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Bilan de compétences


--anonyme--

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Ah oui, c'est vrai, je me souviens que j'avais vraiment galéré la première fois que j'avais voulu m'inscrire sur "quitter l'enseignement"... J'avais laissé tomber et j'avais réessayé plus tard. Je ne vais pas t'aider, je ne sais plus du tout comment je m'y étais prise. Effectivement, je crois qu'il faut se présenter, ensuite, un modérateur doit valider son profil avant qu'on puisse l'activer ou quelque chose comme ça.

Par contre, une fois enregistré, le forum est assez complet et il y a pas mal de rubriques : les profs qui sont en recherche de reconversion, ceux qui sont déjà reconvertis, ou en cours... Il y a aussi des forums thématiques : se reconvertir en restant fonctionnaire (tous les concours etc), ou en dehors de la fonction publique , des questions juridiques, des conseils pour apprendre à "se vendre", ce genre de choses.

Je suis intéressée par ce test alors, j'ai trouvé des liens sur 8 formes d'intelligence, c'est bien ça ?

Pour le manquer de compétences, je crois que c'est aussi un regard extérieur qui considère qu'un prof ne sait faire que ça (alors qu'on est quand même plutôt polyvalent je trouve !)

Coquelicotdesiles : je trouve ça vraiment super d'arriver à mener de front d'essayer de se sentir mieux dans son travail, tout en préparant "ses billes" pour l'avenir au cas où ! Avec le recul, je me dis que j'aurais dû commencer à réfléchir au problème bien plus tôt, quand j'étais encore relativement bien dans le boulot, plutôt que de me retrouver un peu dans l'urgence à trouver une voie de sortie...

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Kool: dans mes rêves, j'aimerai me reconvertir en tant qu'ortophoniste. Mais comme ça me semble compliqué (4 ans d'études, un concours d'entrée) je vais déjà reprendre une licence de psy à distance, qui me permettrait peut être de faire psy scolaire ou de passer le concours de conseillère d'orientation psychologue, même si tout cela me semble bien bouché.

Mais au pire, si je veux quand même reprendre les études d'orthophoniste, comme il y a des cours de psycho, je pourrais peut être avoir qq cours à suivre en moins.

Et après, rien à voir, mais sinon le concours de secrétaire administratif de l'éducation nationale me tente aussi.

Tu vois, rien de très original!

Celizia: je pense à l'avenir dès maintenant, car j'ai eu des années difficiles, et, dès ma T2, j'ai voulu démissionner. J'ai été arrêtée 2 mois, sous anxiolytiques, antidépresseurs et somnifères.

Heureusement, mon inspecteur à été super sympa, m'a proposé un autre poste ( j'étais sur des quart de décharges cycle 3 multiples niveaux, il m'a proposé un remplacement long en ce1 pour finir l'année) j'ai accepté, ça m'a permis de retrouver du plaisir dans mon boulot.

Mais je n'ai pas oublié cette période, si courte fut elle. Et c'est de là que vient ma façon de penser maintenant: ce n'est qu'un boulot, rien de plus.

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coquelicotdesiles: nous avons des idées de reconversion en commun : psy sco et conseillère d'orientation psychologue.

Le concours de secrétaire administratif de l'éducation nationale me tente aussi. Cependant j'ai peur d'avoir un poste ennuyeux.

J'aimerai un métier dans lequel je me sente utile à la société. C'est le cas pour prof certes mais je voudrais aussi me sentir "capable" dans mon métier, ce qui n'est pas toujours le cas dans le métier de prof car il y a trop de paramètres indépendants de moi (les parents, le programme...)

J'ai eu aussi une période difficile il y a 2 ans. Mais pas aussi dure que toi. Et je sais que je ne suis pas à l'abri que ça recommence. Alors oui, nous devons prendre soin de nous ! Mais je n'envisage pas ce métier de prof comme un simple boulot. Et sur ce point, je t'envie !

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Kool : qu'est ce qui t'empêche de voir le métier de prof comme un simple boulot?

Moi je pense que ça fait de moi une meilleure instit: je suis moins stressée donc plus cool et disponible avec mes élèves, avec lesquels j'ai une vraie relation, je ne suis pas seulement la figure d'autorité. Je ne crie presque pas, j'essaie de les comprendre en tant qu'enfant. C'est bon pour eux et pour moi aussi.

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>Pour moi, Prof n'est pas un métier comme les autres pour plusieurs raisons:

-je ressens une grande responsabilité envers les parents qui m'ont confié leur enfants

-et envers la société qui attend tellement de l'école. On l'a encore constaté suite aux attentats

-les programmes sont infaisables mais les parents et les collègues des classes supérieurs le comprennent-ils ?

-la masse de travail personnel est énorme. Il faut être très motivée pour y faire face.

-il faut aussi une énergie folle pour tenir une classe et avoir la banane.

Après, je suis d'accord avec toi, il faudrait que je me déstresse. ça ne peut être que bénéfique pour moi et mes élèves

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>Pour moi, Prof n'est pas un métier comme les autres pour plusieurs raisons:

-je ressens une grande responsabilité envers les parents qui m'ont confié leur enfants

-et envers la société qui attend tellement de l'école. On l'a encore constaté suite aux attentats

-les programmes sont infaisables mais les parents et les collègues des classes supérieurs le comprennent-ils ?

-la masse de travail personnel est énorme. Il faut être très motivée pour y faire face.

-il faut aussi une énergie folle pour tenir une classe et avoir la banane.

Après, je suis d'accord avec toi, il faudrait que je me déstresse. ça ne peut être que bénéfique pour moi et mes élèves

Exactement, Kool !!!!!!!!!!!

Et malheureusement, il y a tellement de personnes qui surinvestissent ce métier qu'il est difficile pour quelqu'un de le faire en dilettante, ça se voit tout de suite !

Perso, je ressens bp de stress des collègues, des parents etc, que cela me contamine ! Et je le vis mal.

Pour revenir sur l'énergie folle qui est demandé, je suis d'accord ! Et c'est d'autant plus dur à gérer, qu'à 25 ou 30 ans quand on débute, on n'imagine pas une minute que 10 ou 20 ans plus tard, on manquera d'énergie. Et pourtant, c'est ce qui m'arrive. Les semaines où je travaille, je suis une vraie loque dans ma vie personnelle. Je croyais que mon expérience prendrait le relais pour me sauver, mais non !

Alors, les petites jeunettes, pleine de peps et sans trop de charges familiales, profitez ! parce qu'après, vous verrez ce qui malheureusement peut vous arriver...

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>Pour moi, Prof n'est pas un métier comme les autres pour plusieurs raisons:

-je ressens une grande responsabilité envers les parents qui m'ont confié leur enfants

-et envers la société qui attend tellement de l'école. On l'a encore constaté suite aux attentats

-les programmes sont infaisables mais les parents et les collègues des classes supérieurs le comprennent-ils ?

-la masse de travail personnel est énorme. Il faut être très motivée pour y faire face.

-il faut aussi une énergie folle pour tenir une classe et avoir la banane.

Après, je suis d'accord avec toi, il faudrait que je me déstresse. ça ne peut être que bénéfique pour moi et mes élèves

Exactement, Kool !!!!!!!!!!!

Et malheureusement, il y a tellement de personnes qui surinvestissent ce métier qu'il est difficile pour quelqu'un de le faire en dilettante, ça se voit tout de suite !

Perso, je ressens bp de stress des collègues, des parents etc, que cela me contamine ! Et je le vis mal.

Pour revenir sur l'énergie folle qui est demandé, je suis d'accord ! Et c'est d'autant plus dur à gérer, qu'à 25 ou 30 ans quand on débute, on n'imagine pas une minute que 10 ou 20 ans plus tard, on manquera d'énergie. Et pourtant, c'est ce qui m'arrive. Les semaines où je travaille, je suis une vraie loque dans ma vie personnelle. Je croyais que mon expérience prendrait le relais pour me sauver, mais non !

Alors, les petites jeunettes, pleine de peps et sans trop de charges familiales, profitez ! parce qu'après, vous verrez ce qui malheureusement peut vous arriver...

Euh si, pour ma part, je trouve que ce boulot demande beaucoup d'énergie, et c'est pourquoi je ne me vois pas le faire à temps plein avec un ou plusieurs enfant, et que je ne vois pas toute ma vie instit. C'est pour ça aussi que je commence déjà à regarder ailleurs.

Après, il y a une différence entre faire son boulot correctement sans en rajouter et faire son boulot en dilettante.

Je pense que ça dépend aussi du cycle dans lequel on est. Personnellement, je n'aime pas le cycle 3, et je trouve que cela demande une charge de travail énorme, tout comme les multiples niveaux.

Oui, il y a des gens qui en font des tonnes pour ce boulot, mais je ne suis pas sûre qu'il y en a tant que ça.

Et je suis sûre qu'un jour, ils tomberont de haut.

Pour ma part je préfère me préserver. Je fais mon boulot, ni plus, ni moins. Je suis là 30 minutes avant le matin, mais le soir je pars quasi pile à l'heure, et je ne reste pas le midi. Mes prep sont faites pendant les vacances. Je suis un bouquin et ça me facilite la tâche.

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>Pour moi, Prof n'est pas un métier comme les autres pour plusieurs raisons:

-je ressens une grande responsabilité envers les parents qui m'ont confié leur enfants

-et envers la société qui attend tellement de l'école. On l'a encore constaté suite aux attentats

-les programmes sont infaisables mais les parents et les collègues des classes supérieurs le comprennent-ils ?

-la masse de travail personnel est énorme. Il faut être très motivée pour y faire face.

-il faut aussi une énergie folle pour tenir une classe et avoir la banane.

Après, je suis d'accord avec toi, il faudrait que je me déstresse. ça ne peut être que bénéfique pour moi et mes élèves

Exactement, Kool !!!!!!!!!!!

Et malheureusement, il y a tellement de personnes qui surinvestissent ce métier qu'il est difficile pour quelqu'un de le faire en dilettante, ça se voit tout de suite !

Perso, je ressens bp de stress des collègues, des parents etc, que cela me contamine ! Et je le vis mal.

Pour revenir sur l'énergie folle qui est demandé, je suis d'accord ! Et c'est d'autant plus dur à gérer, qu'à 25 ou 30 ans quand on débute, on n'imagine pas une minute que 10 ou 20 ans plus tard, on manquera d'énergie. Et pourtant, c'est ce qui m'arrive. Les semaines où je travaille, je suis une vraie loque dans ma vie personnelle. Je croyais que mon expérience prendrait le relais pour me sauver, mais non !

Alors, les petites jeunettes, pleine de peps et sans trop de charges familiales, profitez ! parce qu'après, vous verrez ce qui malheureusement peut vous arriver...

+ 1 Allumette ...... :( .....

j'ai commencé à me noyer quand j'ai eu des enfants....

mais bon, mon cas est un peu particulier : conjoint qui part le soir et pas là les nuits et aucun entourage familial .....

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>Pour moi, Prof n'est pas un métier comme les autres pour plusieurs raisons:

-je ressens une grande responsabilité envers les parents qui m'ont confié leur enfants

-et envers la société qui attend tellement de l'école. On l'a encore constaté suite aux attentats

-les programmes sont infaisables mais les parents et les collègues des classes supérieurs le comprennent-ils ?

-la masse de travail personnel est énorme. Il faut être très motivée pour y faire face.

-il faut aussi une énergie folle pour tenir une classe et avoir la banane.

Après, je suis d'accord avec toi, il faudrait que je me déstresse. ça ne peut être que bénéfique pour moi et mes élèves

- Oui on a une grande responsabilité envers les parents c'est vrai. Mais qu'est ce qui te fait peur dans cette responsabilité ? Tu as peur que les parents te critiquent ?

- Oui la société attend beaucoup de nous, mais nous méprise beaucoup également. De toutes façons, on est des feignasses qui sont toujours en vacances. Tout est de notre faute. On est de mauvais profs qui formons de mauvais citoyens.

Moi je pense que les parents ont une grande part de responsabilité. Les profs sont là pour instruire, donner des connaissances. On ne peut pas participer à toute l'éducation d'un enfant en 24h par semaine. Certes, on est un peu là aussi pour l'éducation, mais la grande partie du travail revient aux parents. Chacun son boulot.

Si tu attends de la reconnaissance de la part de la société, des parents, de la hiérarchie, tu seras toujours déçue. Fais une croix dessus. Tu viens bosser pour tes élèves, point barre.

- Oui les programmes sont chargés. On doit aussi essayer d'aller au rythme de l'enfant, certains sont moins mûrs que d'autres pour certains apprentissages, ils ne peuvent pas non plus se concentrer sur tout à la fois. Je préfère rater une partie du programme mais que ce que j'ai fait soit compris.

Les parents savent-ils que les programmes sont chargés ? Non. Les collègues ? Peut-être ceux du primaire, mais peut être pas ceux du secondaire. Tu fais ce que tu peux, tu n'as pas à plaire aux collègues.

- La masse de travail personnel est énorme : oui et non. Il faut être bien organisé, et ça dépend dans quel niveau tu te trouves.

- pour l'énergie, entièrement d'accord avec toi. C'est pour ça que je ne m'énerve plus avec mes ptits bouts. Quand je les sens fatigués/énervés, je leur en demande moins.

Tu travailles où (zep ou pas, milieu social) et dans quel niveau ?

Je pense que tu te focalises beaucoup trop sur les autres : les parents, la société, les collègues... Fais les choses pour toi et pour tes élèves. De toutes façons, une fois dans ta classe, il n'y a personne pour te juger. A part l'inspecteur qui vient tous les 3 ou 4 ans, mais tu as le temps de le voir venir.

Moi je suis heureuse de voir que mes ptits bouts viennent à l'école avec un largeeeeeee sourire. C'est mon plus beau cadeau.

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Oui, c'est vrai, je focalise trop sur les autres.

J'ai un ce1/ce2 à la campagne. Ce double-niveau me demande énormément d'énergie en classe et de travail à la maison. Le niveau socio-culturel de mes élèves est très hétéroclite.

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Oui, c'est vrai, je focalise trop sur les autres.

J'ai un ce1/ce2 à la campagne. Ce double-niveau me demande énormément d'énergie en classe et de travail à la maison. Le niveau socio-culturel de mes élèves est très hétéroclite.

Ok. Ca fait longtemps que tu es dans cette école ? Pas envie de changer ? Des fois, ça fait du bien.

C'est vrai que ce1/ce2 je pense que c'est un double niveau qui n'est vraiment pas facile.

Pour ma part, en tant que zil, j'ai un peu eu droit à tout : de la zone violence, de la zep, de la non zep à la campagne...

Pour ma part, je préfère la zep : certes, les enfants sont un peu plus pénibles, mais les parents sont un peu moins chiants.

L'année dernière, j'ai fini l'année à la campagne dans une toute petite école : beurk, plus jamais !

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