elle construit beaucoup de choses et n'a pas forcément besoin de s'appuyer sur des guides du maitres. Elle part beaucoup des conceptions des enfants (en sciences par exemple : qu'est ce que l'air pour vous). C'est ce qu'on nous demande beaucoup désormais, d'ailleurs, l'inspecteur a adoré son travail.

C'est une super prof et je l'admire. J'arriverai peut être à faire ça plus tard, mais d'abord, j'ai besoin de suivre un guide pour me montrer le chemin. Je ne suis pas une mauvaise instit pour autant je crois.

Chaque prof a sa personnalité, et c'est ça qui fait la richesse du métier.

Posté(e)

Infiniment merci pour ton témoignage déculpabilisant coquelicotdesiles.

Je le garde sous le coude pour les jours où je doute de moi.

Cependant, aujourd'hui, j'ai eu droit à un mot fort désagréable et injuste dans un cahier de correspondance. Cette année, je ne sens pas les parents totalement acquis à ma cause. Certains sont même carrément méfiants car leur enfant est dans un double niveau. Certes, d'autres me font confiance mais ils sont moins nombreux.

De plus, j'ai dans ma classe quelques élèves en très grandes difficultés

Comment faire un métier impossible ?

ce soir, je viens d'apprendre qu'une collègue d'une école voisine venait de se faire arrêter en maladie pour burn out. ça fait peur !

Je m'accroche au positif: j'ai adoré me documenter sur l'éclipse solaire et transmettre mes connaissances aux élèves

Et maintenant, je vais me coucher car ce mot injuste d'un parent me fait me demander à quoi ça sert que je me couche si tard tous les soirs ? Je suis épuisée

  • J'adhère 1
Posté(e)

Coucou Celizia,

Où en es-tu de ton bilan ?

Posté(e)

Coucou Kool !

J'allais justement revenir poster !

Tout d'abord, je t'envoie plein d'empathie par rapport à ton message précédent...

J'espère que le mot ne t'aura pas trop affectée, je vois que tu dis qu'il est "injuste" et je n'en doute pas :

au moins tu as conscience que ça ne vient pas de toi.

Le coup du "double-niveau" me laisse un peu abasourdie...

J'y avais eu droit dans un cp-ce2, seul double-niveau d'une école à 15 classes : je m'étais fait enchaîner de questions là-dessus lors de

la réunion parents-profs. J'avais juste envie de leur dire : mais vous savez, ça n'a rien d'extraordinaire un double-niveau ! En fait, il y en a partout, dès qu'on sort un peu des villes, quand ce ne sont pas des triple-niveaux ou classes uniques ! Et puis bon, dans tous les cas, ce n'est pas moi qui m'étais précipitée ni pour faire un double-niveau ni pour en être la maîtresse...

Je ne sais pas trop quoi te conseiller sur comment réagir, parfois, recevoir les parents permet de faire redescendre la pression (en présence d'une tierce personne éventuellement), mais ça dépend bien sûr des circonstances et des parents...

Pour mon bilan, franchement je sors de ma troisième séance et je suis pour l'instant un peu déçue.

Nous avons fait pour l'instant des tests d'intérêt professionnel. Il en ressort que j'ai un profil archi-littéraire. Certes, mais à part confirmer ce que je sais déjà...

Donc, tout ça est relié à un tas de métiers (métiers du livre par exemple) tous plus bouchés les uns que les autres... Sinon, il en ressort que le domaine où je m'épanouirais le moins serait le domaine du contact relationnel : genre commercial, métiers de la vente, etc etc.. Pour tous les autres profils possibles, mes réponses sont très équilibrées, donc rien n'en ressort franchement.

Sinon, j'ai fait des tests de personnalité, j'aurais les résultats la prochaine fois. Mais bon, je me doute bien de ce qui va ressortir.

Donc, pour l'instant, j'avoue que ça n'avance pas franchement. Il n'y a pas vraiment de pistes qui sont apparues, sinon celles que j'avais déjà.

Par contre, plus j'y pense, et plus je penche pour la formation à l'adulte, particulièrement en entreprises dans le cadre de toutes les formations ayant trait au français. Ca me motive beaucoup, je me remets à fond sur l'orthographe, la grammaire etc... Il ne me reste plus qu'à tenter de prendre contact avec des organismes de formations en espérant qu'il y ait des débouchés !

Voilà pour moi, de ton côté, j'espère que tu as pu te reposer depuis hier...

J'ai vu passer ta question sur les tests d'intelligence multiple, mais je ne connais pas, j'ai surtout cherché des tests de personnalité sur le net, en rapport avec le monde du travail, et là il y en a quelques-uns.

Posté(e)

Moi aussi, je suis intéressée par les retours d’expériences car cela fait déjà quelques années que je veux changer de métier. Je n’en peux plus de ce métier où on doit faire face à des élèves toujours en plus grande difficulté avec aucune aide et où pour un oui ou pour un non il faut faire un dossier. Ce métier ne ressemble plus à celui de mes débuts (pourtant à l’époque, j’étais dans une ZEP zone violence) et à présent ; j’ai de plus en plus l’impression de ne pas être compétente pour tout gérer. De plus les conditions de travail se sont fortement dégradées ces dernières années et les injonctions sont de plus en plus présentes. Je suis usée physiquement et moralement (même si dans le quotidien, j’essaie de faire bonne figure). Je me dis que je ne pourrais pas continuer ainsi longtemps.


Le problème est que j’ai toujours enseigné et je ne sais pas quelle autre voie est possible. J’ai découvert ce post et je vous remercie de m’avoir fait découvrir que nous aussi, nous avons le droit à un bilan de compétences. J’aimerais surtout avoir des pistes de reconversion et être aidée dans les démarches à faire. Je suis allée sur le site "aideauxprofs" mais les gens qui ont réussi leur reconversion avaient des compétences qui sortent du cadre de notre métier.

J’ai pensé, compte tenu de mon parcours, à la formation pour adultes pour faire des remises à niveau en mathématiques, domaine que j’aime tout particulièrement, ou pour faire de l’alphabétisation. Par contre, je ne sais pas s’il y a des débouchés sur le long terme.

Changer pour un métier complètement différent me plairait également mais comme les mises à disponibilités ne sont plus accordées cette année, je ne peux pas envisager une formation longue.

Posté(e)

Bonjour Beaprim,

Je vois que nous avons à peu près les mêmes ressentis et les mêmes envies et doutes concernant la reconversion...

Je ne sais pas trop où tu en es dans ta réflexion, tu peux peut-être essayer de prendre contact auprès de la cellule de mobilité carrière de ton académie, ne serait-ce que pour qu'ils t'expliquent les différents dispositifs existants, sans s’engager à quoi que ce soit.

Pour le bilan, nous pouvons y avoir droit dans le cadre du DIF, mais c'est assez compliqué.

Dans mon cas, on m'a bien fait comprendre qu'il me faudrait le demander plusieurs fois, et que je ne passerais pas en priorité, n'ayant pas assez d'ancienneté.

Du coup, je me le finance moi-même parce que je ne voulais pas attendre quelques années, mais c'est un sacré budget.

Je trouve que tout est assez compliqué, les dispositifs existent, mais ils sont difficiles ou longs à obtenir.

Pour la disponibilité, si tu es sûre de ton choix, même si les dates sont passées, je pense que tu peux peut-être tenter de faire une demande ?

Selon les académies, je crois que la politique peut être différente, et que ça peut valoir le coup d'essayer (dans mon cas, je m'étais fait appuyer par un syndicat pour faire ma demande, mais, dans mon académie, les dispos sont presque tout le temps accordées).

Oui, Aidoprofs, je m'étais renseignée aussi, mais effectivement, je suis d'accord avec toi, les gens ont souvent des compétences autres que l'enseignement, ou, du moins, un projet de reconversion déjà bien avancé. Sinon, il y a aussi le forum "quitter l'enseignement ...ou pas", les participants sont réactifs et très aidants, et les modérateurs sont au fait de tous les dispositifs et concours existants, et il y a pas mal de témoignages de profs ayant réussi leur reconversion. (ou de certains ayant finalement choisi de réintégrer l'enseignement). Ce forum m'a pas mal aidée pour dégrossir un peu ce qui existait, et savoir ce que j'avais le droit de faire ou pas en étant en disponibilité.

Posté(e)

Infiniment merci pour ton témoignage déculpabilisant coquelicotdesiles.

Je le garde sous le coude pour les jours où je doute de moi.

Cependant, aujourd'hui, j'ai eu droit à un mot fort désagréable et injuste dans un cahier de correspondance. Cette année, je ne sens pas les parents totalement acquis à ma cause. Certains sont même carrément méfiants car leur enfant est dans un double niveau. Certes, d'autres me font confiance mais ils sont moins nombreux.

De plus, j'ai dans ma classe quelques élèves en très grandes difficultés

Comment faire un métier impossible ?

ce soir, je viens d'apprendre qu'une collègue d'une école voisine venait de se faire arrêter en maladie pour burn out. ça fait peur !

Je m'accroche au positif: j'ai adoré me documenter sur l'éclipse solaire et transmettre mes connaissances aux élèves

Et maintenant, je vais me coucher car ce mot injuste d'un parent me fait me demander à quoi ça sert que je me couche si tard tous les soirs ? Je suis épuisée

Il y a quelques jours, les parents ont ralé car j'étais "encore" absente : j'ai été absente jeudi dernier toute la journée (hospitalisée de jour pour pb diabete de grossesse, non remplacée mais absence prévue donc on avait prévenu les parents) et lundi matin (pour une échographie, la remplaçante est arrivée en retard). Depuis le début de l'année, je n'avais été absente qu'une semaine en janvier.

Je trouve ça injuste, mais bon...

Ils ont ralé parce que je n'avais pas dit que je n'étais pas là lundi (et alors, si je suis remplacée, il est ou le pb ? ), parce que les atsem ne voulaient pas garder les élèves tant que la remplaçante n'était pas encore arrivée (c'est leur droit, s'il arrivait un pb à un enfant, elles seraient en tort), parce qu'on est une toute petite école (2 classes), donc jamais possibilité de mettre les enfants dans d'autres classes et, manque de bol, ma collègue était absente aussi, mais elle, comme elle est directrice, on ne lui a rien reproché. une maman (dont la fille n'est même pas dans ma classe) a même lancé l'idée de faire une pétition....

Des parents qui râlent il y en aura toujours. Je pense qu'ils sont une minorité, et j'ai plein de parents super aussi. Il faut essayer de voir le verre à moitié plein.

Un exemple : L'année dernière, (pas dans la meme école), j'ai remplacé de septembre à mai. Juste avant de partir, les parents m'ont fait une jolie surprise : chaque enfant est venu m'apporter une rose, et j'ai eu un gros cadeau en plus (une belle machine à pain) et des chocolats. Pourtant c'était en zep.

J'aime beaucoup mon métier pour l'instant. Mais je ne te cache pas que je le trouve parfois épuisant, et que ça me fait mal quand il y a des parents qui ne sont pas contents, pour x raisons, et même quand c'est infondé.

Je ne te cache pas non plus que je compte bien me mettre à temps partiel dès que mon enfant sera né, parce que ce sera lui ma priorité.

Et enfin, je ne pense pas faire toute ma carrière en tant que prof non plus, même si pour l'instant cela me convient, mais j'ai déjà des petites idées (rien de très original) et je pense prendre un congé de formation professionnelle dès l'année prochaine (j'ai déjà fait 2 demandes, mais elles ont été refusé).

On peut être bien dans son métier, et préparer son avenir quand même, au cas où ;-)

Posté(e)

Coquelicotdesiles: quelles sont tes "petites idées" de reconversion ? Si ce n'est pas un secret...

Celizia: tout d'abord, je suis désolée d'apprendre que tu es un peu déçue de ton bilan.

Je suis d'accord avec toi sur ce que tu réponds à Beaprim et sur Aideauxprofs. Moi: j'ai le sentiment de manquer de compétences

En revanche, je ne comprends pas le fonctionnement du forum "quitter l'enseignement". Je ne vois que des sujets intitulés "je me présente". J'ai bien compris qu'il fallait créer un compte. Mais ça m'ennuie de m'inscrire quelque part sans savoir où je mets les pieds. Je ne vois pas de rubrique genre "idées de reconversion"...Celizia, si tu peux m'éclairer...

Je vous invite toutes à faire le test sur les intelligences multiples. Il n'est pas plus compliqué à faire qu'un test de personnalité. C'est un test sérieux qui permet de mieux se connaître et de mieux connaître les autres et donc de se comprendre. ce test est intéressant pour soi et aussi en tant qu'enseignante.

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